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Elisabeth Borne évoque « une forme de #MeToo scolaire » avec l’affaire Bétharram

La ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, Elisabeth Borne, après une réunion avec le porte-parole des victimes de l’école de Bétharram, à Paris, le 20 mars 2025. JULIEN DE ROSA / AFP

La ministre de l’éducation, Elisabeth Borne, a estimé, samedi 22 mars, que l’on vivait « une forme de #MeToo scolaire » avec l’affaire Bétharram, qui a libéré la parole sur la violence dans les établissements catholiques. « La parole se libère mais il faut aller chercher cette parole », a affirmé la ministre dans un entretien au Parisien.

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Elle a annoncé cette semaine un plan pour renforcer les contrôles dans les établissements privés sous contrat et y remonter désormais « systématiquement » les faits de violences. « J’ai été surprise d’entendre le secrétaire général de l’enseignement catholique dire que toutes les remontées d’informations sur les faits de violences étaient faites entre les établissements privés et les équipes académiques. Ce n’est pas le cas », a-t-elle ajouté.

Revenant, par ailleurs, sur les désaccords au sein du gouvernement sur le port du voile dans le sport, qui l’ont opposée à ses collègues de la justice, Gérald Darmanin, et de l’intérieur, Bruno Retailleau, la ministre estime n’avoir « aucune leçon à recevoir de personne sur les sujets liés à la laïcité ».

Table des matières

Refus « des réponses simplistes »

« Je dis qu’il faut interdire le port de signes religieux dans les compétitions sportives. Mais il faut que l’on prenne ce problème dans sa globalité, poursuit Mme Borne. Au-delà des interdictions, il est donc important que l’on agisse pour lutter contre la progression de l’entrisme dans la société. » « Il ne faut pas confondre le bruit médiatique et l’action que l’on mène pour faire avancer le pays », dit-elle encore, fustigeant « des réponses toutes faites et des slogans ». « Je m’attache aussi à incarner, à porter la voix de ce bloc central qui refuse des réponses simplistes. »

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Concernant la polémique autour de l’annulation d’une commande de 800 000 exemplaires d’une version revisitée du conte « La Belle et la Bête » pour les élèves de CM2, illustrée par l’auteur de bande dessinée Jul, la ministre estime que « ses propos sont diffamatoires » mais qu’elle « ne souhaite pas en arriver » à une plainte.

Le dessinateur Jul a crié à la « censure ». « Le “grand remplacement” des princesses blondes par des jeunes filles méditerranéennes serait-il la limite à ne pas franchir pour l’administration versaillaise du ministère ? », s’est-il notamment interrogé.

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Le Monde avec AFP

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