Fibre optique : le régulateur des télécoms révèle les bons et mauvais élèves

Laure de La Raudière, actuelle présidente de l’Arcep, alors députée (Eure-et-Loir, Agir), à l’Assemblée nationale, à Paris, le 28 avril 2020. DAVID NIVIÈRE/AFP

C’est une première. Le régulateur des télécoms (Arcep) a dévoilé, le 26 mars, son palmarès des opérateurs dans les raccordements à la fibre optique, technologie qui permet à plus de 24 millions de foyers d’accéder à Internet à très haut débit. Orange arrive en tête : 94 % des malfaçons signalées sont reprises dans un délai de trente jours. Il est suivi par Bouygues Telecom (91 %) et par SFR (79 %). Dernier de la classe, Free (opérateur détenu par Xavier Niel, actionnaire à titre individuel du Monde) arrive très loin derrière avec un taux de malfaçons reprises de seulement 49 %. Contacté, Free, n’était pas en mesure de commenter ces chiffres avant la publication de cet article.

« Les premiers résultats montrent des disparités entre les opérateurs dans la qualité des raccordements qu’ils réalisent et la reprise des malfaçons constatées », souligne prudemment l’Arcep, reconnaissant le caractère commercialement sensible de son étude. Le régulateur insiste aussi sur le fait que « certaines malfaçons sont plus complexes à corriger que d’autres », ce qui peut jouer sur le taux mesuré. Une malfaçon n’est également pas forcément visible par l’abonné. « Les travaux se poursuivent pour compléter l’observatoire avec des indicateurs supplémentaires permettant de mieux rendre compte de l’expérience des utilisateurs », ajoute l’Arcep. Son étude repose, pour l’instant, sur les données du réseau d’un seul opérateur d’infrastructures, Altitude, sur lequel les abonnés sont raccordés par Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free.

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Meghan Markle dévoile une photo de ses enfants, Archie et Lilibet

La duchesse de Sussex a publié sur Instagram une photo d’elle avec ses enfants Archie et Lilibet, ce qu’elle fait rarement.

On l’a compris en regardant With love, Meghan, la série culinaire de la duchesse de Sussex: Meghan aime cultiver son jardin. C’est aussi ce qui ressort du compte Instagram de sa marque, As ever, où elle pose volontiers une botte de poireaux à la main, un chapeau de paille sur la tête et un panier sous le bras.

Meghan vient de publier une nouvelle photo dans son jardin, cette fois-ci avec ses enfants Archie et Lilibet. Comme toujours, les deux petits de 5 et 3 ans, n’apparaissent pas de face, et on est les devine plus qu’on ne les voit.

Fugace

On a également pu les apercevoir dans des vidéos publiées sur Instagram, et de façon assez fugace, dans la série With love, Meghan. Mais aussi sur la carte de vœux de la famille Sussex en décembre.

Archie fêtera le 6 mai prochain son sixième anniversaire, et Lilibet aura 4 ans le 4 juin 2025. Si tous deux ont la double citoyenneté, ils n’ont que peu foulé le sol britannique. le dernière fois qu’ils ont accompagné leurs parents au Royaume-Uni, c’était en juin 2022, à l’occasion du jubilé de platine de la reine Elizabeth. C’est la dernière fois que le couple a dévoilé une photo officielle de Lilibet.

Harry et Meghan, depuis qu’ils ont quitté la famille royale, ont fait le choix de ne plus montrer leurs enfants.

Comment Meghan Markle tente de se réinventer sur Netflix

Le prince Harry, très marqué par son enfance sous les flash des paparazzis qui harcelaient en permanence sa mère la princesse Diana, veille farouchement à l’anonymat de ses enfants.

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Rabbin agressé à Orléans: le suspect, mineur, a été placé en détention provisoire mais nie l’agression

Le mineur interpellé sera jugé en avril prochain devant le tribunal pour enfants.

Le mineur interpellé samedi après l’agression en pleine rue du rabbin d’Orléans a été placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention conformément aux réquisitions du ministère public, annonce le parquet d’Orléans ce lundi 24 mars.

Contestant les faits et soutenant « s’être défendu », il sera jugé en avril devant le tribunal pour enfants d’Orléans des chefs de violences volontaires « commises en raison de l’appartenance ou de la non appartenance, réelle ou supposée, de la victime à une religion », a précisé la procureure de la République Emmanuelle Bochenek-Puren, indiquant que « son placement en détention provisoire est requis jusqu’au jugement ».

Un mineur impliqué dans trois procédures judiciaires

Au moment de son interpellation, l’individu a déclaré être âgé de 16 ans et être de nationalité palestinienne. « Une quantité de 2 grammes de résine de cannabis a été trouvée en sa possession », précise le parquet.

Le mineur est impliqué dans « trois procédures judiciaires » qui se sont déroulées entre octobre et décembre dernier pour des faits de « trafics de stupéfiants et de violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique à Marseille, et de vol aggravé sur la commune d’Orléans ».

À chaque interpellation, l’individu a déclaré une identité différente. Après avoir refusé de se soumettre à des relevés signalétiques et à des prélèvements biologiques afin de permettre son identification, il a finalement accepté en fin de garde à vue.

« Il a alors admis être de nationalité marocaine. Aucun élément ne permet de remettre en cause l’état de minorité qu’il déclare », ajoute le parquet.

Interrogé sur BFMTV, le rabbin Arié Engelberg a assuré qu’il allait « bien » au lendemain de l’agression. « On a reçu énormément de soutien et on continue à en recevoir. On ne va pas s’arrêter, on va continuer et on reste dans le positif », a-t-il ajouté. Cette agression a déclenché une vague de condamnations, parmi lesquelles celle d’Emmanuel Macron qui a dénoncé le « poison » de l’antisémitisme.

Boris Kharlamoff avec Emilie Roussey

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En Champagne, un procès révèle le sort de vendangeurs sans papiers, sans contrat ni salaire

Vendanges en Champagne, en septembre 2021. FRANCOIS NASCIMBENI / AFP

Le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne doit examiner mercredi 26 mars des faits de traite d’être humains survenus dans le prestigieux vignoble, une affaire emblématique des conditions de travail de certains vendangeurs et de la tension dans le secteur. Un viticulteur, une prestataire de services et deux intermédiaires sont sur le banc des prévenus.

En septembre 2023, l’affaire éclate suite au signalement de simples nuisances sonores, pour lesquelles les gendarmes sont appelés par des habitants du village de Nesles-le-Repons (Marne). Dans une maison insalubre, ils découvrent alors une trentaine de vendangeurs qui partagent une pièce exiguë où des matelas s’entassent. Les sanitaires et l’installation électrique sont hasardeux, la cuisine est à l’extérieur. Leurs repas sont composés uniquement de riz ou de sandwichs avariés. La plupart de ces travailleurs sont originaires de pays d’Afrique de l’Ouest (Mali, Guinée, Mauritanie, Sénégal…), ne possèdent pas de titre de séjour et ont été recrutés en région parisienne.

Ils sont arrivés quelques jours seulement avant l’intervention des gendarmes et amenés depuis la porte de la Chapelle à Paris jusqu’au pied des vignes de Champagne par Temuri M. et Abdoulaye C., deux hommes qui travaillent pour le compte d’une certaine Svetlana G. Tous les trois sont jugés pour traite d’êtres humains envers des personnes vulnérables, un délit puni de sept ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende.

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En France, l’effort de réarmement vient percuter les discussions sur les dépenses sociales

Sébastien Lecornu, ministre des armées, et Eric Lombard, ministre de l’économie, lors de l’inauguration de l’unité de production de poudre d’Eurenco, à Bergerac (Dordogne), le 20 mars 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE »

Plus d’obus et moins de « Sécu » ? Alors que le budget de la défense est appelé à s’accroître pour faire face à la « menace russe », l’idée de financer cet effort en rognant sur les dépenses de solidarité émerge depuis plusieurs semaines. Pour le moment, aucun projet n’est sur la table, le premier ministre, François Bayrou, ayant assuré que le réarmement du pays s’effectuera « sans rien abandonner du modèle social ». Mais des personnalités politiques, des experts et des essayistes pensent que le surcroît de ressources destiné à nos soldats impose de revisiter les règles de l’Etat-providence, quitte – éventuellement – à le rendre moins généreux.

Le débat a été posé en des termes très directs par Julien Damon, professeur associé à Sciences Po. Dans un texte publié le 25 février sur le site Telos, il écrit que le système de protection sociale « pourrait être conduit à réduire la voilure afin que [la défense] monte en puissance ». Une éventualité formulée cinq jours après des propos tenus par Emmanuel Macron, lors d’une réunion à l’Elysée avec des chefs de parti. Le président de la République avait évoqué l’hypothèse de consacrer 5 % du produit intérieur brut (PIB) aux investissements militaires (contre 2 % aujourd’hui). Il avait ensuite précisé ne pas savoir si c’était le bon chiffrage, puis avait revu l’objectif à la baisse : « Autour de 3 % à 3,5 % » du PIB, avait-il dit, au Figaro, le 2 mars.

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En Israël, l’extrême droite européenne trouble une conférence sur l’antisémitisme

Jordan Bardella, chef du Rassemblement national , à Jérusalem, le 26 mars 2025. JACK GUEZ/VIA REUTERS

Quand l’ambition d’un ministre entre en collision avec un rapprochement stratégique controversé. Alors que le ministre des affaires de la diaspora et de la lutte contre l’antisémitisme israélien, Amichai Chikli, s’apprête à ouvrir la conférence sur la lutte contre l’antisémitisme, mercredi 26 et jeudi 27 mars, à Jérusalem, ce qui devait être une réussite personnelle est devenu un échec relatif.

Nombre de participants ont fait défection ces dernières semaines, en raison de la présence, parmi les invités, de leaders d’extrême droite européens, notamment des représentants du Rassemblement national (RN). « Cette conférence contre l’antisémitisme est son projet. Mais inviter Jordan Bardella [président du RN] et Marion Maréchal [députée européenne élue sous l’étiquette Reconquête !] sans prévenir personne lui a explosé à la figure », estime Emmanuel Navon, professeur de relations internationales à l’université de Tel-Aviv.

Ainsi, l’envoyée spéciale d’Israël pour la lutte contre l’antisémitisme, Michal Cotler-Wunsh, n’a pas été informée et ne sera pas présente à la conférence. Elle devait en revanche participer à la soirée de gala organisée mercredi par le président israélien, Isaac Herzog, pour les leaders juifs du monde. Le président, qui devait lier cet événement à la conférence, s’est aussi distancié de l’initiative de M. Chikli.

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En Ukraine, les chemins de fer visés par une « cyberattaque de grande ampleur »

Les trains continuent de circuler malgré la cyberattaque, a assuré la compagnie ferroviaire ukrainienne, qui l’a implicitement attribuée à la Russie.

« En raison d’une panne informatique, les services en ligne ne fonctionnent temporairement pas ». Ce dimanche 23 mars, l’Ukraine a été victime d’une cyberattaque. Plus précisément, c’est le gestionnaire du réseau ferroviaire ukrainien, Ukrzaliznytsia, qui a été visé.

Pensant d’abord être victime d’une panne de ses serveurs, il a déclaré ce lundi 24 mars que celle-ci était due à une cyberattaque. Cette dernière a empêché les habitants de réserver des billets sur le service en ligne, qui étaient ainsi invités à se rendre aux guichets.

« Les systèmes en ligne d’Ukrzaliznytsia ont subi une cyberattaque ciblée de grande ampleur », a indiqué le groupe dans un communiqué, ajoutant qu’elle collaborait avec le « département cyber » des services de sécurité ukrainiens (SBU) pour trouver une solution.

Trafic stable, malgré la cyberattaque

La compagnie publique Ukrzaliznytsia exploite un des plus vastes réseau ferroviaires d’Europe transportant des millions de passagers et des cargaisons importantes, le trafic aérien ayant été suspendu depuis le début de l’invasion russe en février 2022.

L’entreprise n’a pas précisé qui était à l’origine de cette attaque informatique et a assuré que ses services continuaient sans interruption. La vente de billets en ligne était toutefois indisponible pendant le week-end et lundi.

« Cette attaque était très systématique, non négligeable et à plusieurs niveaux », a-t-elle ajouté. Mais « l’ennemi n’est pas parvenu à atteindre son objectif principal: le trafic est stable, les trains voyagent sans retard », a assuré la compagnie.

« Les chemins de fer continuent à opérer malgré les attaques physiques sur ses infrastructures et même les cyberattaques les plus vicieuses ne peuvent pas les interrompre », assure-t-elle.

Si Ukrzaliznytsia n’a pas explicitement identifié les auteurs de l’attaque, elle en attribue la responsabilité à « l’ennemi ». Autrement dit, le gestionnaire désigne implicitement la Russie, qui attaque régulièrement les chemins de fer ukrainiens avec des drones et des missiles depuis l’invasion en 2022.

Depuis le début de l’invasion, le rail ukrainien joue un rôle vital dans l’évacuation des civils, le transport des troupes et des marchandises. Avec la route, le train est aujourd’hui le seul moyen d’entrer ou de sortir du pays. Quatre de ses employés ont été blessés la semaine dernière lors de frappes russes sur la région centrale de Dnipropetrovsk, tandis que ses services ont également été interrompus par des frappes russes sur la région de Kirovograd (centre).

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Prison ferme requise contre un policier de l’Office anti-stupéfiants soupçonné d’avoir informé un trafiquant de drogue

Installation de l’Office antistupéfiants (Ofast), à Nanterre, le 11 février 2020. VINCENT ISORE/IP3 PRESS/MAXPPP

En matière d’enquêtes judiciaires, l’art de traiter un indicateur de police requiert du tact et du sang-froid, une grande maîtrise de soi et se révèle rarement exempt de tout danger. Pour en avoir méconnu les principes élémentaires dans une matière où il a pourtant excellé vingt-sept années durant, Christophe D., 50 ans, un major affecté à l’Office anti-stupéfiants (Ofast), comparaissait, mardi 25 mars, devant la justice, suspecté d’avoir révélé des informations confidentielles, violé le secret professionnel et consulté indûment des fichiers au profit d’un trafiquant notoire qu’il espérait recruter comme sa « source ». « Dans le seul intérêt du service », a-t-il répété à la barre, retrouvant dans sa posture, les mains jointes devant lui, le dos raide, l’attitude réglementaire du gardien de la paix qu’il fut avant de gravir l’échelle hiérarchique grâce à d’excellents résultats.

Sa disgrâce judiciaire, inattendue dans une carrière jalonnée de succès et de « féloches » – les lettres de félicitations en usage dans son administration –, s’est nouée en cinq minutes et une poignée de secondes, le 26 août 2024, lorsque ce policier a, de son propre aveu, peut-être péché par excès de confiance dans ses capacités à fabriquer un « indic ».

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Fanny Ardant, Vincent Perez… Ces personnalités venues soutenir Gérard Depardieu à son procès

Le procès de Gérard Depardieu pour « agressions sexuelles » s’ouvre ce lundi 24 mars à Paris, en présence de plusieurs personnalités du cinéma dont la comédienne Fanny Ardant.

Ils l’ont toujours soutenu et sont présents ce lundi 24 mars, une fois de plus, pour lui. La comédienne Fanny Ardant et l’acteur Vincent Perez comptent parmi les personnalités venues soutenir Gérard Depardieu lors de son procès pour agressions sexuelles, qui s’est ouvert devant le tribunal correctionnel de Paris.

Citée comme témoin par la défense, Fanny Ardant a cependant rapidement quitté la salle. Elle reviendra ce mardi pour témoigner à la barre à 13h30. L’actrice a donné la réplique à Gérard Depardieu dans Les Volets verts. C’est sur le tournage de ce film que les agressions sexuelles dont il est accusé se sont produites.

Soutien de toujours de Gérard Depardieu, Fanny Ardant avait déploré sur RTL en décembre 2023 la « mise à mort » de son « ami » Gérard Depardieu, dénonçant un « tribunal populaire ». « Je le soutiens. Si vous trahissez votre ami, vous êtes une balance (…) Si j’aime quelqu’un, je le défendrai. » Ils ont tourné une demi-douzaine de films ensemble, parli lesquels La femme d’à côté et Le Colonel Chabert.

Soutien sans faille de Vincent Perez

Etaient aussi présents derrière Gérard Depardieu sa fille Roxane Depardieu, accompagnée de sa mère Karine Silla et de l’acteur Vincent Perez. Ce dernier, qui est aujourd’hui marié avec Karine Silla, ex-compagne de Gérard Depardieu, est le beau-père de Roxane Depardieu. Il considère l’acteur comme un membre de sa famille.

« Concernant Gérard Depardieu, nos enfants sont frères et sœurs, nous avons élevé une fille ensemble pendant 28 ans (…) Si un membre de votre famille est attaqué, il doit pouvoir avoir le soutien des siens », avait expliqué Vincent Perez en 2024 au média suisse Blick. Ils ont joué aussi tous les deux dans le film Cyrano de Bergerac.

Sur Instagram, Vincent Pérez avait précisé qu’il ne « reconnais(sait) pas l’homme (qu’il connaît) depuis 35 ans » dans « tout ce qui est dit sur lui ». Le comédien avait précisé également avoir signé la tribune controversée « N’effacez pas Gérard Depardieu » pour « protéger le principe même de présomption d’innocence ».

Deux plaignantes

Gérard Depardieu est l’acteur français le plus connu à avoir été rattrapé par la vague #Metoo en France. Deux femmes, décoratrice et assistante réalisatrice sur le film Les Volets verts de Jean Becker, accusent l’acteur d’agression sexuelle, harcèlement sexuel et outrages sexistes lors du tournage.

Gérard Depardieu a été par ailleurs accusé de comportements identiques par une vingtaine de femmes mais plusieurs procédures ont été classées pour cause de prescription des faits. La comédienne française Charlotte Arnould a été de son côté la première à porter plainte en 2018.

Plusieurs dizaines de personnes ont manifesté devant le tribunal de Paris. Parmi les manifestantes figuraient Charlotte Arnould mais aussi l’actrice Anouk Grinberg, qui a pris la parole à plusieurs reprises pour dénoncer le comportement du comédien et l’omerta du cinéma français.

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En Corée du Sud, le dirigeant démocrate Lee Jae-myung échappe à une condamnation qui aurait hypothéqué ses chances de se présenter à la présidentielle

Lee Jae-myung, leader du principal parti d’opposition sud-coréen, le Parti démocrate, arrive au tribunal de Séoul, en Corée du Sud, le 26 mars 2025. KIM HONG-JI / AP

Lee Jae-myung peut respirer. Le dirigeant du Parti démocrate (PD) et favori de la présidentielle à venir en Corée du Sud, a été blanchi en appel mercredi 26 mars des accusations de fausses déclarations en infraction à la législation électorale pendant la campagne présidentielle de 2022. Les juges ont estimé que « les propos formulés ne constituaient pas de fausses déclarations ». Le parquet veut désormais porter l’affaire devant la Cour suprême, mais M. Lee peut continuer de rêver à un destin présidentiel, qu’une condamnation aurait hypothéqué. Il a remercié la cour d’appel pour sa « décision appropriée basée sur la vérité et la justice ».

Alors que la Corée du Sud attend le verdict de la Cour constitutionnelle sur la destitution du président, Yoon Suk Yeol, votée par l’Assemblée nationale après sa déclaration avortée de loi martiale, le 3 décembre 2024, et donc une élection présidentielle anticipée, la décision du tribunal du centre de Séoul avait mobilisé les partisans comme les opposants de M. Lee. Des centaines d’entre eux s’étaient massés dès le matin devant la cour, sous l’œil défiant de policiers en nombre.

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