Guerre en Ukraine: Kiev accuse la Russie d’avoir frappé ses infrastructures gazières

Aujourd’hui à 00h01

De nouvelles frappes russes contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes

La Russie poursuit ses frappes sur les infrastructures énergétiques, selon Volodymyr Zelensky. Le président de l’Ukraine dénonce « une attaque ciblée de drone russe qui a visé des infrastructures gazières dans la région de Poltava ». Une attaque de drones russes a aussi fait au moins quatre morts et une quinzaine de blessés à Dnipro.

Ce direct est désormais terminé, merci de l’avoir suivi sur BFMTV.com.

Hier à 23h42

Au moins quatre morts et une quinzaine de blessés dans une attaque de drone à Dnipro

Une attaque de drones russes a fait au moins quatre morts, une quinzaine de blessés et provoqué un important incendie vendredi soir dans un hôtel-restaurant à Dnipro, dans le sud-est de l’Ukraine, ont annoncé les autorités locales.

Le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, Serhi Lysak, a précisé que le bilan risquait de s’alourdir, trois des blessés étant dans un état critique.

« On sait que l’ennemi a lancé plus de 20 drones en direction de la ville », a-t-il écrit sur Telegram, précisant que la plupart des projectiles ont été abattus.

Les étages supérieurs d’un immeuble d’habitation ont également été sérieusement endommagés au cours de l’attaque, selon des photos et des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.

Hier à 21h05

Zelensky accuse la Russie de frapper des infrastructures énergétiques « ces dernières 24 heures »

Volodymyr Zelensky a accusé la Russie d’avoir frappé des infrastructures énergétiques « au cours des 24 heures ».

« Une attaque ciblée de drone russe a visé des infrastructures gazières dans la région de Poltava. Une frappe d’artillerie a également touché Kherson, endommageant les infrastructures électriques de la ville », a notamment cité le président de l’Ukraine. « Hier, une attaque russe contre Kharkiv a endommagé les infrastructures de chauffage de la ville », a-t-il poursuivi sur X.

Hier à 15h36

L’Ukraine dit avoir récupéré les corps de 909 soldats ukrainiens tués

L’Ukraine dit avoir récupéré les corps de 909 soldats ukrainiens tués au combat, le plus gros échange de ce type depuis le début de l’invasion russe en février 2022.

« À la suite des activités de rapatriement, les corps de 909 défenseurs tombés au combat ont été rendus à l’Ukraine », indique sur Telegram le Quartier général de coordination pour le traitement des prisonniers.

L’échange de dépouilles de militaires et de prisonniers de guerre est l’un des rares domaines de coopération entre Moscou et Kiev.

Hier à 12h55

Le Kremlin affirme que le refus des Européens de lever les sanctions montre qu’ils ne veulent pas la « paix »

Le refus des pays européens de lever les sanctions imposées à la Russie en raison de son assaut contre l’Ukraine montre « qu’ils ne veulent pas suivre la voie de la paix », accuse le Kremlin.

« Si les pays européens ne veulent pas suivre cette voie, cela signifie qu’ils ne veulent pas suivre la voie de la paix », déclare le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, interrogé sur la déclaration des pays alliés de l’Ukraine qui ont exclu toute levée de ces sanctions hier lors d’une réunion à Paris.

Hier à 11h45

L’Ukraine accuse la Russie d’avoir frappé ses infrastructures gazières

L’opérateur énergétique ukrainien Naftogaz accuse la Russie d’avoir frappé ses infrastructures gazières, en violation d’un fragile accord annoncé par Washington et censé interdire les frappes sur les sites énergétiques.

« L’ennemi a bombardé des sites du groupe Naftogaz » endommageant « des installations de production de gaz », déclare l’opérateur d’État, en qualifiant cette frappe de « tentative » russe de « saper la stabilité énergétique » de l’Ukraine.

Hier à 11h14

L’Ukraine dit avoir abattu 89 des 163 drones russes lancés dans la nuit

Une attaque de drones russes a endommagé des installations de stockage et un bâtiment administratif dans la région de Poltava, dans le centre-est de l’Ukraine, annoncent les autorités locales.

L’armée de l’air ukrainienne déclare avoir abattu 89 des 163 drones lancés au cours de la nuit.

51 n’ont pas atteint leur cible, probablement en raison de l’usage d’outils électronique pour influer sur la trajectoire des drones, ajoute l’armée de l’air.

Hier à 10h58

La Russie dit avoir repris un village de sa région de Koursk aux forces ukrainiennes

La Russie déclare avoir repris un village de sa région frontalière de Koursk, d’où elle cherche à chasser les troupes ukrainiennes depuis l’été 2024.

Le ministère russe de la Défense indique dans un communiqué avoir repris le village de Gogolevka, poursuivant sa progression en direction de la la frontière ukrainienne.

Le président russe Vladimir Poutine avait conditionné, plus tôt en mars, toute cessation provisoire des hostilités notamment à la situation dans la région de Koursk.

Hier à 10h14

Après l’avoir suspendu, les États-Unis financer à court terme un programme de recherche des enfants ukrainiens enlevés

Les États-Unis vont fournir un financement de court terme pour un programme de suivi des enfants ukrainiens enlevés, après que l’administration de Donald Trump a décidé de suspendre le programme le 25 janvier.

Comme le rapporte Reuters, l’initiative financée par le gouvernement américain et dirigée l’université de Yale a permis de retrouver des milliers d’enfants ukrainiens enlevés par la Russie.

L’Ukraine affirme que plus de 19.500 enfants ont été emmenés en Russie ou dans des territoires occupés par la Russie.

Hier à 09h59

La Russie accuse l’Ukraine d’avoir visé des infrastructures énergétiques

La Russie accuse l’Ukraine d’avoir visé des infrastructures énergétiques sur son territoire hier et aujourd’hui, violant selon elle un fragile accord censé interdire les frappes sur ce type de cibles.

Le ministère russe de la Défense affirme dans un communiqué que les engagements publics de Kiev à cesser ces attaques n’étaient qu’un « stratagème » de Volodymyr Zelensky.

Le ministère ajoute qu’une attaque ukrainienne de missiles Himars, de fabrication américaine, avait notamment provoqué la semaine dernière un « puissant incendie » et d’importantes destructions dans la station de mesure de gaz de Soudja, dans la région russe de Koursk.

Hier à 09h27

Vladimir Poutine inaugure un nouveau sous-marin à propulsion nucléaire

Vladimir Poutine a assisté à la cérémonie de présentation d’un nouveau sous-marin à propulsion nucléaire. Il s’est ainsi rendu dans le port arctique de Mourmansk.

Vladimir Poutine assiste à la cérémonie d’inauguration d’un nouveau sous-marin russe à propulsion nucléaire, dans la ville portuaire de Mourmansk, dans le cercle polaire arctique, le 27 mars 2025. © Gavriil Grigorov / POOL / AFP

Selon les agences de presse russes, le nouveau sous-marin serait le premier à être équipé de missiles hypersoniques Zircon, capables de se déplacer à plusieurs fois la vitesse du son. D’après le Kyiv Independent, ils auraient une portée de près de 1.000 kilomètres.

Le missile Zircon, conçu comme un missile anti-navire, est entré dans l’arsenal de l’armée russe au début de l’année 2023. Il a déjà été utilisé contre des villes ukrainiennes, selon le Kyiv Independent.

Hier à 08h33

Vladimir Poutine veut une « administration transitoire » pour l’organisation d’une élection présidentielle en Ukraine

Dans sa prise de parole cette nuit, Vladimir Poutine a évoqué la possibilité de mettre en place en Ukraine une « administration transitoire ».

Selon lui, cela permettrait d' »organiser une élection présidentielle démocratique qui se solderait par l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement compétent et qui aurait la confiance du peuple, puis commencer avec ces autorités des négociations sur un accord de paix et signer des documents légitimes ».

La Russie a affirmé à plusieurs reprises ne pas considérer Volodymyr Zelensky, dont le mandat a officiellement expiré en mai 2024, comme président légitime d’Ukraine.

En vertu de la constitution ukrainienne, le pays ne peut organiser d’élections tant qu’il est soumis à la loi martiale, en vigueur depuis l’invasion russe de 2022.

Hier à 08h20

Une mission franco-britannique en Ukraine « dans les prochains jours »

Une mission franco-britannique doit ainsi se rendre « dans les prochains jours en Ukraine », selon Emmanuel Macron, pour préparer notamment « ce que sera le format de l’armée ukrainienne », qui reste, selon lui, « la principale garantie de sécurité » du pays.

Hier à 06h30

Le secrétaire d’État américain juge prématuré d’envisager des pourparlers à haut niveau avec Moscou

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a jugé prématuré d’envisager des pourparlers à haut niveau avec la Russie au sujet de la guerre en Ukraine, après des semaines de discussions préliminaires.

« Je pense que davantage de progrès doivent être effectués au niveau technique » avant de pouvoir passer à l’étape suivante, a-t-il déclaré en réponse à une question lors d’un point presse.

« Il y a beaucoup de travail qui doit être fait avec les deux parties, en particulier avec la partie russe », a-t-il souligné à bord de l’avion le ramenant du Suriname aux États-Unis.

Hier à 06h30

Vladimir Poutine affirme que les forces russes vont « achever » l’armée ukrainienne

Les forces russes ont « l’initiative stratégique » sur toute la ligne de front en Ukraine, a affirmé ce vendredi 28 mars le président russe Vladimir Poutine.

« Sur toute la ligne de front, nos forces ont l’initiative stratégique (…). Il y a des raisons qui portent à croire que nous allons les achever », a déclaré Vladimir Poutine, lors d’un déplacement à Mourmansk (nord-ouest), en estimant que « le peuple ukrainien lui-même devrait comprendre ce qui passe ».

Hier à 06h21

Poutine évoque l’idée d’une « administration transitoire » pour l’Ukraine sous l’égide de l’ONU

Le président russe Vladimir Poutine a évoqué vendredi 28 mars l’idée d’une « administration transitoire » pour l’Ukraine, sous l’égide de l’ONU, afin d’organiser une élection présidentielle « démocratique » dans ce pays, puis négocier un accord de paix avec les nouvelles autorités.

« On pourrait bien sûr discuter avec les États-Unis, même avec les pays européens, et bien évidemment avec nos partenaires et amis, sous l’égide de l’ONU, une possibilité de mettre en place en Ukraine une administration transitoire », a déclaré Vladimir Poutine lors d’un déplacement à Mourmansk, dans le nord-ouest du pays.

Hier à 06h10

Manuel Valls accuse la Russie de « chercher à nuire aux intérêts de la France partout »

Le ministre des Outre-Mer Manuel Valls a dénoncé hier l’installation d’une ambassade russe aux Comores, estimant que « la Russie cherche et cherchera à nuire aux intérêts de la France partout ».

« Les déclarations scandaleuses de la porte-parole du ministère des affaires étrangères russes accusant la France de ‘contrôler illégalement’ l’archipel sont un signal clair de cette stratégie, poursuit le ministre des Outre-Mer Manuel Valls.

Hier à 06h00

Ukraine et Russie s’accusent de violations de leur moratoire sur les frappes contre le secteur énergétique

L’Ukraine et la Russie se sont mutuellement accusées hier d’avoir violé un fragile accord censé interdire les frappes sur leurs installations énergétiques, négocié sous la pression de Washington.

L’artillerie russe a tiré jeudi sur la ville de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, privant d’électricité la plupart de ses habitants et faisant deux morts, a accusé un haut responsable ukrainien auprès de l’AFP. Ce bombardement « ne semblait pas viser le secteur de l’énergie mais celui-ci a été touché », a expliqué ce responsable, s’exprimant sous couvert d’anonymat.

Plus tôt, le ministère russe de la Défense avait accusé l’Ukraine d’avoir visé trois installations énergétiques en Russie et en Crimée, une péninsule ukrainienne annexée, ce que Kiev avait démenti dans la foulée

Hier à 05h45

Macron propose l’envoi de « forces de réassurance » dans « certains endroits stratégiques » d’Ukraine

Bonjour à tous et bienvenue sur ce direct consacré à la guerre en Ukraine. Hier, 31 dirigeants se sont réunis à Paris pour un sommet aux enjeux considérables sur la sécurité de l’Ukraine.

Sur place, les pays alliés de l’Ukraine ont exclu toute levée des sanctions visant la Russie, envisageant au contraire de les renforcer pour accentuer la pression sur Moscou.

Emmanuel Macron a notamment évoqué l’envoi de « forces de réassurance » de « quelques états » dans « certains endroits stratégiques » de l’Ukraine. Selon une proposition « franco-britannique », ces troupes doivent agir comme un outil de « dissuasion » après un accord de paix entre la Russie et l’Ukraine.

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Julia Pereira de Sousa et Loan Bozzolo champions du monde de snowboardcross par équipes mixtes, à un an des JO d’hiver 2026

Les Français Julia Pereira de Sousa (à gauche) et Loan Bozzolo (à droite) ont été sacrés champions du monde de snowboardcross par équipes mixtes, samedi 29 mars 2025, à Saint-Moritz (Suisse). CLAUDIA GRECO / REUTERS

Vendredi, le Français Loan Bozzolo avait goûté au plaisir d’une médaille mondiale en prenant l’argent sur l’individuel de snowboardcross. Sa compatriote Julia Pereira de Sousa avait fait de même, en remportant le bronze chez les femmes. Un jour plus tard, samedi 29 mars, une médaille d’or est venue s’ajouter aux palmarès des deux Tricolores. A Saint-Moritz (Suisse), ils ont remporté, samedi, l’épreuve par équipes mixtes, devant des paires australienne et suisse.

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Dans cette discipline, qui sera au programme des Jeux olympiques d’hiver de Milan-Cortina en 2026, comme lors de ceux de 2022, les Français n’avaient jamais décroché l’or aux Mondiaux, se contentant du bronze en 2021 et en 2023. Et ils le doivent en grande partie aux performances de Julia Pereira de Sousa, qui a souvent dû combler le retard hérité du premier passage de son coéquipier.

« Elle a été une reine », a apprécié après la finale Loan Bozzolo au micro de la Fédération internationale, amplifiant un peu plus le large sourire de sa coéquipière. « Elle était la meilleure aujourd’hui, la plus rapide. » « Je pense que ça a été l’une des courses les plus difficiles de ma vie. Je suis si content de partager ça avec Julia. Et vive la France ! », a ajouté le Français de 25 ans. Lors des quarts de finale, cette dernière s’était qualifiée malgré un retard de plus de trois secondes, consécutif à la chute de Loann Bozzolo. « Il y avait du vent, j’étais en tête et je suis tombé. Je me suis dit que c’était fini et j’étais désolé pour Julia », confiait-il.

Une moisson record

La snowboardeuse d’Isola 2000 a remis ça lors des demi-finales afin d’arracher la qualification de la paire tricolore. Cette fois, Bozzolo a réussi un bon passage pour permettre à sa coéquipière de partir quasiment dans le même temps que ses trois adversaires, dont l’autre Française, Léa Casta. Si l’Australienne est parvenue à prendre la tête à la mi-course, Julia Pereira de Sousa a mieux terminé pour passer la ligne en première position. « C’était difficile, mais je suis si contente de partager ça avec Loan », a expliqué la Française de 23 ans.

En 2018, alors qu’elle n’avait que 16 ans, elle était devenue vice-championne olympique derrière l’Italienne Michela Moioli. Cette saison, elle a effectué un retour au premier plan, avec deux victoires en Coupe du monde et un succès par équipes mixtes avec Aïdan Chollet il y a une semaine, à Montafon (Autriche).

L’équipe de France de snowboardcross repart de Saint-Moritz avec trois médailles, une en or, une en argent et une en bronze, sa meilleure moisson depuis 2017, après avoir trusté les podiums en Coupe du monde (21, dont 7 victoires en 18 courses).

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Service Sports (avec AFP)

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Narcotrafic: fin de l’examen du texte à l’Assemblée nationale, le vote attendu ce 1er avril

Cette proposition de loi visant à lutter contre le narcotrafic vise notamment à créer un parquet national anticriminalité organisée. Les députés ont achevé l’examen du texte ce jeudi, avant un vote prévu mardi prochain.

Les députés ont achevé ce jeudi 27 mars à minuit l’examen de la proposition de loi sénatoriale visant à lutter contre le narcotrafic, un texte jugé « vital » par le gouvernement pour combattre ce fléau, qui a suscité de très vives et longues discussions au Palais Bourbon, après avoir été adopté à l’unanimité au Sénat début février.

Le vote solennel, initialement prévu le 25 mars, aura finalement lieu mardi 1er avril. Si la coalition gouvernementale et le RN voteront pour le texte, permettant son adoption, La France insoumise a d’ores et déjà annoncé qu’elle voterait contre, et saisirait le Conseil constitutionnel.

Le PS pourrait voter pour, un de ses représentants, Roger Vicot, étant co-rapporteur du texte, qui avait été cosigné au Sénat par le socialiste Jérôme Durain. Le PCF et les écologistes n’ont pas encore tranché sur leur position.

Après le vote mardi, le gouvernement devrait rapidement convoquer une commission mixte paritaire, destinée à accorder les points de vue des sénateurs et des députés, avant une adoption définitive du texte prévu le 28 avril au Sénat et le 29 à l’Assemblée.

Création d’un parquet national anticriminalité

Lors des débats jeudi soir, le député LFI Ugo Bernalicis s’est de nouveau interrogé sur la question des « moyens » octroyés à la lutte contre le narcotrafic, avec selon lui 5.000 équivalents temps plein en moins sur les missions de police judiciaire entre 2024 et 2025 dans les documents budgétaires. Son collègue Antoine Léaument a lui jugé que le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s’était illustré dans les débats « par son absence », alors qu’il est en campagne pour la présidence de LR.

Au coeur du texte, une mesure relativement consensuelle, prévoyant la création d’un parquet national anticriminalité organisée (Pnaco), saisi des crimes les plus graves et complexes, sur le modèle des parquets financier (PNF) et antiterroriste (Pnat). Il devrait entrer en vigueur en juillet 2026.

Autre mesure qui a rassemblé largement, l’adoption d’un régime plus attractif du régime des « repentis », pour inciter les personnes impliquées dans les réseaux à collaborer avec la justice.

Le texte prévoit également des mesures de lutte contre le blanchiment, notamment pour permettre la fermeture administrative, par les préfets ou les maires, de commerces soupçonnés d’agir comme des « blanchisseuses ».

Pour lutter contre les troubles liés au trafic, les préfets pourront prononcer des « interdictions de paraître » sur les points de deal à destination des trafiquants et de leurs « petites mains ». Ces deux dernières mesures, qui vont bien au-delà de la lutte contre le « haut du spectre » du narcotrafic, ont été combattues avec force par la gauche, en vain.

Activation à distance d’objets connectés

Egalement très débattues, avant d’être approuvées: la création du « dossier coffre » ou « procès verbal distinct », permettant de ne pas divulguer aux trafiquants et à leurs avocats certaines informations concernant la mise en oeuvre des « techniques spéciales d’enquête », et la création d’un nouveau régime carcéral d’isolement pour les gros trafiquants.

Mais aussi l’utilisation à titre expérimentale de la surveillance algorithmique pour détecter des menaces liées à la criminalité organisée, ou encore la possibilité d’activer à distance des objets connectés.

Les députés ont revanche refusé à une large majorité de rétablir une mesure défendue par Bruno Retailleau, et qui avait été supprimée en commission, visant à obliger les services de messagerie chiffrée (Signal, WhatsApp…) à communiquer les correspondances des trafiquants aux services de renseignement.

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En direct, guerre à Gaza : Benyamin Nétanyahou ira en Hongrie le 2 avril, malgré le mandat d’arrêt de la CPI à son encontre

Israël reconnaît avoir tiré sur des ambulances à Rafah

Les faits se sont produits dimanche dans le quartier de Tal Al-Sultan, dans l’ouest de Rafah, ville du sud de la bande de Gaza, à la frontière avec l’Egypte.

« Quelques minutes » après que des soldats israéliens eurent « éliminé plusieurs terroristes du Hamas » en ouvrant le feu sur leurs véhicules, « d’autres véhicules ont fait mouvement de façon suspecte en direction des soldats », a écrit, tôt samedi, l’armée israélienne dans un communiqué. « Les soldats ont riposté en ouvrant le feu sur les véhicules suspects, éliminant plusieurs terroristes du Hamas et du Jihad islamique », ajoute le communiqué sans faire mention de tirs de ces véhicules en direction des militaires.

Une « enquête préliminaire [a] établi que certains des véhicules suspects (…) étaient des ambulances et des camions de pompiers », ajoute l’armée, sans plus de détails, dénonçant « l’utilisation répétée (…) par les organisations terroristes de la bande de Gaza (…) d’ambulances à des fins terroristes ».

Ces tirs pourraient avoir coûté la vie à un secouriste tandis que quatorze autres sont portés disparus. Lundi matin, la défense civile de Gaza avait annoncé être sans nouvelles d’une équipe de six secouristes de Tal Al-Sultan envoyés en urgence la veille pour répondre à des signalements de morts et de blessés à la suite de l’avance des troupes israéliennes. Vendredi, elle a dit avoir retrouvé le corps du chef de l’équipe et les véhicules des sauveteurs (une ambulance et un véhicule de lutte contre les incendies) ainsi que ceux d’une équipe du Croissant-Rouge « réduits à un tas de ferraille ». Le croissant-Rouge a, lui, dit être toujours sans nouvelles d’une équipe de neuf secouristes depuis dimanche.

« Les forces d’occupation ont commis un massacre brutal et délibéré contre des équipes de la défense civile et du croissant-Rouge dans la ville de Rafah », a déclaré Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas dans un communiqué dénonçant « un crime de guerre ».

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Alexis Kohler va être nommé directeur général adjoint de la Société générale

Le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, va être nommé directeur général adjoint de la Société générale. Il sera notamment président de la banque d’investissement de la Société Générale.

Le bras droit historique d’Emmanuel Macron, Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée depuis huit ans, est nommé directeur général adjoint de la Société Générale, a annoncé la banque française. Il sera notamment président de la banque d’investissement de la Société Générale. À ce titre, il « coordonnera (…) les activités de fusions et acquisitions » et « de marché des capitaux actions », selon le communiqué du groupe bancaire.

Alexis Kohler rejoindra le groupe bancaire « en juin » et sera membre de son comité exécutif. Il aura également pour fonction d’assister le directeur général de Société Générale, Slawomir Krupa, « dans la mise en œuvre des programmes de transformation de l’entreprise », engagée dans un vaste chantier de restructurations et d’économies.Il supervisera aussi le secrétariat général, la direction des ressources humaines et la direction de la communication du groupe.

Le futur ex-secrétaire général de l’Élysée « apportera au groupe son talent, sa grande expérience et son engagement exceptionnel », a commenté Slawomir Krupa, cité dans le communiqué.

Profils complémentaires

Les deux hommes présentent des profils complémentaires. Énarque et ancien du Trésor, Alexis Kohler était déjà aux côtés d’Emmanuel Macron à Bercy. Par ailleurs, il connaît parfaitement les autorités de contrôle: BCE, Banque de France, AMF… C’est lui qui, sous François Hollande, avait rédigé la loi bancaire de 2013.

Au contraire, Slawomir Krupa a réalisé une grande partie de sa carrière aux États-Unis, n’a pas fait l’ENA et n’a jamais mis un pied dans un cabinet ministériel. Selon un responsable bancaire auprès de BFM Business, les régulateurs voient d’un bon œil l’arrivée de l’un des leurs au sein de la banque.

Jérémy Bruno avec Caroline Morisseau avec AFP

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« On va attendre des jours meilleurs, que Dieu ouvre le cœur de Donald Trump » : à Mexico, la désillusion des migrants après la fermeture de la frontière des Etats-Unis

Dès le petit matin, une file se forme devant l’ambassade du Venezuela au Mexique, dans le quartier chic de Polanco, dans l’ouest de Mexico. Ceux qui la composent ont quitté leur pays depuis parfois plus d’une décennie et veulent désormais y retourner. Beaucoup poursuivaientle « rêve américain »,comme ils le définissent,jusqu’au retour de Donald Trump à la Maison Blanche, le 20 janvier, et jusqu’à la fermeture de la frontière.

« Nous sommes épuisés de cette vie, nous voulons revoir nos familles, raconte Honorio Gutierrez, 29 ans, un enfant de deux ans dans les bras. Nous sommes restés huit ans en Colombie, puis nous avons pris la route jusqu’au Mexique, beaucoup à pied, un peu en bus. » La famille avait bien obtenu un rendez-vous fin janvier pour demander l’asile aux Etats-Unis, sur la défunte application CBP Onede la police aux frontières américaine (US Customs and Border Protection), annulée par décret le 20 janvier. « Nous avons perdu les billets d’avion pour Ciudad Juarez et nous sommes restés à Mexico »,ajoute son épouse de 26 ans.

Ni argent ni papiers d’identité

Ils savent pourtant qu’ils ont aujourd’hui de la chance : l’ambassade vénézuélienne a mis l’enfant et sa mère dans un prochain « vol humanitaire » qui rapatrie gratuitement et sans passeport ces migrants qui n’ont plus ni argent ni papiers d’identité – perdus en chemin ou qu’ils n’ont jamais possédés. Mais seuls deux avions ont décollé de Mexico vers Caracas depuis le 20 janvier, rapatriant au total 553 personnes. Le Venezuela ne livre aucun chiffre sur le nombre de demandes de rapatriement mais, devant son ambassade au Mexique, la file d’attente s’allonge tous les jours.

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Passage à l’heure d’été : pourquoi le changement d’heure est si critiqué

Pensez à décaler vos horloges et vos réveils. La France va passer à l’heure d’été dans la nuit du 29 au 30 mars : à 2 heures du matin, il sera 3 heures. Un changement d’heure controversé dont la suppression, souhaitée par la Commission européenne, ne semble aujourd’hui plus d’actualité.

Cette mesure, instaurée pour la première fois en 1916 avant d’être abandonnée en 1944, a été réintroduite par un décret en septembre 1975. Il se voulait provisoire et avait pour but de limiter la consommation d’énergie en plein choc pétrolier. Avec la multiplication des appels à la sobriété énergétique, le changement d’heure pourrait apparaître salutaire. Mais l’est-il vraiment ?

1. Un système non universel et peu compréhensible

Au niveau européen, le régime du changement d’heure a été progressivement généralisé dans les années 1980 avant d’être harmonisé en 2002. La Commission européenne avait proposé en 2018 de le supprimer dès l’année suivante. Mais, en mars 2019, le Parlement européen a voté un report à 2021 et devait s’accorder avec le Conseil des chefs d’Etat et de gouvernement sur les modalités de cette réforme. Depuis, entre le Brexit et la pandémie de Covid-19, la question est restée en suspens. L’une des difficultés est d’inciter les pays à harmoniser leur heure légale (été ou hiver) afin d’éviter d’aboutir à un patchwork de fuseaux horaires.

En France, une consultation en ligne organisée début 2019 par l’Assemblée nationale avait reçu plus de deux millions de réponses, massivement (83,74 %) en faveur de la fin du changement d’heure. Plus de 60 % des participants assuraient avoir eu « une expérience négative ou très négative » du changement.

Particularité de l’actuel système : il ne concerne pas les territoires d’outre-mer, qui ne changent jamais d’heure (à l’exception de Saint-Pierre-et-Miquelon, qui se cale sur le Canada). En effet, la plupart d’entre eux se trouvent sous des latitudes où les écarts d’ensoleillement sont faibles au long de l’année, contrairement à l’Europe.

A l’échelle mondiale, plusieurs pays, comme le Mexique sur la majorité de son territoire en 2023, l’Argentine, la Tunisie, l’Egypte, la Turquie, la Russie et l’Arménie, ont décidé d’abandonner les changements d’heure saisonniers.

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2. Des gains énergétiques peu probants

L’argument principal en faveur du changement d’heure était jusqu’ici l’économie d’énergie qu’il permettrait de réaliser en profitant des périodes de jour plus longues l’été et en se rapprochant du rythme du soleil l’hiver. Mais plusieurs études sur le sujet montrent des économies en énergie et CO2 « modestes », selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

Ainsi, une étude de l’Ademe publiée en 2010 a conclu que le passage à l’heure d’été entraîne :

  • une consommation d’électricité plus importante le matin, avec notamment un pic à 6 heures (équivalent à 5 heures en heure d’hiver) ;
  • une consommation beaucoup moins importante le soir, notamment entre 20 heures et 21 heures (équivalent à la période entre 19 heures et 20 heures en hiver).

ADEME

Autrement dit, les foyers paient, en moyenne, un peu plus en électricité le matin, mais économisent finalement le soir. Pour avoir un ordre d’idées, une heure d’éclairage en moins permet d’économiser environ 10 centimes.

Le Monde

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En 2009 (année prise en compte par l’étude), la demande moyenne en électricité à 19 heures a ainsi été diminuée de 3,5 gigawatts (GW). Au total, l’économie d’énergie cette année-là a été chiffrée à 440 gigawattheures (GWh), principalement sur l’éclairage public (EP, en rose dans le graphique ci-dessus). Soit l’équivalent d’un an d’éclairage pour une ville de 800 000 habitants, comme Marseille.

Mais, depuis, cet effet a eu tendance à s’amoindrir du fait de la performance accrue des systèmes d’éclairage (ampoules basse consommation et LED). En 2018, cette baisse n’était plus que de 351 gigawattheures. A l’horizon 2030, les économies d’énergie en matière d’éclairage sont estimées à 258 gigawattheures par l’Ademe.

Sachant que la majorité de la consommation d’énergie des ménages provient du chauffage et non de l’éclairage, les preuves d’économies d’énergie restent donc encore à démontrer. Une étude britannique affirme même que supprimer le changement d’heure en octobre permettrait d’économiser 400 livres sterling (460 euros) par foyer et par an, car il ferait jour plus longtemps le soir, ce qui réduirait la demande aux heures de pointe.

3. Résultats contradictoires sur les accidents de la route

L’Association citoyenne pour une heure équitable et durable (Ached) milite contre le changement d’heure en évoquant, parmi d’autres raisons, « des augmentations des accidents de la circulation ». Elle fonde son argumentaire sur des chiffres datant de… 1976, après le rétablissement de l’heure d’été, et conclut qu’il y eut cette année-là 661 morts supplémentaires sur les routes, entre avril et octobre, qu’en 1975.

Dans un rapport publié en septembre 2014, la Commission européenne, qui a passé en revue plusieurs études sur le sujet, relève des « résultats souvent contradictoires », certains rapports « suggérant que le changement améliore la sécurité routière », grâce à une meilleure visibilité à certaines périodes de l’année et de la journée (comme l’explique une étude écossaise en 2010), d’autres « démontrant une augmentation potentielle des accidents de la route à cause des troubles du sommeil ».

En 2023, la Sécurité routière a cependant décidé de rappeler l’importance de se rendre visible sur la voie publique, avec « des dispositifs rétroréfléchissants (gilet, brassard, gants, bandes sur le sac à dos, le cartable, etc.) » juste avant le changement d’heure. Le nombre d’accidents impliquant un piéton augmente en effet de manière récurrente de 42 % en novembre, par rapport au mois d’octobre, selon les données de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière recueillies entre 2015 et 2019.

Lire aussi : Le passage à l’heure d’hiver, une période redoutée par la Sécurité routière

4. Des conséquences sur la santé ?

En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment lors du passage à l’heure d’été.

Une étude de septembre 2015, conduite par la Commission européenne, écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ».

Mais tout comme la dépression hivernale ne peut s’expliquer par un lien de causalité (plutôt ténu d’un point de vue scientifique) entre manque de lumière et baisse de moral, les perturbations induites par le changement d’heure ne s’expliquent à l’heure actuelle que par des hypothèses. La Commission conclut toutefois que « les éléments de preuve concernant les effets globaux sur la santé (c’est-à-dire la mise en balance des effets négatifs et positifs présumés) ne sont pas concluants ».

En 1997, un rapport du Sénat assurait que le monde médical restait « très partagé sur l’existence de troubles imputables à l’heure d’été ». Vrai ou fantasmé, le risque médical a en tout cas été intégré par les potentiels malades : « 19 % des médecins [faisaient] état d’une augmentation de la consommation de médicaments et singulièrement de tranquillisants au moment du changement d’heure ». Une étude américaine sur le « jetlag social » du changement d’heure, publiée en 2019, a observé des populations de part et d’autre d’une « frontière » de fuseau horaire : elle a conclu qu’une heure de soleil en plus le soir faisait perdre jusqu’à 19 minutes de sommeil.

Thibaut Faussabry, Mathilde Damgé et Alexandre Pouchard (avec AFP)

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Eclipse solaire : les plus belles photos, du Canada à la Russie en passant par la France métropolitaine

Elle a atteint son maximum à 11 h 47 (heure de Paris) au-dessus du Canada et du Groenland. C’est là que l’éclipse a été la plus spectaculaire, couvrant 90 % de la surface apparente du Soleil. En France métropolitaine, de 10 à 30 % de la surface de l’astre ont été occultés, selon les régions, pendant environ deux heures. A l’œil nu, aucune différence n’était perceptible. Les plus chanceux, qui ont pu profiter du spectacle lorsque le ciel était dégagé, ont dû se munir d’équipements adaptés pour protéger ses yeux.

Pour observer de nouveau une éclipse solaire en France, il faudra attendre le 12 août 2026. Celle-ci ne sera pas totale, mais l’obscuration sera très importante dans le sud-ouest du pays, atteignant jusqu’à 99,5 % à Biarritz.

Une éclipse totale – qui plonge brièvement une partie de la planète dans l’obscurité, quand le diamètre de la Lune correspond exactement à celui du Soleil –, vue de la Terre, est un phénomène plus rare. La dernière observable en France remonte à août 1999, et la prochaine est attendue le 3 septembre 2081, selon l’observatoire de Paris.

L’éclipse solaire à Halifax (Canada), le 29 mars 2025. DARREN CALABRESE / AP Des personnes viennent observer l’éclipse solaire dans le parc provincial Herring Cove, à Halifax (Canada), le 20 mars 2025. DARREN CALABRESE/AP Une femme observe l’éclipse en utilisant un dispositif spécial (sténopé) afin de se protéger les yeux, à Burgos (Espagne), le 29 mars 2025. La lumière intense du Soleil peut en effet provoquer des brûlures oculaires et entraîner des lésions irrémédiables. CESAR MANSO / AFP Des habitants d’Utrecht (Pays-Bas) observent l’éclipse à l’observatoire de Sonnenborgh, le 29 mars 2025. SEM VAN DER WAL/AFP Des personnes observent l’éclipse solaire, à Burgos (Espagne), le 29 mars 2025. CESAR MANSO / AFP Montage de sept photographies montrant le passage de l’éclipse solaire vue de l’île de la Grande Canarie (Espagne), le 29 mars 2025. BORJA SUAREZ / REUTERS L’éclipse partielle de Soleil à Saint-Pétersbourg (Russie), avec les statues de la place du Palais en premier plan, le 29 mars 2025. DMITRI LOVETSKY / AP Des personnes observent l’éclipse solaire à Halifax (Canada), le 20 mars 2025. DARREN CALABRESE/AP L’éclipse solaire partielle vue de Nantes, le 29 mars 2025. LOIC VENANCE/AFP Des personnes observent l’éclipse à Londres, le 29 mars 2025. KIN CHEUNG / AP Des personnes observent l’éclipse solaire partielle à Ericeira (Portugal), le 29 mars 2025. PATRICIA DE MELO MOREIRA/AFP Trois cyclistes observent l’éclipse solaire à l’aide de filtres de protection, à Castillo del Romeral, sur l’île de la Grande Canarie (Espagne), le 29 mars 2025. BORJA SUAREZ / REUTERS L’éclipse solaire vue de Nuuk (Groenland), le 29 mars 2025. LEONHARD FOEGER/REUTERS

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« Le principe du pollueur-payeur »: Eau de Paris va porter plainte pour pollution aux PFAS

La société Eau de Paris va porter plainte contre X en raison des coûts liés aux traitements des polluants éternels. Elle entend faire reconnaître la responsabilité des industriels.

Les polluants éternels, également appelés PFAS, sont omniprésents dans notre eau, et sont, pour certains, toxiques. Les sociétés de traitement des eaux déboursent des millions d’euros chaque année pour filtrer ces molécules. Eau de Paris a donc décidé de porter plainte.

« Ce qu’on veut, c’est faire reconnaître la responsabilité des industriels pollueurs et les faire contribuer au coût de dépollution. C’est l’application du principe du pollueur-payeur », explique Dan Lart, président d’Eau de Paris.

Une plainte pour « le réveil des consciences pour le futur »

Ces polluants, utilisés dans l’industrie ou l’agriculture, sont massivement présents au quotidien, et pour cause: « Ils sont très très difficilement dégradables dans l’environnement, certains sont d’ailleurs quasiment indestructibles », souligne François Veillerette, porte-parole de Générations Futures.

Alors forcément, pour les éliminer, les sociétés investissent dans d’importants procédés. « L’eau est mélangée au charbon actif, qui a pour propriété de capter les molécules indésirables », détaille Béatrice Balay, responsable du vecteur Seine Eau de Paris. De quoi effectivement faire grimper la facture, alors que la loi oblige à rechercher une vingtaine de polluants éternels dans l’eau. Il y en aurait plusieurs milliers utilisés par l’industrie.

La démarche d’Eau de Paris n’a que peu de chances d’aboutir. « La plainte contre X, aujourd’hui s’inscrit plutôt dans le réveil des consciences, et pour marquer d’une pierre le chemin futur de la lutte contre les PFAS en France », affirme Jean-Paul Bus, avocat spécialiste des PFAS chez Norton Rose Fulbright.

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Quels sont les pays qui fournissent le gaz utilisé en France ?

Une plateforme gazière au large de la Norvège, le premier fournisseur de la France, devant les Etats-Unis. DANIEL SANNUM LAUTEN / AFP

Ce billet est extrait de l’infolettre « Chaleur humaine », envoyée tous les mardis à 12 heures. Chaque semaine, le journaliste Nabil Wakim, qui anime le podcast Chaleur humaine, répond aux questions des internautes sur le défi climatique. Vous pouvez vous inscrire gratuitement en cliquant ici. Et si vous cherchez une question déjà posée (et la réponse qui va avec), vous pouvez les retrouver par là : Climat : vos questions.

La question de la semaine

« Bonjour, j’ai vu dans une newsletter précédente que la France importait beaucoup de pétrole des Etats-Unis et je me demandais si c’était la même chose pour le gaz ? Est-ce qu’on en importe encore beaucoup et à quoi sert-il ? Merci ! » Question posée par Alex à l’adresse chaleurhumaine@lemonde.fr

Ma réponse : Le gaz que l’on consomme vient massivement de Norvège, des Etats-Unis et de Russie – moins qu’avant la guerre en Ukraine, mais toujours dans des volumes importants. La consommation de gaz en France sert d’abord à chauffer les bâtiments, à l’industrie et, dans une moindre mesure, à produire de l’électricité.

1/D’où vient le gaz que l’on consomme ?

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