Traversées de la Manche: 168 personnes secourues en une nuit dans le détroit du Pas-de-Calais

La préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord annonce avoir secouru plus de 160 personnes au cours de la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 mars.

168 personnes, qui ont tenté une traversée de la Manche vers l’Angleterre, ont été secourues au cours de la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 mars, annonce la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord.

La première opération a eu lieu en début de soirée jeudi. Dans le secteur des dunes de la Slack (Pas-de-Calais), une embarcation a été victime d’une panne. Les 62 migrants présents à bord ont demandé à « être secourus » et ont été déposés sur le port de Boulogne-sur-Mer.

Une personne inconsciente héliportée

Un autre sauvetage a eu lieu dans la même zone. À leur arrivée, les secours ont découvert 35 personnes qui demandaient une assistance à bord, « dont deux blessés et une personne inconsciente ». Cette dernière a été héliportée vers l’hôpital de Boulogne-sur-Mer, tandis que les autres migrants secourus ont été ramenés sur la terre ferme.

« En parallèle, le reste des personnes à bord de l’embarcation de migrants ne demandant pas d’assistance, continue sa route, demeurant sous la surveillance des moyens français », ajoute la préfecture.

Une « embarcation précaire » a ensuite été signalée au « milieu de la nuit » dans le secteur de Cran-Poulet. 63 personnes ont été secourues et ramenées au port de Boulogne-sur-Mer.

« Enfin, en milieu de nuit également, au large de Dunkerque », huit personnes ont été prises en charge par les secours et ramenés sur la côte de Calais. Le reste des passagers ont fait le choix de poursuivre leur route « sans demander assistance ».

Au total, le bilan humain est de « 168 personnes secourues dont trois personnes blessées prises en charge par les services de secours terrestres et l’hôpital de Boulogne-sur-Mer », conclut la préfecture.

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Le Danemark conseille aux personnes transgenres de se renseigner avant de se rendre aux États-Unis

La diplomatie danoise conseille ce vendredi aux voyageurs transgenres à destination des États-Unis de se renseigner avant leur départ.

Le ministère des Affaires étrangères danois a annoncé ce vendredi 21 mars avoir actualisé ses conseils aux voyageurs transgenres à destination des États-Unis, leur conseillant de se renseigner avant le départ.

« Si vous avez la mention de genre X sur votre passeport ou si vous avez changé de sexe, il est recommandé de contacter l’ambassade américaine avant le voyage pour confirmer les règles applicables », a indiqué la diplomatie danoise dans un communiqué.

« Nous craignons que des personnes soient arrêtées »

Dans son discours d’investiture, Donald Trump avait affirmé que les États-Unis ne reconnaîtraient plus que « deux sexes, masculin et féminin » définis à la naissance, ce qui supprimerait le genre « X », pour les personnes se reconnaissant comme non binaires.

Inquiète des conséquences de cette politique sur les voyageurs, l’association LGBT+ Danemark a expliqué à la chaîne Radio IIII avoir contacté le ministère des affaires étrangères pour lui demander de modifier les conseils aux voyageurs.

« Nous craignons que des personnes soient arrêtées à l’aéroport et se voient refuser l’entrée, ou qu’elles soient exposées à quelque chose d’inapproprié et d’inconfortable à l’aéroport », a expliqué l’une des responsables de l’association, Susanne Branner Jespersen.

Depuis le début de son deuxième mandat, le président américain cible les personnes transgenres, notamment en voulant les expulser de l’armée, en empêchant les athlètes transgenres de participer à des épreuves sportives féminines ou en voulant restreindre les procédures de transition de genre pour les moins de 19 ans.

D’après la diplomatie danoise, aucun Danois n’a été refoulé à l’entrée des États-Unis depuis l’entrée en fonction de la nouvelle administration américaine en janvier.

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Elisabeth Borne évoque « une forme de #MeToo scolaire » avec l’affaire Bétharram

La ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, Elisabeth Borne, après une réunion avec le porte-parole des victimes de l’école de Bétharram, à Paris, le 20 mars 2025. JULIEN DE ROSA / AFP

La ministre de l’éducation, Elisabeth Borne, a estimé, samedi 22 mars, que l’on vivait « une forme de #MeToo scolaire » avec l’affaire Bétharram, qui a libéré la parole sur la violence dans les établissements catholiques. « La parole se libère mais il faut aller chercher cette parole », a affirmé la ministre dans un entretien au Parisien.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Affaire de Bétharram : l’éducation nationale veut renforcer le système de signalement dans l’enseignement privé

Elle a annoncé cette semaine un plan pour renforcer les contrôles dans les établissements privés sous contrat et y remonter désormais « systématiquement » les faits de violences. « J’ai été surprise d’entendre le secrétaire général de l’enseignement catholique dire que toutes les remontées d’informations sur les faits de violences étaient faites entre les établissements privés et les équipes académiques. Ce n’est pas le cas », a-t-elle ajouté.

Revenant, par ailleurs, sur les désaccords au sein du gouvernement sur le port du voile dans le sport, qui l’ont opposée à ses collègues de la justice, Gérald Darmanin, et de l’intérieur, Bruno Retailleau, la ministre estime n’avoir « aucune leçon à recevoir de personne sur les sujets liés à la laïcité ».

Refus « des réponses simplistes »

« Je dis qu’il faut interdire le port de signes religieux dans les compétitions sportives. Mais il faut que l’on prenne ce problème dans sa globalité, poursuit Mme Borne. Au-delà des interdictions, il est donc important que l’on agisse pour lutter contre la progression de l’entrisme dans la société. » « Il ne faut pas confondre le bruit médiatique et l’action que l’on mène pour faire avancer le pays », dit-elle encore, fustigeant « des réponses toutes faites et des slogans ». « Je m’attache aussi à incarner, à porter la voix de ce bloc central qui refuse des réponses simplistes. »

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Concernant la polémique autour de l’annulation d’une commande de 800 000 exemplaires d’une version revisitée du conte « La Belle et la Bête » pour les élèves de CM2, illustrée par l’auteur de bande dessinée Jul, la ministre estime que « ses propos sont diffamatoires » mais qu’elle « ne souhaite pas en arriver » à une plainte.

Le dessinateur Jul a crié à la « censure ». « Le “grand remplacement” des princesses blondes par des jeunes filles méditerranéennes serait-il la limite à ne pas franchir pour l’administration versaillaise du ministère ? », s’est-il notamment interrogé.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Le dessinateur Jul dénonce une censure de « La Belle et la Bête » par l’éducation nationale, un conte promis en juin aux élèves de CM2

Le Monde avec AFP

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« C’est un combat qui commence »: les ex-otages de Mehdi Nemmouche réagissent à la condamnation du jihadiste

Nicolas Hénin et Didier François, journalistes français qui avaient Mehdi Nemmouche pour geôlier en Syrie, ont pris la parole ce vendredi 21 mars à l’issue du procès qui a vu le jihadiste être condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.

Pour Nicolas Hénin, c’est « la conclusion d’une page qui s’est ouverte il y a une douzaine d’années », lorsqu’il était détenu comme ses confrères par le groupe État islamique en Syrie avec Mehdi Nemmouche comme geôlier. Peu après la condamnation du jihadiste à la réclusion criminelle à perpétuité, une peine assortie d’une période de sûreté de 22 ans, le journaliste français réagissait ce vendredi 21 mars au verdict de la cour d’assises spéciale de Paris.

« C’était un procès exceptionnel à tous les niveaux. Il a été très bien mené », a pour sa part déclaré Didier François. Lui aussi avait identifié Mehdi Nemmouche comme son ancien geôlier après l’attaque du musée juif de Bruxelles perpétrée par celui-ci en 2014. « La conclusion correspond complètement aux débats que nous avons eus ».

Après ce verdict, Mehdi Nemmouche n’a pas montré la moindre réaction. Une attitude qui « n’a pas étonné » Didier François. « C’est très cohérent avec la façon dont il mène sa défense depuis le départ », a-t-il estimé.

Interrogé sur l’éventualité de la formulation d’un appel par le jihadiste, Didier François a affirmé voir dans cette possibilité la « force » et « l’honneur » du système judiciaire français. « La justice français lui donne le droit de faire appel, ce qui n’était pas le cas du système carcéral et répressif de l’État islamique. »

« Un combat qui commence » pour Nicolas Hénin

Pour Nicolas Hénin, le verdict rendu marque la fin du procès, mais c’est également pour lui « un combat qui commence ».

« Des propos extrêmement toxiques ont été tenus à la barre et tout l’engagement que j’ai eu ces dernières années pour la prévention de la radicalisation, la prévention du terrorisme et des discours de haine prend son sens aujourd’hui », a poursuivi le journaliste. « Je quitte cette salle d’audience plus convaincu que jamais de la nécessité de cet engagement. »

Le journaliste faisait en particulier référence aux propos tenus dans la matinée par Mehdi Nemmouche dans le box. Pendant une dizaine de minutes, il s’est lancé dans une diatribe contre les pays occidentaux, « des propos qui sont de fait beaucoup plus biberonnés à la propagande russe qu’à celle de l’État islamique » aux yeux de Nicolas Hénin.

« Oui j’ai été un terroriste et je ne m’en excuserai jamais, je ne regrette pas un jour, pas une heure, pas un acte », a également déclaré Mehdi Nemmouche. « Il a poursuivi son jihad à la barre, il compte le poursuivre désormais en détention », a ainsi mis en garde Nicolas Hénin.

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A Istanbul, la mobilisation s’amplifie en soutien au maire, qui dénonce des accusations « sans fondement »

Manifestation contre l’arrestation d’Ekrem Imamoglu, le maire d’Istanbul, le 22 mars 2025. MURAD SEZER / REUTERS

Les partisans d’Ekrem Imamoglu ne désarment pas. En Turquie, pour le quatrième soir consécutif, les soutiens du maire d’Istanbul, interpellé, mercredi, à son domicile pour « corruption » et « terrorisme », ont déferlé, samedi 22 mars, par dizaines de milliers devant l’hôtel de ville.

La foule est apparue encore plus nombreuse que les jours précédents, prenant d’assaut les rames de métro et les abords de l’hôtel de ville, congestionnés, en agitant des drapeaux et des pancartes exprimant sa colère : « Les dictateurs sont des lâches ! », « L’AKP [le parti au pouvoir] ne nous fera pas taire ».

Le maire a été amené en début de soirée avec quatre-vingt-neuf de ses coaccusés dans un palais de justice en état de siège, protégé par des dizaines de fourgons antiémeutes et un solide cordon de policiers, pour y être présenté à un procureur. Selon ses avocats, son audition dans le volet « terrorisme » de l’accusation, qui a duré « six heures », est terminée et l’autre a commencé. « M. Imamoglu a nié toutes les charges retenues dans un document de 121 pages », ont encore déclaré ses conseils, déplorant que les droits de la défense ainsi que « le droit à un procès équitable [aient] été violés ».

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés L’arrestation du maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, marque l’entrée de la Turquie dans une nouvelle ère autoritaire

Malgré les restrictions d’accès, plus d’un millier de personnes, selon l’Agence France-Presse (AFP), se pressaient dans la nuit aux abords du tribunal de Caglayan. « Les gens ne sont pas là uniquement pour Imamoglu, mais pour défendre leurs droits, justifie Elif Cakir, un étudiant de 18 ans. La Constitution nous accorde le droit de manifester et de nous réunir, mais on nous l’interdit. » « Nous ne sommes pas les ennemis de l’Etat mais ce qui se passe est illégal », estime également Aykut Cenk, 30 ans, en agitant un drapeau turc.

Les accusations de « soutien au terrorisme » portées contre l’édile de 53 ans, principal opposant au président Recep Tayyip Erdogan, pourraient lui valoir une incarcération et son remplacement par un administrateur nommé par l’Etat.

Des soutiens au maire d’Istanbul devant le palais de justice de Caglayan, à Istanbul, le 22 mars 2025. EMRAH GUREL / AP

Selon une déclaration transmise, samedi, par la municipalité de la métropole turque, le maire d’Istanbul a dénoncé devant la police des « accusations immorales et sans fondement (…), allant des rapports fabriqués au calendrier des enquêtes, [qui] visent à saper ma réputation et ma crédibilité ». « Ceux qui sont derrière cette stratégie devront répondre de leurs actes devant les tribunaux. Je porterai plainte contre les personnes et les institutions impliquées », a-t-il prévenu.

« Non seulement cette procédure nuit à la réputation internationale de la Turquie, mais elle brise aussi la confiance dans la justice et dans l’économie », a ajouté M. Imamoglu. L’indice vedette de la Bourse d’Istanbul a baissé de plus de 16,5 % cette semaine, une chute inédite depuis 2008 selon des analystes. Le maire a également dit « ressentir la force de millions de personnes » qui le soutiennent : « Quoi qu’il arrive, je lutterai pour la justice et la vérité par les moyens légaux jusqu’à la fin de ma vie. »

« Ce soir, l’histoire s’écrira ici, à Istanbul »

S’adressant à la foule massée devant l’hôtel de ville, le président du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), la plus importante formation de l’opposition turque – dont est issu M. Imamoglu – a assuré qu’ils étaient « plus d’un demi-million » et encore autant au loin qui ne pouvaient s’approcher. Özgür Özel a juré de « défendre Saraçhane [la mairie], de défendre le président Ekrem et de marcher sur [le tribunal] si nécessaire ».

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« Ce soir, l’histoire s’écrira ici, à Istanbul. Ne vous y opposez pas », a-t-il lancé aux policiers déployés en nombre. Les forces de l’ordre ont néanmoins donné la charge peu après minuit (22 heures à Paris), usant de gaz lacrymogènes en grandes quantités, obligeant ceux qui le pouvaient à se réfugier dans l’hôtel de ville. Selon des journalistes de l’AFP, de nombreuses personnes ont été arrêtées, mais aucune donnée officielle n’a été immédiatement disponible.

Confrontation entre la police et des manifestants, à Istanbul, le 22 mars 2025. KEMAL ASLAN / AFP Des manifestants se heurtent à la police antiémeute turque, qui utilise des gaz lacrymogènes et des canons à eau lors d’une manifestation contre l’arrestation du maire d’Istanbul, à Ankara, le 21 mars 2025. ADEM ALTAN / AFP

A Ankara, la capitale, les manifestants ont également été repoussés par des spray de gaz poivré et les canons à eau et à Izmir, troisième ville du pays, la police a bloqué des étudiants qui tentaient de marcher sur les locaux du parti AKP au pouvoir.

Le président Erdogan, prenant la parole devant des membres de son parti, a accusé l’opposition de faire « depuis quatre jours tout son possible pour perturber la paix de la nation et diviser notre peuple ». Le gouvernorat d’Istanbul a prolongé jusqu’au 26 mars l’interdiction de rassemblement en vigueur depuis mercredi et imposé de nouvelles restrictions d’entrée en ville aux personnes « susceptibles » de participer à des rassemblements, sans préciser comment il les mettrait en œuvre.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés En Turquie, onde de choc après l’arrestation d’Ekrem Imamoglu, principal rival de Recep Tayyip Erdogan

Au total, des rassemblements se sont tenus depuis mercredi dans au moins cinquante-cinq des quatre-vingt-une provinces turques, selon un décompte de l’AFP. Après la mobilisation imposante de vendredi, la police a procédé à 343 arrestations, a annoncé, samedi, le ministre de l’intérieur, Ali Yerlikaya.

Ces arrestations ont eu lieu dans neuf villes du pays, dont Istanbul, Izmir (Ouest), Ankara, la capitale, Edirne et Çanakkale (Nord-Ouest), Adana et Antalya (Sud), témoignant de l’ampleur de la contestation. « Ceux qui cherchent le chaos et la provocation ne seront pas tolérés », a mis en garde le ministre, sur X.

M. Imamoglu devait être désigné, dimanche, comme le candidat de son parti à la présidentielle, prévue en 2028. Le CHP a décidé de maintenir l’organisation de cette primaire et appelé tous les Turcs, même non inscrits au parti, à y prendre part.

Dans un message posté sur X par ses avocats, Ekrem Imamoglu a remercié ses concitoyens, descendus par dizaines de milliers dans les rues, pour leur mobilisation. « Vous défendez notre république, la démocratie, l’avenir d’une Turquie juste et la volonté de notre nation », a-t-il écrit.

Le Monde avec AFP

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François Cormier-Bouligeon (Ensemble): « Il est temps maintenant, en Français et en Européens, de réinvestir pour assurer notre propre sécurité »


François Cormier-Bouligeon (Ensemble): « Il est temps maintenant, en Français et en Européens, de réinvestir pour assurer notre propre sécurité »{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>

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Les « stars » de l’industrie pharmaceutique pendant la crise due au Covid-19 recherchent un nouveau souffle

Des flacons du vaccin Moderna contre le Covid-19 sont contrôlés sur une chaîne de production de l’usine Recipharm, à Monts (Indre-et-Loire), le 22 avril 2021. GUILLAUME SOUVANT/AFP

Printemps 2020. Alors que le monde se barricade sous la menace du SARS-CoV-2, l’industrie pharmaceutique commence une course effrénée à la recherche d’un remède au virus. Le moment est inédit. Jamais, dans un temps aussi court, autant de laboratoires, petits ou grands, sur tous les continents, ne s’étaient lancés dans une même quête. Les chances de réussite sont minces : plus de neuf candidats-médicaments sur dix échouent, en moyenne, lors de leur développement. Mais l’urgence sanitaire prévaut. Surtout, les laboratoires savent qu’en cas de succès, ils rafleront gloire et fortune.

De fait, avec près de huit milliards de clients potentiels et aucune solution thérapeutique à l’horizon, difficile alors d’imaginer un marché plus attrayant. Et, sans surprise, la pandémie s’est révélée extrêmement lucrative pour les industriels les plus vernis. Une brève plongée dans les comptes de Pfizer, de BioNTech et de Moderna, les trois principales vedettes de cette épopée anti-Covid-19, suffit pour en mesurer l’ampleur. Depuis 2020, les ventes de vaccins et de traitements contre le virus ont rapporté aux trois laboratoires plus de 200 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

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Municipales 2026 à Lyon: Nathalie Perrin-Gilbert annonce sa candidature

Nathalie Perrin-Gilbert a annoncé sa candidature aux élections municipales de 2026 à Lyon dans une interview au journal Le Progès, ce vendredi 21 mars.

Une candidature de plus. L’ancienne maire du 1er arrondissement, Nathalie Perrin-Gilbert, a annoncé sa candidature aux élections municipales de Lyon, ce vendredi 21 mars, dans une interview au quotidien Le Progrès.

Limogée en mai 2024 de son poste d’adjointe à la Culture par l’actuel maire Grégory Doucet pour « rupture de confiance », Nathalie Perrin Gilbert se lance dans une campagne face à son ancien allié.

Nathalie Perrin-Gilbert s’était déjà présenté aux municipales en 2020 et avait obtenu 10% des suffrages au premier tour avant de fusionner avec la liste écologiste de Grégory Doucet au second tour.

Une candidature offensive face au maire actuel

Avec sa candidature, Nathalie Perrin-Gilbert affirme vouloir faire « entendre une voix de gauche » et « ouvrir une voie à la gauche républicaine ». Dans son interview au Progrès, elle attaque ses anciens alliés écologiques.

« Les Verts ont clivé la société lyonnais », estime Nathalie Perrin Gilbert au Progès.

La candidate fraîchement a par ailleurs déjà fait savoir qu’elle ne ferait pas d’alliance avec la France Insoumise. « Je me propose d’incarner une voie à gauche. Je parle avec des gens de Place Publique, du PRG, du MRC… », affirme-t-elle au Progrès.

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Voici les résultats du tirage de l’Euromillions du vendredi 21 mars 2025

Ce vendredi 21 mars 2025 a eu lieu le second tirage de l’EuroMillions de la semaine. Découvrez les numéros gagnants ici.

Toutes les semaines, la Française des Jeux organise 2 tirages de l’EuroMillions. Ils ont lieu le mardi ainsi que le vendredi. C’est donc le second et dernier tirage au sort de l’EuroMillions de la semaine qui s’est déroulé ce vendredi 21 mars. Pour jouer à l’EuroMillions, il faut cocher 5 numéros sur une grille de 50 numéros, et 2 étoiles sur une grille de 12 étoiles. Le tout revient à 2,50 euros.

Les résultats de l’EuroMillions de la Française des Jeux du vendredi 21 mars 2025

Le dernier tirage de l’EuroMillions de la semaine a été effectué ce vendredi 21 mars 2025. Vous pouvez voir les résultats ici.

Résultats euromillions

Tirage du vendredi 21 mars 2025

Prochain tirage le mardi 25 mars 2025

Vous voulez tenter votre chance à l’EuroMillions ? Vous avez trois possibilités. Vous pouvez valider votre grille dans un point de vente, aux heures d’ouverture. Vous pouvez aussi jouer en ligne depuis le site de la FDJ, ou bien depuis l’application mobile FDJ. Elle est disponible sur Android et iOS.

Pour retenter votre chance cliquez ici

Quelle est la différence entre grille simple et multiple à l’Euromillions ?

Vous voulez, ou vous avez déjà joué à l’EuroMillions ? Alors, vous connaissez forcément la grille simple. C’est la plus courante. Ici, vous devez choisir 5 numéros et 2 étoiles pour un coût total de 2,50 euros.

Mais saviez-vous que vous pouvez aussi opter pour la grille multiple ? Le principe est le même. Simplement, vous pouvez jouer plus de numéros et/ou d’étoiles. Le coût est en fonction du nombre de numéros et/ou d’étoiles que vous avez choisis.

Le nombre maximum de numéros est de 10, et le nombre maximum d’étoiles est de 12. L’intérêt de la grille multiple, vous l’aurez compris, est d’augmenter vos chances de trouver une combinaison gagnante, voire même, de remporter le jackpot.

En effet, en choisissant plus de numéros, vous augmentez mathématiquement vos chances de remporter un gain. Vous pouvez également jouer autant de grilles que vous voulez, et même jouer à l’EuroMillions à plusieurs.

Résultats des tirages de l’EuroMillions :

Pour savoir si vous avez gagné :

À noter : Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…La loi interdit la vente de jeux d’argent aux moins de 18 ans, dans les points de vente comme en ligne. Jouer comporte des risques : isolement, dépendance retrouvez nos conseils sur joueurs-info-service.fr (09 74 75 13 13 – appel non surtaxé)

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François Bayrou, sous le feu des critiques à gauche et à droite, fragilisé jusque dans son propre camp

François Bayrou, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 12 mars 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE »

Il est un peu plus de 20 heures, mardi 18 mars, quand les députés du Mouvement démocrate (MoDem) rejoignent leur chef, François Bayrou, dans l’un des salons du rez-de-chaussée de l’hôtel Matignon. Le premier ministre de 73 ans a fait dresser pour eux de larges tables. « J’ai besoin de vous », lâche-t-il, avant même que la trentaine de convives n’entame le poulet fermier arrosé de côtes-du-rhône.

Auprès de ses troupes, le chef du gouvernement s’épanche sur la violence qu’il affronte dans l’Hémicycle. Lui qui rêvait tant d’occuper la Rue de Varenne apparaît soudain fragile. « J’ai besoin de croiser vos regards », avoue-t-il, réclamant une plus grande présence de ses élus au Palais-Bourbon lorsqu’il s’exprime. « Je suis un affectif », concède-t-il.

Après le choc lié à la chute du gouvernement Barnier, en décembre 2024, le Béarnais devait être l’homme de la réconciliation. Le voici confronté aux mêmes écueils, ou presque, que son prédécesseur de droite. Dépourvu de majorité, le centriste éprouve les limites de sa condition. Et souffre d’avoir concédé à ses ministres la liberté de parole et d’action.

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