« Ce n’est pas sérieux »: Daniel Riolo ne comprend pas la sortie en mode « seuls contre tous » de Roberto De Zerbi

Alors que Roberto De Zerbi s’est plaint de différentes « polémiques » et de « gens » qui ne veulent pas de bien à l’OM, Daniel Riolo a critiqué ce mardi soir dans l’After Foot cette stratégie du « seuls contre tous ».

« À quoi fais-tu allusion? » Plutôt calme ces dernières semaines, Roberto De Zerbi a de nouveau haussé le ton ce mardi, à la veille de la réception d’Angers en Ligue 1 (mercredi à 21h05). Après deux défaites de rang, le coach de l’OM s’est plaint de « polémiques » qui émergent et de « gens » qui voudraient du mal à son équipe.

« Moi à Marseille, je ris, ça me donne envie de rire toutes ces polémiques. Ce sont vraiment des gens qui n’aiment pas l’OM, qui sont toujours contre nous donc je laisse tomber. Il faut rester concentrés et focalisés sur ce qui compte, et ce ne sont pas les mots ou ce que disent les gens mais bien les matchs. Les polémiques contre Pavard, contre Emerson, contre le club, contre tout le monde… Moi je pense que les choses se passent bien, peut-être que ces deux derniers matchs, ça a énervé du monde avec ces défaites, mais ce sont des choses qui arrivent », a expliqué l’entraîneur italien en conférence de presse.

« Ce n’est pas digne d’un mec qui dirige un club comme l’OM »

Cette prise de parole n’a pas vraiment plu à Daniel Riolo, qui rappelle que les médias n’ont pas été alarmistes après les deux défaites marseillaises face au Sporting et contre Lens. « De quelles polémiques parles-tu? Il y a beaucoup de bienveillance, très peu de polémiques autour de l’OM en ce moment. On est dans l’excitation quand ils semblent être les rivaux (du PSG) dont le championnat de France a besoin, il y a du calme quand ils enchaînent deux défaites – pas belles. Je ne comprends pas. Je pensais qu’il avait trouvé un stabilisateur émotionnel. Il y a deux semaines, on disait que De Zerbi était calme. Qu’il en avait fini avec cette excitation, ce feu, cette exagération, cette émotion à fleur de peau… On réclamait ce calme parce que ça aide dans ce contexte avec beaucoup de crispation. Quand il ressort comme ça avec ce ton, il n’a plus le stabilisateur », a-t-il indiqué dans l’After Foot ce mardi sur RMC.

Avant de s’attarder sur cette stratégie bien connue du « seuls contre tous ». « Culturellement en Italie, ce truc existe. Les entraîneurs italiens ont un rapport très compliqué avec les médias. On aime ce truc du ‘seuls contre tous’. (…) Peut-être qu’il est animé par ce côté culturel. Mais là, qu’il vienne nous faire ce sketch alors qu’il vient de perdre deux matchs? Les critiques seraient alimentées par les gens qui n’aiment pas l’OM? Mais Roberto, qu’est-ce qu’on en a à cirer? Qui n’aime pas l’OM? Dans quel média y a-t-il eu quelque chose? (…) Ta conférence de presse du jour, ce n’est vraiment pas sérieux. Ce n’est pas digne d’un mec qui dirige un club comme l’OM », a ajouté l’éditorialiste.

Après une semaine marquée par deux courtes défaites à l’extérieur, l’OM va s’efforcer de garder la tête froide pour essayer de retrouver une dynamique positive dès la réception d’Angers, mercredi, lors de la 10e journée de Ligue 1. À froid, avec quelques jours de recul, De Zerbi et Pierre-Emerick Aubameyang, tous deux présents devant la presse mardi, ont de nouveau promis que l’OM restait serein. « On est sereins parce qu’on fait les choses comme il faut. Mais sur les deux derniers matchs, il a manqué quelque chose. À la finition, ou un peu de méchanceté dans les duels. On a aussi commis quelques erreurs, comme la simulation d’Emerson ou le pénalty de Pavard », a admis « RDZ », qui a aussi souligné le nombre de blessés dans son effectif.

Source

L’ouragan Melissa se dirige vers Cuba et laisse derrière lui une « zone sinistrée » en Jamaïque

${key}

`; } } async function initMap(isDark) { // GEOJSONtpulouse const data = await d3.json( « https://assets-decodeurs.lemonde.fr/hurricane_tracker/last.json » ); //console.log(data); let xMin; let xMax; let yMin; let yMax; function bbox(data){ //Filtrer les données sur lesquelles on veux cadrer (bounding box) let filteredData = data.features.filter((d) => { return d.properties.file_path.endsWith(« _lin.json ») || d.properties.file_path.endsWith(« 5day_pgn.json ») }); let filteredDatabbox = data.features.filter((d) => { return d.properties.file_path.endsWith(« _lin.json ») }); console.log(filteredData); for (let feature of filteredDatabbox){ console.log(feature.geometry.coordinates); long_min = d3.min(feature.geometry.coordinates[0], (elt) => elt[0]) long_max =d3.max(feature.geometry.coordinates[0], (elt) => elt[0]) lat_min = d3.min(feature.geometry.coordinates[0], (elt) => elt[1]) lat_max = d3.max(feature.geometry.coordinates[0], (elt) => elt[1]) if ((xMin == undefined) || (long_min < xMin)){ xMin = long_min; } if ((xMax == undefined) || (long_max < xMax)){ xMax = long_max; } if ((yMin == undefined) || (lat_min < yMin)){ yMin = lat_min; } if ((yMax == undefined) || (lat_max < yMax)){ yMax = lat_max; } console.log(xMin, xMax, yMin, yMax) return xMin, xMax, yMin, yMax; } } let centerX; let centerY; let filteredData = data.features.filter((d) => { return d.properties.STORMNAME == « Melissa » ; }); console.log(filteredData, data) function centerToday(filteredData) { // Déterminer le centre de la carte en fonction des coordonnées du dernier point du jour centerX = -76.43457; centerY = 19.47071; } bbox(data); centerToday(filteredData); if (data) { hideSpinner(); fillLegend(isDark); let tooltip = d3.select(« .map_example_tooltip »); function fillTooltip({ x, y, object }) { document.querySelector(« canvas »).style.cursor = « pointer »; if (object === undefined) return; let content = «  »; // LE tooltip à afficher quand on est sur un point past track if (object.properties.file_path.endsWith(« _pts.json ») && !object.properties.file_path.endsWith(« 5day_pts.json »)) { content += `

${object.properties.STORMNAME} – ${object.properties.DAY}/${ object.properties.MONTH }/${object.properties.YEAR} – ${object.properties.HHMM.slice(0, 2)}:${object.properties.HHMM.slice(2)}

`; if (object.properties.STORMTYPE == « HU ») { content += `

Ouragan de catégorie ${object.properties.SS}

`; } if (object.properties.STORMTYPE != « HU ») { content += `

Tempète ou dépression tropicale

`; } } else // LE tooltip à afficher quand on est sur un point prevision 5day if (object.properties.file_path.endsWith(« 5day_pts.json »)) { determinerLaDate(object.properties.FLDATELBL) content += `

${object.properties.STORMNAME.replace(« Hurricane « , » »).toUpperCase()} – ${dateAffichee}

`; if (object.properties.SSNUM > 0) { content += `

Ouragan de catégorie ${object.properties.SSNUM}

`; } if (object.properties.SSNUM == 0) { content += `

Tempète ou dépression tropicale

`; } } // Fill tooltip tooltip .select(« .tooltipcontent ») .attr(« aria-label », « Zone inondée ») .html(content); // Display and translate tooltip if (isMobile) { tooltip .style(« display », « block ») .transition() .duration(200) .style(« transform », « translate(0, -100px) »); } else { tooltip.style(« display », « block »); } if (!isMobile) { tooltip.style( « transform », `translate(` + `calc(-50% + ${x}px),` + `calc(-100% + ${y – 6}px))` ); } } // Hide tooltip function onMouseOut() { document.querySelector(« canvas »).style.cursor = « unset »; if (isMobile) { tooltip .transition() .duration(200) .style(« transform », « translate(0, 100px) ») .transition() .delay(200) .style(« display », « none »); } else { tooltip.style(« display », « none »); } } //–> A FAIRE //Définir le bounding box et le centre en fonction de l’emprise des tracés let mapSettings; if (isMobile) { mapSettings = { center: [centerX,centerY], zoom: 3.5, minZoom: 1, maxZoom: 5, bearing: 0, pitch: 0, //bounds: [[xMin,yMin],[xMax,yMax]] }; } else { mapSettings = { center: [centerX,centerY], zoom: 3.5, minZoom: 2, maxZoom: 7, bearing: 0, pitch: 0, //bounds: [[xMin,yMin],[xMax,yMax]] }; } //Darkmap theme = await d3.json(isDark? »https://assets-decodeurs.lemonde.fr/decodeurs/assets/protomaps/contrast_daltoniens_darkmode_fr_v0.0.5.json » : »https://assets-decodeurs.lemonde.fr/decodeurs/assets/protomaps/contrast_daltoniens_fr_v0.0.5.json » ); const hurricane2024ProtoMap = new maplibregl.Map({ container: « map_example », style: { version: 8, glyphs: « https://assets-decodeurs.lemonde.fr/decodeurs/assets/protomaps_fonts/{fontstack}/{range}.pbf », sources: { protomaps: { type: « vector », maxzoom: 15, // tiles: [ « https://stg-protomap.8080.lemonde.io/20240111/{z}/{x}/{y}.mvt », ], //tiles: [« https://prd-protomap.8084.lemonde.io/20240111/{z}/{x}/{y}.mvt »], }, }, layers: theme, }, center: mapSettings.center, zoom: mapSettings.zoom, minZoom: mapSettings.minZoom, maxZoom: mapSettings.maxZoom, pitch: mapSettings.pitch, bearing: mapSettings.bearing, //maxBounds: mapSettings.bounds, minBounds: mapSettings.bounds, }); const deckOverlay = new deck.MapboxOverlay({ onHover: ({ x, y, object }) => { if (object == undefined) return onMouseOut(); return object && fillTooltip({ x, y, object }); }, pickingRadius: isMobile ? 20 : 5, }); // Add deck layer hurricane2024ProtoMap.addControl(deckOverlay); let scale = new maplibregl.ScaleControl({ maxWidth: 80, unit: « metric », }); hurricane2024ProtoMap.addControl(scale); // Enable exploration hurricane2024ProtoMap.boxZoom.disable(); hurricane2024ProtoMap.keyboard.disable(); hurricane2024ProtoMap.doubleClickZoom.disable(); hurricane2024ProtoMap.touchZoomRotate.disable(); hurricane2024ProtoMap.dragRotate.disable(); hurricane2024ProtoMap.touchPitch.disable(); hurricane2024ProtoMap.scrollZoom.enable(); hurricane2024ProtoMap.boxZoom.enable(); hurricane2024ProtoMap.touchZoomRotate.enable(); hurricane2024ProtoMap.dragPan.enable(); hurricane2024ProtoMap.flyTo({ center: mapSettings.center, zoom: mapSettings.zoom + 0.2, speed: 0.2, curve: 0.2, }); hurricane2024ProtoMap.addControl( new maplibregl.NavigationControl({ showCompass: false }), « top-left » ); const layerVisibility = { all: true, }; // Render layers function // –> filtrer en fonction des noms de file_path function hurricaneRender() { //filtrer le geojson des lignes de position des ouragans // Past_track let filteredFeaturesLinesPastTrack = data.features.filter((d) => { return d.properties.file_path.endsWith(« _lin.json ») && !d.properties.file_path.endsWith(« 5day_lin.json ») }); let filteredFeaturesLines5Day = data.features.filter((d) => { return d.properties.file_path.endsWith(« 5day_lin.json ») }); //filtrer le geojson des points de position des ouragans let filteredFeaturesPointsPastTrack = data.features.filter((d) => { return d.properties.file_path.endsWith(« _pts.json ») && !d.properties.file_path.endsWith(« 5day_pts.json ») }); let filteredFeaturesPoints5Day = data.features.filter((d) => { return d.properties.file_path.endsWith(« 5day_pts.json ») }); let filteredFeaturesPolygon5Day = data.features.filter((d) => { return d.properties.file_path.endsWith(« 5day_pgn.json ») }); //console.log(filteredFeaturesPoints5Day); //préparer le dessin du cône const layerPolygonHurricane = new deck.GeoJsonLayer({ id: « layer-polygon-hurricane », data: filteredFeaturesPolygon5Day, pickable: false, stroked: true, filled: true, extruded: false, getFillColor: isDark?[255,255,255, 50]:[0, 0, 0, 50], autoHighlight: true, highlightColor: [225, 225, 225, 128], getLineWidth: 1, lineWidthUnits: « pixels », getLineColor: isDark?[255,255,255, 100]:[0, 0, 0, 100], getLineWidth:1, lineWidthUnits: « pixels », getElevation: 0, }); //préparer le dessin des lignes passés const layerLinesHurricanePastTrack = new deck.GeoJsonLayer({ id: « layer-lines-hurricane », data: filteredFeaturesLinesPastTrack, pickable: false, stroked: true, filled: true, extruded: false, autoHighlight: true, highlightColor: [225, 225, 225, 128], getLineWidth: 1.5, lineWidthUnits: « pixels », getLineColor: (d) => { const SS_scale = d.properties.SS; return COLORS_ALL[SS_scale]; }, }); //préparer le dessin des points passés const layerPointsHurricanePastTrack = new deck.GeoJsonLayer({ id: « layer-points-hurricane », data: filteredFeaturesPointsPastTrack, pickable: true, stroked: true, filled: true, extruded: false, getFillColor: (d) => { const SS_scale = d.properties.SS; return COLORS_ALL[SS_scale]; }, autoHighlight: true, highlightColor: [225, 225, 225, 128], getLineWidth: 1, lineWidthUnits: « pixels », getLineColor: (d) => { const SS_scale = d.properties.SS; return COLORS_ALL[SS_scale]; }, getElevation: 0, pointRadiusUnits: « pixels », getPointRadius: (d) => { const SS_scale = d.properties.SS; return SCALE_PAST_POINTS[SS_scale]; }, }); //préparer le dessin des lignes à 5 jours const layerLinesHurricane5Day = new deck.GeoJsonLayer({ id: « layer-lines-5day-hurricane », data: filteredFeaturesLines5Day, pickable: false, stroked: true, filled: true, extruded: false, autoHighlight: true, highlightColor: [225, 225, 225, 128], getLineWidth: 1.5, lineWidthUnits: « pixels », getLineColor:isDark?[255,255,255, 100]:[0, 0, 0, 100], }); //préparer le dessin des points à 5 jours const layerPointsHurricane5Day = new deck.GeoJsonLayer({ id: « layer-points-hurricane-5day », data: filteredFeaturesPoints5Day, pickable: true, stroked: true, filled: true, extruded: false, getFillColor: (d) => { const SS_scale = d.properties.SSNUM; return COLORS_ALL[SS_scale]; }, autoHighlight: true, highlightColor: [225, 225, 225, 128], getLineWidth: 1, lineWidthUnits: « pixels », getLineColor: (d) => { const SS_scale = d.properties.SSNUM; return COLORS_ALL[SS_scale]; }, getElevation: 0, //getPointRadius: 1, pointRadiusUnits: « pixels », getPointRadius: (d) => { const SS_scale = d.properties.SSNUM; return SCALE_5DAY_POINTS[SS_scale]; }, }); // const layers = [layerPolygonHurricane, layerLinesHurricane5Day, layerPointsHurricane5Day]; const layers = [layerPolygonHurricane, layerLinesHurricanePastTrack, layerLinesHurricane5Day, layerPointsHurricanePastTrack, layerPointsHurricane5Day ]; deckOverlay.setProps({ layers }); } hurricaneRender(); //console.log(hurricane2024ProtoMap._easeOptions.zoom); } } window.onload = () => { //isDark? const isDark = document.querySelector(‘html’).dataset.colorMode == « dark »; initMap(isDark); setTimeout(function () { isMobile = document.querySelector(« .hurricane_map_2024 »).offsetWidth <= 600 ? true : false; }, 1000); }; window.onresize = () => { isMobile = document.querySelector(« .hurricane_map_2024 »).offsetWidth <= 600 ? true : false; };

Après avoir durement frappé, mardi 28 octobre, la Jamaïque, où plusieurs infrastructures ont été détruites et des secteurs inondés, le très puissant ouragan Melissa se dirige vers Cuba qu’il devrait toucher tôt mercredi, avant de se rapprocher du sud des Bahamas et de l’archipel des îles Turques-et-Caïques, un territoire britannique.

Avec des vents soutenus se rapprochant des 300 kilomètres par heure, l’ouragan alors de catégorie 5, la plus élevée sur l’échelle de Saffir-Simpson – il a ensuite été rétrogradé en catégorie 3, puis est remonté en catégorie 4 – a frappé de plein fouet l’ouest de la Jamaïque à la mi-journée. Il s’agit du pire ouragan ayant touché ce pays des Caraïbes depuis le début des relevés météorologiques. Avant même de toucher terre, Melissa avait fait trois morts en Jamaïque, trois en Haïti et un en République dominicaine. « Melissa devrait rester un ouragan puissant lorsqu’il traversera Cuba, les Bahamas et les environs des Bermudes », a déclaré le Centre national américain des ouragans dans son dernier bulletin, mardi soir.

Le premier ministre jamaïcain, Andrew Holmes, a déclaré que l’île était une « zone sinistrée ». Saint Elizabeth, paroisse située dans le Sud-Ouest et « grenier à blé » du pays a été submergée, selon Desmond McKenzie, élu local, lors d’une conférence de presse. « Les dégâts à Saint Elizabeth sont considérables, (…) toute la Jamaïque a subi les effets dévastateurs de Melissa », a-t-il ajouté, précisant que plusieurs hôpitaux avaient été endommagés.

Des personnes marchent sur une route pendant le passage de l’ouragan Melissa à Rocky Point, en Jamaïque, le 28 octobre 2025. MATIAS DELACROIX / AP

« Une partie de notre toit a été emportée par le vent, une autre partie s’est effondrée, toute la maison est inondée. Les constructions extérieures comme les enclos pour les animaux ou la cuisine ont également été détruits », témoignait, auprès de l’Agence France-Presse (AFP), Lisa Sangster, une habitante de la zone.

A Saint Catherine, au centre de la Jamaïque, la rivière Rio Cobre est sortie de son lit et les vents puissants ont arraché des clôtures et des toits, a constaté un photographe de l’AFP. Kingston, la capitale, a été relativement épargnée, selon Mathue Tapper, un habitant de 31 ans.

Des sols déjà gorgés d’eau par les pluies précédentes

Des bourrasques extrêmement violentes, ainsi que des inondations côtières sévères et des pluies diluviennes pouvant provoquer des glissements de terrain catastrophiques étaient attendues à travers le pays, les sols étant déjà gorgés d’eau après les pluies des semaines précédentes.

Le premier ministre, Andrew Holness, avait notamment mis en garde contre le risque de dégâts majeurs dans l’ouest du pays et les autorités avaient appelé la population à faire preuve de vigilance vis-à-vis des crocodiles, qui du fait des inondations pourraient s’avérer une menace. Dans ce type de catastrophe, « l’eau tue beaucoup plus de personnes que le vent », avait rappelé en amont le météorologue Kerry Emanuel.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Fabrice Chauvin, météorologue : « Les Jamaïcains doivent vivre en ce moment un enfer »

Selon la Croix-Rouge, au moins 1,5 million des 2,8 millions d’habitants de l’île pourraient être affectés par l’ouragan. « Les conséquences sur la population comprendront des perturbations des services essentiels, sur les marchés et, bien sûr, des blocages de routes. Cela signifie que l’ensemble de la population pourrait en subir les conséquences d’une manière ou d’une autre », avait estimé Necephor Mghendi, chef de délégation pour les Caraïbes anglophones et néerlandophones à la Fédération internationale de la Croix-Rouge (FICR).

Les Nations unies ont annoncé, mardi, leur intention d’acheminer dès que possible par avion quelque 2 000 kits de secours vers la Jamaïque depuis la Barbade.

La Jamaïque, dont l’économie dépend beaucoup du tourisme, avait fermé son aéroport international ainsi que ses ports en amont. Si des visiteurs avaient pu quitter le territoire, 25 000 autres y sont restés, a détaillé, mardi, le gouvernement. Tout comme les habitants, ils avaient reçu pour consigne de se réfugier dans des chambres d’hôtel ou dans des abris anti-ouragans – des centaines ont été ouverts –, et d’attendre pour sortir que le phénomène finisse de traverser le territoire mardi.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés En pleine saison des ouragans dans les Caraïbes, les inquiétants revirements des Etats-Unis en matière de coopération météorologique

« C’est votre dernière chance de sauver votre vie (…) mettez-vous à l’abri immédiatement », avait exhorté le NHC alors que des inondations étaient déjà en cours par endroits et que des coupures d’électricité étaient recensées, notamment dans la capitale, Kingston.

« Ce n’est pas le moment d’être courageux », avait lancé le ministre des collectivités territoriales, Desmond McKenzie, tandis que, sur X, la star jamaïcaine du sprint Usain Bolt enjoignait à ses compatriotes de « rester en sécurité ».

Cette image satellite montre l’ouragan Melissa au sud-est de la Jamaïque, le 28 octobre 2025. RAMMB/CIRA/AFP

De nombreux habitants refusaient toutefois de suivre ces consignes. Et des vidéos générées par intelligence artificielle minimisant la menace de l’ouragan ont envahi les réseaux sociaux, a constaté lundi l’AFP, avec des habitants faisant la fête ou du Jet-Ski.

A Cuba, fermeture d’écoles et évacuations

Le changement climatique accentue « tous les aspects les plus néfastes de l’ouragan Melissa,a déclaré à l’AFP Daniel Gilford, climatologue de l’organisation à but non lucratif Climate Central. Il entraîne des précipitations et des submersions côtières plus importantes et avec des intensités plus fortes que ce qui aurait été observé dans un monde sans changement climatique. »

Selon une première analyse de l’organisation, l’ouragan Melissa est passé au-dessus d’eaux plus chaudes de 1,4 °C du fait du changement climatique. Des températures rendues au moins 500 fois plus probables du fait de l’activité humaine. Selon les explications de M. Gilford, si le « réchauffement atmosphérique tend à réduire l’intensité, et le réchauffement de la température de surface de la mer tend à augmenter l’intensité », en général « la température de surface de la mer l’emporte » dans la détermination de la puissance des tempêtes.

Le dernier ouragan majeur à avoir touché terre en Jamaïque était l’ouragan Gilbert de septembre 1988, qui avait tué quarante personnes et fait d’énormes dégâts. Depuis, l’île avait été frappée par plusieurs ouragans, le dernier en date étant Béryl, en juillet 2024, qui n’y avait toutefois pas touché terre.

A Cuba, les autorités ont commencé à fermer des écoles et à évacuer des habitants, alors que le manque d’électricité empêche la bonne diffusion des messages d’alerte. « L’état d’alerte » a été déclaré dans six provinces de l’est du pays et les habitants tentent de stocker vivres, bougies et piles depuis lundi.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés L’ouragan Beryl, un phénomène hors norme qui sème la désolation dans les Caraïbes

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu

Source

Le libre arbitre de Victor Eyraud: Jordan Bardella « se prépare au pouvoir »


Le libre arbitre de Victor Eyraud: Jordan Bardella « se prépare au pouvoir »{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>

Sur le même sujet

1:22

« Je n’ai jamais été encarté nulle part, dans aucun parti », clarifie Gabriel Zucman

1:01

Examen du budget: les députés votent un doublement de la taxe Gafam qui vise les géants de la tech

3:19

SIGNÉ BFM – Aux Pays-Bas, l’extrême droite favorite aux législatives et toujours plus présente dans l’UE

2:17

SIGNÉ BFM – Suspension de la réforme des retraites et taxe Zucman: le jour de gloire du PS à l’Assemblée?

2:55

SIGNÉ BFM – Examen du budget: la taxe Zucman appartient-elle déjà au passé?

1:48

Jordan Bardella fait campagne pour son nouveau livre « Ce que veulent les Français »

en lecture

Le libre arbitre de Victor Eyraud: Jordan Bardella « se prépare au pouvoir »

11:27

Bardella : « Le pouvoir, je m’y prépare » – 28/10

0:36

Budget 2026: l’Assemblée nationale vote la hausse de la taxe sur les géants du numérique

14:25

Jordan Bardella : « Le pouvoir, je m’y prépare » – 28/10

2:08

Taxe Zucman: « On ne parle que d’une seule chose, des impôts, des impôts, des impôts », fustige le haut fonctionnaire Laurent Alexandre

1:38

Budget 2026 et taxe Gafam: « il y a un risque de représailles », prévient Philippe Juvin

2:28

Alourdissement de la taxe Gafam: Roland Lescure met en garde contre d’éventuelles représailles

1:07

Élection présidentielle: « Nous serons face à l’extrême gauche en 2027 », pense Julien Odoul, député RN de l’Yonne

appendScript(« /assets/v13/js/videoPlayer.891ee547d07abbb206ad.js »));]]>s());]]>{window.tagCoScriptLoaded=true};]]> appendScript(‘https://synchrobox.adswizz.com/register2.php’));]]> appendScript(‘https://delivery-cdn-cf.adswizz.com/adswizz/js/SynchroClient2.js’));]]>

Source

« Je n’ai plus confiance en la justice »: Marie-Claude, 73 ans, se confie après le squat de sa maison à Nantes

Marie-Claude, 73 ans, a entamé une grève de la faim à Nantes vendredi 24 octobre, pour alerter sur le squat de sa maison. Le locataire, qui louait seulement une chambre sur les quatre présentes, ne paye plus le loyer et a siliconé les serrures.

Cela fait cinq jours qu’elle ne mange plus. Et pour cause: Marie-Claude a estimé ce mardi 28 octobre auprès de BFMTV ne plus « avoir confiance en la justice » après avoir entamé une grève de la faim, face au manque d’aide pour alerter sur le squat de sa maison.

« Ce problème devrait être réglé depuis longtemps (…) Cette souffrance était telle qu’une grève de la faim ne pouvait pas être pire », explique-t-elle sur notre antenne.

À 73 ans, Marie-Claude a entamé cette grève de la faim à Nantes dès le vendredi 24 octobre. Et pour cause: son locataire, qui louait seulement une chambre sur les quatre présentes, ne paye plus le loyer. Pire encore: il a siliconé les serrures, estimant que cette dernière était « trop présente » dans le logement.

« Il a laissé sa clé dans la serrure afin que je ne puisse plus y pénétrer », explique-t-elle, affirmant qu’il a « payé deux mois de loyer après un demi loyer et depuis septembre il n’a rien versé ».

« Les mois passent est le problème est toujours existant »

Après avoir été dirigée plusieurs fois vers des établissements censés l’aider, Marie-Claude a tenté de déposer une plainte auprès de la police, en vain. Et pour cause: le locataire a lui-même porté plainte pour « violation de domicile ».

La propriétaire déplore notamment sur BFMTV la lenteur des structures d’aides: « la première fois, on me donne un avocat, donc il faut attendre un mois pour avoir un conciliateur de justice (…) les mois passent est le problème est toujours existant ».

La lenteur des démarches à effectuer pour récupérer sa maison a par la suite donné l’idée à Marie-Claude de faire cette grève de la faim. Mais pour l’heure, la situation stagne. « Le premier adjoint au maire a écrit au procureur de la République et au préfet », rapporte la septuagénaire qui n’a toutefois « pas eu de retour » sur la situation.

À l’approche de la trêve hivernale, Marie-Claude dit ne « plus comprendre grand chose » en la justice.

Source

Pakistan-Afghanistan : Islamabad rapporte que les négociations pour une trêve entre les deux pays voisins ont échoué

Un membre des forces de sécurité talibanes près du point de passage frontalier de Ghulam Khan, entre l’Afghanistan et le Pakistan, dans le district de Gurbuz, au sud-est de la province de Khost (Afghanistan), le 20 octobre 2025. AFP

Les négociations entre l’Afghanistan et le Pakistan pour une trêve durable après leurs récents affrontements ayant fait des dizaines de morts ont échoué, a annoncé, mercredi 29 octobre, Islamabad, alors que les pourparlers patinaient.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La rivalité entre New Delhi et Islamabad, toile de fond des affrontements frontaliers entre le Pakistan et l’Afghanistan

« De manière regrettable, la partie afghane n’a donné aucune assurance, n’a cessé de s’écarter du problème central et s’est résolue à un jeu de reproches, de dérobades et de ruses », a dénoncé sur X le ministre pakistanais de l’information, Attaulah Tarar. Après quatre jours de discussions à Istanbul sous médiation qatarie et turque, « le dialogue a donc échoué à aboutir à une quelconque solution réalisable », a-t-il déploré.

D’une ampleur rare, la confrontation a débuté il y a deux semaines, lorsque le gouvernement taliban a déclenché une offensive à la frontière après des explosions à Kaboul imputées au Pakistan. Un cessez-le-feu approuvé il y a une dizaine de jours grâce à une médiation du Qatar a permis une suspension des combats, qui ont fait des victimes civiles. La frontière entre les deux pays est fermée depuis deux semaines et seuls les migrants afghans expulsés ou chassés du Pakistan peuvent la traverser.

Des positions irréconciliables

Le Pakistan, confronté à une résurgence d’attaques contre ses forces de sécurité, disait attendre des négociations que le voisin afghan cesse d’abriter sur son sol des groupes « terroristes » antipakistanais. Kaboul dément soutenir ces organisations et assure vouloir faire respecter l’intégrité territoriale de l’Afghanistan. Un « dernier effort », selon la partie pakistanaise, avait été entrepris, mardi, pour tenter d’arracher un accord « malgré l’obstination des talibans ».

Ces derniers, dont des responsables ont été cités par des médias afghans, qualifiaient pour leur part les demandes pakistanaises de « déraisonnables et inacceptables », tout en assurant que les pourparlers « restaient la meilleure option de résoudre le conflit ».

Lire l’analyse | Article réservé à nos abonnés Le Pakistan, confronté à une résurgence inédite des violences des talibans

Au cours du week-end, le ministre pakistanais de la défense, Khawaja Asif, avait prévenu qu’une « guerre ouverte » pourrait éclater si les négociations ne donnaient rien. « Nous continuerons de prendre toutes les mesures nécessaires possibles pour protéger notre population de la menace du terrorisme », a encore lancé, mercredi, le ministre pakistanais Attaulah Tarar, promettant de « décimer les terroristes, leurs sanctuaires, leurs complices et leurs partisans ». Kaboul n’avait pas commenté dans l’immédiat.

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu

Source

Budget: les députés votent un doublement de la taxe Gafam qui vise les géants de la tech

Les députés ont voté en faveur d’un doublement du taux de la taxe Gafam, qui vise les grandes entreprises de la tech, malgré les craintes du gouvernement « de représailles disproportionnées » de la part des États-Unis.

Les députés ont voté ce mardi 28 octobre pour doubler le taux de la taxe Gafam qui cible les grandes entreprises de la tech, passant de 3 à 6%, en dépit de l’opposition du gouvernement inquiet d’éventuelles représailles de l’administration Trump.

En commission, les élus macronistes avaient proposé de porter le taux de 3% à 15%, avant de se raviser en séance et de soutenir un compromis à 6%. L’amendement du député Jean-René Cazeneuve (Renaissance) a ainsi recueilli 296 voix pour, contre 58.

« Gênées », les écologistes dénoncent « les menaces de Trump »

« Les géants du numérique doivent payer en France un impôt qui soit proportionnel à leur activité. Ils ont multiplié un certain nombre d’astuces légales pour faire en sorte que leur chiffre d’affaires et leur profitabilité ne soient pas connus », a dénoncé dans l’hémicycle le député macroniste pour justifier la hausse de la taxe.

Mais « je ne suis pas là non plus pour rouvrir une guerre commerciale entre la France et les États-Unis », a-t-il ajouté, optant finalement pour un taux plus modéré de 6%. Ce revirement a suscité l’indignation des députés de gauche, qui ont dénoncé un recul face aux pressions américaines.

« Je suis extrêmement gênée (…) cela veut dire qu’on ne peut plus légiférer sur la question des Gafam sous les menaces de Trump », a fustigé la cheffe des députés écologistes Cyrielle Chatelain.

Avant le vote, le ministre de l’Economie Roland Lescure a appelé les députés à la retenue: « Si on introduit une taxe disproportionnée, on aura des représailles disproportionnées ». « Soyez prudent, je vous en conjure », a même imploré le ministre.

Dans la foulée, Les Républicains ont annoncé qu’ils ne voteraient aucune proposition qui alourdirait cette taxe, afin de « préserver nos filières agricoles, de vins et spiritueux », premières touchées en cas de représailles, selon la députée Valérie Bazin-Malgras. Pour le député socialiste Philippe Brun, « deux camps s’opposent » dans l’hémicycle, entre ceux « qui pensent qu’il faudra toujours plier le genou devant le géant américain » et ceux qui « s’affirment » et « n’acceptent pas qu’un pays impose sa seule loi ».

Plusieurs députés de la gauche et du Rassemblement national ont aussi dénoncé la faiblesse de l’Union européenne dans le bras de fer engagé avec Donald Trump, qui a imposé au cours de l’été des droits de douane de 15% sur certains produits français.

Source

Après le 7-Octobre et la guerre à Gaza, Israël « est dans un état de stress chronique, surtout les soldats, mais pas qu’eux »

Ce 30 juillet, Roi Wasserstein, 24 ans, infirmier dans une unité de l’armée israélienne déployée à Gaza pendant la guerre, est depuis deux mois de retour chez lui, à Netanya, dans le nord d’Israël, pour préparer ses examens d’ingénieur en électronique. Dernier d’une fratrie de cinq frères, ce taiseux n’avait rien du benjamin gâté. « Il a toujours été réservé, dit Tom, l’aîné, 36 ans, père de deux filles et tout juste remis d’un cancer, mais il était plus renfermé que d’habitude, mes parents lui demandaient s’il voulait parler, il disait que ça allait. »

Pourtant, ce jour-là, en montant dans sa chambre, son père retrouve le corps sans vie de ce costaud de 1,95 mètre et de 120 kilos. « On n’a pas vu sa fragilité, poursuit Tom, même s’il ne combattait pas, il a vu des horreurs, il a senti l’odeur de la mort, ramassé les cadavres, parfois ceux de son unité, et en a payé le prix. »

L’entrée en vigueur, le 10 octobre, du cessez-le-feu entre le Hamas et l’armée israélienne ravive, en Israël, l’attention sur les conséquences psychiques d’un conflit qui a fait, depuis l’attaque meurtrière perpétrée le 7 octobre 2023, quelque 68 000 morts côté palestinien, essentiellement des civils, selon le ministère de la santé du Hamas, et tué 467 soldats israéliens, d’après le ministère de la défense. Selon l’Etat hébreu, le pays comptait, en septembre, 18 900 vétérans en traitement pour trouble de stress post-traumatique (TSPT) ou d’autres formes de maladie mentale. Parmi eux, 65 % sont des réservistes et 7 % des femmes. Les projections du ministère, qui ne reconnaît les TSPT que depuis 2018, prévoient 50 000 cas en 2028.

Il vous reste 80.24% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Source

Budget: Laurent Wauquiez veut « qu’on arrête de prendre dans la poche des Français »

Le 26/10 à 00h07

Une journée animée et des débats houleux à l’Assemblée nationale

Ce direct consacré à l’actualité politique est désormais terminé, merci de l’avoir suivi.

La journée a été marquée par des débats houleux à l’Assemblée nationale, à l’occasion de la deuxième des débats sur le budget 2026.

Le gouvernement, qui a promis de ne pas recourir au 49.3, a essuyé ses premiers revers, face à une droite offensive sur la fiscalité et des alliances inattendues.

Le 25/10 à 23h40

La députée Liot Estelle Youssouffa dénonce un climat politique « anxiogène »

Estelle Youssouffa, députée Liot de Mayotte déclare qu' »il faut qu’il y ait un budget ».

« Ce qui me choque dans cette discussion budgétaire, c’est qu’on est dans une course contre-la-montre. On a une énorme pression du Sénat […]et ce qui est aussi préoccupant c’est que pour Mayotte, avoir un budget est vital », ajoute-t-elle.

Par ailleurs, elle dénonce le climat politique actuel. « Quand on entend les positions des uns et des autres, qui font une semaine une déclaration et la semaine suivante une autre, un tweet pour menacer d’une censure, c’est extrêmement anxiogène. »

Le 25/10 à 22h00

Jean-Philippe Tanguy déclare que « le vrai budget se fait dans les couloirs entre les macronistes et les socialistes »

Le député RN Jean-Philippe Tanguy estime, sur X, qu’à l’Assemblée nationale ce soir, « on co-construit rien du tout, on fait du 40 amendements à l’heure ».

Pour lui, « le vrai budget se fait dans les couloirs entre les macronistes et les socialistes. Les LR sont hypercocus ».

Il a également déclaré à l’Assemblée nationale que « la vraie humiliation, elle est dans le retour à la niche des macronistes. Vous avez planté un couteau dans le dos de François Hollande il y a 10 ans, et maintenant vous le suppliez de ne pas vous censurer. »

Le 25/10 à 21h42

L’économiste Gabriel Zucman alerte sur la moindre efficacité d’une version modifiée de sa taxe

L’économiste Gabriel Zucman a défendu sur France Inter la version originelle de la taxe sur les hauts patrimoines qui porte son nom.

« Dès qu’on introduit des exonérations (…) on lance la machine à optimisation », a prévenu l’économiste, réagissant à une mesure de taxation des hauts patrimoines mise sur la table par les députés socialistes.

Ils proposent d’instaurer un impôt minimum de 3% sur les hauts patrimoines, à partir de « 10 millions d’euros », contre 2% sur les patrimoines à partir de 100 millions pour la taxe Zucman.

Dans cette version, ils excluent de l’assiette les entreprises familiales et celles dites « innovantes ».

S’il s’est dit favorable au débat sur les modalités de la taxe, notamment sur le seuil de patrimoine requis pour y être éligible, Gabriel Zucman est resté plus réservé sur la mise en place de cas particuliers pour en être en partie exonéré.

Le 25/10 à 19h12

Olivier Faure répond à Gérard Larcher et assure que « l’Assemblée nationale a le dernier mot »

Dans les colonnes du Parisien, Gérard Larcher assure que « le Sénat (qu’il préside NDLR.) rétablira la réforme des retraites » si elle est suspendue par les députés.

« La droite sénatoriale fera ses choix. Mais que ceux qui lisent comprennent que dans nos institutions, l’Assemblée nationale a le dernier mot », lui répond le patron du PS Olivier Faure dans une publication X.

Le 25/10 à 18h45

Un crédit d’impôt pour les frais d’Ephad voté par les députés

Ce samedi après-midi, les débats tournent principalement autour du Crédit d’impôt pour les services à la personne (CISAP).

Les députés ont approuvé la création d’un crédit d’impôt pour alléger les frais de séjour des résidents en Ehpad ou de leurs familles: coût de la mesure proposée par LFI, 600 millions d’euros.

« Nous aurons (…) beaucoup de mal à tenir » l’objectif de réduction du déficit et à « assurer la durabilité du système social », si « nous rajoutons sur tous les sujets des niches fiscales, des subventions et des crédits d’impôt », s’est inquiétée Amélie de Montchalin.

Le 25/10 à 18h15

Gérard Larcher juge que « le budget présenté aujourd’hui n’est pas acceptable »

« Soyons clairs, le budget présenté aujourd’hui n’est pas acceptable », juge le président du Sénat, Gérard Larcher, dans une interview au Parisien publiée ce samedi.

Regrettant « que le Premier ministre regarde surtout du côté des socialistes », qui réclamment des mesures de justice sociale, il martèle que « le Sénat rétablira la réforme des retraites. »

« Nous la votons depuis cinq ans. Je rappelle que son abandon, c’est 30 milliards de déficit en 2035. Nous ferons aussi des propositions sur la décentralisation, nous y travaillons depuis 2020. C’est aussi une manière de diminuer les dépenses publiques », prône le LR.

Le 25/10 à 17h53

Laurent Wauquiez veut « qu’on arrête de prendre dans la poche des Français »

« Dans cette bataille budgétaire, la Droite républicaine vient de remporter deux victoires: ce budget va être ce qu’on va en faire », explique, depuis l’Assemblée nationale, Laurent Wauquiez, président du groupe Droite républicaine.

« On veut s’opposer aux augmentations d’impôts et revaloriser le travail », ajoute-t-il, assurant « avoir obtenu d’écarter toute augmentation d’impôts sur le revenu », dans « un budget où il y a beaucoup trop d’augmentations d’impôts. »

« Il faut que ce soit l’État qui fasse des économies et qu’on arrête de prendre dans la poche des Français », martèle le député LR.

Le 25/10 à 16h47

Olivier Faure dénonce un vote « unanime » LFI contre la hausse d’impôt des hauts revenus, Manuel Bompard l’accuse de mentir

Dans l’hémicycle comme sur les réseaux sociaux, les débats sont houleux autour du projet de loi de finances du gouvernement. Sur X, Olivier Faure, le patron du PS, s’indigne: « L’amendement de Laurent Wauquiez s’opposant à la hausse de l’impôt des plus hauts revenus a été adopté… par La France insoumise unanime. »

Et d’ajouter: « Les socialistes avaient eux proposé de s’opposer à cette hausse pour les seules classes populaires et moyenne. »

Ce à quoi Manuel Bompard, député LFI de Marseille, répond: « N’importe quoi, il s’agissait d’un amendement identique à celui déposé par la France insoumise visant à indexer le barème de l’impôt sur le revenu sur l’inflation. Il ne faut pas mentir, ça n’effacera pas vos deals secrets avec les macronistes. »

Le 25/10 à 16h28

Les députés écartent le gel du barème de l’impôt sur le revenu

Les députés ont largement rejeté le gel du barème de l’impôt sur le revenu, qui aurait conduit 200.000 foyers supplémentaires à payer cet impôt, privant le projet de budget 2026 d’une recette de 2 milliards d’euros.

Une large coalition de députés réunissant l’extrême droite, la droite, une partie des macronistes et les Insoumis, a approuvé un amendement de Laurent Wauquiez, le patron des députés LR, rejetant le gel proposé par le gouvernement, contre l’avis de la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, dans le cadre de l’examen en première lecture de la partie recettes du budget de l’État.

Le 25/10 à 15h58

Xavier Bertrand avance « qu’un effort est nécessaire aux plus fortunés »

Lors de son discours à Saint-Quentin, Xavier Bertrand a appelé à plus de justice fiscale. Il dénonce la situation économique qui pousse les plus fortunés à quitter le pays.

« Je ne défends pas les riches, mais je sais que s’il y a moins de Français fortunés en France, ce sont les classes moyennes qui vont trinquer. Car l’effort fiscal reposera encore plus sur elles », explique-t-il.

Il ajoute: « Je dis aussi aux plus fortunés, qu’en ces moments budgétaires difficiles, un effort est nécessaire ».

Le secrétaire général du mouvement Nous France estime que la contribution minimum de 20% doit être maintenue. Au lieu de la taxe Zucman, qu’il qualifie comme « une connerie fiscale », il propose de relever la flat tax qui touche les revenus distribués.

Le 25/10 à 15h32

« Une autre politique est possible », assure Xavier Bertrand lors d’un meeting à Saint-Quentin

Xavier Bertrand a délivré ce samedi un discours lors d’un meeting organisé à Saint-Quentin. Le président LR de la région Hauts-de-France a déclaré que la situation politique actuelle, si elle se poursuit comme telle, sera néfaste pour l’avenir du pays.

« Pour les 17 prochains mois, c’est l’immobilisme qui serait au pouvoir », dit-il, évoquant la prochaine élection présidentielle française prévue en 2027. « 17 mois pour arriver à un duel mortifère entre les deux extrêmes qui, quotidiennement, divisent la France et radicalisent les Français. Je ne veux pas de ce scénario ».

Sur son opposition à Emmanuel Macron, il assure en outre respecter les institutions et la fonction du président de la République

« Une autre politique est possible », assure-t-il. Et de préciser « qu’un autre budget est nécessaire pour sortir de la fièvre réglementaire et l’obsession de la surenchère fiscale qui frappe encore et toujours les mêmes : les classes moyennes, ceux qui travaillent et ceux qui ont travaillé. Je veux sortir de cette habitude mortifère ».

Le 25/10 à 15h17

Marine Tondelier dénonce un contre-budget du RN qui « accélèrera l’effondrement climatique »

Sur X, Marine Tondelier, candidate à l’élection présidentielle de 2027, s’est indignée des propositions du RN dans leur contre-budget. En rebondissant sur un article paru dans les colonnes du Monde, elle dénonce la volonté du parti de réaliser d’importantes coupes budgétaires sur la politique environnementale.

« Ce parti veut accélérer l’effondrement climatique et rendre le pays inhabitable », déplore-t-elle.

Et de poursuivre : « Leurs propositions sont aussi délirantes pour l’environnement que l’économie, puisqu’elles anéantiront la filière française du renouvelable. Bonjour les charlots. »

Le 25/10 à 14h56

La taxe Zucman est « un non-sens » pour Jean-Didier Berger, député « Droite Républicaine » des Hauts-de-Seine

En matière de taxe Zucman, Jean-Didier Berger, député « Droite Républicaine » des Hauts-de-Seine, ne voit pas dans quelle mesure les discussions peuvent mener à un accord.

« La taxe Zucman était à partir de 100 millions, maintenant c’est 10 millions. C’était 2%, maintenant c’est 3%… Donc, je ne vois pas en quoi on serait sur une forme de compromis ou d’améliorations », dit-il au micro de BFMTV.

« Je suis l’auteur de l’amendement qui, en commission des finances, a permis de faire tomber la taxe Zucman en la limitant aux cas de successions. Il faut rappeler que, dans notre pays, la richesse est créée par les entreprises et les entrepreneurs, et tout le financement de la solidarité repose sur les entreprises qui sont déjà fortement taxées », ajoute-t-il.

Il espère pouvoir faire tomber aujourd’hui ce dispositif qu’il qualifie comme « un non-sens ».

Il poursuit: « les Françaises et les Français ont la maturité politique de voir qui abuse de la situation, qui est responsable et qui ne l’est pas. Pour notre part, on continue avec la même boussole: protéger les Françaises et les Français contre un budget qui prévoirait trop de hausses d’impôts ».

Le 25/10 à 14h25

« Les emplois fictifs, ça suffit »: Manuel Bompard fustige l’absence de Marine Le Pen à l’Assemblée nationale

Manuel Bompard, coordinateur de La France Insoumise et député des Bouches-du-Rhône, a rebondi sur la présence de Marine Le Pen auprès de Jordan Bardella à la foire de Poussay, dans les Vosges.

« Pourquoi Marine Le Pen qui est élue députée et qui est censée siéger à l’Assemblée nationale n’est pas aujourd’hui sur les bancs de l’Assemblée nationale pour faire son travail ? », s’est-il interrogé.

Il évoque les discussions survenues plus tôt au sujet de l’impôt sur le revenu, qui devrait concerner davantage de Françaises et de Français.

« Le travail des vrais opposants est d’être dans l’Hémicycle », lance-t-il, sous-entendant que la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale ne s’oppose pas véritablement à cette mesure. « Madame Le Pen n’est pas là, la moitié des députés du RN ne sont pas là. Peut-être qu’elle préfère aller faire des selfies, mais je préfère faire mon travail de parlementaire et combattre ce budget. Les emplois fictifs, ça suffit », lance-t-il.

Le 25/10 à 14h11

D’après Philippe Herlin, économiste au CNAM, la taxe Zucman « aura un effet destructeur sur l’économie »

Sur le plateau de BFMTV, Philippe Herlin a justifié son opposition à la taxe proposée par l’économiste Gabriel Zucman. Il estime qu’elle en poussera plus d’un à s’en aller.

« Si on ne taxe pas les appareils de production, ça épargne ceux qui sont propriétaires de leur société ou qui ont des parts importantes. Tous les autres qui viennent investir ou faire tourner les sociétés vont être touchés, soit par cette taxe proposée par le PS, soit par l’impôt sur la fortune financière proposée par le RN, et ça va faire fuir ces gens-là », indique l’économiste au CNAM.

« Cela aura un effet destructeur sur l’économie, donc il ne faut absolument pas que cette taxe se produise », ajoute-t-il.

Le spécialiste exprime en outre sa crainte qu’un compromis soit trouvé « où on sortirait les biens de production, mais on sortirait tout ce qui est fortune financière » permettant à la taxe de passer à l’Assemblée. « Ce serait catastrophique, et le gain sera minime, car beaucoup de gens partiront », conclut-il.

Le 25/10 à 13h56

La taxe Zucman « n’existera pas », assure Sylvain Berrios, député Horizons du Val-de-Marne

Auprès de BFMTV, Sylvain Berrios, député Horizons du Val-de-Marne, s’est montré ferme. « Il n’y aura pas de taxe Zucman. Elle n’existera pas », a-t-il déclaré.

L’économiste Gabriel Zucman a exprimé ce samedi matin à France Inter sa frilosité face à l’amendement déposé par le PS qui propose une version allégée de cette taxe, et qui doit exonérer les maisons familiales et les entreprises innovantes.

Si une version allégée est votée, « ce ne sera pas une taxe Zucman », assure Sylvain Berrios. « On ne taxera pas l’appareil de production, on protégera les entreprises familiales. S’il y a une proposition visant à taxer l’appareil de production, nous la refuserons. Le débat peut être ouvert, mais il n’y aura pas de taxe Zucman », insiste-t-il.

Le 25/10 à 12h51

Le gouverneur de la Banque de France estime que le pays est menacé « d’étouffement progressif »

La situation dégradée des finances publiques fait courir à la France le risque d’un « étouffement progressif », avertit le gouverneur de la Banque de France, dans une interview publiée par La Croix au lendemain du maintien de la note souveraine par Moody’s, mais assortie d’une perspective négative.

« Toutes les agences (de notation) s’alarment de l’instabilité politique et de notre sérieux problème budgétaire », souligne François Villeroy de Galhau, pour qui le pays n’est toutefois « pas menacé de faillite, mais d’étouffement progressif », notamment en raison de la charge des intérêts qui augmente.

Le 25/10 à 12h21

Abattement fiscal des journalistes: les députés votent l’abaissement du plafond de revenus pour pouvoir en bénéficier

Les parlementaires ont adopté l’amendement déposé par le député Renaissance Denis Masséglia portant sur l’abattement fiscal dont bénéficient les journalistes.

Aujourd’hui, les journalistes touchant jusqu’à 93.150 euros de revenu brut annuel peuvent bénéficier d’un abattement jusqu’à 7.650 euros par an.

Avec cet amendement, ce plafond est abaissé à 3,5 SMIC, ce qui représente un peu plus de 75.600 euros.

Le 25/10 à 12h21

L’amendement sur la défiscalisation des heures supplémentaires adopté par les députés

Porté par les élus Les Républicains, l’amendement sur la défiscalisation des heures supplémentaires est adopté par les députés avec 183 voix pour et 159 voix contre.

Actuellement, les heures supplémentaires sont exonérées d’impôts sur le revenu dans la limite de 7.500 euros par an.

Le 25/10 à 12h01

Éric Coquerel juge le budget de l’année passée « préférable » à celui actuellement débattu par les députés

Sur BFMTV, Éric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis et président de la commission des Finances, considère que les députés LFI ne pourront obtenir que des « minuscules victoires » et des « très grosses défaites » dans l’hémicycle.

Il juge que le budget de l’année passée, sans être « la panacée » serait « préférable » à celui actuellement débattu par les parlementaires.

« Je reste convaincu à la fin qu’il n’y aura pas d’autres choix, y compris pour un groupe socialiste qui a très envie de trouver un accord pour éviter un retour aux urnes, que de voter contre (le budget) », estime le député LFI. « Et donc ça amènera l’échec de ce budget, je l’espère une censure et je l’espère un retour aux urnes. »

Le 25/10 à 11h37

Marine Le Pen affirme que les députés RN ne soutiendront pas la taxe Zucman, même dans une version « allégée »

Arrivée à la foire de Poussay en compagnie du président du RN, Jordan Bardella, Marine Le Pen, patronne des députés du Rassemblement national, assure que les députés de son parti ne voteront pas une taxe Zucman, même dans une version « allégée ».

« Nous ne la soutiendrons que si elle correspond exactement à l’impôt sur la fortune financière que nous avons proposé, c’est-à-dire en retirant la résidence principale ou la résidence unique de cet impôt », explique Marine Le Pen.

Si le texte « est rédigé tel que le PS veut le rédiger, on ne le soutiendra pas », souligne-t-elle encore.

Le 25/10 à 11h34

La défiscalisation des pensions alimentaires pour les personnes bénéficiaires votée par les députés

Contre l’avis du gouvernement, les députés approuvent la défiscalisation des pensions alimentaires pour les personnes bénéficiaires, et en miroir la fiscalisation pour les personnes qui la versent.

L’amendement de l’écologiste Marie-Charlotte Garin est adopté par une large coalition de députés de gauche, du Rassemblement national, et une partie des macronistes, principalement membres de Renaissance.

Actuellement, les personnes qui versent des pensions alimentaires sont exonérées d’impôts sur ces sommes, tandis que les bénéficiaires en payent, s’ils sont imposables. L’amendement inverse donc la situation, en imposant une limite à cet avantage fiscal de 4.000 euros par enfant plafonnée à 12.000 euros par an.

Le 25/10 à 10h27

Pour Bruno Fuchs, porte-parole du Modem, « la taxe Zucman ne passera pas »

Sur BFMTV, le député du Haut-Rhin et porte-parole du Modem Bruno Fuchs assure que « la taxe Zucman ne passera pas ». Il affirme aussi « ne pas être sûr qu’il y ait un accord » entre le PS, qui exige davantage de justice fiscale, et Sébastien Lecornu.

La taxe Zucman « n’est pas adaptée, elle ne fonctionne pas », estime le parlementaire. « Si vous taxez l’outil de production, vous ralentissez le développement économique et puis vous donnez le signal à ceux qui veulent investir en France qu’il ne faut surtout pas investir en France. »

Néanmoins, Bruno Fuchs juge qu' »il faut qu’il y ait une solidarité nationale ». « Aujourd’hui elle n’est pas suffisante concernant les milliardaires, les personnes très riches dans notre pays », ajoute-t-il.

Le 25/10 à 09h22

Les débats sur le budget ont repris à l’Assemblée nationale

Les débats sur le volet recettes du budget viennent de reprendre à l’Assemblée nationale. C’est Hélène Laporte, députée RN du Lot-et-Garonne, qui occupe actuellement le perchoir en sa qualité de vice-présidente de la Chambre basse.

Le 25/10 à 08h38

« C’est prendre le risque de répéter les erreurs commises en 1981 »: Gabriel Zucman se montre réservé sur une « taxe Zucman light »

Invité sur France Inter, l’économiste Gabriel Zucman se montre réservé sur l’amendement déposé jeudi par les députés PS et visant à instaurer une « taxe Zucman light ».

Cet impôt concernerait les patrimoines d’au moins 10 millions d’euros et s’éleverait à 3% de ce patrimoine en excluant les entreprises innovantes et les entreprises familiales. Pour rappel, dans sa version originale, la taxe Zucman prévoit de faire payer aux contribuables ayant au moins 100 millions d’euros de patrimoine un impôt minimum de 2% sur ce patrimoine. 

« Sur les modalités, on peut avoir une discussion, mais j’alerte sur ce que nous apprend l’expérience historique et internationale », a souligné Gabriel Zucman. « Or dès qu’on introduit des exonérations, (…) c’est qu’on lance la machine à optimisation. »

« C’est prendre le risque de répéter les erreurs qui ont été commises en 1981 », au moment de la création de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). « Le pouvoir en place fait voter une exonération sur les soi-disant biens professionnels » et « la conséquence de ça, c’est que les milliardaires ne payaient pas et n’ont jamais payé l’ISF », affirme Gabriel Zucman.

Le 25/10 à 07h38

En l’absence de budget, les petites communes plongées dans l’inconnu

Sans connaître encore la teneur du prochain budget, les petites communes et leurs élus se trouvent dans l’expectative. Urcuit, village d’environ 3.000 habitants dans les Pyrénées-Atlantiques, en est un exemple.

Raymond Darricarrere, maire SE de la commune, explique ainsi à BFMTV qu’un projet de futsal a été arrêté « par prudence ». L’édile a préféré privilégier la création d’un bar-restaurant, jugé prioritaire pour le village.

« Pour satisfaire ce projet-là, on a été obligés d’arrêter d’autres projets, parce qu’on n’est pas sûrs de nos dotations, de nos aides, de nos subventions », poursuit-il.

Pour l’heure, et s’il venait à être adopté en l’état, le budget 2026 prévoit un effort de 4,7 milliards d’euros pour les collectivités locales.

Le 25/10 à 07h18

Xavier Bertrand réunit les membres de son mouvement aujourd’hui à Saint-Quentin

Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, réunira en fin de journée les troupes de son mouvement Nous France à Saint-Quentin (Aisne).

Jeudi, sur l’antenne de France Inter, Xavier Bertrand avait appelé Les Républicains à faire montre de « davantage de cohérence » après la suspension des instances du parti des six ministres LR du gouvernement, dont Rachida Dati et Annie Genevard.

Il avait également lancé un message aux membres des Républicains tentés par un raprochement avec le Rassemblement national: « Nous devons dire très clairement: jamais d’alliance, jamais d’union, pas une voix pour les dirigeants et les candidats du Rassemblement national. »

Le 25/10 à 07h04

Marine Le Pen et Jordan Bardella en déplacement dans les Vosges

Tandis que les débats se poursuivent à l’Assemblée nationale sur le budget, la cheffe de file des députés du Rassemblement national, Marine Le Pen, ainsi que le président du parti, Jordan Bardella, sont en déplacement dans les Vosges.

Les deux figures du RN sont attendues dans la journée à la foire de Poussay. Marine Le Pen avait déjà assisté à l’événement il y a quatre ans. Jordan Bardella avait quant à lui fait le déplacement pour les trois précédentes éditions.

Le 25/10 à 06h35

L’examen de la taxe Zucman au programme de la journée au Palais Bourbon

Les parlementaires poursuivent leurs travaux aujourd’hui avec l’examen d’autres mesures ciblant la fortune. Parmi elles figurera la fameuse taxe Zucman, défendue par la gauche.

Du nom de l’économiste Gabriel Zucman, cette taxe prévoit de faire payer aux contribuables ayant au moins 100 millions d’euros de patrimoine un impôt minimum de 2% sur ce patrimoine.

Comme cela a été le cas plus tôt cette semaine en commission, elle devrait se heurter à une majorité défavorable dans l’hémicycle: l’extrême droite et le camp gouvernemental refusent de taxer les biens professionnels que cette taxe vise.

Le 25/10 à 06h18

La contribution exceptionnelle sur les hauts revenus prolongée par les députés

L’examen du budget par l’Assemblée nationale hier a commencé par le maintien d’une contribution exceptionnelle sur les hauts revenus jusqu’à un retour du déficit sous les 3%.

Instaurée en 2025, cette mesure fixe un taux minimal d’imposition de 20% pour les ménages dont les revenus dépassent 250.000 euros par an. Selon les chiffres avancés par le gouvernement, elle devrait rapporter 1,5 milliard d’euros en 2026.

Le projet du gouvernement prévoyait initialement de la maintenir pour la seule année 2026. La gauche souhaitait quant à elle la pérenniser et la renforcer.

>> Lire l’article en intégralité

Le 25/10 à 06h05

Sébastien Lecornu reconnaît un budget « imparfait »

Fait inhabituel, le Premier ministre s’est rendu au palais Bourbon hier pour une déclaration d’un quart d’heure en ouverture des débats en séance sur la partie recette.

Devant les députés, il a reconnu un texte « imparfait », mais appelle à « ne pas compromettre l’avenir du pays ».

Le 25/10 à 06h00

Les débats au Parlement dureront jusqu’à Noël

Les élus disposent en tout de 70 jours pour examiner le projet de loi de finances (PLF) proposé par le gouvernement Lecornu dans sa totalité à compter du dépôt du texte le 14 octobre, soit jusqu’au 23 décembre.

Hier, au premier jour des débats, la motion de rejet préalable déposée par La France insoumise a été rejetée par l’Assemblée nationale, avec 60 votes pour et 258 contre.

Le 25/10 à 05h55

Les débats s’annoncent décisifs à l’Assemblée

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré aux discussions autour du projet de loi de finances du gouvernement.

Sébastien Lecornu a ouvert hier à l’Assemblée les débats sur le budget de l’État, qui promettent d’être décisifs dès ce weekend, le PS exigeant davantage de justice fiscale, et menaçant dans le cas contraire de faire tomber le gouvernement.

Source

Que faire, que voir, où aller ? L’agenda culturel et art de vivre en France à partir du 25 octobre

Art et artisanat

« One Thread At a Time », Saskia De Brauw et Ira Bo, à Paris, jusqu’au 31 octobre

La galerie de l’exposition « One Thread At a Time », de Saskia De Brauw et Ira Bo, à Paris. SASCHA_HEINTZE

La célèbre mannequin néerlandaise Saskia de Brauw est aussi une artiste. Elle collecte des objets trouvés (papiers, rubans, fils de pêche, cartes…) lors de ses voyages, qu’elle répertorie et annote comme une sorte de journal intime. Des matériaux qu’elle métamorphose en les intégrant à du fil de lin ou de coton et qu’elle travaille sur son métier à tisser. Ses œuvres dialoguent avec celles de l’artiste textile Nora Baldenweg, la créatrice d’Ira Bo, qui, elle, travaille le tissage à partir de matières récupérées sur des chantiers (aluminum, silicone…) pour élaborer ses sculptures contemporaines. L’exposition, visible sur rendez-vous par mail, est présentée par le commissaire d’exposition David Giroire.

14, rue du Pont-aux-Choux, Paris 3e, 14pontauxchoux@gmail.com.

« Grand écart », 23e édition de Chambres à part, Laurence Dreyfus, Galerie Aveline, à Paris, jusqu’au 31 octobre

Il vous reste 87.61% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Source

DIRECT. Transat Café L’Or: Cammas en route vers le record de victoires?

09h59

Le classement à neuf heures en Class 40, Ocean Fifty et Imoca

Il n’y a pas qu’en Ultim que la bataille fait rage. En Class 40, on est au coude-à-coude. Guillaume Pirouelle et Cédric Chateau (Seafrigo – Sogestran) sont en tête mais talonnés de près par Corentin Douguet et Axel Tréhin(Faites un don sur SNSM.org).

En Ocean Fifty, Pierre Quiroga et Gaston Morvan (Wewise) se détachent devant tandis que chez les Imoca, on assiste à un match à quatre en tête entre les duos Beccaria-Ruyant (Allagrande Mapei), Beyou-Lagravière (Charal), Goodchild-Berrehar (Macif Santé Prévoyance) et Clapcich-Harris (11th Hour Racing).

09h53

Cammas en route pour être le recordman de victoires sur la Transat?

Si, pour l’instant, tout se passe bien pour Tom Laperche et Franck Cammas, ce dernier est en passe d’entrer dans l’histoire de la Transat. En effet, en cas de succès lors de cette 17e édition, il deviendrait le seul recordman de victoires sur l’épreuve (cinq), cumulant pour le moment trois trophées dans la classe 60 pieds et un en Ultim, à égalité avec Jean-Pierre Dick.

09h49

Laperche et Cammas en tête chez les Ultim

Au pointage de ce mardi matin 9 heures, après près de deux jours de course, l’embarcation emmenée par Tom Laperche et Franck Cammas (SVR – Lazartigue) est en tête chez les Ultim. Derrière, les duos Coville-Schwartz (Sodebo Ultim 3) et Marchand-Villion (Actual Ultim 4) sont toujours dans le coup. C’est plus compliqué pour Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse (Banque Populaire XI), qui ont dû faire face à un problème de safran dans la soirée de dimanche et ont été contraints d’effectuer une escale technique.

Hier

Coup dur pour Conrad Colman et Mathieu Blanchard

Une escale technique pour MSIG Europe. Conrad Colman et Mathieu Blanchard déplorent ce matin la perte de leur radar ainsi que des problèmes de pilote automatique. Le duo préfère jouer la carte de la prudence et a pris la décision de faire escale à Roscoff.

Hier

Des soucis pour les Class40

Un radeau de survie a été perdu en mer pour le Class40 WASABIII qui est en route pour Cherbourg pour en récupérer un nouveau. Même destination pour Maccaferifutura, victime d’un problème d’électronique. Enfin le Class40 Rêve de Large est aussi abîmé. Sa grande voile est déchirée. Le bateau est aussi sujet à un problème électronique et électrique. Il pourrait rallier Ouistreham pour faire des réparations.

Hier

La tuile pour Le Cléac’h et Josse, Banque Populaire victime d’une avarie et arrêté à Lorient

Tenant du titre, l’Ultim Banque Populaire barré par Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse, s’est arrêté lundi matin à Lorient (Morbihan) en raison d’une avarie quelques heures après son départ. Le multicoque a rencontré un « problème de safran bâbord » dimanche aux alentours de 21h, a expliqué l’écurie, qui travaille à « établir un diagnostic technique » plus précis. Selon le règlement, le bateau devra s’arrêter au moins quatre heures avant de pouvoir repartir. Alternant à la première place une bonne partie de la soirée avec SVR Lazartigue de Tom Laperche et Franck Cammas, Banque Populaire a commencé à se dérouter vers Lorient, son port d’attache, au passage de la pointe de Bretagne. Il a atteint sa destination aux alentours de 6h, tandis que les trois autres Ultim engagés ont continué à filer à très haute vitesse vers le cap Finisterre (Espagne), qu’ils devraient dépasser dans quelques heures. Le premier Ultim est attendu en Martinique, à l’arrivée, autour du 5 novembre.

26/10

Escale technique au Havre pour Yoann Richomme

Ce dimanche à 16h08, alors qu’ils évoluaient en 7e position de la Transat Café L’Or, Yoann Richomme et Corentin Horeau  sont entrés en collision avec une bouée au large du Havre. L’IMOCA Paprec Arkéa était lancé à plus de 16 noeuds de vitesse, le choc a endommagé le gréement et l’outrigger tribord de leur bateau.

L’équipage va bien et met tout en oeuvre pour sécuriser son mât, avant de faire demi-tour pour une escale technique au Havre, où son équipe technique l’attend pour estimer l’entendu des dégâts et effectuer les réparations au plus vite. Les instructions de course de la Transat Café L’Or autorisent les escales, pour une durée minimale de 4 heures.

PYL

26/10

Mathieu Blanchard perd du terrain

L’ultra-traileur Mathieu Blanchard ne cesse de se challenger. Le Français de 37 ans, novice en voile, vient de prendre le départ de la Transat Café L’Or avec Conrad Colman sur le bateau MSIG Europe en catégorie Imoca. Les deux hommes sont à plus de 10km de la tête de la course.

26/10

C’est parti pour les Class 40 !

Le départ des derniers bateaux vient d’être donné avec la catégorie des Class 40 ! Direction la Martinique !

26/10

Une escale en Espagne pour les Class 40 !

Les 42 Class40 engagés sur la Transat Café L’Or, célèbre transatlantique en double qui s’élance du Havre, devront faire étape à La Corogne (Espagne) pour éviter une dépression annoncée dans le golfe de Gascogne, a annoncé la direction de course.

« Un deuxième départ sera donné pour cette classe dès que les conditions le permettront », a précisé l’organisation dans un communiqué transmis à l’AFP. Les monocoques de 12 mètres doivent prendre le départ aux alentours de 14h40 du Havre.

Selon les prévisions, la situation météo va grandement se dégrader dans les prochains jours à l’entrée du golfe de Gascogne. Les Class40, plus lents voiliers de la flotte, barrés par un mélange de marins professionnels et amateurs, auraient pu y subir des dégâts importants.

AFP

26/10

Les Class 40 se préparent au départ

C’est le dernier départ du jour de cette 17e édition de la Transat Café L’Or après ceux des Ultim et des Imoca. Les 42 équipages s’élanceront dans moins de 10 minutes !

26/10

Initiatives Coeur déjà en retard !

L’équipage 100% féminin composé de Samantha Davies et Violette Dorange vient seulement de passer la ligne de départ et perd déjà beaucoup de temps sur les autres concurrents. Pas de quoi s’inquiéter, la route est encore très longue jusqu’en Martinique !

26/10

C’est parti pour le départ des Imoca !

Les 18 équipages des Imoca viennent de franchir la ligne de départ et devront parcourir 8056,2km en direction de la Martinique avec un passage obligatoire aux îles Canaries.

26/10

Beaucoup de vent au départ du havre !

Le vent souffle fort du côté de la Normandie et du Havre. Les Ultim naviguent à une vitesse de 70km/h pour le moment.

26/10

Le départ des Imoca dans moins de 10 minutes

Après les quatre équipages des Ultim, ça sera au tour des 18 équipages des Imoca de prendre le départ vers la Martinique !

26/10

Les équipages dans un mouchoir de poche

Les bateaux s’éloignent du port du Havre et se suivent en file indienne avec Actuel en tête, suivi de Sodebo, Banque Populaire et SVR Lazartigue !

26/10

Sodebo dans le sillage d’Actual

Thomas Coville et Benjamin Schwartz du bateau Sodebo sont juste derrière le bateau d’Actual de Anthony Marchand et Julien Villion.

26/10

Le meilleur départ pour Anthony Marchand et Julien Villion

L’équipage d’Actual Ultim 4 possède quelques mètres d’avance après ce départ mais les autres bateaux sont très proches.

26/10

C’est le grand départ pour les Ultim !

Anthony Marchand et Julien Villion (Actual Ultim 4), Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse (Banque Populaire XI), Thomas Coville et Benjamin Schwartz (Sodebo Ultim 4), Tom Laperche et Franck Cammas (SVR Lazartigue), viennent de prendre le départ de cette 17e édition de la Transat Café L’Or.

Les équipages vont parcourir 11482,4km et prendront la direction du point Sao Pedro et Sao Paulo puis du point Ascension avant de se diriger vers la Martinique qui est le point d’arrivée !

26/10

Départ dans 10 minutes pour les Ultim

La direction de course vient d’annoncer aux équipages qu’ils auront l’autorisation de franchir la ligne de départ dans 10 minutes !

26/10

La passe de deux pour Le Cléac’h et Josse ?

Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse, les deux équipiers de Banque Populaire XI prennent le départ de cette 17e édition de la Transat Café L’Or avec l’étiquette de favoris. Les deux Français avaient remporté la dernière édition en 2023 et pourraient bien faire coup double cette année !

26/10

Les assistants sautent à l’eau !

Le départ se rapproche rapidement, les assistants viennent de dire au revoir à leurs équipes et viennent de sauter à l’eau !

26/10

Un record en vue pour Franck Cammas ?

Le Français a déjà remporté la Transat Café L’Or à quatre reprises en 2001, 2003, 2007 et 2021. En cas de victoire cette année, il deviendrait alors le recordman avec cinq victoires.

26/10

Le départ des Ultim dans quelques minutes

Les quatre équipages qui composent les Ultim de cette 17e édition de la Transat Café L’Or partiront à 14h10.

composition des équipages:

  • Anthony Marchand et Julien Villion (Actual Ultim 4)
  • Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse (Banque Populaire XI)
  • Thomas Coville et Benjamin Schwartz (Sodebo Ultim 4)
  • Tom Laperche et Franck Cammas (SVR Lazartigue)

26/10

« J’avais de l’eau jusqu’à la taille », Erwan Le Roux raconte le chavirage de son bateau sur RMC

Koesio, skippé par Erwan Le Roux et Audrey Ogereau, était en 8e position lorsqu’il a chaviré vers 2 heures du matin au nord de l’île de Guernesey. Après cette grosse frayeur, le marin a raconté l’incident dans les Grandes Gueules du Sport en direct sur RMC : « On est rentré dans une zone ventée, c’était prévu mais l’instabilité était bien plus importante que ce qu’annonçait la météo, raconte Erwan Leroux. On a eu des molles à 18 nœuds (zone où le vent est faible) et des grosses risées à 40 nœuds. On s’est fait prendre dans l’une de ces risées. C’est allé à une vitesse incroyable. Le bateau s’est fait jeter sur le côté et a donc chaviré sur le côté, et nous avec. Ça a été à une vitesse assez folle. Alors qu’on était à peine sur le côté qu’on était déjà à l’envers. On a entendu le mât casser. J’avais de l’eau jusqu’à la taille. Il était temps de rejoindre la coque centrale pour éviter de laisser trainer les pieds dans l’eau pour éviter de se faire prendre par la casse du mât. On s’est réfugié dans la coque centrale. A la base, on ne voulait pas se faire hélitreuiller. Mais on nous a informés qu’on dérivait dangereusement vers Guernesey. On a préféré écouter la direction de course. On s’est fait hélitreuiller. » Erwan Le Roux et Audrey Ogereau ont rendez-vous à 10h ce dimanche matin pour un état des lieux et voir l’étendue des dégâts sur leur bateau.

26/10

Trois chavirages chez les Ocean Fifty, les équipages secourus

Trois voiliers Ocean Fifty partis quelques heures plus tôt du Havre ont chaviré dans la nuit de samedi à dimanche en Manche et leurs skippers ont été secourus, a annoncé la direction de course. Le multicoque Lazare X Hellio, barré par Erwan Le Draoulec et Tanguy Le Turquais, qui avait pris le meilleur départ, a chaviré en milieu de soirée, dans des conditions de mer agitées, alors qu’il se trouvait à environ 3 milles des côtes, au nord de La Hague (Cotentin). Koesio, skippé par Erwan Le Roux et Audrey Ogereau, était en 8e position et naviguait avec un vent de nord de 25 noeuds et des creux de 2,5 mètres lorsqu’il a chaviré vers 2 heures du matin au nord de l’île de Guernesey, a précisé la direction de course dans un communiqué. Les quatre marins ont été hélitreuillés et sont désormais sains et saufs. Leurs équipes travaillent à une solution pour remorquer leurs bateaux à la dérive, a-t-on précisé. Peu après 4h du matin, l’Ocean Fifty Inter Invest mené par les skippers Matthieu Perraut et Jean Baptiste Gellée a chaviré à son tour alors qu’il se situait à 4475 milles de l’arrivée au large de la côte des Abers (La pointe Bretagne). Matthieu Perraut et Jean-Baptiste Gellée sont eux aussi sains et saufs et en bonne santé. Les deux skippers ont été hélitreuillés  aux environs de 6h. Le bateau est sécurisé, les opérations de remorquage sont en cours. Huit Ocean Fifty sont encore en course pour rallier la Martinique dans une dizaine de jours. À 6H dimanche, WeWise de Pierre Quiroga et Gaston Morvan était en tête de la Transat Café L’Or avec quelques milles d’avance seulement sur Edenred 5 de Basile Bourgnon et Emmanuel Le Roch.

25/10

Les horaires des départs de dimanche

Le premier appareillage sera à 10h (Class40, Ultim et Imoca dans cet ordre), alors que le dernier appareillage est prévu à 11h32.

Les horaires officiels pour les départs

Ultim: 14h

⁠Imoca: 14h20

Class40: 14h40

25/10

Un parcours de 8.500 km

À 16h30, Lazare x Hellio, du duo Erwan Le Draoulec/Tanguy Le Turquais, et Mon Bonnet Rose, de Laurent Bourguès et Arnaud Vasseur, ont pris le meilleur départ dans un vent oscillant entre 28 et 30 noeuds (environ 55 km/h).

Les dix voiliers ont 4.600 milles nautiques devant leurs étraves (8.500 km). Ils doivent descendre jusqu’au Cap-Vert et laisser l’île de Sal sur tribord avant de se diriger vers les Antilles.

25/10

Le départ est donné pour les 10 voiliers Ocean Fifty

Direction la Martinique ! La course devrait durer une dizaine de jours.

25/10

Les images des premiers départs

Dans la matinée, les premiers bînomes ont quitté le port du Havre

25/10

Le départ de la Transat Café l’Or avancé à ce samedi pour les Ocean Fifty

En raison des fortes rafales de vent liées à la tempête Benjamin, le départ de la Transat Café l’Or sera donné avec un jour d’avance pour les Ocean Fifty, qui quitteront Le Havre samedi à 16h30.

>> Le départ de la Transat Café l’Or avancé à ce samedi pour les Ocean Fifty

25/10

On a testé le simulateur de navigation du Maxi Banque Populaire 11 d’Armel Le Cléac’h

>> On a testé le simulateur de navigation du Maxi Banque Populaire 11 d’Armel Le Cléac’h

25/10

« Même à 60 ans, je continue d’apprendre »: le nouveau défi de Michel Desjoyeaux sur la Transat Café l’Or

Michel Desjoyeaux, seul double vainqueur du Vendée Globe, trois fois vainqueur de la solitaire du Figaro, est au départ de la Transat Café l’Or dans la catégorie Class40, les plus petits monocoques de 40 pieds. Il partira dimanche à 14h50 en duo avec Alexandre Le Gallais, un marin amateur, avec le même plaisir qui l’a mené toute sa carrière.

>> « Même à 60 ans, je continue d’apprendre »: le nouveau défi de Michel Desjoyeaux sur la Transat Café l’Or

25/10

Parcours, favoris, départ, nouveautés… Tout ce qu’il faut savoir sur la course

La Transat Café l’Or 2025 s’élancera du Havre ce dimanche (et même ce samedi pour les Ocean Fifty) pour un sprint dans l’Atlantique nord, jusqu’à la Martinique.

>> Parcours, favoris, départ, nouveautés… Tout ce qu’il faut savoir sur la course

25/10

Bonjour à tous

Bienvenue sur RMC Sport pour suivre en direct toutes les infos sur la Transat Café L’Or samedi et dimanche au Havre. Petite soeur de deux géants français du large, la Route du Rhum (créée en 1978), et le Vendée Globe (créé en 1989), la Transat Café L’Or, appelée Transat Jacques Vabre entre 1995 et 2023, se démarque par son règlement qui impose aux participants de naviguer en duo. Thomas Ruyant est le double tenant du titre (2021, 2023).

Source