Retraite à 62 ans: Laure Lavalette (RN) fustige « la malhonnêteté intellectuelle » de François Bayrou


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En Espagne, le passage de la tempête Laurence fait deux morts dans le sud du pays

Des rues inondées à Campanillas, près de Malaga, dans le sud de l’Espagne, le 18 mars 2025. JORGE GUERRERO / AFP

Une femme et son compagnon ont été retrouvés morts en Andalousie, dans le sud de l’Espagne, après le passage de la tempête Laurence, portant à deux morts le bilan des pluies torrentielles tombées en début de semaine sur la région. Les autorités espagnoles avaient annoncé mardi soir avoir retrouvé le corps de la femme, en précisant continuer à rechercher celui du mari.

« Le corps sans vie de la personne disparue a été retrouvé », a annoncé, mardi 19 mars, la garde civile, équivalent espagnol de la gendarmerie, dans un communiqué. Il a été découvert lorsque leur voiture, renversée par le courant, a pu être déplacée.

Les deux personnes disparues étaient un couple dont le véhicule a été emporté par un torrent dans la localité de Constantina, village situé à environ 85 kilomètres au nord-est de Séville.

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Une nouvelle tempête attendue

Après le passage de la tempête Laurence, qui a entraîné des inondations et des évacuations préventives dans certaines localités, l’Espagne attend une autre dépression, baptisée Martinho, à partir de jeudi. Cette tempête, la quatrième à traverser le pays en moins de deux semaines, apportera « des pluies généralisées et des vents forts », selon l’Agence météorologique nationale (Aemet).

En raison de ce nouvel épisode pluvieux, les autorités ont décidé de maintenir sous surveillance le fleuve Guadalquivir, qui traverse les villes de Séville et Cordoue, et qui risque de déborder.

Selon l’Aemet, les fortes pluies qui s’abattent sur l’Espagne depuis le début de mars sont sur le point de mettre fin à la grave sécheresse à laquelle le pays est confronté depuis 2021. D’après le ministère de la transition écologique, ces précipitations ont permis au niveau des réservoirs espagnols, qui stockent l’eau en vue de son utilisation lors des mois les plus secs, d’atteindre 65,8 % cette semaine. C’est près de dix points de plus que le niveau d’il y a un an (56,8 %) et près de sept points de plus que la moyenne des dix dernières années à cette période de l’année (59,1 %).

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Les catastrophes climatiques sur les rives de la Méditerranée, conséquences du réchauffement accéléré de la mer

Le Monde avec AFP

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La Banque de France enregistre une perte nette historique de 7,7 milliards d’euros en 2024

La Banque de France a publié, mercredi 19 mars, une perte nette historique pour l’année 2024, de 7,7 milliards d’euros, conséquence des taux élevés fixés par la Banque centrale européenne (BCE) l’an dernier et malgré le secours d’une partie de ses réserves. « C’est un chiffre qui n’a pas existé dans l’histoire de la Banque de France », a remarqué son gouverneur, François Villeroy de Galhau, lors d’une conférence de presse, « et qui n’existera plus non plus dans l’avenir prévisible ».

Dans le détail, la Banque de France affiche une perte opérationnelle de 17,9 milliards d’euros compensée à hauteur de 10,1 milliards d’euros par des réserves constituées par le passé. Elle accusait déjà une perte opérationnelle en 2023, de 12,4 milliards d’euros, mais l’avait alors entièrement compensée pour publier un résultat net à zéro.

La perte nette, qui prive l’Etat d’impôts et de dividendes, est la conséquence de « la succession de deux épisodes dont chacun d’eux était hautement improbable et dont l’enchaînement était absolument exceptionnel », a résumé M. Villeroy de Galhau : le Covid-19 en 2020 et l’invasion de l’Ukraine par la Russie, en 2022.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La Banque de France abaisse sa prévision de croissance à 0,7 % pour 2025

Une perte moindre en 2025

Ces deux événements, déflationniste pour le premier et inflationniste pour le second, ont entraîné deux réponses de politiques monétaires très différentes de la BCE, appliquées par l’ensemble des banques centrales de la zone euro.

La Banque de France a, dans un premier cycle de taux bas, acheté à tour de bras des obligations d’Etats et d’entreprises dont les intérêts sont fixes et assez faibles, de l’ordre de 0,7 %, qu’elle conserve à son bilan pendant des années. Mais elle doit dans le même temps rémunérer les dépôts des banques à un taux variable, que la BCE fixe réunion après réunion, orienté aujourd’hui à la baisse mais qui est monté jusqu’à 4 %. C’est la différence entre ces deux taux qui creuse la facture pour la Banque de France.

« La situation financière de la Banque de France est suffisamment solide », a insisté M. Villeroy de Galhau, qui a prévenu que la perte pour 2025 serait moindre et a écarté tout besoin de recapitalisation de la part de l’Etat actionnaire. Les comptes de la banque centrale allemande ont aussi été affectés : elle a fait état le 25 février d’une perte historique de 19,2 milliards d’euros en 2024, sa première depuis 1979.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Les taux d’intérêt de la France au plus haut depuis 14 ans, malgré une nouvelle baisse des taux d’intérêt directeurs de la BCE

Le Monde avec AFP

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Un jeune rugbyman toulonnais meurt trois jours après un choc à la tête au cours d’un match

Nicolas Haddad,un jeune joueur de rugby de 15 ans, est mort, mardi 18 mars, trois jours après avoir été victime d’un arrêt cardiaque à la suite d’un choc à la tête lors d’un match, a annoncé sur les réseaux sociaux le Rugby Club Toulonnais (RCT).

Joueur évoluant en double licence à la fois au RCT et au sein de rassemblement Provence verte (entente Saint-Maximin – Brignoles – Val d’Issole), l’adolescent disputait, samedi, un match dans la catégorie cadets en Haute-Corse face à Bastia XV.

Selon Ici Provence, le jeune homme a reçu un coup de genoux à la tête, en s’abaissant pour plaquer un joueur adverse. Il est tombé au sol et a commencé à convulser. Nicolas Haddad s’était ensuite retrouvé en arrêt cardio-respiratoire sur le terrain avant d’être transféré à l’hôpital de Bastia, où il est mort mardi. Dès leur retour à Toulon, ses coéquipiers et ses entraîneurs ont bénéficié du soutien d’une une cellule psychologique ouverte par la Fédération française de rugby.

Des précédents dans le rugby

« C’est avec une infinie tristesse que nous vous informons du décès de Nicolas Haddad (…). Toutes nos prières vont vers la famille », a écrit le RCT dans un communiqué. Sur sa page Facebook, le club bastais « s’associe à l’immense tristesse des parents, des frères, des amis et des coéquipiers de Nicolas qui vient de quitter la grande famille du rugby français ».

Ce n’est pas la première fois qu’un jeune joueur de rugby meurt lors d’une action de jeu. En décembre 2018, Nicolas Chauvin, joueur espoir du Stade français âgé de 18 ans, perdait la vie à la suite d’un plaquage lors d’un match. Son père, Philippe Chauvin, avait mené le combat médiatique et judiciaire pour faire reconnaître la mort de son fils comme une agression et insisté sur la sécurité des pratiquants du rugby ; mais en janvier 2025, un non-lieu a été prononcé à l’encontre des deux joueurs auteurs du plaquage.

Dans une autre affaire, en février, un jeune joueur de rugby, auteur d’un plaquage dangereux ayant laissé tétraplégique le jeune Mathias Dantin (17 ans) lors d’un match scolaire à la fin de 2022, a été condamné à neuf mois de prison avec sursis.

Lire aussi | Un jeune rugbyman auteur d’un plaquage ayant laissé tétraplégique un adversaire condamné à neuf mois de prison avec sursis

Le Monde avec AFP

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« Toute la Corse paye le prix du sang »: l’assassinat d’un agriculteur « lanceur d’alerte » suscite l’indignation

Pierre Alessandri, 55 ans, installé depuis 1993 à Sarrola-Carcopino, en Corse, a été « blessé par arme à feu » lundi sur son exploitation d’agrumes. La distillerie de l’agriculteur avait également été détruite par un incendie criminel en avril 2019.

Un producteur d’huiles essentielles présenté par l’association Anticor comme « lanceur d’alerte dans l’affaire des fraudes » agricoles en Corse a été assassiné ce lundi 18 au soir sur son exploitation près d’Ajaccio, suscitant une indignation unanime dans l’île ensanglantée par quatre assassinats depuis janvier.

Pierre Alessandri, 55 ans, installé depuis 1993 à Sarrola-Carcopino (Corse-du-Sud), a été « blessé par arme à feu » lundi peu après 19 heures sur son exploitation d’agrumes, a indiqué Nicolas Septe, procureur de la République d’Ajaccio.

Transporté dans la soirée à l’hôpital d’Ajaccio dans un état grave, ce père de famille y a succombé à ses blessures.

« Les premières investigations permettent de relever la trace d’au moins un tir certain porté dans le dos de la victime », a précisé le procureur mardi, ajoutant qu’une autopsie était prévue jeudi.

La Confédération paysanne « en deuil »

« Plusieurs pistes sont exploitées (…) pour déterminer le mobile de (cet) acte criminel qui a manifestement fait l’objet d’actes préparatoires », a-t-il poursuivi, indiquant avoir ouvert une enquête pour « assassinat » confiée à la gendarmerie.

Étudiante tuée en Corse: la piste d’une erreur de cible de la mafia

La distillerie de l’agriculteur avait été détruite par un incendie criminel en avril 2019, alors que ce nationaliste était secrétaire général pour la Corse-du-Sud du syndicat agricole corse « Via Campagnola », membre de la Confédération paysanne.

Au moment de cet incendie, jamais élucidé, la piste privilégiée par le procureur de l’époque avait été « celle d’une réaction violente liée aux positions syndicales de Pierre Alessandri ».

La section corse de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) regrette mardi que cet incendie criminel soit « demeuré impuni », qualifiant « ce manque de justice » d' »insupportable ».

La Confédération paysanne s’est dite « en deuil » après avoir appris « avec horreur » le meurtre de l’agriculteur, qui avait également été en 1992 un membre fondateur du syndicat nationaliste étudiant « Ghjuventù Paolina », avant de rejoindre « Via Campagnola ».

« Un climat de pratiques mafieuses et corruptives »

Pierre Alessandri, candidat à la présidence de la chambre d’agriculture de Corse-du-Sud en 2019, avait notamment été l’un des seuls syndicalistes agricoles à se féliciter de la tenue de contrôles sur l’attribution des aides agricoles européennes.

« Il était un des lanceurs d’alerte dans l’affaire des fraudes aux subventions européennes en Corse », a rappelé dans un communiqué l’association anticorruption Anticor, dénonçant une « tragédie » qui « s’inscrit dans un climat de pratiques mafieuses et corruptives qui gangrènent le territoire corse ».

Après avoir appris « avec stupeur l’assassinat de Pierre Alessandri », la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, a assuré dans un message publié sur X que « la violence, le recours aux armes, n’ont pas leur place dans notre pays ».

« Nous ne laisserons jamais les forces obscures ruiner l’avenir de nos enfants », a promis sur X Jean-Baptiste Arena, nouveau président de la chambre d’agriculture de Corse, qui a remporté en février l’élection à la tête d’une liste associant les syndicats « Mossa Paisana » et « Via Campagnola » face à la liste des dirigeants sortants soutenue par la FNSEA et les Jeunes agriculteurs.

Les partis autonomistes « Femu a Corsica » et « Parti de la nation corse » (PNC) ainsi que le parti indépendantiste « Core in Fronte », dont Pierre Alessandri avait été membre lorsqu’il s’appelait le « Rinnovu », lui ont rendu hommage mardi, saluant un « travailleur honnête » et un « patriote enraciné dans sa terre ».

Un symbole d’intégrité et du militantisme

Pour Léo Battesti, membre fondateur du collectif antimafia « Maffia no, a vita iè », « c’est un symbole d’intégrité et du militantisme agricole vertueux qui a été abattu » et « un coup dur porté à la Corse de la créativité et du travail par ceux qui, par la terreur, veulent la dominer ».

« Toute la Corse paye malheureusement le prix du sang: voyou, criminel mais aussi, et c’est bien plus grave, étudiante, simple citoyen et homme de bien. (…) Il est grand temps de rompre cette spirale criminelle », s’est indigné François-Xavier Ceccoli, député divers droite de Haute-Corse et producteur de clémentines.

Il s’agit du quatrième assassinat depuis le début de l’année en Corse. Un cinquième homicide a eu lieu à Borgo (Haute-Corse) début février mais dans un contexte familial.

Avec « 18 homicides et 16 tentatives d’homicides » en 2024 pour 355.000 habitants – l’équivalent de la population de Nice -, la Corse se place « au premier rang national en la matière », a rappelé récemment le préfet de Corse, Jérôme Filippini.

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Le fils de Jair Bolsonaro se protège de la justice brésilienne en s’installant aux Etats-Unis

Eduardo Bolsonaro, député de Sao Paulo et fils de l’ancien président du Brésil Jair Bolsonaro, lors d’une conférence de presse, devant le Capitole à Washington, le 12 mars 2024. MANDEL NGAN / AFP

« Courage, fuyons » : c’est peu ou prou le message envoyé mardi 18 mars par Eduardo Bolsonaro. Âgé de 40 ans, le fils de l’ancien président d’extrême droite du Brésil, Jair Bolsonaro (2019-2023), candidat très sérieux à la succession de son père, a annoncé à la surprise générale, dans une vidéo postée en ligne, « prendre congé » de son mandat de député fédéral pour s’installer aux Etats-Unis, où il réside depuis déjà plusieurs semaines et où il compte demander « l’asile », comme il l’a déclaré à Folha de Sao Paulo, mercredi 19 mars.

Eduardo Bolsonaro a justifié sa décision par les actions entreprises par Alexandre de Moraes, juge au Tribunal suprême fédéral (TSF), chargé des principales enquêtes contre l’extrême droite brésilienne, et qu’il accuse de vouloir l’emprisonner. « Je ne me soumettrai pas au régime d’exception ni à ses sales ruses ! », a lancé l’élu d’extrême droite, qualifiant le magistrat de « psychopathe » et la police fédérale de « Gestapo ».

Nostalgique de la dictature, misogyne assumé, complotiste, fort en gueule et amateur d’armes à feu, Eduardo est, de tous les fils de Jair Bolsonaro, celui qui lui ressemble le plus. Surnommé « Numéro 3 » (car il est le troisième de la fratrie), le député de Sao Paulo était vu comme un successeur plus que sérieux de son paternel, condamné en 2023 à huit années d’inéligibilité pour ses attaques contre le système démocratique brésilien et interdit de se présenter au scrutin présidentiel de 2026.

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Guerre en Ukraine: Zelensky annonce que Poutine a « rejeté » un cessez-le-feu complet

Après des frappes russes sur des infrastructures civiles en Ukraine, le président russe a « refusé aujourd’hui la proposition d’un cessez-le-feu complet », a déclaré Volodymyr Zelensky mardi sur Telegram.

La Russie menait mardi 18 mars au soir des frappes aériennes contre des « infrastructures civiles » en Ukraine, qui ont notamment touché un hôpital, a écrit le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Telegram, estimant que Vladimir Poutine avait « rejeté la proposition d’un cessez-le-feu complet ».

« Il y a malheureusement des frappes, et précisément contre des infrastructures civiles », a écrit le président ukrainien sur Telegram.

Il a notamment fait état d’une « frappe directe » d’un drone de conception iranienne Shahed « sur un hôpital à Soumy », dans le nord du pays, et d’autres attaques y compris à Kiev.

Trêve de 30 jours sur les infrastructures énergétiques

Volodymyr Zelensky n’a toutefois mentionné aucune attaque directe contre des infrastructures énergétiques, objet de la trêve de 30 jours accordée entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine mardi.

« Ce sont précisément ces attaques nocturnes de la Russie qui détruisent notre énergie, nos infrastructures et la vie normale des Ukrainiens. Et le fait que cette nuit n’ait pas été une exception montre que nous devons continuer à faire pression sur la Russie pour le bien de la paix », a poursuivi Volodymyr Zelensky.

« Poutine a en réalité refusé aujourd’hui la proposition d’un cessez-le-feu complet » lors de son entretien téléphonique avec Donald Trump, a-t-il ajouté.

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États-Unis: l’administration Trump publie le reste des archives sur l’assassinat de Kennedy

Cette décision prise par le gouvernement de Donald Trump fait suite à un décret signé par le président Donald Trump en janvier, ordonnant la divulgation du reste des archives sur les assassinats de JFK, mais aussi de son frère Robert F. Kennedy et de Martin Luther King.

Le reste des archives du gouvernement américain sur l’assassinat du président John F. Kennedy en 1963, qui a bouleversé les États-Unis et le monde, donnant lieu à de nombreuses théories et spéculations, a été publié mardi 18 mars par l’administration Trump.

Cette décision fait suite à un décret signé par le président Donald Trump en janvier, ordonnant la divulgation du reste des archives sur les assassinats de JFK, ainsi que de son frère Robert F. Kennedy et du leader des droits civiques Martin Luther King.

« Tous les documents non publiés pour des raisons de classification » sur l’assassinat du président Kennedy sont « rendus publics », ont annoncé les Archives nationales des Etats-Unis dans un communiqué.

Sécurité nationale

Des millions de pages de documents relatifs à cet événement majeur de l’Histoire des Etats-Unis ont déjà été publiés au cours des dernières décennies. Des milliers d’autres avaient été interdits de publication par la CIA et le FBI, invoquant des raisons de sécurité nationale.

La commission Warren, qui a enquêté sur l’assassinat du président démocrate charismatique alors âgé de 46 ans, a conclu qu’il avait été perpétré par un ancien tireur d’élite des Marines, Lee Harvey Oswald, agissant seul.

Mais cette conclusion officielle n’a guère fait taire les spéculations selon lesquelles un complot plus sinistre serait à l’origine de l’assassinat du président Kennedy à Dallas, au Texas. Et la lenteur de la publication par l’Etat des dossiers concernant l’affaire a alimenté les diverses théories du complot.

Plusieurs experts estiment peu probable que les documents encore en possession des Archives contiennent des révélations fracassantes ou mettent un terme aux théories conspirationnistes omniprésentes autour de l’assassinat du 35e président des Etats-Unis.

Lee Harvey Oswald a été abattu par le propriétaire d’un club de strip-tease, Jack Ruby, le 24 novembre 1963, deux jours après l’assassinat de Kennedy, alors qu’il était transféré vers une prison.

Théories du complot

Jusqu’ici, une grande partie des documents déjà rendus publics contenaient des éléments purement factuels, notamment des dizaines de rapports d’agents du FBI ayant suivi des pistes qui n’ont mené nulle part.

Nombreuses de ces informations étaient d’ailleurs déjà connues auparavant, comme le fait que la CIA, alors obsédée par le communisme, ait fomenté plusieurs complots saugrenus visant à assassiner le dirigeant cubain Fidel Castro.

Lee Harvey Oswald a fait défection vers l’Union soviétique en 1959, avant de revenir aux Etats-Unis en 1962.

A l’image du film « JFK » d’Oliver Stone (1991), des centaines de productions et écrits ont alimenté les théories du complot, pointant du doigt l’Union soviétique, Cuba, la mafia et même le vice-président de Kennedy, Lyndon Johnson.

La publication des documents s’inscrit dans le cadre d’une loi votée par le Congrès en 1992, exigeant que les documents relatifs à l’assassinat conservés aux Archives nationales soient intégralement rendus publics 25 ans plus tard.

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Amsterdam : quatre hommes condamnés pour violences contre des supporteurs israéliens du Maccabi Tel-Aviv

Un supporteur brandit un drapeau palestinien lors d’une manifestation en marge du match de football de l’Europa League entre l’Ajax Amsterdam et le Maccabi Tel-Aviv, à Amsterdam, le 7 novembre 2024. JEROEN JUMELET / AFP

Le tribunal d’Amsterdam a condamné, mercredi 19 mars, quatre hommes pour leur rôle dans les violences commises contre des supporteurs de football israéliens en novembre, lors d’attaques qui avaient été qualifiées d’antisémites par de nombreux gouvernements occidentaux. Ces condamnations font suite à cinq autres condamnations prononcées en décembre pour des actes de violence contre des supporteurs du Maccabi Tel-Aviv.

Lire aussi | Ce que l’on sait des violences contre des supporteurs israéliens après un match de Ligue Europa entre l’Ajax Amsterdam et le Maccabi Tel-Aviv

Les images de ces violences, qui ont valu à cinq supporteurs d’être brièvement hospitalisés, avaient alors fait le tour du monde, suscitant la réaction furieuse d’Israël. Agés de 22 à 32 ans, les suspects qui ont comparu mardi ont été reconnus coupables d’une série de crimes allant de l’« incitation à la violence » aux « insultes envers les juifs ».

Cenk. D., 27 ans, a été condamné à trois mois de prison, la peine la plus lourde, pour avoir partagé la localisation de supporteurs du Maccabi après le match de Ligue Europa entre le club israélien et l’Ajax Amsterdam. Il a également été condamné pour avoir insulté des juifs, par des commentaires dénigrant sur la Shoah et en affichant des slogans comme « Un juif mort vaut mieux qu’un juif vivant », ont déclaré les juges. « L’apologie et la banalisation de la Shoah provoquent non seulement des souffrances personnelles chez les juifs, mais peuvent également contribuer à des sentiments d’insécurité et de malaise dans la société », ont-ils ajouté.

Mounir M., 32 ans, a été condamné à six semaines de prison pour avoir été l’un des administrateurs du groupe de discussion en ligne, tandis que Kamal I., 22 ans, a été condamné à un mois de prison pour avoir communiqué l’emplacement de supporteurs du Maccabi dans la capitale néerlandaise. Le tribunal a également condamné Mohammed B., 26 ans, à trente jours de prison pour avoir poursuivi un supporteur du Maccabi et lui avoir donné « un coup de ceinture ».

Les tensions étaient vives avant le match de football. Le tribunal a noté que la violence avait été influencée par la guerre dans la bande de Gaza et que les attaques faisaient suite à deux jours d’échauffourées au cours desquelles des supporteurs du Maccabi avaient entonné des chants anti-arabes, vandalisé un taxi et brûlé un drapeau palestinien. « Tous ces éléments semblent avoir contribué à l’escalade sans précédent de la situation », ont déclaré les juges, soulignant toutefois que « ce contexte ne justifie pas l’appel à la violence physique contre des supporteurs israéliens ».

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Le gouvernement néerlandais évite de peu une crise après les violents incidents à Amsterdam

Le Monde avec AFP

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