Disparition inquiétante d’une joggeuse dans la Vienne : le dispositif de recherches levé samedi soir, une dizaine d’auditions effectuées

Une cinquantaine de gendarmes sont mobilisés pour retrouver une joggeuse âgée de 28 ans, Agathe Hilairet, disparue depuis la veille, à Vivonne (Vienne), le 11 avril 2025. XAVIER BENOIT / PHOTOPQR / LA NOUVELLE REPUBLIQUE / MAXPPP

L’imposant dispositif déployé pour retrouver une joggeuse de 28 ans disparue dans la Vienne depuis jeudi a été levé en début de soirée, samedi 12 avril, après plus de quarante-huit heures sans signe de vie de celle-ci, laissant désormais place au volet judiciaire de l’enquête. Ces nouvelles recherches ont eu lieu au lendemain de la diffusion d’un appel à témoins pour disparition inquiétante.

Agathe Hilairet, coureuse expérimentée de frêle corpulence (1,65 mètre, 35 kilos) qui pratique le trail, s’était élancée jeudi matin du domicile de ses parents, à Vivonne, dans la Vienne. Son père a donné l’alerte jeudi en début d’après-midi en ne la voyant pas revenir, tandis que son téléphone ne répondait plus. Un dispositif de recherche a été déployé jeudi, puis à nouveau vendredi sur une vaste zone incluant les communes de Vivonne, Voulon, Celle-Lévescault et Gençay.

Samedi matin, quelque 110 gendarmes et 25 militaires du régiment d’infanterie des chars de marine (RICM) de Poitiers étaient mobilisés, ainsi que des plongeurs sondant les cours d’eau ou encore un hélicoptère thermique survolant une vaste zone. Ce déploiement a été ramené à 50 gendarmes dans l’après-midi. Mais les gendarmes ont annoncé samedi soir la « fin des recherches de type ratissage » au profit d’opérations plus ciblées menées dans le cadre de l’enquête judiciaire ouverte pour « disparition inquiétante ».

« Le dispositif de grande ampleur de ces derniers jours va laisser place à l’engagement demain (dimanche) d’une quarantaine de gendarmes au profit des enquêteurs de la section de recherches et de la brigade de recherches de Poitiers », a précisé la gendarmerie.

Zone de recherches de 100 kilomètres carrés

Samedi, les recherches se sont concentrées autour d’« une zone d’intérêt de 100 kilomètres carrés au sud de Vivonne, une zone particulièrement difficile d’accès puisque c’est une zone forestière, avec énormément de sentiers », avait annoncé à la presse le colonel Philippe-Alexandre Assou, du groupement de gendarmerie de la Vienne. Il a souligné que la participation des membres du club de joggeurs auquel appartient la jeune femme, qui « ont l’habitude du terrain » et des sentiers qu’elle empruntait habituellement, apporte une « plus-value énorme » aux enquêteurs.

Quelques heures après la reprise des recherches, samedi, le procureur de la République de Poitiers, Cyril Lacombe, a fait savoir par communiqué que « de nouveaux ratissages, notamment sur le parcours habituel de la joggeuse, sont effectués ». « Les difficultés tiennent notamment à ce que certaines zones boisées sont très denses », a-t-il ajouté. Le procureur a ensuite annoncé qu’« une dizaine d’auditions de témoins et de proches » ont été effectuées à ce stade.

Une vingtaine de témoignages

Dans le cadre de l’enquête ouverte, le parquet de Poitiers avait diffusé vendredi un appel à témoins pour retrouver cette joggeuse, présentant une « taille très mince », qui portait au moment de sa disparition une tenue de jogging avec un short noir, un haut à manches courtes de couleur sombre et un sac de course. Elle avait les cheveux attachés et son téléphone accroché à son poignet.

Le téléphone de la joggeuse a été localisé pour la dernière fois dans l’après-midi de jeudi dans un rayon de 250 mètres entre les lieux-dits Les Grands Ormeaux et Le Champ Salaud, à Voulon, commune située à 10 kilomètres de Vivonne. Sur l’application de géolocalisation sportive Strava, sur laquelle elle partageait le résumé de ses sorties, qui pouvaient dépasser les 20 kilomètres parcourus, la jeune femme se décrit comme « adorant la course à pied », qu’elle pratique « depuis [ses] 17 ans ».

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Une vingtaine de témoignages ont été recueillis à la suite de la diffusion de l’appel à témoins, a précisé M. Assou. Les gendarmes de la brigade de recherche de Poitiers, épaulés par la section de recherche de Poitiers, s’attachent à les vérifier.

Le Monde avec AFP

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Impôts: ces éléments à ne pas oublier dans la déclaration de revenus

Invité de BFM Business, François-Xavier Soeur, gestionnaire en patrimoine, a livré ses conseils sur les éléments essentiels à ne pas omettre au moment de déclarer ses revenus.

Top départ pour la campagne de déclaration de revenus. Depuis jeudi 10 avril, les contribuables peuvent se rendre dans leur espace particulier sur le site des impôts pour compléter leur formulaire portant sur les revenus 2024. Et gare à ne pas rendre sa déclaration en retard au risque d’être sanctionné de pénalités financières.

Inutile pour autant de se précipiter. Même s’il peut être tentant de se débarrasser rapidement de cette corvée, il est vivement conseillé de prendre le temps de remplir son formulaire pour éviter les erreurs. D’autant qu' »il y a énormément de choses à ne pas oublier dans une déclaration », rappelle sur BFM Business François-Xavier Sœur, gestionnaire de patrimoine chez Terrae Patrimoine. Tour d’horizon non exhaustif des principaux éléments à ne pas négliger.

• Signaler un changement de situation

Cela fait partie des premières choses à faire, mais certains contribuables ont tendance à sauter cette étape. « Lorsque vous commencez votre déclaration de revenus, on a tendance à passer très rapidement les premières pages alors que ce sont des choses qu’il faut vérifier, surtout si vous avez eu des changements pendant l’année dans votre situation: si vous vous êtes marié, pacsé, si vous avez eu des enfants… », souligne François-Xavier Soeur.

Ce type de changements dans sa situation personnelle doit être signalé car « cela peut vous rajouter ou vous enlever des demi-parts fiscales » et faire payer davantage que ce que vous devez réellement, poursuit l’expert, martelant que « c’est la toute première chose à vérifier » et qu’il ne faut donc « pas aller trop vite au début de la déclaration ».

• Déclarer avoir élevé des enfants seul(e)

Il s’agit d’un cas « oublié extrêmement souvent », selon François-Xavier Soeur. Pour réduire le montant de son impôt, un parent qui a élevé seul ses enfants doit l’indiquer dans sa déclaration.

Si les enfants sont encore rattachés à votre foyer, cochez la case « T » afin de bénéficier d’une majoration du nombre de parts du quotient familial. « L’avantage en impôt procuré par les deux premières demi-parts excédant une part, accordé aux personnes seules, au titre du premier enfant à charge, ne peut excéder » 4.224 euros pour l’imposition des revenus 2024, précise la DGFIP.

Et si vos enfants ne sont plus rattachés au foyer mais que vous les avez élevés seul(e) pendant au moins cinq ans (consécutifs ou non), pensez à cocher la case « L » afin de conserver une demi-part supplémentaire à vie. L’avantage en impôt lié à cette demi-part est ici limité à 1.069 euros. Ce qui reste très intéressant. Il ne faut donc « surtout pas oublier » cette case, conseille François-Xavier Soeur.

• Vérifier les montants pré-remplis

Ces dernières années, le préremplissage de certaines informations par l’administation fiscale a simplifié la déclaration de revenus. Vérifiez tout de même l’exactitude des montants inscrits. « On se dit toujours que c’est pré-rempli, donc c’est bon c’est fait… Grosse erreur », met en garde François-Xavier Soeur.

Le gestionnaire en patrimoine insiste sur la nécessité de vérifier toutes les informations renseignées « surtout si vous avez changé d’employeur, si vous avez eu un arrêt maladie, des changements dans votre vie professionnelle, des primes exceptionnelles… ».

En cas d’erreur constaté dans les revenus inscrits, vous pouvez bien entendu effectuer la correction. « Le fisc ne vous dira rien si vous modifiez à la hausse. Par contre, si vous modifiez à la baisse faites ce que l’on appelle un rescrit: vous mettez un petit mot dans votre déclaration et vous expliquez pourquoi vous avez modifié à la baisse un montant pré-rempli », conseille encore François-Xavier Soeur.

• Penser aux revenus des enfants rattachés au foyer fiscal

Faut-il déclarer les revenus perçus par ses enfants lorsqu’ils sont rattachés au foyer fiscal? Sur ce point, François-Xavier Soeur dit avoir vu « énormément d’erreurs ». Et pour cause, « c’est une règle qui a beaucoup changé ces dernières années ».

Mais pour les revenus 2024 c’est « relativement simple », explique-t-il. Pour les enfants qui ont perçu des revenus dans le cadre de jobs étudiants ou jobs d’été, seule la fraction des revenus excédant le plafond de trois fois le montant mensuel du Smic (5.318 euros en 2024) est imposable et doit donc être déclarée. Il y a donc de la marge avant d’atteindre cette somme dans le cadre de ce type d’emploi.

De leur côté, les gratifications versées aux stagiaires sont exonérés d’impôt si elles ne dépassent pas le montant du Smic annuel (21.273 euros). Même chose pour les apprentis dont la rémunération est exonérée d’impôt dans la limite d’un Smic annuel. « Vous devez donc seulement déclarer la partie du salaire supérieure à cette somme », explique l’administration fiscale.

• Cocher la case « 2OP »

Si vous avez des revenus financiers, vous devez choisir pour leur imposition entre le prélèvement forfaitaire unique de 30% ou le barème progressif de l’impôt sur le revenu. « Globalement, si l’ensemble de vos revenus financiers représentent au maximum 29.300 euros, cochez la case 2OP » pour bénéficier du barème progressif de l’impôt sur le revenu qui sera dans ce cas là plus avantageux, indique François-Xavier Soeur.

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Groenland : la cheffe de la base américaine licenciée pour avoir critiqué J. D. Vance

Le vice-président américain, J. D. Vance (à droite) et sa femme, Usha Vance, avec la colonelle Susannah Meyers (à gauche), qui dirige la base américaine de Pituffik, au Groenland, le 28 mars 2025. JIM WATSON / AFP

La colonelle Susannah Meyers avait pris les commandes de la base américaine de Pituffik, au Groenland, en juillet 2024. Le 28 mars, c’est elle qui a guidé le vice-président américain, J. D. Vance, et son épouse, Usha, lors de leur visite de quelques heures sur le site. A cette occasion, J. D. Vance avait livré une critique acerbe du Danemark. Moins de deux semaines plus tard, la colonelle Susannah Meyers a été limogée.

Dans un communiqué publié jeudi 10 avril, le Commandement des forces spatiales justifie sa suspension immédiate par « une perte de confiance dans sa capacité à diriger », et rappelle que « les commandants sont tenus de respecter les normes de conduite les plus strictes, notamment en ce qui concerne l’impartialité dans l’exercice de leurs fonctions ».

A l’origine de ce licenciement, un mail interne envoyé par l’officière, le 31 mars, à tous les employés de la base, parmi lesquels 150 soldats américains, mais aussi plusieurs centaines de Danois et Groenlandais embauchés par des sociétés de sous-traitance, sous contrat avec l’armée américaine. Selon un article publié sur le site indépendant Military.com, qui a eu accès au mail, la colonelle Meyers écrit avoir « passé le week-end, en repensant à la visite de vendredi [28 mars] – aux actes qui ont été faits, aux mots qui ont été dits et à comment cela peut affecter chacun d’entre vous ».

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Birmanie: un séisme de magnitude 5,5 touche le pays, deux semaines après le tremblement de terre qui a fait plus de 3.600 morts

Un séisme de magnitude 5,5 s’est produit dimanche 13 avril en Birmanie, à proximité de la ville de Mandalay, déjà ravagée par un séisme le 28 mars dernier.

Nouveau séisme en Birmanie. Ce dimanche 13 avril, vers 4h30 heure française, la terre a de nouveau tremblé, dans le centre du pays. Un tremblement de terre de magnitude 5,5 selon le Centre Sismologique Euro-Méditerranéen (CESM). L’épicentre se situe à 82 kilomètres au sud de la ville de Mandalay, le long de la même faille à l’origine du séisme qui a dévasté la Birmanie le 28 mars dernier et fait plus de 3.600 morts.

D’après l’Institut géologique des États-Unis, l’USGS, les secousses étaient modérées à Meiktila, ville de près de 200.000 habitants et la grande agglomération la plus proche du foyer sismique.

Un pays déjà exsangue

Fin mars, plus de 5.200 bâtiments ont été détruits par le tremblement de terre, d’après des données officielles, et plus de deux millions de personnes ont besoin d’assistance du fait du séisme, selon l’ONU. Les Nations unies ont lancé un appel aux dons, espérant récolter 275 millions de dollars.

Le pays est par ailleurs laissé exsangue par la guerre civile en cours depuis le putsch des militaires de 2021, qui a renversé la dirigeante élue Aung San Suu Kyi. Le conflit a fait plus de 6.300 morts civils et provoqué le déplacement de plus de 3,5 millions de personnes.

Nathan Laporte avec agences

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La Maison Blanche salue « un pas en avant » après la rencontre à Oman entre des émissaires iranien et américain

Le ministre des affaires étrangères iranien, Abbas Araghtchi (à gauche), rencontre son homologue omanais, Badr Al-Boussaïdi, avant les négociations avec l’émissaire américain pour le Proche-Orient, Steve Witkoff, à Mascate (Oman), le samedi 12 avril 2025. AP

Des pourparlers sur le nucléaire iranien entre les Etats-Unis et l’Iran − deux pays sans relations diplomatiques depuis 1980 − se sont achevés à Oman, samedi 12 avril. Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghtchi, et l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, « ont échangé dans une atmosphère constructive basée sur le respect mutuel », a souligné le ministère des affaires étrangères iranien, précisant qu’un intermédiaire omanais avait mené les discussions.

MM. Araghtchi et Witkoff ont toutefois échangé directement « quelques minutes », ajoute le communiqué, alors que l’Iran affirmait jusqu’à présent que les pourparlers seraient « indirects ». « Ni nous ni l’autre partie ne voulons de négociations infructueuses, de discussions pour le simple plaisir de discuter, d’une perte de temps et de négociations qui s’éternisent », a ensuite déclaré Abbas Araghtchi à la télévision d’Etat, précisant qu’une nouvelle réunion se tiendrait « samedi prochain », sans préciser en préciser le lieu.

« La partie américaine a également déclaré que l’accord souhaité était celui qui pouvait être atteint dans les plus brefs délais », a-t-il poursuivi, ajoutant que « cela ne sera[it] pas facile et nécessitera[it] la volonté des deux parties ». « Lors de la réunion, je pense que nous nous sommes beaucoup rapprochés d’une base de négociation. Si nous pouvons [la] finaliser lors de la prochaine réunion, nous aurons parcouru une grande partie du chemin », a-t-il ajouté.

Les négociations sont « un pas en avant vers un accord mutuellement satisfaisant », écrit de son côté la Maison Blanche, selon qui elles ont été « très positives et constructives ». Les Américains ont, par ailleurs, confirmé la tenue d’une nouvelle réunion samedi.

A bord de l’avion présidentiel Air Force One, le président des Etats-Unis, Donald Trump, a qualifié ces premières discussions de « OK », refusant d’en dire davantage tant qu’elles n’étaient pas terminées.

Ces pourparlers se sont déroulés dans « une atmosphère cordiale », a affirmé, de son côté, le ministre des affaires étrangères omanais, Badr Al-Boussaïdi. Il a ajouté être « fier » d’avoir servi de médiateur pour les échanges, « pour lancer un processus de dialogue et de négociation, dans le but commun de parvenir à un accord équitable et contraignant », entre les deux pays qui n’ont plus de relations diplomatiques depuis quarante-cinq ans.

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Ces échanges entre le ministre des affaires étrangères iranien, Abbas Araghtchi, et l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, « ont commencé grâce à la médiation du ministre des affaires étrangères omanais, Badr Al-Boussaïdi », avait écrit le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaeil Baghaei, sur le réseau social X, avant la rencontre tandis que les Etats-Unis présentent ces pourparlers comme « directs ».

« Pression maximale »

« Il s’agit d’un début (…), nous ne nous attendons pas à ce que ce cycle de discussions soit très long », avait déclaré M. Baghaei à la télévision d’Etat, ajoutant que les deux parties échangeaient « leurs positions de principe » par le biais d’un intermédiaire omanais.

Il s’agit des discussions les plus importantes depuis le retrait américain, en 2018, sous la présidence de Donald Trump, d’un accord conclu en 2015 entre l’Iran et les grandes puissances pour encadrer le programme nucléaire iranien en échange d’une levée des sanctions.

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« Nous avons l’intention de parvenir à un accord équitable et honorable, sur la base de l’égalité », a déclaré Abbas Araghchi après son arrivée à Oman, pays voisin de l’Iran et médiateur historique entre la République islamique et les pays occidentaux, dans une vidéo diffusée par la télévision d’Etat iranienne. Affaibli par les revers infligés par Israël à ses alliés régionaux, le Hezbollah au Liban et le Hamas à Gaza, l’Iran cherche à obtenir la levée des sanctions qui étranglent son économie.

Le président américain, Donald Trump, a adopté une politique de « pression maximale » à l’égard de l’Iran et imposé de nouvelles sanctions visant son programme nucléaire et son secteur pétrolier. Il a créé la surprise en annonçant lundi la tenue de ces discussions, après des semaines de guerre des mots entre les deux pays, qui n’ont plus de relations diplomatiques depuis quarante-cinq ans.

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« Ligne rouge »

Les Etats-Unis cherchent à mettre fin au programme nucléaire de l’Iran, qu’ils accusent de vouloir se doter de l’arme nucléaire, ce que Téhéran a toujours démenti. Mercredi, le président américain, qui ne cesse de menacer d’attaquer l’Iran, a encore accentué la pression, en déclarant qu’une intervention militaire contre ce pays était « tout à fait » possible en cas d’absence d’accord.

« S’il faut recourir à la force, nous recourrons à la force. Israël sera bien évidemment très impliqué, il en sera le chef de file », a averti Donald Trump, un allié du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, qui agite régulièrement le spectre d’une attaque contre le programme nucléaire iranien, perçu comme une menace contre son pays. « Je veux que l’Iran soit un pays merveilleux, grand et heureux. Mais il ne peut pas avoir d’arme nucléaire », a-t-il prévenu vendredi.

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Après le retrait de Washington de l’accord de 2015 et le rétablissement de sanctions américaines à son endroit, la République islamique d’Iran a pris ses distances avec le texte. Elle a accru son niveau d’enrichissement de l’uranium jusqu’à 60 %, très au-dessus de la limite de 3,67 % imposée par l’accord, se rapprochant du seuil de 90 % nécessaire à la fabrication d’une bombe atomique. Les conflits dans la bande de Gaza et au Liban ont attisé les tensions entre l’Iran et Israël, qui ont mené des attaques militaires réciproques pour la première fois après des années de guerre par procuration.

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Le Monde avec AFP

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« L’Europe est à un tournant »: Dominique de Villepin met en garde face à la menace d’une « guerre hybride totale »

Dominique de Villepin observe avec gravité la séquence des droits de douane américains et la guerre commerciale qui s’ouvre entre les États-Unis et la Chine. L’ancien Premier ministre considère que l’Europe doit immédiatement « conquérir son indépendance » sous peine d’y laisser sa peau.

« L’Europe joue sa peau », déclare Dominique de Villepin dans un entretien accordé à La Tribune Dimanche ce 13 avril. Pour l’ancien Premier ministre, les pays de l’Union européenne sont menacés par la grande confrontation entre les États-Unis et la Chine.

La séquence ouverte par l’augmentation des droits de douane et la guerre commerciale qui se profile, témoigne de la recomposition du monde que l’homme politique anticipe comme violente.

« (Le risque c’est) celui d’un nouvel âge de fer, d’une guerre hybride totale, mondiale. D’ailleurs, il faut remarquer combien le mot ‘guerre’ a envahi tous les champs. Tout fait guerre: l’économie, le commerce, l’information, le cyber… Cela s’accompagne d’une reféodalisation du monde, un retour à des pratiques brutales et archaïques où la loi du plus fort prend le dessus », résume-t-il.

Un impérialisme agressif

Pour l’ancien chef de la diplomatie française, la Chine et les États-Unis cherchent à « reformater la mondialisation à leur avantage » quitte à imposer leurs règles par la force et à assumer un impérialisme territorial.

« Personne ne pouvait imaginer que l’appétit de puissance américaine aille jusqu’à vouloir convoiter le canal de Panama, le Canada et le Groenland », ajoute-t-il.

Dans un tel contexte, Dominique de Villepin estime que l’Europe doit cultiver son indépendance. Il prône une refondation de la stratégie européenne. Sur le plan financier, elle passerait par une « union de capitaux, pour éviter que des milliards d’épargne européenne restent investis chaque année aux États-Unis ». Il encourage la protection et le développement de secteurs industriels de pointe.

Renforcer la défense commune

Sur le plan militaire, il souhaite l’interopérabilité des armées, un traité de défense, un renforcement de la capacité militaire européenne, un renforcement de la dissuasion nucléaire ou encore le développement d’une défense civile.

L’écueil pour l’ancien Premier ministre est la tentation pour chaque chef d’État de l’Union européenne d’aller négocier dans le Bureau ovale avec Donald Trump.

« C’est le Conseil européen, l’ensemble des leaders européens qui doivent se rassembler pour poser cette équation de l’unité comme règle de base. Il nous faudra ensuite constituer une avant-garde européenne formée des pays les plus déterminés, comme la France et l’Allemagne, qui puisse incarner un leadership avec la Commission. L’Europe joue sa peau là-dessus »

Présidentielle 2027: « la question ne se pose pas »

Dominique de Villepin, qui bénéficie ces derniers mois d’un regain de popularité, est par ailleurs interrogé sur une candidature potentielle à l’élection présidentielle de 2027. « Je ne suis pas obsédé par 2027 », avait-il déclaré devant l’association de la presse présidentielle ce mercredi 26 mars. Dans La Tribune Dimanche, il temporise encore.

« Aujourd’hui, à deux ans des élections, cette question ne se pose pas. Nous sommes face à des défis existentiels qui imposent aussi un redressement intérieur de notre pays, divisé et essoufflé. La bataille intérieure pour la République et la bataille extérieure pour la paix sont plus liées que jamais, elles supposent de placer les intérêts des Français au-dessus des intérêts des partis ».

Israël-Palestine: promoteur de la solution « à deux États »

Il s’est exprimé par ailleurs sur la guerre à Gaza quelques jours après qu’Emmanuel Macron ait haussé le ton face à Benjamin Netanyahu et ouvert la voie à une reconnaissance par la France de l’État palestinien, moyen de soutenir une solution « à deux États » au Moyen-Orient.

« Je n’ai, ces derniers mois, économisé ni ma parole ni mon énergie pour défendre cette idée. Le moment est décisif car nous sommes dans un processus de guerre à Gaza qui n’a pas de fin et se développe tous les jours un peu plus en Cisjordanie et continue à affecter la Syrie et le Liban », défend-il.

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Costumes des cérémonies, Phryges, torches olympiques… 199 objets emblématiques des JO de Paris vendus aux enchères

Des objets emblématiques des JO 2024 sont proposés, ce dimanche 13 avril, dans une vente aux enchères au stade Charléty de Paris. L’une des torches olympiques utilisée lors de la cérémonie d’ouverture est estimée à 7.000 euros.

La nostalgie s’installe, neuf mois après la période olympique. Au stade Charléty, dans le 13e arrondissement de la capitale, des objets emblématiques des Jeux olympiques de Paris 2024 sont proposés aux enchères ce dimanche 13 avril. De quoi acquérir quelques morceaux d’histoire.

Sur place, les acheteurs se replongent dans la magie des Jeux. « J’ai un très bon souvenir des JO, comme beaucoup de Français, on en a bien profité. Ça permet de voir de près des objets symboliques de cette période », explique Mathias à BFMTV.

L’événement est une bonne façon de réellement « clôturer ces Jeux » pour Nicolas, qui repartira du stade Charléty « peut-être avec une pièce ou deux ».

Une torche olympique estimée à 7.000 euros

199 pièces uniques, jamais commercialisées auparavant, sont proposées ce dimanche aux curieux. Parmi elles, les robes de Marie-Antoinette à la Conciergerie, des tenues d’arbitres ou de volontaires, des ballons dédicacés… Et même les fameuses torches porteuses de flamme, y compris celle tenue par le cascadeur masqué, star de la cérémonie d’ouverture.

« C’est un des objets les plus importants: vous avez la rareté de la torche, et c’en est une qui a participé à cette cérémonie assez folle », raconte Nathalie Vermot, commissaire-priseur.

Le costume de ce mystérieux cascadeur fait également partie des objets mis en vente ce dimanche. Concernant la torche, les prix pourraient rapidement s’envoler et atteindre plusieurs milliers d’euros. Son estimation se situe à 7.000 euros, de quoi refroidir les ambitions de certains passionnés.

« J’ai un peu d’épargne… J’espère que ça ne montera pas aussi haut! Si ça décolle trop, j’aurais juste effleuré un rêve », s’amuse Joseph devant une vitrine contenant deux torches olympiques.

Des lots moins chers, tels que des pin’s mis en vente à dix euros, seront également disponibles pour obtenir un souvenir à moindre coût. L’ensemble des recettes seront reversées à des associations caritatives.

Hugo Degouzel avec Mathias Fleury

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En direct, Proche-Orient : la défense civile palestinienne à Gaza dénonce une frappe israélienne contre l’hôpital Al-Ahli

La branche armée du Hamas publie une vidéo d’un otage du 7-Octobre en vie

Les Brigades Ezzedine Al-Qassam ont diffusé, samedi, une vidéo d’un otage israélien enlevé le 7 octobre 2023 en vie à Gaza.

Dans cette vidéo, dont l’Agence France-Presse et Le Monde n’ont pas pu vérifier l’authenticité ni la date de l’enregistrement, on peut voir cet homme s’adresser à la caméra et critiquer le gouvernement israélien pour ne pas avoir encore obtenu sa libération.

La vidéo dure un peu plus de trois minutes et le montre assis dans un local exigu. S’adressant à la caméra, l’otage dit qu’il veut rentrer chez lui pour célébrer les fêtes. Israël célèbre actuellement la Pâque juive, qui commémore la libération du peuple juif de l’esclavage qu’il subissait en Egypte. Gesticulant fréquemment des mains, il critique le gouvernement israélien pour ne pas avoir encore obtenu sa libération.

« Notre Edan, un soldat qui a immigré en Israël et s’est engagé dans la brigade Golani pour défendre le pays et ses citoyens, est toujours retenu en captivité par le Hamas », a dit sa famille, citée dans le communiqué du Forum des familles d’otages. « Alors, lorsque vous vous assiérez pour célébrer Pessah [la Paques juive], souvenez-vous que ce n’est pas une fête de la liberté tant qu’Edan et les autres otages ne sont pas rentrés chez eux », a-t-elle ajouté.

Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du 7-Octobre, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.

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Droits de douane: Wall Street termine en forte hausse après la suspension annoncée par Trump

Le 10/04 à 00h01

Trump suspend les droits de douane pour 90 jours, mais augmente ceux de la Chine à 125%

Donald Trump a annoncé une suspension pendant 90 jours des droits de douane, mais augmente ceux des produits chinois à 125%. Le président américain a tout de même affirmé qu' »il y aura un accord avec la Chine ».

Ce revirement de Donald Trump a permis à la Bourse de New York de connaître un important rebond, après une chute spectaculaire.

Ce direct est désormais terminé, merci de l’avoir suivi sur BFMTV.com…

Le 09/04 à 23h28

Donald Trump « n’imagine pas » devoir encore augmenter les droits de douane sur la Chine

Donald Trump a dit qu’il « n’imaginait pas » devoir augmenter une nouvelle fois les droits de douane américains visant les produits chinois, désormais portés à 125% en réponse aux représailles tarifaires de Pékin.

« Je n’imagine pas devoir de nouveau le faire. Et je ne pense pas que ce sera nécessaire. Vous savez, nous avons calculé ça avec beaucoup de précision », a déclaré le président américain à des journalistes dans le Bureau ovale.

Le 09/04 à 22h41

Donald Trump estime que « la Chine n’a pas bien traité » les États-Unis

Donald Trump estime que « la Chine n’a pas bien traité » les États-Unis, précisant que le président chinois Xi Jinping est « un ami ».

« Je l’aime bien, je le respecte », a poursuivi le président américain depuis le Bureau Ovale.

Le 09/04 à 22h38

Donald Trump « pense qu’il y a bien plus que 75 pays qui sont prêts à négocier »

Depuis la Maison Blanche, Donald Trump a dit « penser qu’il y a bien plus que 75 pays qui sont prêts à négocier ». « Tout le monde veut parvenir à un accord », selon le dirigeant américain qui a précisé que « le Japon et la Corée du Sud sont prêts à négocier ».

« Je pense que beaucoup de gens seront très heureux et investir aux États-Unis deviendra le meilleur investissement jamais enregistré », a prédit le président des États-Unis.

Le 09/04 à 22h11

+7,87% pour le Dow Jones, +12,16% pour le Nasdaq: Wall Street termine en forte hausse

Après une ouverture mitigée, la Bourse de New York a connu une volte-face spectaculaire suite à l’annonce par Donald Trump d’une pause sur certains droits de douanes, propulsant les indices vedettes de la place américaine.

Le Dow Jones s’est envolé de 7,87%, l’indice Nasdaq de 12,16% et l’indice élargi S&P 500 de 9,52%.

Le 09/04 à 21h50

Le dollar en très légère hausse suite au revirement de Trump sur les droits de douane

Le dollar a repris des couleurs à l’annonce par le président américain Donald Trump d’une pause pour trois mois d’une partie des surtaxes imposées aux partenaires commerciaux des États-Unis.

Ce soir, le billet vert grappillait 0,07% face à l’euro, à 1,0950 dollar. Un peu plus tôt, avant les déclarations de Donald Trump, il lâchait plus de 1%.

Le 09/04 à 21h50

Le futur chancelier allemand Merz voit dans le revirement de Trump « une réaction à la détermination des Européens »

Le futur chancelier allemand Friedrich Merz a estimé que la décision du président américain Donald Trump de suspendre les augmentations de droits de douane prévues pour la plupart des pays était « réaction à la détermination des Européens ».

Friedrich Merz a également déclaré qu’il prévoyait de rencontrer Donald Trump « peu de temps » après son entrée en fonction.

Le 09/04 à 21h42

Trump prédit « un peu de tempête », assure qu’il s’agit d' »une transition vers la grandeur »

Depuis la Maison Blanche, Donald Trump a prédit qu' »il y aura une transition » et « un peu de tempête », suite à la mise en place de droits de douane. « Mais c’est une transition vers la grandeur », a assuré le président des États-Unis.

« Il faut du courage pour résister à la situation actuelle, c’est pourquoi j’ai dit ‘restez calme, tout va bien se passer' » », a-t-il poursuivi.

« Notre pays va être ce qu’il n’a jamais été auparavant. Les investisseurs vont se porter mieux que jamais », prédit le président américain.

Le 09/04 à 21h32

Donald Trump affirme qu' »il y aura un accord avec la Chine »

Donald Trump a prédit un accord commercial avec la Chine et le reste du monde, après avoir annoncé une « pause » dans ses hausses de droits de douane, sauf vis-à-vis de Pékin.

« Il y aura un accord avec la Chine, il y aura un accord avec tous (les pays) », a déclaré le président américain devant la presse à la Maison Blanche.

Le 09/04 à 21h28

Donald Trump a « observé » le marché des obligations avant de changer sa politique douanière

« J’observais de très près le marché des obligations, et il se passe très bien, c’est magnifique », a déclaré Donald Trump à la Maison Blanche.

Trump a reconnu que ses surtaxes douanières « effrayaient un peu ». « J’ai vu hier soir que des gens avaient un peu peur. Vous savez, la vraie décision que j’ai prise, c’était le Jour de la Libération, nous avons été libérés de tous les accords commerciaux horribles », s’est félicité le président américain.

Le 09/04 à 21h21

Donald Trump estime que « la Chine sont les plus grands truands de l’Histoire »

Depuis la Maison Blanche, Donald Trump estime que « la Chine sont les plus grands truands de l’Histoire ». Selon le président américain, « l’année dernière, la Chine a eu excédent de 1.000 milliards de dollars par rapport aux États-Unis », une situation qui « n’était pas durable » pour Donald Trump.

« Aucun autre président n’aurait fait ce que j’ai fait, mais il fallait le faire, quelqu’un devait agir », s’est félicité le président des États-Unis.

Le 09/04 à 21h10

Donald Trump assure que la Chine « veut trouver un accord » mais « ne sait pas comment s’y prendre »

Donald Trump estime que la Chine « veut trouver un accord » avec les États-Unis sur les droits de douanes mais « ne sait pas comment s’y prendre ».

« Les choses ne sont pas encore finies, mais d’autres pays, dont la Chine, veulent faire un accord mais ils ne savent pas encore comment s’y prendre », a précisé le dirigeant américain.

Le 09/04 à 20h51

Le gouverneur de la Banque de France salue un « début de retour à la raison économique »

Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a salué un « début de retour à la raison économique », après la suspension, par Donald Trump, d’une partie des nouveaux droits de douane imposés aux partenaires commerciaux des États-Unis.

« Je salue (…) ce retour à la raison économique et à un peu de réalisme », a-t-il déclaré, lors d’une interview au journal télévisé de France 2, tout en mettant en garde contre la « grande imprévisibilité » de la politique américaine.

Le 09/04 à 20h46

La guerre commerciale États-Unis-Chine pourrait réduire de « jusqu’à 80% » le commerce entre les deux pays

La guerre commerciale que se livrent les États-Unis et la Chine pourrait réduire de « jusqu’à 80% le commerce de marchandises entre les deux premières économies du globe et effacer « près de 7% » du PIB mondial sur le long terme, a mis en garde mercredi la directrice générale de l’OMC.

« Nos projections préliminaires suggèrent que les échanges de marchandises entre ces deux économies (États-Unis et Chine) pourraient diminuer de jusqu’à 80% » à cause des tensions commerciales, a déclaré Mme Ngozi Okonjo-Iweala dans un communiqué, ajoutant qu' »une division de l’économie mondiale en deux blocs pourrait entraîner une réduction à long terme du PIB réel mondial de près de 7% ».

Le 09/04 à 20h43

« Une petite forme de soulagement » la filière viticole réagit au volte face de Donald Trump

« C’est une petite forme de soulagement », a réagi sur BFMTV Gabriel Picard, président de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France.

Le 09/04 à 20h39

Avec le rétropédalage de Donald Trump, on revient dans « un scénario transactionnel » de négociations, estime l’analyste Wilfrid Galand

« On avait le choix entre avoir une croissance positive ou rentrer dans une situation de récession et de taxation. Je crois que les conseiller de Donald Trump lui ont dit ‘écoutes il faut qu’on arrête' », a jugé John Plassard, conseiller en investissement chez Mirabaud sur BFM Business, ce mercredi soir.

« On retombe sur quelque chose qu’on connaît à peu près », c’est-à-dire « un scénario transactionnel » de négociations et non « pas un scénario idéologique », souligne de son côté Wilfrid Galand, directeur général adjoint de Montpensier Arbevel, également sur BFM Business.

Le 09/04 à 20h23

Wall Street: le Nasdaq bondit de plus de 10% après le revirement de Trump

Wall Street engage un rebond spectaculaire. L’indice Nasdaq s’est envolé de plus de 10% à la Bourse de New York mercredi après la volte-face de Donald Trump qui a annoncé qu’il suspendait pendant trois mois une partie des surtaxes imposées aux partenaires commerciaux des États-Unis.

Vers 20h25 (heure de Paris), l’indice Nasdaq – à forte coloration technologique -, prend 10,55% à 16.877,91 points.

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Le 09/04 à 19h56

Vers un gigantesque rebond du CAC 40?

À moins d’une annonce changeant la donne (ce qui est arrivé plusieurs fois ces derniers jours), la Bourse de Paris a de bonnes chances d’ouvrir en forte hausse, jeudi.

Selon les données du courtier IG Markets, Le contrat à terme sur le CAC 40, un produit dérivé qui donne une bonne tendance de la future évolution de l’indice, prenait 6% vers 19h50.

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Le 09/04 à 19h48

Le pétrole se retourne à l’annonce d’une pause sur une partie des droits de douane réciproques

Les cours du pétrole, en grande difficulté en début de séance, se sont envolés mercredi à l’annonce par Donald Trump d’une pause de 90 jours sur les droits de douane réciproques imposés par Washington à des dizaines de ses partenaires commerciaux.

Vers 19h30 (heure de Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord gagnait 0,97% à 63,43 dollars après avoir dévissé de plus de 5% en cours de séance, et s’être affiché brièvement au plus bas depuis février 2021. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, prenait 1,17% à 60,28 dollars après avoir lui aussi chuté de plus de 5%.

Le 09/04 à 19h47

Donald Trump ramène ses droits de douane à 10% pour tous les pays sauf pour la Chine

Le président américain, Donald Trump, a annoncé mercredi sur son réseau social Truth qu’il allait imposer désormais 125% de droits de douane sur les produits chinois en réponse aux représailles de Pékin mais ramenait à 10% ceux imposés au reste du monde.

« Du fait du manque de respect de la Chine à l’égard des marchés mondiaux (…), je hausse les droits de douane sur la Chine à 125% », a écrit Donald Trump, ajoutant que « dans le même temps, du fait de la volonté de plus de 75 pays de négocier, j’ai autorisé une pause de 90 jours et des droits réciproques substantiellement réduits durant cette période, de 10%, également effectifs immédiatement » pour les autres pays.

Le 09/04 à 19h31

Wall Street se retourne à la hausse, le S&P 500 prend 7%

La Bourse de New York s’est violemment retournée à la hausse après que Donald Trump a annoncé sur Truth Social qu’il suspendait pendait 90 jours tous les droits de douanes à réciproques, à l’exception de ceux sur la Chine (qu’il porte donc 125%).

Vers 19h30, heure française, le S&P 500 prenait 7,3% et le Nasdaq bondissait de 8,2%, le S&P prend plus de 7%.

Le 09/04 à 19h24

Donald Trump annonce une pause de 90 jours dans les droits de douane, mais augmente ceux de la Chine à 125%

Le président américain a annoncé une pause de trois mois dans l’application de ses droits de douane réciproques, à l’exception de la Chine pour laquelle les taxes douanières montent à 125% « immédiatement ».

« Du fait de la volonté de plus de 75 pays de négocier, j’ai autorisé une pause de 90 jours et des droits réciproques substantiellement réduits durant cette période, de 10%, également effectifs immédiatement » pour les autres pays, a-t-il déclaré.

Le 09/04 à 18h50

Le ministre de l’Industrie met en garde contre un « risque » de cavalier seul de l’Italie

Le ministre de l’Industrie français, Marc Ferracci, a estimé mercredi qu’il y avait « un risque » que la cheffe du gouvernement italien fasse cavalier seul face à la guerre commerciale lancée par les États-Unis, alors que l’Union européenne doit selon lui rester « unie » face au président américain Donald Trump.

« Il y a un risque, et c’est un risque qui est présent depuis le début, puisque nous savons que Donald Trump a une stratégie assez claire, assez simple, qui est de diviser les Européens », a déclaré Marc Ferracci, interrogé sur franceinfo sur une éventuelle crainte de voir Giorgia Meloni négocier de manière bilatérale avec Donald Trump.

La Première ministre italienne d’extrême droite a annoncé mardi qu’elle se rendrait à Washington le 17 avril pour s’entretenir avec le président américain des droits de douane imposés à l’Union européenne.

Le 09/04 à 18h11

Le ministre de l’Économie estime que l’impact économique sera « gérable »

Le ministre de l’Économie Éric Lombard a reçu cette après-midi les acteurs économiques à Bercy afin de « dialoguer » avec eux, estimant « gérable » à ce stade l’impact économique de la hausse des droits de douane américains.

Évoquant devant les intervenants « un moment grave de notre histoire économique et peut-être de notre histoire tout court », Éric Lombard a affirmé que cette réunion avait pour objectif de recueillir leurs remarques avant une nouvelle riposte de l’Union européenne.

« Même si l’impact est très sérieux (…), l’impact économique, en réalité, dans un premier temps, sera gérable », a-t-il ajouté dans ses propos liminaires entendus par une journaliste de l’AFP.

Le 09/04 à 17h42

Les Bourses européennes terminent en fort recul, le CAC 40 perd plus de 3%, au plus bas depuis un an et demi

Après un léger rebond hier, les Bourses européennes ont replongé ce mercredi, sur fond d’escalade douanière entre la Chine et les États-Unis. Les principaux indices boursiers européens enregistrent de lourdes pertes: Francfort -3,00%, Londres -2,92%. À Paris, le CAC 40 clôture en forte baisse à -3,34%, retournant sous les 6.900 points, un niveau qu’il n’avait plus atteint depuis octobre 2023.

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Le 09/04 à 17h30

SONDAGE BFMTV. 62% des Français veulent une réponse « ferme » de l’Europe face aux droits de douane américains

Alors que l’Union européenne amorce la première phase de sa riposte à l’offensive protectionniste américaine, les Français réclament une réponse forte: 62% des Français estiment que l’Europe doit répondre de manière ferme à l’administration Trump, en imposant en retour des droits de douane similaires sur les produits américains arrivant sur le sol américain, selon un sondage Elabe pour BFMTV.

>> Les détails ici

Le 09/04 à 16h39

« Nous allons écouter les filières » pour élaborer une réponse adaptée, promet Éric Lombard

« C’est à 27 que la réponse pourra être proportionnée et adaptée », estime le ministre de l’Économie Éric Lombard, au sujet de la riposte européenne. « Nous travaillons sur un nouveau paquet de mesures qui vont être décidées dans les jours qui viennent », a-t-il ajouté.

« Nous allons écouter les filières pour avoir leur avis sur le paquet de mesures que nous préparons », a-t-il promis.

Le 09/04 à 16h24

Pékin appelle les touristes chinois à « mesurer » les « risques » d’un voyage aux États-Unis

La Chine a appelé mercredi ses citoyens à la « prudence » face aux « risques » potentiels d’un voyage touristique aux États-Unis, citant notamment la guerre commerciale naissante, sur fond d’imposition réciproque de fortes surtaxes douanières.

« En raison de la détérioration récente des relations économiques et commerciales entre la Chine et les États-Unis et de la situation sécuritaire aux États-Unis, (nous suggérons) aux touristes chinois de mesurer soigneusement les risques liés à un voyage aux États-Unis et de faire preuve de prudence », a indiqué le ministère de la Culture et du Tourisme dans un communiqué.

Le 09/04 à 16h17

Le futur chancelier allemand plaide pour une « réponse européenne commune » face aux États-Unis

Le futur chancelier allemand Friedrich Merz plaide pour une « réponse européenne commune » face aux droits de douanes des États-Unis.

Le dirigeant conservateur prenait la parole ce mercredi pour présenter l’accord passé avec le centre-gauche pour former un gouvernement.

Friedrich Merz, chef du parti allemand de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), fait une déclaration à Berlin le 8 mars 2025, © RALF HIRSCHBERGER / AFP

Le 09/04 à 15h56

Pourquoi le youtubeur MrBeast se dit pénalisé par les nouvelles taxes de Donald Trump

Le youtubeur MrBeast, qui tire la plus grosse partie de ses revenus de sa marque de chocolat Feastables, s’est plaint des nouveaux tarifs douaniers imposés par Donald Trump. Selon lui, il serait désormais plus rentable de délocaliser la production de sa société.

Le youtubeur MrBeast au Microsoft Theater de Los Angeles, le 4 mars 2023. © Monica Schipper / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Car si le vidéaste fabrique bien ses barres sur le sol américain, il importe la plupart de ses ingrédients et de ses matières premières, qui sont donc soumise aux nouveaux tarifs douaniers.

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Le 09/04 à 15h49

« Restez cool. Tout va bien se passer »: Donald Trump tente de rassurer au premier jour de l’entrée en vigueur de ses droits de douane

« Restez cool. Tout va bien se passer », promet Donald Trump sur son réseau Truth Social, alors que de plus en plus de critiques de sa politique douanière se font entendre, y compris dans son propre camp.

« C’est un bon moment pour acheter », a-t-il assuré, tandis les marchés sont chahutés au premier jour de l’application des droits de douane américains.

Le 09/04 à 15h43

Le ministre américain des Finances estime qu’il serait « suicidaire » pour les Européens de se rapprocher commercialement de la Chine

Le ministre américain des Finances Scott Bessent a estimé mercredi qu’il serait « suicidaire » pour les autres pays de se rapprocher de la Chine d’un point de vue commercial pour tenter de contrebalancer les effets des droits de douane américains.

« Ce serait suicidaire », a-t-il assuré, répondant à une question lors d’une rencontre avec l’association des banquiers américains (ABA) et faisant référence aux pays européens qui seraient tentés de se rapprocher de Pékin, « ils (la Chine, NDLR) ne font que produire et produire, et inonder » les marchés mondiaux en faisant chuter les prix, comparant l’industrie chinoise à la séquence des balais remplissant des seaux d’eau sans arrêt, dans le film de 1940 Fantasia, de Disney.

Le 09/04 à 15h37

Wall Street ouvre en ordre dispersé au premier jour des nouveaux droits de douane américains

La Bourse de New York a ouvert en ordre dispersé mercredi, retenue par l’entrée en vigueur de la nouvelle vague de surtaxes imposées par Washington aux produits de dizaines de partenaires commerciaux et la réplique chinoise, mais quelque peu soulagée par les déclarations du ministre américain des Finances.

Dans les premiers échanges, le Dow Jones reculait de 0,79%, l’indice Nasdaq avançait de 0,18% et l’indice élargi S&P 500 lâchait 0,35%.

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Le 09/04 à 15h31

Sans réplique des autres pays, les droits de douane américains sont à un « plafond », assure le ministre des Finances

Les droits de douane imposés par Washington et effectifs depuis mercredi sont un « plafond » si les autres pays choisissent de ne pas répliquer, a assuré le ministre des Finances Scott Bessent, qui a invité les partenaires commerciaux des États-Unis à venir négocier.

« Je pense que ce que beaucoup de gens n’ont pas vu est que ces droits de douane sont un plafond. Si vous ne répliquez pas, c’est un plafond », a-t-il promis.

Le 09/04 à 15h09

Motos, soja, volaille… L’UE adopte sa première riposte aux droits de douane de Donald Trump

L’Union européenne a adopté mercredi ses premières mesures de riposte aux droits de douane de Donald Trump, taxant en retour une série de produits américains comme les motos, le soja, ou la volaille, a annoncé la Commission européenne.

Ces mesures répondent aux taxes de 25% imposées sur l’acier et l’aluminium par Washington mi-mars. La riposte européenne aux droits de douane de 20%, décrétés par le président américain le 2 avril, pourrait, elle, être présentée en début de semaine prochaine.

L’UE est néanmoins prête à suspendre ses droits de douane avec les États-Unis en cas d’accord « juste et équilibré ».

Plus de détails dans notre article.

Le 09/04 à 15h01

Le dollar perd plus de 1% contre l’euro, plombé par l’escalade de la guerre commerciale

Le dollar dévisse mercredi, plombé par les perspectives d’une détérioration de l’activité économique américaine en raison de l’escalade de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, qui vient d’annoncer une nouvelle réplique douanière aux surtaxes de Washington.

Vers 14h45 (heure de Paris), le billet vert chutait de 1,14% par rapport à l’euro, à 1,1083 dollar. Il reculait également de 1,34% contre le franc suisse, et de 1,50% vis-à-vis du yen japonais, qui profitent de leur statut de valeurs refuge.

La crise de confiance que traverse le dollar est-elle une menace pour le marché? Réponse dans notre article détaillé.

Le 09/04 à 14h55

Wall Street a profité durant des décennies, « c’est au tour de l’économie réelle », juge le ministre américain des Finances

Le ministre américain des Finances Scott Bessent a minimisé mercredi à Washington l’importance des pertes essuyées par Wall Street ces dernières semaines car la politique du gouvernement des États-Unis vise selon lui à donner priorité à « l’économie réelle ».

« Wall Street est devenu plus riche que jamais, et peut continuer à se développer et bien se porter. Mais pour les quatre prochaines années, l’objectif du président Trump est se concentrer sur l’économie réelle. C’est au tour de l’économie réelle », a fait valoir Scott Bessent, en réponse aux chutes des marchés financiers depuis plus d’une semaine du fait de la guerre commerciale lancée par Donald Trump.

Le 09/04 à 14h53

Donald Trump promet de « doper » l’extraction de charbon

Le président américain a signé des décrets visant à lever les barrières réglementaires à l’extraction de charbon et à suspendre les fermetures prévues de nombreuses centrales à charbon à travers tout le pays.

« Nous allons mettre fin à l’orientation anti-charbon du précédent gouvernement », a promis le président américain.

>> Lire notre article

Le 09/04 à 14h27

« L’inflation va d’abord frapper les Américains », assure le ministre de l’Économie Éric Lombard

Les conséquences de la guerre commerciale lancée par Donald Trump « seront beaucoup moins importantes pour l’UE qu’elles ne les seront pour les États-Unis », a assuré le ministre de l’Économie Éric Lombard lors des questions au gouvernement.

« L’inflation va d’abord frapper les Américains et la baisse de croissance va d’abord frapper les Américains », juge-t-il.

Le ministre reconnait toutefois que la croissance européenne sera impactée mais cite aussi le gouverneur de la Banque de France qui estime que l’impact sur l’inflation dans la zone euro sera assez limité.

Le 09/04 à 13h56

Donald Trump appelle les entreprises à s’installer aux États-Unis

Le président américain a appelé mercredi les entreprises à s’installer aux États-Unis pour éviter d’avoir à payer des droits de douane, en pleine escalade commerciale avec la Chine, qui a répliqué aux surtaxes américaines.

« C’est un moment idéal pour transférer votre entreprise aux États-Unis », où s’applique « zéro droits de douane », a écrit Donald Trump sur sa plateforme Truth Social.

« N’attendez pas, faites le maintenant », a-t-il exhorté.

Le 09/04 à 13h21

Les Bourses européennes accélèrent leurs pertes, Paris et Francfort dévissent de 4%

Les Bourses européennes continuent leur dégringolade à la mi-journée. Après avoir ouvert en baisse ce mercredi, jour d’entrée en vigueur de droits de douanes massifs décidés par Donald Trump, Paris et Francfort dévissent de 4%.

Les places de marché européennes accélèrent leurs pertes après l’annonce de mesures de rétorsions de la Chine contre l’offensive douanière des États-Unis, avec une surtaxe désormais à 84% sur les produits américains.

Vers 13h20, la Bourse de Paris chutait de 3,59% et celle de Francfort de 3,49% après avoir brièvement perdu plus de 4%. Londres dévissait de 3,29%, Milan de 3,42% et la Bourse suisse de 3,34%.

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Le 09/04 à 13h09

La Chine riposte et va imposer des droits de douane de 84% sur les biens américains

La réponse de Pékin ne s’est pas faite attendre. La Chine va mettre en place des taxes douanières supplémentaires à hauteur de 84% sur les biens américains à partir du 10 avril, a annoncé le ministère chinois des Finances cité par Reuters.

Cette annonce intervient en réponse aux droits de douanes américains de 104% contre les produits chinois.

Le 09/04 à 13h01

Emmanuel Macron réunira un Conseil stratégique le 13 mai

Emmanuel Macron « réunira un Conseil stratégique » sur les droits de douane « le 13 mai », a annoncé la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, tout en précisant que le chef de l’État regrettait la décision « brutale » de Donald Trump de lancer une guerre commerciale.

Elle a par ailleurs assuré que le gouvernement n’était « pas encore capable exactement de dire à la fois l’impact sur la croissance et bien sûr encore moins l’impact sur l’emploi » de la décision de Donald Trump sur les droits de douane.

« Nous sommes en train de faire un inventaire avec les industriels, avec les agriculteurs, avec toutes les filières professionnelles, pour estimer l’impact, pour les aider aussi à trouver de nouvelles pistes d’exportation en dehors des États-Unis », a-t-elle détaillé, évoquant « à peu près 28.000 entreprises » touchées à des degrés divers en France.

Le 09/04 à 12h53

Le géant américain des puces de stockage Micron va augmenter ses prix

Dans un mail envoyé à ses clients et obtenu par le site chinois ITHome, Micron Technology, dont la production est basée en Asie, a annoncé qu’elle allait tenir compte des nouveaux droits de douane américains, et donc augmenter sensiblement ses prix.

La Chine et Taïwan font partie des pays les plus durement visés par Donald Trump, avec des droits de douane respectifs de 104% et 46%.

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Le 09/04 à 12h31

Le baril de Brent passe sous les 60 dollars

Les cours du pétrole, déjà en berne, s’enfoncent mercredi, le baril de Brent passant sous la barre des 60 dollars, en raison de la guerre commerciale qui s’amplifie avec une hausse des droits de douane mise en place par l’administration de Donald Trump.

Vers 10H35 GMT (12H35 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, dévissait de 4,09% à 60,25 dollars, après s’être affiché brièvement à 59,77 dollars en séance, au plus bas depuis février 2021. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en mai, chutait de 4,30% à 57,02 dollars, après avoir perdu plus de 5%.

Le 09/04 à 12h19

La Banque d’Angleterre prévient de risques pour « la stabilité financière » britannique

« Plusieurs risques liés à la fragmentation du commerce mondial de biens et sur les marchés financiers se sont intensifiés » et cela « pourrait nuire à la stabilité financière » du Royaume-Uni, prévient mercredi la Banque d’Angleterre (BoE) dans un rapport, publié en pleine guerre commerciale amorcée par les États-Unis.

Les droits de douane imposés par Donald Trump posent des risques sur la croissance, met en garde la BoE dans le compte-rendu de la réunion trimestrielle de son Comité de politique financière (FPC), s’inquiétant également des cyberattaques et de la pression sur la dette.

Le 09/04 à 11h53

La hausse des droits de douane « n’a pas changé » la position de la France sur le Mercosur

« La position de la France n’a pas changé » dans son opposition au traité de libre échange entre l’UE et les pays du Mercosur, malgré la hausse des droits de douane américains, a annoncé ce mercredi la porte-parole du gouvernement français Sophie Primas.

« Nous pensons que cet accord n’est pas bon pour l’économie française et en particulier pour notre économie agricole », a déclaré la ministre, rappelant que la France était « en train de travailler sur la souveraineté alimentaire et agricole de l’Union européenne ».

Le 09/04 à 11h50

Trump triple les droits de douane sur les petits colis chinois

Le président américain Donald Trump a signé mardi un décret multipliant par trois les droits de douane sur les petits colis envoyés de Chine, un moteur de croissance des géants du commerce électronique comme Shein ou Temu, les faisant passer de 30 à 90%.

Dans le cadre du relèvement très fort de 84% des droits de douanes imposés aux marchandises chinoises mardi, le président américain a aussi relevé ces droits de douanes sur les petits colis qui doivent s’appliquer à partir du 2 mai, selon le décret publié mardi.

Le 09/04 à 11h42

Moscou estime que Washington se croit hors des « règles » du droit économique international

La Russie a dénoncé ce mercredi la décision du président américain Donald Trump d’imposer de lourds droits de douane à de nombreux pays, notamment la Chine, une attitude qui « montre » que Washington se croit hors des « règles » du droit économique international.

« La dernière décision douanière de la Maison Blanche (…) viole les règles fondamentales de l’OMC, et montre que Washington ne se considère pas lié par les normes du droit commercial international », a dénoncé la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, lors de son briefing hebdomadaire. La guerre douanière entre Washington et Pékin « est d’autant plus inquiétante qu’elle concerne les deux principales économies mondiales », a-t-elle ajouté.

Le 09/04 à 11h39

La BCE pourrait relever l’impact attendu sur la croissance des droits de douane

La croissance économique en zone euro pourrait reculer bien davantage que prévu initialement par la Banque centrale européenne (BCE) du fait des droits de douane américains, ce qui contribuerait à faire ralentir la dynamique des prix à court terme, ont déclaré quatre sources à Reuters.

Les droits de douane annoncés le 2 avril par le président Donald Trump ont en effet été bien plus élevés que ce qu’avait imaginé la BCE dans ses précédentes projections, dans lesquelles la banque centrale calculait qu’un relèvement des droits de douane américains suivis d’une riposte européenne amputerait de 0,5 point de pourcentage la croissance de la zone euro dans la première année et renforcerait d’autant l’inflation.

L’impact sur la croissance sera sans doute finalement supérieur à 0,5 point de pourcentage, une source estimant même qu’il pourrait dépasser un point de pourcentage, car l’incertitude et l’érosion de la confiance des acteurs économiques ajouteront aux pressions sur l’activité. L’économie de la zone euro stagnerait donc, puisque sa croissance sur 2025 était estimée en début d’année à 1%.

Le 09/04 à 11h33

L’Italie divise par deux sa prévision de croissance pour 2025

Le gouvernement italien s’apprête à abaisser sa prévision de croissance économique pour 2025, tablant désormais sur 0,6% contre 1,2% auparavant, dans un contexte de hausse des droits de douane américains, a indiqué ce mercredi à l’AFP une source gouvernementale.

Cette prévision figure dans la feuille de route économique pour les prochaines années, qui devrait être approuvée par le conseil des ministres plus tard dans la journée.

La Première ministre italienne Giorgia Meloni se rendra à Washington le 17 avril pour s’entretenir avec le président Donald Trump des droits de douane américains imposés à l’Union européenne.

Le 09/04 à 11h24

La guerre commerciale aura peu ou « probablement pas » d’effet sur l’inflation européenne pour la Banque de France

Le gouverneur de la Banque de France a estimé ce mercredi que la guerre commerciale engagée par les États-Unis aurait un impact limité sur l’inflation en Europe et que la Banque centrale européenne (BCE) avait encore de la « marge » pour baisser ses taux d’intérêt.

« En Europe, il y a un effet sur la croissance », avec un impact direct à la baisse estimé à 0,25 point sur le PIB de la zone euro, et peu ou « probablement pas sur l’inflation », a déclaré François Villeroy de Galhau en présentant à la presse la lettre qu’il adresse chaque année au président de la République.

« Nous avons encore une marge de baisse des taux, son rythme et son ampleur sont à déterminer selon (…) un pragmatisme agile », a-t-il ajouté.

Le 09/04 à 11h22

L’OFCE révise sa prévision de croissance à la baisse à 0,5% en 2025

La croissance française devrait atteindre 0,5% du PIB en 2025 et 1,1% du PIB en 2026, lestée par l’incertitude sur les plans nationaux et internationaux avec la hausse de taxes douanières américaines, selon les prévisions de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) ce mercredi.

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Le 09/04 à 11h19

Razer suspend la vente de ses ordinateurs aux États-Unis

Une large gamme de produits de la marque américano-singapourienne Razer, notamment les ordinateurs portables, ne sont plus disponibles à l’achat sur le site internet américain de la marque, selon the Verge.

Le site renvoie sur une page d’erreur lorsqu’on essaie par exemple de commander ou de précommander les ordinateurs de la gamme Razer Blade.

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Le 09/04 à 11h16

Apple a envoyé des dizaines de milliers d’iPhone en urgence vers les États-Unis

Pour éviter une montée des prix trop soudaine liée aux droits de douane, certaines entreprises de la tech qui produisent en Chine ont commencé à faire des stocks importants.

C’est le cas d’Apple, qui a multiplié les « expéditions urgentes » ces derniers jours, révèle le Times of India. Selon le quotidien, l’entreprise a ainsi affrété cinq avions « remplis d’iPhone », en plus d’une accélération observée depuis le début de l’année 2025, dans l’objectif d’échapper aux nouveaux tarifs douaniers décidés par Donald Trump.

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Le 09/04 à 10h00

Marc Ferracci assure que « toutes les options sur la table » pour répondre aux droits de douane américains

Invité de la matinale de Franceinfo, le ministre chargé de l’Industrie et de l’Energie a évoqué la réponse de l’Union européenne aux droits de douane instaurés par Donald Trump. « L’éventail est très large, a-t-il souligné. On peut augmenter les tarifs douaniers, opérer des restrictions quantitatives sur les importations de produits américains, taxer de manière spécifique certains services. »

« Toutes ces options sont sur la table et nécessitent un diagnostic: où est-ce qu’on fait le plus mal à l’économie américaine ? Ensuite on doit discuter en européen de ce qui convient à tout le monde car les intérêts divergent. »

Le 09/04 à 09h59

Soja, volaille… Ces produits américains que l’UE veut taxer

L’Union européenne doit valider ce mercredi sa première riposte face aux droits de douane américaine sur l’acier et l’aluminium.

La liste des représailles européennes communiquée aux 27 Etats membres avant la réunion de leurs représentants ce mercredi à Bruxelles comporte des produits agricoles comme le soja, la volaille, le riz et plusieurs fruits ainsi que les oeufs et les saucisses.

Elle prévoit également des droits de douane de 25% sur le bois, les motos, des produits plastique, des équipements électriques, les diamants ou des produits de maquillage.

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Le 09/04 à 09h26

Pékin promet des mesures « fermes et vigoureuses » en réponse aux droits de douane américains

La Chine a promis ce mercredi des mesures « fermes et vigoureuses » pour défendre ses intérêts après l’entrée en vigueur de droits de douane américains de 104% sur les produits chinois.

« Le droit légitime au développement du peuple chinois est inaliénable, et la souveraineté, la sécurité et les intérêts de développement de la Chine sont inviolables », a déclaré Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères lors d’une conférence de presse régulière.

Le 09/04 à 09h24

La Chine dit avoir une « volonté ferme » et des « moyens abondants » pour mener la guerre commerciale

Le ministère chinois du Commerce a affirmé ce mercredi avoir la « volonté ferme » de mener la guerre commerciale face aux Etats-Unis, a rapporté l’agence officielle Chine nouvelle, après l’entrée en vigueur de droits de douane américains de 104% sur les produits chinois.

« Avec une volonté ferme et des moyens abondants, la Chine prendra résolument des contre-mesures et combattra jusqu’au bout si les États-Unis insistent pour poursuivre (leur) escalade de mesures économiques et commerciales restrictives », a affirmé le ministère selon l’agence d’État.

Le 09/04 à 09h08

Le CAC 40 rechute de 2,78% avec l’entrée en vigueur de nouveaux droits de douane américains

L’indice parisien ouvre en nette baisse ce mercredi 9 avril, alors que les droits de douanes réciproques entrent en vigueur ce mercredi 9 mai.

Les Bourses européennes plongent à l’ouverture : Paris -2,78%, Francfort -2,20%, Londres -2,47%.

Le 09/04 à 08h39

Attention aux droits de douane réciproques, avertit le président de la Filière automobile

Quelle réaction doit permettre de soutenir la filière automobile dans cette guerre commerciale? Luc Chatel, président de la Filière automobile (PFA) appelle à la prudence.

« Nous pensons au sein de la filière automobile que ce n’est pas forcément une bonne idée d’agir sur les droits de douane réciproques, explique ce dernier sur BFMTV ce mercredi. Les Américains vendent très peu de voitures en Europe, ils vendent 170.000 voitures sur un marché qui fait 12 millions c’est moins de 2%, cela aurait un impact très limité ».

« Cela pourrait avoir des effets de bords car vous pourriez avoir des constructeurs européens qui produisent aux Etats-Unis qui vont vendre leurs voitures au Canada et qui feraient l’objet de mesures de réciprocité. Donc le remède est au même niveau que la sanction », poursuit Luc Chatel qui en appelle à une Europe forte.

Le 09/04 à 08h38

Amélie de Montchalin assure que l’objectif de l’UE est que « les droits de douane ne s’appliquent pas »

Sur RMC et BFMTV, Amélie de Montchalin a dit vouloir « protéger » et assurer « la résilience et la résistance de notre économie » face aux droits de douane américains.

Mais « notre objectif c’est que ces droits de douane ne s’appliquent pas », a-t-elle dit, évoquant la nécessité de « maintenir le contact, la négociation » avec les États-Unis.

Pour autant, l’Union européenne va riposter « parce qu’on n’est pas des gens faibles, parce que ça protège nos intérêts ». « Notre but c’est de négocier », mais « en étant forts, en étant unis », a-t-elle dit.

Le 09/04 à 08h28

Les Bourses européennes attendues en forte baisse à l’ouverture

Les Bourses européennes se dirigent vers une ouverture en forte baisse ce mercredi, avec l’entrée en vigueur de surtaxes américaines à 60 pays, dont un taux total de 104% appliqué contre la Chine.

Une quarantaine de minutes avant l’ouverture des Bourses européenne, les contrats à terme des principaux indices, qui reflètent les échanges se déroulant avant l’ouverture, dévissaient: la Bourse de Paris perdait 3,52%, la Bourse de Francfort dégringolait de 3,36%, Londres de 2,54% et Milan 3,43%.

Le 09/04 à 08h27

« Elle n’avait pas besoin de ça »: l’industrie automobile secouée par la guerre commerciale.

« L’industrie automobile subit un grand choc, elle n’avait pas besoin de ça ». Ce mercredi sur BFMTV, Luc Chatel, président de la Plateforme automobile, est revenu sur les conséquences de droits de douane entrés en vigueur ce matin.

« Il y a un effet direct pour les constructeurs européens, Stellantis en fait partie, qui vendent des voitures aux Etats-Unis qui sont produites au niveau international […] les Allemands sont très touchés », a rappelé Luc Chatel.

« Il y un effet indirect : c’est toute la filière qui est touchée », a-t-il ajouté, rappelant l’importance des fournisseurs dans la chaine de valeur.

Le 09/04 à 07h57

Les droits de douane, « un choc beaucoup plus important pour les États-Unis que pour le reste du monde »

Invité sur BFM Business ce mercredi, le chef économiste de la Banque de France, Olivier Garnier, a assuré que les droits de douane représentaient « un choc beaucoup plus important pour les États-Unis que pour le reste du monde ».

« Les importations américaines de biens, celles qui vont être sujettes aux droits de douane, c’est environ 12% du PIB américain. C’est quatre fois plus important que les exportations européennes vers les États-Unis », a-t-il dit.

« Clairement, pour les États-Unis, c’est un choc négatif d’offre, un choc stagflationniste: cela fait moins d’activité et plus d’inflation. Dans le cas de l’Europe, c’est un choc qui n’est pas a priori inflationniste », a-t-il ajouté.

Le 09/04 à 07h14

-20% en une semaine: le pétrole américain sous 60 dollars le baril, une première depuis 4 ans

Le baril de West Texas Intermediate (WTI), principale variété américaine de brut, a clôturé mardi sous 60 dollars (-20% en une semaine), une première depuis avril 2021, dans un marché inquiet pour la demande mondiale en raison de la guerre commerciale lancée par Donald Trump.

Le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en mai, a perdu 1,85% à 59,58 dollars. Son équivalent européen, le Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, a lâché 2,17% à 62,82 dollars.

Le 09/04 à 06h57

Les Bourses de Tokyo et Taïwan plongent de plus de 5%, le yen bondit face au dollar

La Bourse de Tokyo chutait de 5% ce mercredi, accélérant ses pertes après l’entrée en vigueur des surtaxes douanières américaines ciblant des dizaines de pays dont le Japon, tandis que le yen, devise refuge face aux incertitudes, bondissait face au dollar.

Vers 04H30 GMT, l’indice vedette Nikkei plongeait de 5,14% à 31.314 points, et l’indice élargi Topix perdait 4,54% à 2.321 points. La monnaie japonaise grimpait de 1,06% face à un billet vert affaibli, à 144,71 yens pour un dollar, au plus bas depuis octobre 2024.

De son côté, la Bourse de Taïwan plongeait de 5,8%.

Le 09/04 à 06h50

« Ils me lèchent le cul »: Trump se moque des pays qui veulent négocier sur les droits de douane

Alors que les droits de douane américains sont officiellement entrés en vigueur ce mercredi, Donald Trump s’est moqué mardi soir des pays qui souhaitaient négocier avec les États-Unis pour échapper aux surtaxes.

« Ces pays nous interpellent, ils me lèchent le cul. Ils meurent d’envie de passer un accord », a lâché le président américain lors d’un dîner avec des caciques du Parti républicain.

Le locataire de la Maison Blanche a ensuite imité avec ironie les demandes des pays en question: « S’il vous plaît, s’il vous plaît Monsieur, passons un accord, je ferai n’importe quoi. Je ferai n’importe quoi Monsieur… ».

Le 09/04 à 06h29

L’industrie française veut faire front face à un « choc historique »

Les industriels français se sont réunis mardi à Bercy autour du ministre Marc Ferracci pour faire part de leurs inquiétudes face à un « choc historique » et tenter d’élaborer une position française commune dans la riposte européenne face à la crise commerciale mondiale déclenchée par la hausse des droits de douane américains.

L’un des principaux enseignements est qu’il n’y a « pas d’objection à une approche ferme et une réponse rapide de l’Union européenne », a indiqué Bercy, rapportant toutefois des « sensibilités » et des « inquiétudes » différentes selon les filières, notamment sur les conséquences d’une escalade.

Le 09/04 à 06h27

Apple, Nvidia, Tesla: les géants de la tech malmenés par les nouvelles taxes douanières de Trump

Entre tensions commerciales, chaînes d’approvisionnement fragilisées et climat d’incertitude stratégique, les géants de la tech font face à un tournant. La nouvelle salve de taxes douanières annoncée par Donald Trump vient bouleverser un équilibre déjà précaire, avec des conséquences lourdes sur les marchés et l’avenir de l’innovation américaine.

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Le 09/04 à 06h17

Or, dollar voire même bitcoin: est-ce le moment d’investir dans des valeurs « refuges »?

Dans cette tempête boursière, les valeurs refuges continuent de rassurer les investisseurs. Au-delà de l’or, d’autres actifs gagnent du terrain. Dollar, Bitcoin… BFM Business fait un tour d’horizon des opportunités à saisir pour les investisseurs dans le climat économique actuel.

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Le 09/04 à 06h14

Brésil, Turquie, Maroc… Ces pays sont peut-être les futurs gagnants de la guerre commerciale

Quelques jours après l’annonce de droits de douane par l’administration Trump qui a ébranlé les marchés financiers ainsi que plusieurs pays partenaires commerciaux des États-Unis, une poignée d’États apparaissent comme des gagnants potentiels même si le risque d’une récession économique tend à nuancer le tableau.

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Le 09/04 à 06h03

Les droits de douane de Donald Trump contre près de 60 pays entrent officiellement en vigueur

Les États-Unis frappent depuis ce mercredi 6 heures les produits venant de dizaines de pays d’une nouvelle vague de droits de douane – la plus monumentale à ce jour, particulièrement punitive pour la Chine.

La nouvelle surtaxe touche près de 60 partenaires commerciaux avec des droits de douane additionnels allant de 11% à 50%, à l’exception de la Chine dont les produits sont maintenant taxés à 104%.

Cette surtaxe supplémentaire – par exemple de 20% pour l’Union européenne – a fait replonger les Bourses en Asie.

Le 09/04 à 06h01

Les Bourses asiatiques rechutent à l’ouverture

La Bourse de Tokyo rechute de plus de 3% ce mercredi à l’ouverture, dans le sillage des fortes baisses à Wall Street, sur des marchés paniqués par l’escalade de la guerre commerciale engagée par le président américain Donald Trump.

Vers 00H15 GMT, l’indice vedette Nikkei s’enfonce de 3,4% à 31.903,43 points, tandis que l’indice élargi Topix lâche 3,02% à 2.358 points. A la Bourse de Séoul, l’indice Kospi recule de 0,8%. La Bourse de Sydney baisse de 1,91%.

De son côté, la Bourse de Hong Kong perdait plus de 3%, celle de Shanghai plus de 1% et celle de Taïwan 1,8%.

Le 08/04 à 06h00

Comment les Bourses mondiales vont-elles réagir à l’entrée en vigueur des droits de douane?

Bonjour et bienvenue dans ce live consacré aux conséquences de la guerre commerciale lancée le 2 avril par Donald Trump.

Les marchés sont revenus dans le vert hier après avoir essuyé d’énormes pertes lors des séances précédentes. Mais l’entrée en vigueur des tarifs douaniers massifs décidés par Donald Trump va-t-elle rebattre les cartes? Les Bourses mondiales vont-elles replonger ou au contraire résister?

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En direct, guerre en Ukraine : le point sur la situation

L’Union européenne discute de la création d’un Mécanisme européen de défense

Les ministres des finances de l’Union européenne (UE) ont entamé samedi des discussions sur la création d’un Mécanisme européen de défense (MED), un organisme supranational qui centraliserait l’achat d’armes et mettrait celles-ci à disposition des pays européens participants en échange d’une contribution.

Cette proposition d’inspiration britannique a été soumise aux Vingt-Sept par le groupe de réflexion économique Bruegel, situé à Bruxelles, dans le but de permettre aux pays européens de financer leur effort de réarmement sans avoir à s’endetter trop lourdement, sur fond de désengagement des Etats-Unis sur le continent.

Plusieurs pays membres de l’UE se sont dits intéressés par la mise en place d’un tel mécanisme, dont l’architecture rappelle celle du Mécanisme européen de stabilité mis en place pendant la crise de la zone euro.

La Commission européenne a dévoilé un plan de réarmement de 800 milliards d’euros sur quatre ans en se disant prête à assouplir les règles budgétaires imposées aux Etats, en excluant les dépenses militaires du calcul du déficit budgétaire, et à lancer un emprunt commun de 150 milliards d’euros.

Mais cet engagement ne résout pas le problème de financement des pays très endettés, qui verraient leur dette s’alourdir davantage, même si leur déficit reste dans les clous.

L’idée d’un fonds intergouvernemental a donc fait son chemin pour acquérir certains armements qui pourraient bénéficier à la sécurité de l’ensemble des pays participants, comme des missiles ou des systèmes de satellites militaires.

Ce MED serait doté d’un capital propre important, ce qui lui permettrait d’emprunter sur les marchés. Il pourrait en outre être ouvert à des pays extérieurs à l’UE qui partagent la même préoccupation face à la menace d’une attaque de la Russie, comme le Royaume-Uni, l’Ukraine et la Norvège.

Le MED étant propriétaire des équipements qu’il achèterait, la dette contractée pour les payer serait inscrite dans les comptes du MED plutôt que dans les comptes nationaux. Un tel mécanisme favoriserait en outre l’émergence d’un marché européen de la défense, ce qui pourrait permettre de réduire les coûts et de mettre en commun les ressources des Etats participants.

A l’heure actuelle, le marché européen de l’armement est très fragmenté, avec par exemple pas moins de sept types de chars d’assaut ou de véhicules de combat d’infanterie, ce qui réduit l’interopérabilité entre les armées européennes et empêche des économies d’échelle.

Le MED pourrait dans un premier temps concentrer ses efforts sur des armements ou infrastructures stratégiques nécessaires au bon fonctionnement des armées, pour lesquels l’Europe est à l’heure actuelle très dépendante des Etats-Unis.

Il s’agit entre autres de systèmes de commandement et de contrôle interarmées, du renseignement et de la communication par satellite, du développement de nouveaux systèmes coûteux, comme les avions de chasse de cinquième ou sixième génération, des systèmes de défense aérienne ou encore des missiles servant à la dissuasion nucléaire.

Selon le document du groupe Bruegel, l’UE n’a une chance de réduire sa dépendance militaire à l’égard des Etats-Unis d’ici à 2030 que si elle fait des achats en commun et crée un marché européen de la défense qui réintégrerait le Royaume-Uni, acteur industriel majeur du secteur.

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