Lee Jae-myung, leader du principal parti d’opposition sud-coréen, le Parti démocrate, arrive au tribunal de Séoul, en Corée du Sud, le 26 mars 2025. KIM HONG-JI / AP
Lee Jae-myung peut respirer. Le dirigeant du Parti démocrate (PD) et favori de la présidentielle à venir en Corée du Sud, a été blanchi en appel mercredi 26 mars des accusations de fausses déclarations en infraction à la législation électorale pendant la campagne présidentielle de 2022. Les juges ont estimé que « les propos formulés ne constituaient pas de fausses déclarations ». Le parquet veut désormais porter l’affaire devant la Cour suprême, mais M. Lee peut continuer de rêver à un destin présidentiel, qu’une condamnation aurait hypothéqué. Il a remercié la cour d’appel pour sa « décision appropriée basée sur la vérité et la justice ».
Alors que la Corée du Sud attend le verdict de la Cour constitutionnelle sur la destitution du président, Yoon Suk Yeol, votée par l’Assemblée nationale après sa déclaration avortée de loi martiale, le 3 décembre 2024, et donc une élection présidentielle anticipée, la décision du tribunal du centre de Séoul avait mobilisé les partisans comme les opposants de M. Lee. Des centaines d’entre eux s’étaient massés dès le matin devant la cour, sous l’œil défiant de policiers en nombre.
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