Vincent Reynouard, négationniste et néonazi français, condamné à douze mois de prison

Vincent Reynouard au tribunal de Saverne, le 27 septembre 2007. FREDERICK FLORIN / AFP

Le négationniste et néonazi français Vincent Reynouard a été condamné, mercredi 19 mars, par le tribunal correctionnel de Paris à douze mois de prison, à effectuer sous le régime de la semi-liberté. Il a été reconnu coupable de contestations de crimes de guerre, contestation de crime contre l’humanité et provocation à la haine raciale.

Vincent Reynouard, présent à l’audience et accompagné par plusieurs dizaines de partisans, devra verser un total de 10 000 euros de dommages et intérêts aux associations parties civiles, dont la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) et l’Observatoire juif de France (OJF).

Un juge d’application des peines devra déterminer de quelle façon cette peine sera effectuée, « l’aménagement sous forme de détention à domicile sous surveillance électronique étant inapproprié dès lors que Vincent Reynouard est hébergé de manière précaire », a souligné le tribunal.

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Condamnations passées pour négationnisme

Figure de l’ultradroite, Vincent Reynouard, âgé de 56 ans, a déjà été condamné à plusieurs reprises pour avoir nié l’existence des chambres à gaz ou le massacre d’Oradour-sur-Glane – une localité de la Haute-Vienne dont 643 habitants ont été assassinés par une unité de la division SS Das Reich, alors en pleine retraite, le 10 juin 1944.

Vincent Reynouard était cette fois jugé devant la 17e chambre correctionnelle de Paris pour des propos proférés dans des vidéos diffusées sur Internet entre 2017 et 2020. Dans l’une de ces vidéos, diffusée en mai 2017 sur YouTube et intitulée « Macron, serviteur des juifs ? », il contestait la réalité de la Shoah, qualifiée d’« histoire mensongère » ainsi que le rôle de la Waffen-SS dans le massacre d’Oradour-sur-Glane. Dans d’autres vidéos, diffusées entre septembre 2019 et mars 2020, il soutenait que c’était la Résistance qui avait commis le massacre d’Oradour-sur-Glane et non les nazis.

Ancien professeur de mathématiques révoqué de l’éducation nationale, Vincent Reynouard diffuse des thèses niant l’existence de la Shoah depuis les années 1990. Pour tenter d’échapper à la justice, il fuit en 2015 en Grande-Bretagne. Repéré par les gendarmes de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité (OCLCH) et la section SO15 de la Metropolitan Police de Londres, une unité spécialisée dans le contre-terrorisme et la lutte contre l’extrémisme, il est interpellé dans sa planque écossaise en novembre 2022 avant d’être extradé en France en février 2024. Lors de son procès, en janvier, l’ancien prof de maths avait revendiqué son appartenance « à 200 % » à la mouvance révisionniste.

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Le Monde avec AFP

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Cantines scolaires: une proposition de loi déposée pour interdire couverts et assiettes en plastique

Le gouvernement avait déposé début mars un projet de décret pour réautoriser les couverts et la vaisselle en plastique réutilisables dans les cantines scolaires, interdits depuis le 1er janvier.

Une proposition de loi va être déposée pour interdire couverts et assiettes en plastique réutilisables dans les cantines scolaires, à la suite d’une « confusion » introduite par un décret d’application, a annoncé mardi 18 mars la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.

Promulguée en 2018, la loi Egalim avait fixé au 1er janvier 2025 l’interdiction « de contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe ou de service en matière plastique » dans les cantines scolaires et universitaires, ainsi que dans les établissements d’accueil des enfants de moins de 6 ans.

L’interdiction avait été étendue par la loi antigaspillage pour une économie circulaire (Agec) aux services de pédiatrie, d’obstétrique et de maternité, également à partir de janvier 2025.

« La loi date d’il y a quatre ans. […] Le législateur a changé d’avis, la société va plus loin aujourd’hui, les associations, des maires se sont mobilisés en nous disant ‘on ne veut plus de plastique’. Les Françaises et les Français, les collectivités locales nous disent, ‘c’est terminé le plastique, on est déjà passé de l’autre côté' », a déclaré Agnès Pannier-Runacher sur RMC. « Aujourd’hui ça paraît idiot de ne pas tout interdire le plastique », a-t-elle résumé.

Interdire « tout ce qui est en plastique »

La ministre a expliqué que « le décret de mise en oeuvre de la loi est allé plus loin que la loi, il a englobé dans l’interdiction la vaisselle et les couverts. Et en fait, un décret ne peut aller plus loin que la loi, c’est une fragilité juridique et c’est du pain béni pour le lobby du plastique qui attaque systématiquement nos textes », selon elle.

Dans un premier temps, afin de « corriger cela », le ministère de la Transition écologique avait décidé de préparer un projet de nouveau décret qui prévoyait de remplacer les mots « le service ou la consommation des plats, y compris la vaisselle et les couverts » par simplement « le service ».

« La loi a donné une interdiction qui n’allait pas jusqu’au bout et qui était ambiguë. Le décret (initial, NDLR) a tout interdit, mais le décret ne peut pas être plus ambitieux que la loi. On va interdire tout, mais pour interdire tout, il faut une loi et ça ne peut pas être un décret qui le décide dans son coin », a annoncé Agnès Pannier-Runacher.

Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique – 12/02

« Dans ce moment de confusion », elle a annoncé que les députées Ensemble pour la République Véronique Riotton et Graziella Melchior « se proposent de déposer une proposition de loi qui va corriger et permettre d’interdire les couverts, les assiettes, tout ce qui est en plastique dans les cantines de nos enfants ».

Le lobby des plastiques dénoncé

Cette proposition de loi arrivera « le plus vite possible, et pendant ce temps-là je n’ai plus besoin de modifier le décret, on va adapter la loi au décret », a précisé Agnès Pannier-Runacher.

Le projet de décret gouvernemental initialement prévu est encore consultable sur le site du ministère de la Transition écologique. Il pouvait faire « l’objet d’observations » jusqu’au 14 mars, et parmi les commentaires – au nombre de 14.852 à ce jour -, nombre d’internautes se déclaraient scandalisés par le fait que les couverts et assiettes en plastique ne soient pas interdits.

Les commentaires qualifiaient le texte d' »ahurissant », de « scandaleux » ou encore de « retour en arrière affligeant », certains le comparant » au retour des pailles » en plastique « outre-atlantique » décrété par Donald Trump, tandis que d’autres dénoncent « le lobby des plastiques ».

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Eric Debarbieux, spécialiste de la violence en milieu scolaire : « Protéger l’école contre la société est une illusion »

Eric Debarbieux, le 9 novembre 2022. SERVICE COMMUNICATION DE L’ADMINISTRATION GÉNÉRALE DE L’ENSEIGNEMENT (MFW-B).

Eric Debarbieux est professeur d’université émérite en sciences de l’éducation à l’université de Créteil. Spécialiste de la violence en milieu scolaire, il a été président des assises nationales contre le harcèlement à l’école en 2011 puis délégué ministériel en charge de la prévention et de la lutte contre les violences à l’école, entre 2012 et 2016. Il vient de publier Zéro pointé ? Une histoire politique de la violence scolaire (Les liens qui libèrent, 320 pages, 22,90 euros), qui revient sur ses quarante et quelques années d’expérience.

Vous publiez un ouvrage sur l’histoire politique de la violence scolaire. Quelles sont les formes de celle-ci et entre quels acteurs s’exerce-t-elle ?

Dans ce livre, je rappelle un certain nombre de choses maintenant admises : s’il y a des violences paroxystiques relayées à cause de faits dramatiques, l’essentiel sont des faits réduits, des « microviolences », qui peuvent causer des dommages considérables quand elles se répètent, au niveau des personnels comme des élèves. Ces violences ne sont pas liées à des bandes qui entreraient dans l’établissement, même si cela existe. Ce sont des petites bagarres, des insultes, des outrages, mais aussi des violences plus passives, comme l’ostracisme.

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Sciences Po Paris: des étudiants propalestiniens évacués par les forces de l’ordre

Dans un courriel, Sciences Po Students for Justice in Palestine explique cette occupation « par un profond sentiment de solidarité avec le peuple palestinien », après des nouvelles frappes israéliennes qui ont fait plus de 400 morts à Gaza.

Des étudiants mobilisés pour la cause palestinienne ont été délogés mardi 18 mars au soir par les forces de l’ordre de locaux de Sciences Po Paris qu’ils occupaient depuis la fin d’après-midi, a-t-on appris auprès d’étudiants et de la direction.

Ils étaient « une petite trentaine », selon la direction de Sciences Po, qui a fait état auprès de l’AFP d’une évacuation « sans heurts » du campus de Saint-Thomas vers 23h30.

Les étudiants s’étaient rassemblés vers 17 heures à la cafétéria pour des prises de parole et débats, selon le même source. Face à leur refus de partir « à 23 heures, au moment de sa fermeture », « le directeur de Sciences Po a sollicité une intervention policière pour que le campus puisse fermer dans des conditions normales ».

« Sentiment de solidarité avec le peuple palestinien »

Sur des vidéos diffusées par le « Comité Palestine » Sciences Po, des étudiants entonnaient des slogans tels que « Free, Free Palestine » ou « Résistance, résistance de Paris à Gaza », dans la rue à proximité des forces de l’ordre.

Dans un courriel, Sciences Po Students for Justice in Palestine explique cette occupation « par un profond sentiment de solidarité avec le peuple palestinien » et par le refus des étudiants de « rester silencieux » face à l' »horreur » de la situation à Gaza. Ils réclament notamment « la rupture des partenariats de Sciences Po avec les universités israéliennes ».

De nouvelles frappes israéliennes, de loin les plus violentes depuis le début de la trêve en janvier, ont fait plus de 400 morts à Gaza, selon le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007.

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Guerre en Ukraine : le point sur la situation

Les pays baltes se déconnectent du réseau électrique russe, une « victoire pour la démocratie », salue la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas

L’Estonie, la Lettonie et la Lituanie se déconnectent du réseau électrique russe, samedi, pour intégrer le système européen, un processus lancé il y a des années et devenu urgent depuis l’invasion de l’Ukraine par Moscou. Les trois pays baltes, anciennes républiques soviétiques, intégrés à l’Union européenne et à l’OTAN depuis 2004, étaient reliés au réseau russe depuis l’époque de l’URSS.

« Nous ôtons à la Russie la possibilité d’utiliser le système électrique comme outil de chantage géopolitique », a résumé le ministre de l’énergie lituanien, Zygimantas Vaiciunas. Sur X, la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, ancienne première ministre estonienne, a salué « une victoire pour la démocratie ».

Des célébrations officielles sont prévues dans les trois pays. La Lettonie va physiquement couper samedi un câble électrique la reliant à la Russie, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, doit participer à une cérémonie avec les dirigeants baltes dimanche, à Vilnius, en Lituanie.

Le processus a pris de longues années en raison de nombreux problèmes technologiques et financiers et de la nécessité de diversifier entretemps l’approvisionnement, via notamment des câbles sous-marins.

Le changement est devenu urgent après l’invasion russe de l’Ukraine en 2022, qui a réveillé chez les Baltes la crainte d’être les prochains visés par Moscou.

Les trois pays ont depuis cessé d’acheter du gaz et de l’électricité russes, mais leurs réseaux électriques sont restés connectés à la Russie et à la Biélorussie, la régulation de la fréquence étant contrôlée depuis Moscou. Aussi dépendaient-ils toujours de la Russie pour un flux d’électricité stable, crucial pour les appareils nécessitant une alimentation électrique fiable, en particulier dans des processus industriels.

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Guerre en Ukraine: l’émissaire américain Steve Witkoff annonce une réunion avec la Russie

« Une équipe va se rendre en Arabie saoudite, menée par notre conseiller à la sécurité nationale (Mike Waltz) et notre secrétaire d’Etat (Marco Rubio) », a annoncé Steve Witkoff, pour discuter sur la situation en Ukraine.

L’émissaire spécial américain Steve Witkoff a déclaré mardi 18 mars que des pourparlers avec la Russie à propos de la guerre en Ukraine auraient lieu dimanche dans la ville saoudienne de Djeddah, dans le sillage d’un entretien téléphonique entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine.

Donald Trump et Vladimir Poutine sont convenus dans la journée d’une trêve de 30 jours entre la Russie et l’Ukraine limitée aux sites énergétiques, alors que Washington proposait une trêve complète de la même durée – un plan accepté la semaine dernière par Kyiv lors d’une rencontre entre représentants de haut rang américains et ukrainiens.

Le président ukrainien Volodimir Zelensky a déclaré à la suite de cet entretien que son pays était disposé à respecter un tel accord, tout en appelant la communauté internationale à maintenir la pression sur Moscou pour qu’il ne traîne pas les pieds dans la conclusion d’un accord plus large.

« Une équipe va se rendre en Arabie saoudite »

« Tout se joue dans les détails », a déclaré Steve Witkoff, émissaire de la Maison blanche pour le Proche-Orient mais impliqué également dans les discussions sur l’Ukraine, dans un entretien sur la chaîne de télévision Fox News.

« Une équipe va se rendre en Arabie saoudite, menée par notre conseiller à la sécurité nationale (Mike Waltz) et notre secrétaire d’État (Marco Rubio) », a-t-il ajouté.

Washington et Moscou ont rouvert le mois dernier un dialogue bilatéral à la suite d’un précédent entretien téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine.

I.H avec agences avec AFP

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Lousiane: un condamné exécuté pour la première fois par inhalation

Il s’agit de la première exécution prévue aux États-Unis cette semaine: une autre suivra mercredi en Arizona et deux jeudi en Floride et en Oklahoma. Ces trois exécutions se feront par injection létale.

Un condamné à la peine capitale dans l’État américain de Louisiane a été exécuté mardi 18 mars au soir par inhalation d’azote, une méthode jusqu’alors utilisée uniquement par l’Alabama voisin et comparée par des experts de l’ONU à une forme de « torture ».

L’exécution de Jessie Hoffman, 46 ans, condamné pour l’enlèvement, le viol et le meurtre de Mary Elliot en 1996, est la première en Louisiane après une interruption de 15 ans.

Elle a été annoncée dans la soirée par deux de ses avocates dans des communiqués publiés par les médias locaux mais pas dans l’immédiat par les autorités de Louisiane.

« L’État est parvenu à l’exécuter en édictant un nouveau protocole et en fixant des dates d’exécution pour empêcher un examen judiciaire attentif et en entourant le processus de secret », a déploré l’une des avocates, Cecelia Kappel.

Six autres exécutions réalisées depuis le début de l’année

Il s’agit de la première exécution prévue aux États-Unis cette semaine: une autre suivra mercredi en Arizona (sud-ouest) et deux jeudi en Floride et en Oklahoma (sud). Ces trois exécutions se feront par injection létale.

Pourquoi la récente exécution d’un prisonnier aux États-Unis fait-elle polémique?

Six autres exécutions ont été réalisées dans le pays depuis le début de l’année, toutes par injection létale, sauf une en Alabama par inhalation d’azote, et une par peloton d’exécution en Caroline du Sud (sud-est), une première aux Etats-Unis depuis 2010.

Un tribunal fédéral avait suspendu la semaine dernière l’exécution prévue de Jessie Hoffman au motif que le recours à l’inhalation d’azote violerait l’interdiction par le Huitième amendement de la Constitution de tout « châtiment cruel et inhabituel », en raison des souffrances psychologiques qu’elle pourrait provoquer. Le condamné demandait à être mis à mort par peloton d’exécution.

Mais une cour d’appel ultraconservatrice a ensuite annulé cette suspension, considérant que le peloton d’exécution serait « plus douloureux que l’inhalation d’azote » et que « toute méthode d’exécution implique nécessairement un degré de terreur psychologique ».

La peine de mort abolie dans 23 des 50 États américains

En conséquence, les avocats de Jessie Hoffman ont saisi la Cour suprême des États-Unis, invoquant à la fois ce motif et le fait que ce mode d’exécution l’empêcherait de pratiquer la méditation par respiration requise par sa foi bouddhiste.

Ils demandaient un sursis à exécution le temps que la Cour se prononce sur le fond. Par cinq voix contre quatre, la Cour à majorité conservatrice a autorisé mardi sa mise à mort.

L’exécution le 25 janvier 2024 de Kenneth Smith en Alabama par inhalation d’azote, une première mondiale, avait soulevé une vague d’indignation. Trois autres ont eu lieu depuis dans cet État.

La peine de mort a été abolie dans 23 des 50 États américains. Six autres (Arizona, Californie, Ohio, Oregon, Pennsylvanie, et Tennessee) observent un moratoire des exécutions sur décision de leur gouverneur.

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En RDC, la mine de coltan de Rubaya condense les problèmes de la région

La mine de coltan de Rubaya constitue la preuve à charge la plus accablante contre le Rwanda, accusé de s’approprier illégalement les richesses minérales de son voisin. Les ressources naturelles présentes en République démocratique du Congo (RDC), « pays continent » grand comme l’Europe, font, depuis des années, surtout le bonheur des autres. Au XXe siècle, le caoutchouc et le cuivre ont enrichi les entreprises du colon belge. A l’ère numérique et du tout-électrique, les sociétés chinoises ont fait main basse sur le cobalt, le lithium et autres terres rares.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Guerre en RDC : Sultani Makenga, l’éternel rebelle à la tête des soldats du M23

Mais, à Rubaya, située aux confins orientaux de la RDC, il n’est pas tant question de contrats commerciaux parfois léonins. Ici, on est en zone de guerre ouverte depuis novembre 2021. Celle à laquelle se livrent le Rwanda et la RDC dans une région soumise à la loi des groupes armés qui prospèrent dans l’espace laissé vacant par un Etat fantôme. Là, Rubaya change de mains au son des mitraillettes.

Fin avril 2024, le Rwanda s’est emparé de cette mine qui produirait de 20 % à 30 % du coltan (composé de colombite et de tantalite) mondial. « Je ne dis pas que les Rwandais nous font la guerre pour nos minerais, mais on ne fait pas la guerre au Nord-Kivu sans s’intéresser à ses richesses », avance pudiquement Yvette Mwanza, présidente de la chambre des mines au sein du conseil provincial de la Fédération des entreprises du Congo, le Medef congolais.

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Inondations: Trois départements en vigilance rouge pour crues, six en orange

Le 30/01 à 00h10

Trois départements toujours en vigilance rouge pour des risques de crues

Trois départements, l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan et la Loire-Atlantique, sont toujours en vigilance rouge pour des risques de crues. Six autres départements sont en vigilance orange.

À Redon, en Ille-et-Vilaine, le pic de la crue est attendu pour ce jeudi vers 17 heures. Il s’agit de l’une des communes les plus touchées par ces inondations.

Ce direct est désormais terminé, merci de l’avoir suivi sur BFMTV.com

Le 29/01 à 23h08

« On risque d’avoir des scores à peu près identiques »: un maire du Morbihan inquiet d’un pic prévu demain matin

Sur BFMTV, Bruno le Borgne, le maire de La Roche Bernard dans le Morbihan, a partagé son inquiétude concernant un nouveau pic prévu demain matin.

« Le deuxième pic aujourd’hui a été plus faible que ce qu’on pensait avec 30 centimètres de moins, ce qui nous arrange. Donc pas trop de dégâts », s’est réjoui l’élu local. Mais il note « une baisse très très lente par rapport aux autres pics ».

Bruno Le Borgne estime que pour la journée de demain, « on risque d’avoir des scores à peu près identiques », ce qui est source d’inquiétude.

Dans sa commune, des sacs de sable ont été installés pour « protéger les humains et les équipements économiques ».

Le 29/01 à 22h36

Le maire de Redon a indiqué « voir les limites » des dispositifs installés pour faire face aux crues

Le maire de Redon Pascal Duchêne a indiqué sur BFMTV « voir les limites » des dispositifs installés pour faire face aux crues. Pour l’élu local, cela « n’a permis d’endiguer les crues qu’une jouréne à peine. »

« Nous sommes en limite de l’efficacité de ces ouvrages. (…) Il y a eu ces derniers mois des travaux d’aménagement de la zone portuaire qui consistait à endiguer les inondations, on voit aussi leurs limites », a-t-il reconnu.

« Tout moyen technique a son efficience mais dans un tel phénomène on en voit les limites », a déclaré Pascal Duchêne sur BFMTV.

Le 29/01 à 22h20

Les sapeurs-pompiers indiquent que « près de 1.000 personnes ont été évacuées » en Ille-et-Vilaine

Le porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers Éric Brocardi a indiqué sur BFMTV que « près de 1.000 personnes ont été évacués » en Ille-et-Villaine, précisant que 37 sauvetages y ont été effectués.

Le 29/01 à 21h58

« On comprend que ce soit difficile pour eux »: à Guichen, la protection civile au chevet des sinistrés

À Guichen, en Ille-et-Vilaine, six personnes ont été accueillies au complexe sportif où travaille la protection civile.

« On leur distribue un kit, on leur met à disposition un lit avec un oreiller et une couverture. S’ils ont besoin, on leur donne également un kit d’hygiène », indique à BFMTV Jean-François Fadier, cadre opérationnel départemental de la protection civile.

« Ils doivent délaisser leur habitation donc on comprend que ce soit difficile pour eux », poursuit-il au sujet d’un soutien psychologique apporté par l’association.

« On commence déjà à anticiper des travaux sur des communes qui se situent plus sur la métropole rennaise où la décrue est prévue a priori vendredi », annonce-t-il sur notre antenne.

L’Ille-et-Vilaine est toujours placée en vigilance rouge pour des risques de crues.

Le 29/01 à 21h31

La Croix-Rouge indique avoir pris en charge « une cinquantaine de personnes » à Redon

Kévin Guihard, directeur des opérations de la Croix-Rouge en Ille-et-Vilaine, a indiqué sur BFMTV que l’association a pris en charge « une cinquantaine de personnes qui sont venues suite aux évacuations qui ont été faites et lancées par la mairie de Redon

« 28 de ses personnes vont passer la nuit sur notre centre d’hébergement ici sur Redon. La mairie de Redon nous met à disposition des repas chauds », a-t-il précisé.

Le 29/01 à 20h33

La dépression Ivo devrait quitter le nord-ouest pour le sud demain matin

Météo-France prévoit un « passage pluvieux notable » ce soir et cette nuit dans le nord-ouest. « Les cumuls sur 24 heures devraient ainsi atteindre 20 à 30 mm, voire 40 mm par endroits entre Bretagne et Vendée, dans un contexte de sols déjà saturés en humidité », est-il précisé dans le dernier bulletin.

La dépression Ivo devrait ainsi « glisser vers le sud » ce jeudi « avec encore quelques précipitations à sa suite, plus marquées de l’Aquitaine aux Pyrénées ».

À partir de vendredi, le temps se calmera sur l’Hexagone grâce à un anticyclone. Les températures, elles, diminueront.

Le 29/01 à 20h16

Éowyn, Herminia, Ivo… Comment expliquer la succession de perturbations qui touchent la France

Depuis près d’une semaine, la pluie et le vent balaient une partie de l’Hexagone, notamment le nord-ouest, touché par d’importantes inondations. Une succession de perturbations qui s’explique par un contraste thermique marqué sur le milieu de l’océan Atlantique.

Cela entretient un fort courant jet, « véritable rail des dépressions qui puisent leur énergie dans ces importants contrastes de températures ».

Le contraste thermique a pu être accentué par la vague de froid qu’ont connu la semaine dernière les États-Unis.

Retrouvez plus d’explications sur cette succession de perturbations dans notre article.

Le 29/01 à 19h59

Redon: un pic de crue attendu demain vers 17 heures

Un pic de crue est attendu demain à 17 heures à Redon en Ille-et-Vilaine, selon le maire Pascal Duchêne. Un pic qui devrait battre les précédents records de 1936 et 1995. Le service de Météo France Vigicrues parle de son côté d’un « plateau haut à partir de vendredi » et d’une « montée lente » d’ici là.

150 personnes ont été évacuées depuis dimanche, a indiqué l’édile devant la presse. Une trentaine sont hébergées à la salle des sports Lucien Poulard. Il est « fort probable » que ces personnes ne rentrent pas chez elles avant ce week-end.

Au total, le maire estime que 750 habitants sont touchés par les inondations.

Le 29/01 à 19h11

À Rennes-Saint-Jacques, il n’avait pas autant plu en janvier depuis l’ouverture de la station en 1944

Météo-France indique que le cumul mensuel de pluie du mois de janvier dépasse aujourd’hui les 178 mm, soit un record pour le mois de janvier depuis l’ouverture de la station en 1944. En 1995, 169,6 mm avaient été relevés.

« Depuis le début du mois, il a plu trois fois plus que la moyenne sur cette période de l’année », indique Météo-France.

Le 29/01 à 18h42

Crues: la vigilance rouge maintenue sur l’Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique et le Morbihan

Sur X, Météo France indique que la vigilance rouge pour crues est maintenue sur l’Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique et le Morbihan.

La vigilance orange pour crues concerne toujours quant à elle la Somme, la Maine-et-Loire, la Mayenne, la Sarthe, l’Orne et le Calvados.

Le 29/01 à 18h19

INFO BFMTV. À Redon, le service des urgences sera fermé dès ce soir

À cause de la très forte crue, le service des urgences sera fermé à Redon (Ille-et-Vilaine) dès ce soir, a appris BFMTV.

Le laboratoire du centre hospitalier de la commune brétilienne étant hors-service, l’orientation des patients va de plus être affecté.

Le 29/01 à 17h52

À Redon, des parpaings et des sacs de sable disposés devant les habitations

Partout dans la ville de Redon en Ille-et-Vilaine, des parpaings et sacs de sable ont été disposés devant les portes d’immeubles et de commerces. La Vilaine a envahi plusieurs rues du centre-ville, effaçant les limites entre le fleuve et ses rives, où s’activent des pompiers, l’eau jusqu’aux mollets.

Selon la maire-adjointe Géraldine Denigot, gilet rouge siglé Redon, « quelques personnes restent à leur domicile, ils habitent à l’étage et ça ne les dérange pas de ne pas avoir l’électricité », confie-t-elle.

Mille mètres de barrages anti-crues ont été installés sur les quais, selon la préfecture. Le tribunal de proximité de la ville a également été fermé, a annoncé le parquet de Rennes.

Le 29/01 à 17h44

Des agents du réseau Enedis mobilisés

Le gestionnaire d’électricité Enedis est mobilisé en Bretagne, notamment le long du Canal Nantes/Brest entre l’Oust et la Vilaine.

Le 29/01 à 17h42

À Redon, le pic de crue doit survenir « d’ici demain »

« Les pluies déjà observées et prévues en soirée ce mercredi sur l’ensemble du bassin versant de la Vilaine vont maintenir des niveaux très élevés jusqu’en fin de semaine », estime Vigicrues, qui prévoit des niveaux « probablement supérieurs au seuil historique de la crue de janvier 1995 sur la Vilaine à Redon et celle de décembre 1999 sur l’Oust à Redon ».

Le pic de crue doit y survenir soit « en fin de journée soit d’ici demain en fonction des précipitations » charriées par la dépression Ivo, explique le chef du groupement des pompiers sud-ouest d’Ille-et-Vilaine, le lieutenant-colonel Frédéric Katuszinski.

Le 29/01 à 17h22

La préfecture de Loire-Atlantique déclare que plus de 1.022 sapeurs-pompiers sont mobilisés depuis dimanche

Selon le dernier communiqué de la préfecture de Loire-Atlantique, « 302 interventions ont eu lieu mobilisant plus de 1.022 sapeurs-pompiers » depuis le début des crues dimanche soir.

Depuis ce matin, 103 pompiers ont été mobilisés dont 50 à Saint-Nicolas-de-Redon, une commune du département concernée par la vigilance rouge aux crues.

383 personnes ont quant à elles été évacuées de leurs habitations, principalement à Saint-Nicolas-de-Redon, précise la préfecture.

14 routes départementales sont fermées. « Ne vous engagez en aucun cas sur une route submergée », prévient le préfet sur X.

Le 29/01 à 16h15

La station de Guémené-Penfao a enregistré l’équivalent d’un mois de pluie en 4 jours

La station de Guémené-Penfao, à 20 kilomètres de Redon, a enregistré l’équivalent d’un mois de pluie en 4 jours, rapporte Météo-France.

Elle a recensé une pluviométrie de 226mm « soit plus de deux fois la normale ». « Il s’agit pour cette station du second mois de janvier le plus pluvieux », écrit Météo-France.

Le 29/01 à 16h02

La Somme placée en vigilance orange pour risque de crues

Météo-France place la Somme en vigilance orange pour risque de crues. Elle rejoint ainsi les départements du Calvados, de l’Orne, de la Mayenne, de la Sarthe et du Maine-et-Loire.

De leur côté, l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan et la Loire-Atlantique restent en vigilance rouge.

Le 29/01 à 15h45

Des CRS patrouillent en bateau à Guipry-Messac

Des CRS sont engagés depuis lundi à Guipry-Messac. Au micro de BFMTV, Clémence Mermet, directrice zonale des CRS Ouest, explique leurs trois missions principales.

« D’abord, le secours à personne, comme nous avons fait y a 10 minutes où nous sommes allés secourir un couple de personnes âgées dans une maison », explique-t-elle.

Ensuite, il s’agit de « porter assistance à des personnes qui ont été évacuées ont besoin de revenir chez elles pour récupérer des téléphones ou des objets précieux ».

Enfin, les CRS mènent des missions « anti-délinquance ». « On va patrouiller en bateau pour s’assurer qu’aucun acte de délinquance qui puisse être commis dans cette zone sinistrée et apporter du malheur au malheur », détaille Clémence Mermet.

Le 29/01 à 14h59

Des barrages gonflables déployés dans les rues de Redon

À Redon, les secours ont déployé des barrages gonflables pour endiguer la montée de la Vilaine.

Un barrage gonflable installé le long d’une rue inondée près du débordement de la Vilaine à Redon, le 29 janvier 2025. © Damien MEYER / AFPUn barrage gonflable installé le long d’une rue inondée près du débordement de la Vilaine à Redon, le 29 janvier 2025. © Damien MEYER / AFP

Le 29/01 à 14h30

La circulation des trains interrompue entre Rennes et Nantes

En raison des inondations, la circulation des trains est interrompue entre Nantes et Rennes dans les deux sens, indique sur X les TER Pays de la Loire.

« La reprise des circulations est estimée au samedi 1er février à 6h et dépendra des conditions météorologiques », précise la SNCF.

Le 29/01 à 13h56

Une quinzaine de communes de Loire-Atlantique impactées par les crues

Au micro de BFMTV, le préfet de Loire-Atlantique Fabrice Rigoulet-Roze indique qu’une quinzaine de communes sont impactées par les crues sur le département.

« Les eaux continuent de monter, on n’est pas encore au pic », met-il en garde, appelant à continuer de respecter les recommandations de sécurité et les mesures de précaution.

Le 29/01 à 13h48

1.700 personnes sont en cours d’évacuation à Redon

Sur BFMTV, le colonel Mathieu Malfait, directeur départemental adjoint des sapeurs-pompiers d’Ille-et-Vilaine, annonce que « 1.700 personnes en cours d’évacuation sur Redon de manière préventive pour qu’on puisse sécuriser la population et éviter que les secours réalisent des mises en sécurité de manière dégradée ».

En outre, 70 sapeurs-pompiers sont positionnés spécifiquement pour les inondations. Ils peuvent également compter sur des renforts nationaux avec la sécurité civile.

Le 29/01 à 13h23

En Loire-Atlantique, 254 interventions de sapeurs-pompiers ont eu lieu depuis le début de la tempête Herminia

Selon un communiqué de la préfecture de Loire-Atlantique à midi, 254 interventions ont eu lieu dans le département depuis dimanche, mobilisant 896 sapeurs-pompiers et 342 engins.

« Depuis ce matin, sur tout le département, 16 interventions sont en cours mobilisant 60 sapeurs-pompiers et 40 engins, dont 45 sapeurs-pompiers à Saint-Nicolas-de-Redon », ajoute la préfecture.

Le 29/01 à 12h48

Le Leclerc de Saint-Nicolas-de-Redon touché par les inondations en image

Le magasin Leclerc de Saint-Nicolas-de-Redon est inondé, comme le montre une image de notre reporter sur place.

Le 29/01 à 12h36

À Redon, les pompiers veulent « évacuer le plus de monde possible » avant « une phase plus critique » des inondations

À Redon, la mairie alerte dans un communiqué à midi que « les conditions météorologiques vont se dégrader dans la journée rendant la situation plus défavorable » concernant les inondations. Elle appelle les habitants de plusieurs quartiers concernés à la crue à évacuer, alors que la montée de l’eau se poursuit.

« L’objectif des pompiers est d’évacuer le plus de monde possible avant une phase plus critique et de procéder aux évacuations en journée pour éviter de le faire de nuit, plus dangereuse pour les secours et la population », précise le communiqué.

Le 29/01 à 12h12

La mairie de Redon « accélère l’évacuation des quartiers inondés »

Sur BFMTV, le maire de Redon, Pascal Duchêne, affirme que l’enjeu de la journée est « l’accélération de l’évacuation des quartiers inondés » dans la commune.

Deux centres d’hébergement d’urgence ont été mis en place avec une capacité d’accueil d’environ 200 personnes. La mairie envisage « une extension du dispositif », ajoute Pascal Duchêne.

Ce sont « potentiellement » plus d’un millier d’habitants qui devront être évacués au total, même si « beaucoup » ont « déjà trouvé par eux-mêmes de moyens d’hébergement ».

Le 29/01 à 12h01

Crues: le Déj Info de BFMTV en direct de Redon

Entre 12h et 15h, BFMTV met en place un dispositif spécial délocalisé dans la commune de Redon, au sud de Rennes en Ille-et-Vilaine, touchée par d’importantes inondations. Vous pouvez le suivre sur BFMTV et BFMTV.com.

Le 29/01 à 11h47

Un nouveau « passage pluvieux notable » attendu ce soir en Bretagne

Les conditions météo tardent à s’améliorer en Bretagne, dont certaines communes sont touchées par d’importantes inondations, aggravées par le passage de la dépression Ivo aujourd’hui.

« Un deuxième passage pluvieux notable est attendu ce soir et la nuit prochaine sur la Bretagne, après celui de ce matin », prévient Météo-France sur son site.

« Les cumuls sur 24 heures devraient ainsi atteindre 20 à 30 mm, voire 40 mm par endroits entre Bretagne et Vendée, dans un contexte de sols déjà saturés en humidité », ajoute l’organisme.

Le 29/01 à 11h19

Pluie et niveau de l’eau en hausse: le point sur la situation en Bretagne

Le service national Vigicrues à publié vers 10 heures un point de situation sur les crues qui touchent actuellement la Bretagne. Le niveau de l’eau continue de monter « dans le secteur de Redon à l’aval de la Vilaine » et « devrait atteindre des niveaux supérieurs à la crue historique de 1995 dans la journée ».

Les décrues entamées l’amont de la Vilainen qui relie Renns à Redon, et sur ses affluents vont s’interrompre à cause des pluies qui ont débuté ce matin et les niveaux d’eau « devraient repartir à la hausse dans la journée de mercredi ».

Le 29/01 à 11h10

Ce que signifie la vigilance rouge crues émise par Météo-France

Trois départements sont toujours en vigilance rouge crues aujourd’hui: la Loire-Atlantique, le Morbihan, et l’Ille-et-Vilaine. La vigilance rouge est le plus haut niveau de vigilance que Météo-France peut émettre.

Dans le cas de crues, elle signifie que « les conditions de circulation peuvent être rendues extrêmement difficiles sur l’ensemble du réseau routier ou ferroviaire » et que « des coupures d’électricité plus ou moins longues peuvent se produire ».

« Des phénomènes de rupture ou de débordement de digues peuvent se produire », alerte aussi Météo France, qui conseille donc aux habitants des départements concernés de rester chez eux, de ne pas utiliser leur voiture, de s’éloigner des cours d’eau. L’organisme préconise aussi de se réfugier « en étage, en dernier recours sur le toit », de ne pas descendre en sous-sol et d’évacuer « uniquement sur ordre des autorités ».

Le 29/01 à 10h57

Environ « 15.000 personnes » touchées par les inondations à Rennes

À Rennes, plusieurs mesures ont été prises par la mairie pour aider les habitants à se préparer à une nouvelle hausse de la Vilaine. Des agents distribuent des parpaings pour surélever les meubles, les places de stationnement sont désormais gratuites pour ceux qui veulent mettre leur véhicule à l’abri.

Et l’éclairage public est maintenu la nuit dans les quartiers à risque d’inondation, pour faciliter une éventuelle évacuation des habitants. Rennes est traversée par deux rivières, l’Ille et la Vilaine, qui subissent des crues inédites depuis plus de 40 ans.

« Une centaine de maisons sont sinistrées et « quelques dizaines d’immeubles collectifs », soit « 15.000 personnes impactées », a estimé la maire de Rennes hier.

Le 29/01 à 10h53

Des images des crues à Redon

Le secteur de Redon est sous surveillance aujourd’hui, alors que l’eau continue de monter, aggravant les inondations. Ci-dessous, des images capturées par les reporters de BFMTV sur place.

Le 29/01 à 10h39

« J’ai eu 15 minutes pour faire un sac »: une habitante de Redon raconte son évacuation

Marie, habitante du secteur de Redon, a été évacuée hier soir en raison des inondations qui menaçaient sa maison. Ses chiennes ont dû rester chez elle car le gymnase qui héberge les habitants ne pouvait pas les accueillir. Elle raconte son évacuation à BFMTV.

« Les gendarmes sont venus, on n’a pas eu le choix, ils nous ont dit qu’ils allaient couper l’électricité et donc qu’il valait mieux partir. J’ai eu 15 minutes pour faire un sac de première urgence et venir ici », raconte-t-elle.

« On a dormi comme on a pu avec l’inquiétude qu’il y a, le stress… », relate Marie, qui souligne que la Croix-Rouge, qui prend en charge les habitants, est « formidable ».

Le 29/01 à 10h27

L’eau continue de monter à Redon, où les pompiers s’activent

La Vilaine a envahi plusieurs rues du centre-ville de Redon et des communes aux alentours dans une aggravation des inondations, ont constaté des journalistes de BFMTV. Sous une pluie battante, des pompiers s’activent, l’eau jusqu’aux mollets.

À 9h40, le niveau de l’eau enregistré par Vigicrues à la station du « canal de Nantes » s’affiche à 5,39 mètres, soit une hausse de 30 cm en 24 heures.

Sur une autre station, celle du Quai Duguay-Trouin, la dernière mesure indique 5,07 mètres, contre 4,71 mètres la veille.

Le 29/01 à 10h16

La dépression Ivo apporte de nouvelles pluies et de fortes rafales dans le Nord-Ouest

La dépression Ivo « circule au large de la Bretagne apportant de nouvelles pluies et de fortes rafales de vent sur le nord-ouest du pays », déjà touché par endroits par d’importantes crues, affirme Météo-France dans son bulletin de vigilance à 10 heures.

Une aggravation du niveau de vigilance pour pluie-inondation est « possible » dans le Finistère et le Morbihan, « en fonction de l’évolution de la position de la dépression en fin de journée de mercredi ». Pour l’instant, tous les départements bretons sont en vigilance jaune pluie-inondation, mais le Morbihan, la Loire-Atlantique et l’Ille-et-Vilaine sont en vigilance rouge crues.

Le 29/01 à 10h06

Crues: la vigilance rouge maintenue pour 3 départements, la Sarthe passe en vigilance orange

Météo-France actualise sa vigilance et place le département de la Sarthe en vigilance orange crues. Le Morbihan, la Loire-Atlantique et l’Ille-et-Vilaine sont toujours en vigilance rouge crues pour aujourd’hui et demain.

Au total, cinq départements sont en vigilance orange crues: outre la Sarthe, il s’agit du Calvados, de l’Orne, de la Mayenne et du Maine-et-Loire.

Le 29/01 à 09h46

De la pluie à Rennes, qui se prépare à un « impact plus conséquent » des inondations

Dans le centre de Rennes, le niveau de la Vilaine baisse légèrement et sur une rive, la terre est réapparue à certains endroits, a constaté une journaliste de l’AFP.

Mais le répit va être de courte durée en raison d’un nouvel épisode pluvieux, dont l’impact « est difficile à quantifier », a prévenu dès mardi Nathalie Appéré, maire de Rennes, appelant à la vigilance. En effet, cette matinée est déjà marquée par de la pluie dans la ville bretonne, selon La Chaîne Météo. « L’impact (des inondations) pourrait être plus conséquent que celui observé ce week-end », prévient la mairie sur son site.

Le 29/01 à 09h32

Plus de 1.000 personnes évacuées depuis dimanche en Ille-et-Vilaine

« Plus de 1.000 personnes ont été évacuées (établissements sanitaires et médico-sociaux compris) » en Ille-et-Vilaine depuis dimanche en raison des crues, selon la préfecture.

« Sur l’ensemble du département, aucune victime n’est à déplorer », ajoute-t-elle dans un point de situation actualisé hier à 19 heures.

Le 29/01 à 09h20

La commune de Saint-Nicolas-de-Redon cernée par les eaux

La commune de Saint-Nicolas-de-Redon se prépare comme elle peut à la montée du niveau de l’eau.

Entouré de rivières, de marais et d’un canal, le secteur de Redon, en Ille-et-Vilaine, sera particulièrement surveillé mercredi.

« C’est la première fois que je vis ça, je suis un peu paniquée parce qu’honnêtement, je ne sais pas trop quoi faire », témoigne Clémence, habitante de Saint-Nicolas-de-Redon, auprès de BFMTV. Elle essaie de mettre ses affaires en hauteur, mais ne sait pas ce qu’il va advenir de sa voiture.

Le 29/01 à 09h01

Des inondations liées au temps pluvieux de ces dernières semaines

Les inondations qui touchent l’est de la Bretagne cette semaine s’expliquent, selon le site de prévisions météorologiques Météo Villes, par le temps pluvieux qu’a connu le territoire ces dernières semaines.

La Bretagne, la Manche et une bonne partie des Pays de la Loire « vivent un mois de janvier 2025 particulièrement arrosé », souligne le site. « La Vilaine, qui prend sa source dans l’ouest de la Mayenne, a donc subi des pluies très abondantes sur une bonne partie de son bassin, expliquant l’ampleur de la crue actuelle », développe Météo Villes.

Le 29/01 à 07h58

Pourquoi la ville de Redon est-elle aussi exposée aux inondations?

Une ville au centre de tous les regards. Entouré de rivières, de marais et d’un canal, le secteur de la commune de Redon, en Ille-et-Vilaine, limitrophe du Morbihan et de la Loire-Atlantique, est particulièrement surveillé ce mercredi.

En dépit de ces violentes intempéries, Redon est annuellement habituée aux inondations, de par son positionnement géographique. La ville est en effet située au point de confluence entre la vilaine et l’Oust et, comme actuellement, des pluies excédentaires provoquent d’importantes montées des eaux.

Aux premières heures de la journée, le niveau du cours d’eau s’élève à 4,97 mètres, contre 5,46 mètres lors de la crue de 1936, record de la ville qui selon les projections pourrait petre battu.

Lire l’article en intégralité sur BFMTV.com

Le 29/01 à 06h54

À quoi s’attendre avec la dépression Ivo mercredi?

Cette nouvelle perturbation concernera dans un premier temps la Bretagne, la Basse-Normandie et les Pays de la Loire. Elle arrivera par l’île d’Ouessant selon La Chaîne Météo. Au menu: encore de la pluie et du vent.

Le vent soufflera fortement dans la matinée sur le sud de la Bretagne et le reste du littoral Atlantique. Les rafales pourront atteindre 100 km/h vers la pointe bretonne, voire 130 km/h.

« Les cumuls pourraient atteindre 15 à 30 mm, voire 40 mm par endroits, dans un contexte de sol déjà saturés », indique Météo-France dans son dernier bulletin.

Lire l’article en intégralité

Le 29/01 à 06h46

En Ille-et-Vilaine, l’aéroglisseur des pompiers pour secourir les sinistrés

Près de 1.300 personnes, que ce soient des pompiers, des gendarmes, des policiers ou des bénévoles, sont à pied d’œuvre pour aider les sinistrés, selon le dernier point de situation de la préfecture d’llle-et-Vilaine.

Les pompiers du département, qui multiplient les allers-retours pour venir en aide aux habitants piégés par les inondations, sont dotés d’un moyen de locomotion pour le moins original: un aéroglisseur.

« L’avantage de cette embarcation par rapport aux autres, c’est qu’on n’a pas de tirant d’eau (la distance verticale entre la flottaison d’un bateau et sa partie la plus basse immergée, NDLR) », explique le capitaine Olivier Oger, référent de l’équipe aéroglisseur SDIS 35.

Lire l’article en intégralité

Le 29/01 à 06h41

L’état de catastrophe naturelle « reconnu dès que cela sera possible »

Françoise Gatel, la ministre déléguée chargée de la Ruralité, a indiqué ce mardi 28 janvier que l' »état de catastrophe naturelle » sera « reconnu dès que cela sera possible » pour les communes bretonnes touchées par les crues ces derniers jours.

« L’État sera très attentif, il faudra mettre en place un comité de suivi de cette crise. En attendant, il faut gérer cette crise », a indiqué la ministre déléguée, qui précise qu’aucune victime n’est à déplorer pour l’heure.

« La procédure de catastrophe naturelle est déjà enclenchée. Les communes peuvent faire leur déclaration sur une plateforme. Ensuite, il faut attendre qu’on puisse évaluer les dégâts pour que les assurances puissent intervenir », a précisé Françoise Gatel.

L’annonce a été confirmée, via X, par le ministre auprès du ministre de l’Intérieur François-Noël Buffet.

Le 29/01 à 06h39

Trois départements maintenus en vigilance rouge

Bonjour, et bienvenue dans ce direct consacré aux intempéries qui touchent l’ouest de la France. Ce mercredi, Météo France a maintenu trois départements, l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan et la Loire-Atlantique, en vigilance rouge pour des phénomènes de crues.

Quatre autres, le Calvados, l’Orne, la Mayenne et le Maine-et-Loire, sont toujours à l’orange. Cette vigilance est également en vigieur pour la journée du jeudi 30 janvier.

Comme l’indique pour sa part Vigicrues, cette vigilance correspond aux crues qui surviennent sur la Vilaine médiane et aval ainsi que sur la Seiche. Ces trois cours d’eau sont maintenus en rouge dans ces départements.

Pour leur part, l’Oust, la Vilaine amont, l’Oudon, l’Orne, le Meu ainsi que l’Ille-Illet sont placés en Orange.

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Guerre commerciale : la stratégie du chaos de Donald Trump

Si Donald Trump est bien en train de déclencher une guerre commerciale, il s’agit d’une drôle de guerre, faite d’intimidations, de revirements et de beaucoup d’incertitudes. Moins de deux semaines après son investiture, le président des Etats-Unis a annoncé que les importations en provenance du Canada et du Mexique allaient être frappées de droits de douane de 25 % et celles venant de Chine de 10 %. Il a également laissé entendre que l’Europe pourrait être à son tour sanctionnée prochainement. D’un trait de plume, des décennies d’intégration économique, qui ont largement profité à la prospérité américaine et mondiale, sont susceptibles d’être remises en cause… ou pas. Bienvenue dans le monde selon Trump.

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La logique de ce dernier est double. Ces taxes aux frontières visent à redresser le déficit commercial et à ramener les usines sur le sol américain. Mais surtout, les droits de douane constituent un levier pour obtenir de la part des pays visés des concessions allant dans le sens des intérêts américains. Dans le cas du Mexique et du Canada, il s’agit de les forcer à durcir les contrôles aux frontières pour limiter les flux migratoires et le trafic de fentanyl. La Chine, elle, est accusée de faciliter l’importation aux Etats-Unis des molécules nécessaires à la fabrication de cet opiacé à l’origine de dizaine de milliers d’overdoses chaque année.

Ce levier de négociation a fonctionné vis-à-vis du Mexique et du Canada. En s’engageant à renforcer les moyens de surveillance aux frontières avec les Etats-Unis, les deux pays ont obtenu, lundi 3 février, un sursis d’un mois avant même que les décrets sur les droits de douane ne s’appliquent. Ceux concernant la Chine sont maintenus… jusqu’à nouvel ordre, entraînant des mesures de rétorsion de la part de Pékin.

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Poker menteur

Nul ne sait comment se terminera ce chantage. Ce qui est sûr, c’est qu’en adoptant les méthodes qu’il a utilisées jadis dans la promotion immobilière, Donald Trump risque de créer une instabilité chronique dangereuse pour l’économie. Les relations commerciales des Etats-Unis sont désormais suspendues au bon vouloir d’un seul homme, qui évalue de façon subjective, sur une base juridique fragile, ce qui est bon ou non pour son pays.

Qui peut dire si les mesures prises par le Mexique et le Canada seront efficaces ? Qui peut garantir que leurs promesses seront suffisantes pour dissuader Donald Trump de mettre à exécution ses menaces dans un mois ou dans six mois ? L’économie mondiale est désormais plongée dans un poker menteur dont seul le président américain maîtrise les règles.

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En tant que levier économique, les droits de douane ont démontré leur inefficacité lors du premier mandat de M. Trump. Au lieu de reculer, le déficit de la balance commerciale n’a fait que se creuser, sans pour autant doper l’emploi industriel. En revanche, en tant que levier diplomatique, les barrières douanières sont en train de révéler tout leur potentiel.

Elles sont capables de tordre le bras des partenaires commerciaux des Etats-Unis, alliés comme adversaires. Mais cette stratégie fondée sur le principe du bouc émissaire a ses limites. En tenant les pays étrangers pour responsables des maux des Etats-Unis, Donald Trump laisse penser que ces mêmes pays peuvent à eux seuls les résoudre. C’est un fantasme. En revanche, organiser le chaos et humilier ses partenaires commerciaux ne fera qu’attiser leur défiance et les incitera à recalibrer leur dépendance au marché américain. Ce n’est sans doute pas le meilleur moyen de rendre sa grandeur à l’Amérique.

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Le Monde

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