Derrière la reprise des bombardements sur Gaza, les calculs politiques de Benyamin Nétanyahou

Un homme blessé est transporté à l’hôpital Al-Ahli après des frappes aériennes de l’armée israélienne sur la bande de Gaza, mardi 18 mars 2025. JEHAD ALSHRAFI / AP

L’armée israélienne a continué à frapper la bande de Gaza, dans la nuit du mardi 18 au mercredi 19 mars. Ces attaques limitées ne sont pas le signe de la reprise d’une guerre ouverte, mais une nouvelle étape dans un regain de pression sur le Hamas, qui permet à Benyamin Nétanyahou, en difficulté, de reprendre la main sur les plans militaire, politique et psychologique.

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Les négociations pour libérer les otages israéliens sont bloquées depuis que le premier ministre israélien est sorti du cadre de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier. Le mouvement palestinien, de son côté, veut revenir au schéma négocié, notamment à la deuxième phase de l’accord, qui était censée commencer le 2 mars et permettre l’instauration d’un calme durable et le retrait de l’armée israélienne de la bande de Gaza.

Or, ce 2 mars, le gouvernement israélien a suspendu l’entrée de l’aide humanitaire. Dès ce moment, la trêve était formellement rompue. Une semaine plus tard, le 9 mars, l’électricité alimentant une station de désalinisation d’eau a été coupée. Puis, le 18 mars, est intervenue une attaque fulgurante, qui n’a duré guère plus de dix minutes. Selon la défense civile palestinienne, plus de 400 personnes ont été tuées par l’armée israélienne. Parmi elles, 170 enfants et 80 femmes. Cette hécatombe illustre comment le seuil d’acceptabilité de la violence a augmenté depuis le 7-Octobre. Ce bilan équivaut, par exemple, au cumul de ceux des offensives israéliennes de novembre 2012 et de mai 2021 sur Gaza, qui avaient duré six et onze jours.

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Un séisme de magnitude 4,1 ressenti sur toute la Côte d’Azur

Un tremblement de terre a été ressenti à Nice et sur l’ensemble de la Côte d’Azur au cours de l’après-midi ce mardi 18 mars. D’après le BCSF Renass, le séisme était de magnitude 4,1 Mlv.

Une forte secousse a traversé Nice et la Côte d’Azur ce mardi 18 février aux alentours de 18h45, comme le signale le Centre Sismologique Euro-Méditéranéen. D’après le BCSF Renass, le site national d’information sur la sismicité en France, un séisme de magnitude 4,1 Mlv.

Les sapeurs-pompiers niçois reçoivent de nombreux appels. Pour le moment, aucune victime ni de dégâts structurels ne sont à signaler.

Une réplique de magnitude 2,1

Christophe Larroque, géologue au laboratoire Géoazur, précise que « le Sud-Est de la France, depuis les Alpes jusqu’à la Méditerranée, est l’une des régions les plus sismiques du territoire métropolitain. On enregistre régulièrement des tremblements de terre ».

Il juge que la magnitude du séisme est « modérée ». « Ce n’est pas un séisme fort qui entraîne des destructions comme on a pu connaître en Italie ou au Japon (…). C’est une secousse qui va durer 3 à 4 secondes, qui est souvent accompagnée d’un bruit », poursuit-il.

La Protection Civile a publié une liste de consignes à suivre sur X. Après un séisme, il est notamment conseillé de s’éloigner des côtes et des bâtiments qui pourraient s’effondrer. Les autorités appellent à éviter de multiplier les appels, afin de laisser « les réseaux disponibles pour les secours ».

Christian Estrosi, maire de Nice, a informé que l’épicentre du séisme se situait « à 6km au Nord-Est de Carros » et qu’une « réplique de magnitude 2,1 a été enregistrée quelques minutes après » le premier tremblement de terre.

« Pas de risque de tsunami »

De son côté, la préfecture des Alpes-Maritimes s’est voulue rassurante, excluant un « risque de tsunami ». Une analyse partagée par Christophe Larroque.

« Les séismes qui produisent des tsunamis sont des séismes forts, au-delà de la magnitude 6,5 et qui ont le plus souvent lieu en mer. On n’est pas dans ce cadre-là. Le séisme a eu lieu à terre, à une quinzaine de kilomètres au nord de Nice dans la vallée du paillon », détaille le géologue.

Sur les réseaux sociaux, de nombreux azuréens témoignent des fortes secousses qu’ils ont ressenti, notamment dans le secteur de Coaraze et de Contes.

D’après Christophe Larroque, « on n’attend pas de séisme fort » sur la Côte d’Azur lors des prochaines semaines.

Nicolas Galup avec Mathias Fleury

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#MeToo, la nécessaire mais lente prise de conscience des acteurs français

Jean Dujardin à Monaco, en février 2023. VALERY HACHE/AFP

Ils n’ont rien vu, peu entendu. Quelques rumeurs parfois sur les plateaux de tournage, le plus souvent des confidences d’amies comédiennes. Et ont aussi leur mot à dire sur certaines situations inconfortables qu’ils ont subies de la part de réalisateurs et de réalisatrices. Les témoignages livrés – à huis clos – par les acteurs Jean Dujardin, Gilles Lellouche, Pio Marmaï et Jean-Paul Rouve, le 10 mars, devant la Commission d’enquête relative aux violences commises dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité ont finalement donné lieu à un compte rendu, publié lundi 17 mars sur le site de l’Assemblée nationale.

Cette prise de parole était très attendue car rares sont les comédiens qui s’aventurent à prendre publiquement position sur les problématiques liées à #MeToo. Un silence qu’a tenté de justifier Jean Dujardin, rappelant notamment la manière dont ses propos ont pu, par le passé, être instrumentalisés sur les réseaux sociaux : « A certains moments, nous n’étions pas audibles. Si on ne dit rien, on est suspect. Et si on en dit trop, les autres s’imaginent que l’on cache un truc. (…) Il faut que nous trouvions le moment raccord avec notre époque. »

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« Une secousse incroyable »: le témoignage des Azuréens après le séisme de magnitude 4,1

Un séisme de magnitude 4,1 a surpris de nombreux habitants ce mardi 18 mars. Plusieurs d’entre eux estiment n’avoir jamais ressenti des vibrations aussi importantes. De son côté, la préfecture a écarté un risque de tsunami.

Des secousses ce mardi soir. Les habitants de la Côte d’Azur ont été surpris par un séisme de magnitude 4,1 Mlv ce mardi 18 mars, aux alentours de 18h45. L’épicentre s’est situé « à 6km au Nord-Est de Carros », a informé Christian Estrosi sur X.

Une réplique de magnitude 1,9 a eu lieu dans le même secteur quelques minutes plus tard.

« Tout a tremblé »

« D’un coup, tout a tremblé. J’étais dans le couloir, je marchais. Les murs, la plante et les meubles ont commencé à bouger (…). C’était très fort » confie Florent, jeune habitant du quartier Cimiez, à BFMTV.

« J’avais peur que le bâtiment s’écroule, c’était ouf, j’ai eu peur », poursuit-il.

Clara et sa maman Laëtitia, qui vivent à Cagnes-sur-Mer, « étaient dans le salon en train de discuter ». Elles ont senti « l’immeuble baisser et remonter, trembler dans tous les sens… C’était panique à bord ». Elles estiment que le séisme a duré environ « 20 secondes », durant lesquelles elles ont vu les meubles « bouger ».

Dans la même ville, Michelle a senti « une secousse incroyable » et a été surprise par un « bruit » que son mari a pris pour une « explosion ». « Ça fait très peur », assure-t-elle. Elle précise que c’était « la première fois » qu’elle ressentait des secousses aussi importantes et que ses voisins n’ont pas directement compris ce qu’il venait de se passer.

De nombreux témoignages sur les réseaux sociaux

Shannon a grandi en Martinique, elle est donc habituée des secousses et des tremblements de terre. Elle ne s’attendait pas à en vivre à Nice. 

« Je sens l’appartement bouger… Pour moi c’était le voisin qui avait fait tomber quelque chose de très lourd », explique-t-elle. Paniquée, elle comprend qu’il s’agît d’un tremblement de terre et pense directement aux risques de « tsunami ».

Sur les réseaux sociaux, de nombreux Azuréens ont fait également part de leur étonnement et ont témoigné de l’importance du tremblement de terre dans leur zone d’habitation.

« Tous les voisins sont sortis sur la terrasse pour voir si on avait bien ressenti la même chose », écrit une habitante de Nice sur X.

Mathis Abraham, habitant du quartier de Bellet à Nice, explique avoir ressenti des « secousses modérées » et a vu ses « petits objets » se déplacer. Eric, qui vit en centre-ville de Nice, a quant à lui remarqué une « secousse incroyable » dans son appartement et a été surpris par « le bruit et le tremblement ».

« Pas de risque de tsunami »

Dans un groupe niçois sur Facebook, une contributrice explique que son immeuble « a bougé ». Elle raconte avoir eu peur qu’il s’écroule. Un habitant de Cagnes-sur-Mer qualifie le tremblement de terre d' »impressionnant ». Une Cannoise assure quant à elle que « le mur » de sa chambre « a tremblé ».

De son côté, le préfet des Alpes-Martimes a communiqué dans la soirée concernant ce séisme. « Aucun blessé mais de nombreux appels reçus par les services de secours », a-t-il indiqué. Il a précisé également qu’il n’y a pas de « risque de tsunami ni d’effet attendu sur les infrastructures bâtimentaires et collinaires/montagneuses ».

Député et conseiller départemental des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti a quant à lui assuré que « les services du département se tiennent prêts pour assurer la sécurité des Maralpins ».

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Le jeune rugbyman de Toulon âgé de 15 ans et gravement blessé en Corse est mort

Un jeune rugbyman varois de l’entente Saint-Maximin-Brignoles, également licencié à Toulon, est mort ce mardi des suites d’un accident pendant un match. Âgé de 15 ans, Nicolas Haddad a perdu la vie après un arrêt cardiaque consécutif à un plaquage lors d’un match disputé samedi contre Bastia.

À l’heure où la France du rugby célèbre la victoire des Bleus de Fabien Galthié dans le Tournoi des 6 Nations, Toulon et tout le rugby varois pleurent la perte d’un des leurs. Le RCT et l’entente Saint-Maximin-Brignoles ont confirmé ce mardi la mort de Nicolas Haddad.

D’abord dans un état grave après un arrêt cardiaque consécutif à un plaquage, le jeune joueur de 15 ans a finalement perdu la vie. Victime d’un choc à la tête sur un duel lors du match de son équipe contre Bastia samedi, l’adolescent n’a donc pas survécu malgré les gestes de premiers secours prodigués sur le terrain puis sa rapide évacuation vers un hôpital voisin.

« Une infinie tristesse »

Joueur de l’entente Saint-Maximin-Brignoles mais détenteur également d’une licence avec le RCT, Nicolas Haddad avait reçu la visite de ses proches et de plusieurs dirigeants toulonnais depuis samedi à l’hôpital.

« C’est avec une infinie tristesse que nous vous informons du décès de Nicolas Haddad, un enfant du RSMXV depuis la catégorie M6 et qui jouait en cadets dans l’entente de nos trois clubs et au RCT. Toutes nos prières vont vers la famille qui souhaite préserver son intimité », ont salué les clubs du Rugby Saint Maximinois XV, de Brignoles Provence XV, de RC Val d’Issole XV et du Rugby Club Toulonnais via un communiqué commun.

Avant de remercier l’aide apportée par leurs homologues corses lors de ce tragique événement: « Nos clubs remercient les dirigeants de Bastia XV, la ligue Sud de rugby, la ligue Corse de rugby et la FFR pour l’accompagnement des parents et de l’équipe. »

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Dans « Baby », le queer et le prostitué dans la chaleur des marges de Sao Paulo

Ronaldo (Ricardo Teodoro) et « Baby » (Joao Pedro Mariano), dans « Baby », de Marcelo Caetano. ÉPICENTRE FILMS

L’AVIS DU « MONDE » – À NE PAS MANQUER

Wellington et Ronaldo. Le tendre et le dur. Le jeune queer tout juste libéré de prison, et le trentenaire prostitué. Ces deux-là tiennent l’un à l’autre, cela se sent dès leur première nuit, qu’ils préfèrent passer à dormir, collés dans la moiteur d’une chambre à Sao Paulo (Brésil). Les corps parleront plus tard, ils ont d’ailleurs beaucoup à dire. Les cicatrices de Wellington (Joao Pedro Mariano) racontent les sévices subis depuis l’enfance. Les biceps de Ronaldo (Ricardo Teodoro) soulignent son obsession à se construire une carapace avec ses altères, et à plaire à ses clients friands d’hommes virils.

Si le sexe est nécessité de survie dans Baby, deuxième long-métrage du Brésilien Marcelo Caetano (Corpo eletrico, 2017), il passe vite au second plan d’une histoire plus ample et romanesque, ancrée dans le centre-ville avec sa faune nocturne (trans, queers, migrants, sans-abri) que le cinéaste a captée sur le vif, en caméra cachée, comme pour fixer l’époque.

Sélectionné à la Semaine de la critique, à Cannes en 2024, le film s’ouvre sur une fanfare dans un centre de détention. Wellington, 18 ans, sort de sa cellule, enfin libre, mais il se retrouve à la rue. Sa famille a déménagé sans laisser d’adresse. Le blouson rouge qu’une bonne âme lui met sur le dos, pour passer la nuit dehors, lui donne des airs de Chaperon prêt à se faire croquer. Le sourire de Wellington est aussi enfantin que ses lèvres appellent le désir. Le découvrant endormi sur un banc, un policier lui introduit la matraque dans la bouche. Wellington détale, et sera pour le reste du film en mouvement.

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Résultats EuroMillions FDJ: le tirage du mardi 18 mars 2025

Ce mardi 18 mars 2025, le premier tirage de l’EuroMillions de la semaine a eu lieu. Découvrez les numéros gagnants.

L’EuroMillions est un jeu de loterie européen, qui est organisé en France par la Française des Jeux. Les tirages sont au nombre de deux par semaine, et se déroulent le mardi et le vendredi. Ce mardi 18 mars 2025 a donc eu lieu le premier tirage de l’EuroMillions de la semaine. Si vous souhaitez jouer à l’EuroMillions, vous devez cocher 5 numéros sur une grille de 50 numéros et 2 étoiles sur une grille de 12 étoiles. Le tout revient à 2,50 euros.

Les résultats du tirage de l’EuroMillions du mardi 18 mars 2025

Le premier tirage du Loto, c’était ce mardi 18 mars 2025. Vous pouvez consulter les résultats ici.

Résultats euromillions

Tirage du mardi 18 mars 2025

Prochain tirage le vendredi 21 mars 2025

Pour jouer à l’EuroMillions, vous avez plusieurs possibilités. Vous pouvez jouer dans un point de vente FDJ aux heures d’ouverture. Vous pouvez aussi jouer en ligne depuis le site de la FDJ, ou bien depuis l’application mobile FDJ. Elle est disponible sur Android et iOS.

Pour retenter votre chance cliquez ici

Comment jouer à EuroMillions sur internet ?

Pour jouer à l’EuroMillions, comme vu ci-dessus, vous avez donc le choix entre le point de vente physique en ligne, ou le site et l’application mobile pour jouer en ligne. Cette dernière méthode a quelques avantages.

En effet, vous avez toujours tout sous la main pour jouer à l’EuroMillions. Vous n’êtes pas disponible aux heures d’ouverture du détaillant ? Vous pouvez tout de même valider votre grille, et ce, jusqu’au dernier moment et où que vous soyez.

Pour cela, vous devez créer un compte FDJ. C’est facile et rapide. Remplissez le formulaire et fournissez une pièce d’identité valide. Une fois que votre compte est activé, vous pouvez vous connecter avec les identifiants que vous avez choisis.

Vous pouvez alors faire un premier dépôt et jouer à l’EuroMillions. En plus, vous avez l’assurance de ne pas perdre le reçu ! Si vous gagnez, vous recevrez la somme directement sur votre compte. Enfin, de nombreuses fonctionnalités sont disponibles.

Résultats des tirages de l’EuroMillions :

Pour savoir si vous avez gagné :

À noter : Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…La loi interdit la vente de jeux d’argent aux moins de 18 ans, dans les points de vente comme en ligne. Jouer comporte des risques : isolement, dépendance retrouvez nos conseils sur joueurs-info-service.fr (09 74 75 13 13 – appel non surtaxé)

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Perrine Laffont de retour au sommet aux championnats du monde de ski de bosses

Perrine Laffont, lors des championnats du monde de ski de bosses, à Saint-Moritz (Suisse), le 19 mars 2025. DENIS BALIBOUSE / REUTERS

A un an des Jeux olympiques d’hiver de Milan-Cortina, Perrine Laffont marque les esprits. Double championne du monde en titre, la Française de 26 ans a conservé sa première couronne en finale de l’épreuve de ski de bosses simples, mercredi 19 mars, à Saint-Moritz (Suisse).

Sous le soleil éblouissant de la vallée enneigée de l’Engadine, la Pyrénéenne a dompté le mur de bosses pour décrocher le sixième titre de championne du monde de sa carrière – devant la Japonaise Hinako Tomitaka et la Canadienne Maia Schwinghammer. Après un premier run imparfait mais qui lui a assuré la première place parmi les 20 concurrentes, elle n’a pas tremblé lors de la super finale opposant les huit meilleures, techniquement au-dessus du lot. « Ce n’est pas vrai, est-ce que j’ai vraiment gagné ? Je n’y crois pas. C’est de la folie », a réagi, en larmes, la skieuse française.

Après une saison de coupure lors de l’hiver 2024, la championne olympique en 2018 à Pyeongchang (Corée du Sud) a retrouvé les pistes bosselées de la Coupe du monde avec la même constance, comme si de rien n’était : 13 podiums en 14 courses. En l’absence sur blessure de sa grande rivale, l’Australienne Jakara Anthony (championne olympique 2022), l’Ariégeoise a bataillé cette saison avec l’Américaine Jaelin Kauf, qui a décroché les trois globes de la discipline, juste devant la Française.

Perrine Laffont avait pensé à arrêter sa carrière après sa grosse désillusion aux JO 2022 en Chine (4e place), avant de rebondir avec un double titre de championne du monde fin février 2023 à Bakuriani (Géorgie). Malgré cette belle remise en selle, la reine des bosses s’est retirée du circuit pendant tout un hiver (2023-2024) pour souffler et se régénérer. En décembre 2024, elle est sortie de son congé sabbatique pour son retour en Coupe du monde, avec en ligne de mire les Mondiaux de Saint-Moritz (Suisse) et les JO 2026.

La skieuse défendra vendredi 21 mars sa deuxième couronne sur les bosses parallèles, épreuve qui fera son entrée au programme olympique en 2026.

Lire aussi (2023) | Article réservé à nos abonnés Perrine Laffont : « Mon nom va rester dans le ski de bosses mondial pour quelques années »

Service Sports (avec AFP)

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Nord: 3,6 tonnes de câbles présumés volés saisies, plusieurs suspects interpellés

3,6 tonnes de câbles ont été saisies à Wattrelos, Mouscron et Lille. Une partie appartenait à la SNCF ainsi qu’à Orange. Des suspects ont été interpellés.

Pas moins de 3,6 tonnes de câbles présumés volés ont été saisies dans le Nord et en Belgique, et plusieurs suspects ont été interpellés. Ces saisies interviennent dans le cadre d’opérations coordonnées entre la police nationale française et la police fédérale belge, afin de lutter contre les vols de câbles, notamment de cuivre, qui ont affecté la région Nord ces derniers mois.

À Wattrelos, 6 kg de câbles de cuivre, appartenants à la SNCF, ont été saisis. Du côté de Lille, c’est 1,9 tonne de câbles de cuivre brûlés qui a été saisi. Ils appartenaient à Orange. Également saisis, 171 kg de câbles aluminium volés à la SNCF.

Des câbles de la SNCF et d’Orange saisis

En Belgique, à Mouscron, 1,3 tonne de câbles de cuivre volés a été saisie, dont 450 kg identifiés comme du matériel de la SNCF. 207 kg de câbles de cuivre et 74 kg de fer plombés et de cuivre ont également été découverts dans deux véhicules immatriculés en France.

Des experts de la SNCF et de l’entreprise Orange ont assisté les policiers pour effectuer des vérifications sur les câbles découverts lors des opérations.

Ces opérations de contrôles ont également permis à la police belge d’intercepter un million de cigarettes de contrebande à bord d’une camionnette immatriculée en France.

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La Commission européenne dévoile de nouvelles mesures pour soutenir l’acier

Dans l’usine d’acier du géant allemand Thyssenkrupp, à Duisburg, le 10 décembre 2024. INA FASSBENDER / AFP

Il aurait été compliqué pour l’Union européenne, construite, au sortir de la seconde guerre mondiale, sur les bases de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA), de tourner le dos à son histoire. D’autant que la sidérurgie – et plus généralement la métallurgie – sur le Vieux Continent est bien plus qu’un symbole. Dès lors que l’acier et l’aluminium sont indispensables aux transitions verte et numérique ainsi qu’à l’industrie de la défense, elle est l’un des piliers de l’autonomie stratégique à laquelle les Vingt-Sept disent prétendre.

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« L’Europe doit sauver son acier », a martelé Stéphane Séjourné, mercredi 19 mars, en présentant le plan de la Commission pour l’acier et les métaux. Jeudi 20 mars, le vice-président exécutif de l’institution chargé de la stratégie industrielle se rendra à Duisbourg, au cœur de la Ruhr, chez ThyssenKrupp, où il discutera avec les acteurs et les syndicats de la filière allemande.

Embarquée dans une transition écologique coûteuse, confrontée à une baisse de la demande, notamment de la part de l’industrie automobile et des acteurs de la construction,plombée par la concurrence déloyale chinoise et des coûts de l’énergie élevés, la filière européenne traverse aujourd’hui une grave crise. Comme si cela ne suffisait pas, depuis le 12 mars, les Etats-Unis de Donald Trump surtaxent de 25 % les importations d’acier et d’aluminium, faisant craindre aux industriels européens une baisse de leurs exportations outre-Atlantique, et plus encore l’arrivée sur leur marché de produits qui étaient jusqu’ici vendus aux Etats-Unis.

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