Crise des droits TV de la Ligue 1 : une dernière journée de médiation à rebondissements confirme le flou total dans lequel plonge le football français

Le siège de la Ligue de football professionnel, à Paris, le 1ᵉʳ février 2021. FRANCK FIFE / AFP

C’est une nouvelle journée qui fera date dans l’histoire de la crise des droits télévisuels, qui affecte sévèrement le football français depuis plusieurs saisons maintenant. Ancien président du tribunal de commerce de Paris et négociateur chevronné, qui était arrivé notamment à trouver un accord dans la guerre que se menaient les groupes de luxe français LVMH et Hermès en 2014, Frank Gentin n’est, cette fois, pas parvenu à obtenir la paix entre la Ligue de football professionnel (LFP) et le principal diffuseur de la Ligue 1, DAZN.

Peu après 19 h 30, mardi 15 avril, la LFP a acté, par le biais d’un communiqué succinct, « l’échec de la médiation » entamée au début de mars avec DAZN, dont la date de fin a été repoussée à deux reprises au cours des dernières semaines, faute d’accord. « Le contrat liant les parties demeure en vigueur, et LFP Media attend de son partenaire qu’il exécute pleinement l’ensemble de ses obligations à ce titre », ajoute l’instance.

Cette dernière et l’ensemble des clubs français, pris à la gorge financièrement depuis plusieurs mois, ne sont aujourd’hui pas plus avancés. Le contrat qui les lie à DAZN jusqu’en 2029, qui diffuse en direct huit des neuf matchs de Ligue 1 par journée contre un chèque annuel de 400 millions d’euros en moyenne, est toujours en vigueur. Mais rien ne dit aujourd’hui qu’il le sera encore après la saison 2024-2025 du championnat, qui se termine à la fin de mai.

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« On n’est pas habitué à autant de neige »: près d’un mètre de neige est tombé à Montgenèvre

En milieu de semaine, près d’un mètre de neige est tombé sur les sommets à Montgenèvre et environ 50 centimètres sur le front de neige. Des conditions qui font le bonheur des touristes et des habitués.

À Montgenèvre (Hautes-Alpes), l’épaisse couche de neige sur les pistes de la station frontalière présage une belle fin de saison. Près d’un mètre est tombé sur les sommets et environ 50 centimètres sur le front de neige ces derniers jours. Ce jeudi 17 avril, le risque d’avalanche a affiché 4 sur 5.

« On ne s’attendait pas à une chute aussi conséquente le 16 avril. Ce n’était pas facile, il y a eu beaucoup de monde en retard », relève Simon, qui travaille aux remontées mécaniques dans la station.

« Ça rappelle les bons hivers »

Dans ces conditions difficiles, le domaine skiable n’a pu ouvrir que partiellement, mais cela suffit au bonheur de Georges, skieur venu de région parisienne.

« On n’est pas habitué à autant de neige surtout qu’on est arrivé au début de la semaine où il n’y en avait pas trop. On est content de la voir même si c’est un peu dur, » s’amuse-t-il.

Pour Thomas, moniteur chevronné, le plaisir prédomine dans ces moments rares. « Ce sont quand même de belles ambiances, ça rappelle les bons hivers, c’est magique, c’est tout doux, tout feutré, on peut tomber dedans », explique le moniteur.

Le soleil devrait revenir ce vendredi. Néanmoins, le risque d’avalanche s’annonce important durant plusieurs jours.

Arnaud Veyret avec Julie Benmoussa

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Aston Villa-PSG : le résumé de la défaite des Parisiens, bousculés par les Villans mais qualifiés pour les demi-finales de la Ligue des champions

Avec une avance pourtant confortable et un état de grâce acquis depuis quelques mois, le Paris Saint-Germain n’a pas dérogé à son passif européen, mardi 15 avril à Birmingham, en s’inclinant sur la pelouse d’Aston Villa (2-3), en quart de finale retour de la Ligue des champions. Un revers déroutant, qui n’a pas suffi à évincer les Parisiens de la compétition, bien lancés après leur succès obtenu à l’aller (3-1, score cumulé : 5-4).

Lire aussi | Aston Villa-PSG : Paris battu, mais qualifié pour les demi-finales de la Ligue des champions

Depuis quelques mois, l’idée plane que le PSG ne serait plus le même, plus lucide dans les moments délicats, plus séduisant sur le terrain. On y croirait presque, tant le spectre de la remontada qui plane chaque saison au-dessus du club – semble avoir été écarté par les mains fermes de Gianluigi Donnarumma.

Les joueurs de Luis Enrique avaient d’ailleurs parfaitement commencé la rencontre, Achraf Hakimi (11e) puis Nuno Mendes (27e) ouvrant les hostilités. Mais la hargne des Villans et les égarements défensifs de Willian Pachoet de ses coéquipiers ont maintenu le suspense jusque dans les dernières minutes. D’abord via l’agile Youri Tielemans (34e), puis, pendant une poignée de minutes de folie, à la reprise, avec John McGinn (55e) et Ezri Konsa (57e) qui rallumaient coup sur coup les espoirs anglais.

Tout en souffrance, mais sans sombrer, le PSG s’est ainsi qualifié pour sa deuxième demi-finale de Ligue des champions consécutive, la cinquième de son histoire. Il pourrait y retrouver un autre club anglais, Arsenal – qui avait déjà battu les Parisiens en phase de poule (0-2) –, surprenant tombeur du Real Madrid à l’aller (3-0). A moins que les Merengues de Kylian Mbappé réussissent ce qu’ils font le mieux : renverser la tendance. Ce serait alors un autre type de retrouvailles entre le club parisien et son ancien joueur, en conflit financier et juridique.

Ce qu’il faut retenir

  • Le cador. John McGinn, capitaine courage.

Arrivé en 2018 à Birmingham, le milieu écossais est passé par tous ses états, en osmose avec son public, son stade, son club. Le capitaine lance le premier but des Villans et égalise à la reprise d’une frappe heureuse. Unai Emery le remplace à l’heure de jeu par Marco Asensio, alors qu’il semblait en avoir encore dans les jambes.

0-1, 11e : Bradley Barcola s’enfonce sur l’aile gauche, et centre au point de penalty, où Dibu Martinez repousse maladroitement le ballon. Seul dans l’axe, Achraf Hakimi n’a plus qu’à tirer dans un but presque vide.

0-2, 27e : Sur un contre porté par Achraf Hakimi, Ousmane Dembélé décale dans la surface pour Nuno Mendes, qui ajuste Dibu Martinez d’une frappe qui vient rebondir sur le poteau.

1-2, 34e : Les Parisiens perdent le ballon dans le camp anglais et un contre se forme dans la foulée. Youri Tielemans est décalé par John McGinn et enroule son ballon droit vers les filets de Gigio Donnarumma, bien aidé par une déviation de la poitrine de Willian Pacho.

2-2, 55e : John McGinn s’enfonce dans le camp parisien et déclenche une frappe enroulée aux abords de la surface. Willian Pacho la dévie légèrement et accentue le lob, trompant Gigio Donnarumma.

3-2, 57e : Après un corner repoussé par le PSG, Marcus Rashford hérite du ballon sur l’aile droite, se dirige vers la cage parisienne, et trouve Ezri Konsa, qui conclut d’une frappe devant le montant.

  • La phrase. « J’ai connu des moments difficiles, il faut savourer celui-là », confiait Marquinhos au micro de Canal+, au sortir de la rencontre.

Et pour cause, le capitaine brésilien du PSG, au club depuis 2013, a connu nombre de désillusions européennes avec le maillot des Rouge et Bleu.

Le goût de la défaite tempère la qualification des Parisiens, malmenés pendant plus d’une heure par des Villans revanchards. Ce match à suspense obtient ainsi un « B + » plus que convaincant, sur notre échelle de notation allant de « A » à « E ».

Muets après les deux buts parisiens, les supporteurs de Villa Park ont retrouvé de leur incandescence une fois leur équipe en verve. Avant de revenir au silence, suspendus aux offensives de leurs joueurs dans les dernières minutes de la rencontre Aston Villa-PSG, à Birmingham, le 15 avril 2025. HANNAH MCKAY / REUTERS

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Belize: un pirate de l’air tué après le détournement d’un avion, un passager qualifié de « héros »

Un petit avion a été détourné ce jeudi au Belize, en Amérique latine, par un pirate de l’air qui a été tué, une fois que l’appareil a atterri.

Un petit avion de la compagnie Tropic Air a été détourné ce jeudi 17 avril au Belize par un homme armé d’un couteau. L’appareil avait quitté la ville de Corozal avec 14 passagers à son bord, lorsqu’il a été détourné par un suspect identifié comme étant un ressortissant américain.

L’avion a survolé Belize City à une faible altitude, ce qui a laissé craindre un crash de l’avion. Finalement, l’appareil s’est posé à l’aéroport international Philip SW Goldson de cette ville où des forces de l’ordre se trouvaient déjà.

Un « héros » parmi les passagers

Les passagers ont rapidement débarqué et le suspect a été blessé par balle, avant d’être déclaré mort à son arrivée à l’hôpital, explique le commissaire de police du Belize, Chester Williams.

Parmi les passagers, plusieurs ont été blessés par arme blanche, dont un grièvement qui a été transporté à l’hôpital. Ce dernier a tiré sur le pirate de l’air pendant le détournement de l’avion et a été qualifié de « héros » par le commissaire de police. Chester Williams a aussi salué « le travail exceptionnel » du pilote ». « Il est resté calme et extrêmement concentré sur ce qu’il devait faire », a-t-il décrit.

Une enquête a été ouverte sur cet incident, notamment sur les motivations du pirate de l’air.

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En direct, guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky accuse la Chine de « fournir des armes » à la Russie et de l’aider à en produire

L’Assemblée générale des Nations unies a étudié, mercredi, le projet de résolution « Coopération entre les Nations unies et le Conseil de l’Europe » (document A/79/L.75). Le texte à l’initiative du Luxembourg et de la Lituanie traite, entre autres, du statut de la Russie, qui a été expulsée du Conseil de l’Europe en mars 2022, a été adopté par 105 voix pour, 9 contre (Biélorussie, République populaire démocratique de Corée, Erythrée, Mali, Nicaragua, Niger, Fédération de Russie, Soudan, Etats-Unis) et 33 abstentions.

« Plusieurs paragraphes de la résolution faisant référence à l’agression de la Fédération de Russie contre l’Ukraine posaient problème. Cependant ces références constituent une partie importante de la coopération entre l’ONU et le Conseil de l’Europe », a noté l’ONU dans son compte rendu.

Sans surprise, les diplomates russes ont qualifié la formulation du document d’« inacceptable ». Jonathan Shrier, représentant par intérim des Etats-Unis auprès du Conseil économique et social des Nations Unies a expliqué pourquoi il avait voté contre la résolution : « La résolution actuelle réitère des déclarations concernant la guerre entre la Russie et l’Ukraine qui, selon les Etats-Unis, ne contribuent pas à faire avancer la cause de la paix. » « Nous espérons que le Conseil de l’Europe et tous les Etats membres de l’ONU soutiendront et renforceront les efforts visant à parvenir à une paix globale et durable entre la Russie et l’Ukraine », a-t-il ajouté.

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Droits de douane: les compagnies aériennes se rebiffent, Boeing victime collatérale de Donald Trump?

Hier à 00h06

Washington renvoie la « balle » à Pékin après l’escalades sur les tarifs douaniers

« La balle est dans le camp de la Chine » sur la question des droits de douane américains, a assuré mardi la Maison Blanche, alors que Pékin a continué de mettre la pression sur les Etats-Unis en suspendant les livraisons de Boeing.

Donald Trump « a de nouveau clairement affirmé qu’il était ouvert à un accord avec la Chine. Mais c’est la Chine qui a besoin d’un accord avec les Etats-Unis », et non l’inverse, a affirmé la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt, devant la presse.

Plus tôt aujourd’hui, le secrétaire américain au Trésor a envisagé un « grand accord » à trouver avec la Chine « à un moment donné ». Ce direct est désormais terminé. Merci de nous avoir suivi sur BFM Business et BFMTV.com.

Le 15/04 à 23h46

Wall Street termine en baisse, dans l’attente de nouvelles étapes de la guerre commerciale

La Bourse de New York a terminé en baisse mardi, les investisseurs reprenant leur souffle après une vague de séances très chahutées et restant dans l’expectative des nouveaux développements de la guerre commerciale, alors que Donald Trump souffle le chaud et le froid sur l’économie mondiale.

Après une ouverture en hausse, le Dow Jones a finalement reculé de 0,38%, l’indice Nasdaq a terminé pratiquement à l’équilibre (-0,05%) et l’indice élargi S&P 500 a perdu 0,17%.

Le 15/04 à 21h58

Le dollar rebondit un peu malgré les incertitudes douanières américaines

Le dollar a quelque peu rebondi mardi, alors que les incertitudes douanières américaines persistent, tandis que la livre sort du lot après des données sur l’emploi britannique confortant une approche prudente vis-à-vis des baisses de taux d’intérêt.

Vers 18H50 GMT, le billet vert gagne 0,70% par rapport à l’euro, à 1,1270 dollar pour un euro.

Le Dollar Index, qui compare la devise américaine à un panier d’autres grandes monnaies, prend quant à lui 0,63% et repasse au-dessus de la barre des 100 points, à 100.26 points.

Le 15/04 à 20h16

« La balle est dans le camp de la Chine » selon la Maison Blanche

La Chine a « besoin de trouver un accord avec nous » afin d’abaisser les droits de douane imposés par Donald Trump, mais « nous n’avons pas besoin d’un accord » avec elle, a assuré la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, pour qui « la balle est dans de la Chine ».

« La Chine veut ce que nous avons, ce que chaque pays veut et que nous avons: le consommateur américain. Dit autrement, (les Chinois) ont besoin de notre argent. Le président a, de nouveau, clairement affirmé qu’il était ouvert à un accord avec la Chine. Mais c’est la Chine qui a besoin d’un accord avec les Etats-Unis », a-t-elle ajouté.

Le 15/04 à 18h19

Le patron d’Airbus rappelle que c’est aux clients de payer le surcoût des avions lié aux droits de douane

C’est aux clients qui importent des avions de payer le surcoût lié aux droits de douane imposés par Donald Trump, a déclaré mardi le patron d’Airbus Guillaume Faury, lors de l’assemblée générale du groupe.

« Les droits de douane doivent être subis par celui qui importe. Lorsque nous exportons depuis l’Europe, depuis Hambourg ou Toulouse, ils doivent être payés par nos clients », a déclaré Guillaume Faury.

« Évidemment, ils n’aiment pas être dans cette situation, alors nous voyons avec eux comment gérer la situation. Il existe de nombreuses façons et idées potentielles » pour atténuer leur impact, mais il faut d’abord comprendre « la nature et l’évolution de ces droits de douane, ce n’est pas la même chose si vous avez 20%, 10% ou zéro », a-t-il ajouté.

Le 15/04 à 17h40

L’industrie automobile « gravement affectée » par les surtaxes douanières, alerte le président de Stellantis

L’industrie automobile est « en danger » aux États-Unis et en Europe, a alerté mardi le président de Stellantis, John Elkann, en ouverture de l’assemblée générale du constructeur, qui regroupe 15 marques dont Peugeot, Fiat, Opel et Chrysler.

Aux États-Unis, l’industrie automobile est « gravement affectée par les surtaxes douanières » imposées sur les véhicules importés mais aussi par des « couches supplémentaires de taxes, notamment sur l’aluminium, l’acier et les pièces automobiles ».

Fixées à 25%, ces taxes pénalisent depuis deux semaines les importations de voitures et de pièces détachées automobiles aux États-Unis, notamment celles de Stellantis depuis le Mexique et le Canada.

Héritier de la famille fondatrice de Fiat, John Elkann s’est également dit « encouragé » par les propos de Donald Trump qui a semblé lundi ouvert à un compromis sur les surtaxes douanières.

Le 15/04 à 17h10

Selon Trump, la Chine s’est « rétractée » sur un « énorme accord avec Boeing »

Le président américain Donald Trump a affirmé mardi sur son réseau Truth Social que la Chine s’était « rétractée » sur un « énorme » contrat avec le constructeur aéronautique américain Boeing, en refusant la livraison d’avions commandés.

L’agence de presse Bloomberg, citant des sources proches du dossier non identifiées, avait indiqué dans la matinée que la Chine avait ordonné à ses compagnies aériennes de suspendre toute réception d’avions fabriqués par Boeing, sur fond d’intensification de la guerre commerciale avec les États-Unis.

Le 15/04 à 16h29

Droits de douane: les entreprises américaines pas prêtes à relocaliser leur production aux États-Unis

Selon un sondage de CNBC, six entreprises sur 10 préféreraient relocaliser leur production dans des pays moins touchés par les droits de douane plutôt qu’aux États-Unis où les coûts sont jugés trop élevés.

Et quand bien même les entreprises de l’industrie manufacturière reviendraient aux États-Unis, celles-ci opteraient majoritairement (81%) pour l’automatisation de leur production plutôt que pour le recours à des travailleurs.

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Le 15/04 à 15h52

Ryanair pourrait retarder la réception de ses avions Boeing, le temps que « le bon sens » l’emporte

Le directeur général de Ryanair, première compagnie aérienne d’Europe en nombre de passagers, a menacé mardi de retarder les réceptions d’avions commandés à Boeing si ceux-ci venaient à coûter plus chers en raison de la campagne de droits de douane lancée par Donald Trump.

L’entreprise basée en Irlande doit recevoir 25 nouveaux Boeing à partir du mois d’août, mais son patron, Michael O’Leary, affirme dans une interview au Financial Times qu’il n’a pas besoin de ces appareils avant « mars, avril 2026 ».

« Si des droits de douane sont imposés sur ces avions, il est très probable que nous pourrions retarder la livraison » le temps que « le bon sens » l’emporte.

Les droits de douane de Donald Trump, qui pèsent sur une chaîne d’approvisionnement mondialisée, ont déjà un impact sur le secteur aéronautique. Le patron de Delta Airlines, Ed Bastian, avait affirmé la semaine passée qu’il n’entendait pas payer de droits de douane sur les Airbus dont il attend la livraison cette année.

Le 15/04 à 15h47

Wall Street sans conviction à l’ouverture

La Bourse de New York a ouvert en petite hausse mardi mais sans grande conviction, portée par les aléas sur le plan des droits de douane, et digérant dans le même temps une nouvelle salve de résultats d’entreprises.

Dans les premiers échanges, le Dow Jones grappillait 0,15%, l’indice Nasdaq était proche de l’équilibre (+0,06%) et l’indice élargi S&P 500 glanait 0,17%.

Le 15/04 à 12h17

Nouveau revirement de Trump sur l’automobile, le secteur grimpe en Bourse

Les valeurs des groupes automobiles progressent ce mardi, alors que Donald Trump réfléchit à desserrer les règles douanières en matière d’importation de véhicules et de pièces détachées aux Etats-Unis.

Lundi 14 avril, Donald Trump a déclaré qu’il réfléchissait à être plus souple sur la politique douanière visant l’importation de véhicules et de pièces détachées aux États-Unis.

Un nouveau revirement qui fait grimper le secteur automobile en Bourse.

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Le 15/04 à 11h45

« Éhontés à l’extrême »: la Chine s’insurge contre les droits de douane américains imposés à Hong Kong

Le responsable de l’administration chinoise supervisant Hong Kong a qualifié mardi d' »éhontée à l’extrême » l’imposition de droits de douane américains astronomiques sur le centre financier du sud de la Chine.

Imposer des droits de douane à Hong Kong est « éhonté à l’extrême », a dénoncé Xia Baolong, directeur du Hong Kong and Macao Work Office, dans un discours pré-enregistré à l’occasion de la journée annuelle de l’éducation à la sécurité nationale en Chine.

Xia Baolong a déclaré que le territoire n’avait jamais prélevé de taxes sur les importations étrangères, et que les Etats-Unis avaient bénéficié d’un excédent commercial de 272 milliards de dollars avec Hong Kong au cours de la dernière décennie.

Un décret présidentiel de 2020 de Donald Trump a éliminé les traitements préférentiels accordés à Hong Kong. L’ancienne colonie britannique est donc également concernée par la surtaxe de 145% imposée à la Chine.

Le 15/04 à 11h24

La Chine stoppe les livraisons de Boeing, selon Bloomberg

La Chine a ordonné à ses compagnies aériennes de suspendre toute réception d’avions du constructeur américain Boeing, sur fond d’intensification de la guerre commerciale avec les États-Unis, a assuré mardi l’agence de presse Bloomberg.

La Chine a également demandé aux compagnies aériennes du pays « de stopper tout achat d’équipements et de pièces détachées pour avions auprès d’entreprises américaines », selon Bloomberg, qui cite des personnes proches du dossier.

Le 15/04 à 10h52

Nissan va réduire la production au Japon d’un modèle très vendu aux Etats-Unis

Nissan va réduire la production au Japon de son modèle le plus vendu aux États-Unis, le SUV Rogue, de 13.000 véhcules sur la période de mai à juillet. La réduction prévue équivaut à plus d’un cinquième des 62.000 Rogue vendus aux Etats-Unis au cours des trois premiers mois de l’année.

Le groupe japonais devient ainsi le dernier constructeur automobile à adapter sa production pour faire face au défi des nouveaux droits de douane américains. La décision du président américain Donald Trump d’imposer une des droits de douane de 25% sur les voitures construites à l’étranger a bouleversé la chaîne d’approvisionnement automobile mondiale.

Le 15/04 à 10h25

Les Bourses européennes ouvrent en légère hausse

Les marchés boursiers européens évoluent majoritairement en hausse mardi, après des propos de Donald Trump concernant d’éventuels compromis sur les droits de douane imposées contre le secteur automobile.

Vers 7h05 GMT, Londres gagnait 0,52%, Francfort 0,88% et Milan 0,89%. Seul Paris était légèrement dans le rouge (-0,16%), plombé par son poids lourd du luxe LVMH, qui a publié des résultats décevants.

Le 15/04 à 09h11

Marc Ferracci suggère d' »agir en direction des Etats-Unis mais aussi de la Chine »

Le ministre de l’Industrie et de l’Energie redoute la fermeture du marché américain à la Chine qui « risque d’envoyer tous les produits chinois vers l’Europe ».

« Si on ne se protège pas contre les produits chinois avec des mesures de restriction sur les exportations que nous défendons au niveau européen, on sera en grande difficulté. Il faut agir en direction des Etats-Unis mais aussi de la Chine. »

Le 15/04 à 09h00

Le ministre de l’Industrie estime que la suspension des taxes américaines « ne suffit pas »

Invité de la matinale de France Inter, Marc Ferracci estime que la suspension des taxes américaines « ne suffit pas car dans 90 jours, on peut retrouver une augmentation des droits de douane. »

« Il y a des impacts sociaux qui peuvent être majeurs si on ne parvient pas à obtenir une désescalade : ça veut dire revenir sur les droits de douane et à la situation antérieure. »

Le 15/04 à 07h16

Un négociateur japonais attendu mercredi à Washington

Le ministre japonais chargé des pourparlers commerciaux avec les États-Unis se rendra à Washington mercredi afin de rencontrer des responsables américains et tenter – à l’instar des délégations d’Indonésie et de Corée du Sud également attendues – de négocier un compromis sur les droits de douane.

Le ministre nippon de la Revitalisation économique, Ryosei Akazawa, « partira le 16 avril pour les États-Unis et sera de retour le 18 », a déclaré un porte-parole du gouvernement japonais. Il devait rencontrer le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, et le représentant au Commerce, Jamieson Greer, selon la presse nippone.

Lors de son déplacement, le ministre de la Revitalisation économique réclamera la révision de l’ensemble des mesures douanières prises par l’administration Trump, et auxquelles le Japon, bien qu’allié proche de Washington, n’a pas échappé.

Le 15/04 à 07h01

La Corée du Sud prévoit une aide supplémentaire pour les semi-conducteurs

Le gouvernement sud-coréen a annoncé mardi qu’il comptait injecter 4,9 milliards de dollars supplémentaires dans l’industrie des semi-conducteurs du pays, invoquant « l’incertitude croissante » concernant les droits de douane américains.

« Un plan d’investissement budgétaire agressif a été prévu pour aider les entreprises locales à relever les défis croissants dans la course mondiale aux semi-conducteurs », a déclaré le ministère sud-coréen des Finances dans un communiqué, ajoutant que le programme de soutien au secteur des puces électroniques augmentera de 4,9 milliards de dollars.

Plus d’informations ici.

Le 15/04 à 06h53

Les Etats-Unis vont taxer les tomates mexicaines à 21%

Washington a annoncé lundi son intention de se retirer d’un accord bilatéral avec le Mexique qui permettait l’importation de tomates sans droits de douane, un retrait qui sera effectif à compter de mi-juillet et entraînera l’imposition d’une surtaxe de près de 21%.

« Le présent accord n’a pas permis de protéger les producteurs américains contre les importations mexicaines à un prix déloyal, le ministère du Commerce ayant reçu de nombreux commentaires demandant de s’en retirer. »

« Cela permettra aux producteurs américains d’affronter une concurrence saine », a ajouté dans un communiqué l’Agence du commerce internationale (ITA), une émanation du ministère. En parallèle, le ministère compte remettre en place à compter du 14 juillet une taxe de 20,91% visant à réduire les pratiques antidumping « sur la plupart des importations de tomates mexicaines ».

Le 15/04 à 06h44

Le secrétaire américain au Trésor envisage un « grand accord » à trouver avec la Chine « à un moment donné »

Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a estimé lundi qu’il n’y avait pas de raison pour que les économies américaine et chinoise se dissocient malgré les menaces réciproques de droits de douane, et qu’il y a potentiellement « un grand accord » à réaliser entre les deux.

« Il y a un grand accord à réaliser à un moment donné », a déclaré Scott Bessent dans une interview sur Bloomberg-TV, interrogé sur un risque de découplage entre les deux économies. « Cela n’a pas de raison d’être, mais cela pourrait arriver », a-t-il commenté.

Le 15/04 à 06h37

Washington lance une enquête sur les produits pharmaceutiques et les semiconducteurs

Le ministère américain du Commerce a ouvert lundi une enquête afin de déterminer les « effets sur la sécurité nationale » de l’importation de produits pharmaceutiques et de semiconducteurs, selon des documents gouvernementaux soumis au journal officiel.

Cette enquête est une première étape nécessaire qui pourrait permettre à Donald Trump de publier un décret imposant des droits de douane sur ces deux secteurs d’activités, dans le viseur du président américain depuis son retour à la Maison Blanche.

Plus d’informations ici.

Le 15/04 à 06h33

Bienvenue dans ce live consacré à la guerre commerciale

Bonjour et bienvenue dans ce live dédié aux droits de douane américains, aux ripostes des autres pays ainsi qu’aux négociations.

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« Il est malade »: les filles de Boualem Sansal appellent Emmanuel Macron à obtenir sa libération

Les filles de Boualem Sansal ont publié une tribune ce mardi appelant à la libération de leur père, alors que les tensions entre Paris et Alger ne cessent de croître.

Les deux filles de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à cinq ans de prison en Algérie, ont appelé le président Macron à obtenir sa libération au plus vite dans une tribune ce mardi 15 mars sur le site du Figaro, alors que la crise diplomatique s’aggrave avec Alger.

« Après cinq mois à espérer, à attendre, à croire encore en la lumière de la justice, nous nous sentons aujourd’hui obligées, en tant que filles (…) de nous adresser à vous », écrivent ainsi Nawal et Sabeha Sansal au président de la République, qualifiant cette demande de « dernier élan d’espoir ».

La crise entre Paris et Alger ne cesse de s’intensifier

« J’ai entendu l’appel de ses deux filles », a réagi mardi soir le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot sur TF1. « Et je veux les rassurer. Nous ne lâcherons pas nos efforts tant qu’il n’aura pas été libéré », a-t-il ajouté.

Arrêté mi-novembre à l’aéroport d’Alger, l’écrivain a été condamné fin mars à cinq ans de prison pour entre autres atteinte à l’intégrité du territoire.

« Nous avions espéré, jusqu’au bout, qu’une grâce, même discrète, viendrait rétablir l’équilibre des choses. Nous avions cru que le président algérien, conscient de la situation humaine et sanitaire de notre père, entendrait cet appel. Mais il n’en est rien », regrettent les filles de l’écrivain.

« Notre père, Boualem Sansal, a 80 ans. Il est malade. Il est écrivain. Et il est enfermé », soulignent-elles dans cette tribune.

Cet appel intervient alors que la crise diplomatique entre Paris et Alger repart de plus belle après une accalmie de seulement quinze jours, la France ayant décidé mardi d’expulser douze agents consulaires algériens en réponse à une mesure similaire de l’Algérie. À mesure que « les tensions entre la France et l’Algérie s’enlacent dans des jeux diplomatiques qui nous échappent, notre père reste là, otage d’un contentieux qui ne le concerne pas », fustigent les deux femmes.

« Notre père n’a plus beaucoup de forces, mais il garde au fond des yeux cette étincelle qui, malgré tout, continue de croire en la beauté du geste politique. Nous vous demandons, Monsieur le président, de faire ce geste ».

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Harvey Weinstein est rejugé à New York après l’annulation de sa première condamnation

L’ex-magnat du cinéma Harvey Weinstein à son deuxième procès à New York, le 15 avril 2025. STEVEN HIRSCH / VIA REUTERS

L’ex-magnat du cinéma Harvey Weinstein, dont la chute a entraîné en 2017 le début de la vague mondiale #MeToo, a retrouvé le banc des accusés mardi 15 avril à New York lors d’un nouveau procès pour viol et agression sexuelle après l’annulation retentissante de sa condamnation l’année dernière.

Costume bleu foncé et cravate, l’ancien patron des studios Miramax, 73 ans, diminué par des problèmes de santé, est entré dans la salle d’audience de la cour criminelle de Manhattan poussé en chaise roulante.

Le procès a démarré par la sélection du jury, mais au bout de la première journée, aucun juré sur les douze titulaires nécessaires (sans compter quelques suppléants), n’a pu être choisi. Plusieurs dizaines de jurés potentiels ont fait savoir qu’ils ne pensaient pas pouvoir être équitables en raison de leur connaissance de l’affaire et de l’accusé.

Lire aussi | Harvey Weinstein ne sera pas jugé à New York avant 2025

Procédure annulée

Harvey Weinstein doit être rejugé pour l’agression sexuelle de l’ancienne assistante de production Mimi Haleyi, en 2006, et le viol de l’aspirante actrice Jessica Mann, en 2013. Il avait été reconnu coupable de ces faits en 2020 et condamné à 23 ans de prison.

Mais en avril 2024, la cour d’appel de New York a annulé toute la procédure, au motif que le tribunal avait laissé témoigner d’autres victimes présumées sur des faits pour lesquels l’ancien producteur n’était pas inculpé. Cette annulation a été vécue comme une gifle pour le mouvement de lutte contre les violences sexuelles et un retour en arrière pour la prise en compte de la parole des victimes par la justice.

Le procès portera aussi sur une nouvelle inculpation pour agression sexuelle en 2006 dans un hôtel de Manhattan, sur une victime présumée qui demeure pour l’instant anonyme, mais qui témoignera sous son nom, a assuré son avocate Lindsay Goldbrum aux journalistes. L’avocate a rendu hommage aux deux autres femmes qui viendront raconter leur histoire une seconde fois. « Cela démontre leur courage absolu », a-t-elle lancé.

Lire aussi | Harvey Weinstein plaide non coupable face à une nouvelle inculpation pour agression sexuelle

« Œil neuf »

Harvey Weinstein, producteur d’innombrables succès du cinéma indépendant (« Sexe mensonges et vidéo », « Pulp Fiction », « Shakespeare in Love ») reste détenu, car il a aussi été condamné en Californie à seize ans de prison en 2023 dans un dossier distinct de viol et agressions sexuelles.

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Il espère que l’affaire sera « regardée avec un œil neuf », plus de sept ans après les enquêtes du New York Times et du New Yorker à l’origine de sa chute et d’une onde de choc planétaire qui a libéré la parole de nombreuses victimes et contraint les sociétés à de profondes remises en question sur la place des femmes.

« Ce sera très différent », veut croire son avocat Arthur Aidala, promettant un procès « sur les faits et pas sur #MeToo ». « Il y a cinq ans (lors de son premier procès en 2020), il y avait des manifestations, des gens qui scandaient “C’est un violeur” (…) les gens étaient à fond contre lui », ajoute-t-il. « Je pense que tout cela est retombé », assure-t-il, se disant optimiste sur un verdict de non-culpabilité.

Lire aussi | Harvey Weinstein opéré en urgence à New York pour un problème cardiaque

Décrit par ses accusatrices comme un prédateur qui jouait de sa stature d’homme tout-puissant du cinéma pour obtenir des faveurs sexuelles d’actrices ou d’assistantes, le plus souvent dans des chambres d’hôtel, Harvey Weinstein n’a jamais reconnu d’agression et a toujours assuré que les relations étaient consenties. Depuis les premières révélations en 2017, Harvey Weinstein a été accusé par plus de 80 femmes de harcèlement, agression sexuelle ou viol, dont les actrices Angelina Jolie, Gwyneth Paltrow ou Ashley Judd.

Le Monde avec AFP

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Les Etats-Unis lèvent leurs sanctions contre le chef de cabinet de Viktor Orban

Antal Rogan, chef de cabinet du premier ministre hongrois, Viktor Orban, au Parlement, à Budapest, le 26 février 2024. BERNADETT SZABO / REUTERS

Les Etats-Unis ont annoncé, mardi 15 avril, qu’ils levaient leurs sanctions visant un proche de Victor Orban, le premier ministre hongrois, signe des relations étroites entre la Hongrie et l’administration Trump, selon un communiqué du département d’Etat américain. Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a fait part de la décision de retirer Antal Rogan de sa liste noire lors d’un appel à son homologue hongrois, Peter Szijjarto, « notant que le maintien de cette désignation était incompatible avec les intérêts de la politique étrangère des Etats-Unis ». Le premier ministre hongrois est un des rares dirigeants européens proches de Donald Trump.

La précédente administration de Joe Biden avait imposé au début de janvier des sanctions économiques à l’encontre du chef de cabinet du premier ministre hongrois « pour son implication dans la corruption ». Antal Rogan, qui contrôle les services de renseignement et de communication, était accusé d’avoir « orchestré des systèmes de corruption pour contrôler des secteurs stratégiques de l’économie hongroise et en détourner les recettes à son profit et à celui des fidèles de son parti politique », avait alors affirmé le département du Trésor.

Cette levée des sanctions est « le signe clair que le vent a tourné à Washington », a réagi M. Szijjarto, cité par le porte-parole du gouvernement, Zoltan Kovacs, sur X. La décision initiale était selon lui le fruit d’une « pure vengeance politique de la part d’un ambassadeur américain frustré », et le président américain Donald Trump « répare cette injustice ».

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La « corruption systémique » dénoncée par l’ancienne administration

Le diplomate David Pressman, en poste en Hongrie de 2022 jusqu’au début de 2025, dénonçait régulièrement « la corruption systémique » et les atteintes à la liberté d’expression ainsi qu’aux droits humains, notamment à l’égard des personnes LGBT+.

Le pays d’Europe centrale de 9,6 millions d’habitants figure au dernier rang du classement de l’ONG Transparency International parmi les 27 Etats membres de l’UE, des soupçons de détournement lui ayant valu le gel de milliards d’euros de fonds européens. Depuis le retour au pouvoir, en 2010, de Viktor Orban, le dirigeant nationaliste a par ailleurs progressivement mis au pas les contre-pouvoirs, qu’il s’agisse des médias ou de la justice.

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Le Monde avec AFP

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