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Une vidéo consultée par l’Agence France-Presse contredit les déclarations israéliennes sur les secouristes tués près de Rafah
Capture d’écran de la vidéo récupérée sur le téléphone portable de l’un des secouristes tués par des tirs israéliens à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 mars 2025. THE NEW YORK TIMES
Le 23 mars, 15 secouristes et personnels humanitaires − huit membres du Croissant-Rouge palestinien, six membres de l’agence de défense civile de Gaza et un membre de l’ONU − ont été tués par des tirs israéliens à Rafah, dans le sud de Gaza, selon le Croissant-Rouge palestinien.
Leurs corps ont été retrouvés le 30 mars, enterrés près de Rafah, dans ce que le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) a qualifié de « fosse commune ». Lors d’une conférence de presse vendredi à l’ONU, à New York, le vice-président du Croissant-Rouge palestinien, Marwan Jilani, a affirmé qu’une vidéo avait été filmée avec un téléphone portable par l’un des secouristes tués, retrouvé avec son corps.
Ce document, dont l’Agence France-Presse a obtenu une copie, montre les gyrophares allumés et les signes distinctifs clairement reconnaissables des ambulances au moment même où les tirs sont déclenchés – le son des balles est audible pendant la séquence d’une quarantaine de secondes, diffusée par le New York Times.
« Cette vidéo réfute catégoriquement les affirmations de l’occupant selon lesquelles les forces israéliennes n’auraient pas ciblé les ambulances au hasard et que certains véhicules se seraient approchés de manière suspecte, sans gyrophares ni signes d’identification », a dit le Croissant-Rouge palestinien dans un communiqué samedi, ajoutant : « Ces images exposent la vérité et détruisent ce faux récit. »
De son côté, le Hamas a dénoncé dans un communiqué « une tentative délibérée de dissimuler le crime en enterrant les victimes dans des fosses communes et en cachant la vérité ».
Les images ne correspondent pas avec les éléments communiqués par l’armée israélienne, qui a déclaré que des soldats avaient ouvert le feu sur des « véhicules suspects » tous feux éteints. Israël n’a pas « attaqué [la moindre] ambulance au hasard », avait ajouté, plus tôt cette semaine, l’un des porte-parole des forces armées, Nadav Shoshani, qui affirmait également qu’une enquête était en cours.
Selon le Croissant-Rouge palestinien, le convoi avait été dépêché en réponse à des appels d’aide de civils pris au piège des bombardements à Rafah. La vidéo, apparemment filmée depuis l’intérieur d’un véhicule en mouvement, montre un camion de pompiers rouge et des ambulances circulant dans l’obscurité.
Les véhicules s’arrêtent ensuite à côté d’un autre véhicule sur le bord de la route, et deux hommes, l’un portant un uniforme d’ambulancier et l’autre un gilet de secouriste, en sortent. Quelques secondes plus tard, des tirs nourris éclatent et l’écran devient noir. On entend ensuite l’ambulancier en train de filmer réciter la chahada, la déclaration de foi traditionnellement prononcée par les musulmans avant la mort : « Il n’y a de Dieu que Dieu, et Mahomet est son messager », répète-t-il sans arrêt, la voix tremblante de peur.
Les tirs nourris continuent et on l’entend dire : « Pardonnez-nous les gars, pardonne-moi maman, car j’ai choisi cette voie, celle d’aider les gens. » Il ajoute ensuite et à plusieurs reprises : « Dieu, acceptez mon martyre et pardonnez-moi. » Et, juste avant la fin de la vidéo et alors que les tirs continuent, il dit : « Les juifs arrivent, les juifs arrivent », en référence aux soldats israéliens.
Plus de 1 200 Palestiniens ont été tués depuis la reprise des bombardements israéliens sur Gaza, le 18 mars. L’Etat hébreu prive l’enclave de toute aide depuis plus d’un mois. Les vivres viennent à manquer et le système de santé a de nouveau été pris pour cible.
Dans la bande de Gaza, les humanitaires impuissants face à la guerre « sans limite » d’Israël
Par Ghazal Golshiri, Clothilde Mraffko
Mahmoud Issa / REUTERS
Chaque jour, Basel Alaila marche des kilomètres dans les rues défoncées de Gaza pour récupérer un ou deux gallons d’eau. De l’eau salée, tout juste potable. Pendant quelques semaines, au début de l’année, le Palestinien de 36 ans, père de deux garçons et d’une fillette née pendant la guerre, a cru qu’il reprenait un peu le contrôle sur sa vie. La trêve entre Israël et le Hamas, entrée en vigueur le 19 janvier, a permis à l’aide humanitaire d’entrer en masse. Fruits, légumes, volailles ont réapparu sur les étals des marchés et les prix ont chuté. Mais, depuis le 2 mars, Israël a tout stoppé. Seules sont encore autorisées des évacuations médicales.
Donald Trump publie une vidéo d’un bombardement sur des houthistes
Le président américain, Donald Trump, a publié, vendredi sur son réseau Truth Social, une vidéo censée montrer des dizaines de combattants houthistes tués lors d’une frappe américaine au Yémen.
Les images, en noir en blanc et prises depuis une vue aérienne – comme si elles avaient été filmées par un drone militaire – montrent plusieurs dizaines de personnes rassemblées en rond, en ligne de mire d’abord, puis bombardées. S’ensuivent une épaisse fumée, puis des plans sur le site bombardé, où il ne reste rien, si ce n’est quelques voitures.
« Ces houthistes se sont regroupés pour recevoir des instructions sur une attaque », a écrit Donald Trump sous la vidéo. « Oups, il n’y aura pas d’attaques faites par ces houthistes. Ils ne couleront plus jamais nos navires ! », a-t-il ajouté.
Mardi, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, s’était réjouie de plus de « 200 frappes réussies » contre les houthistes, dans un contexte de tensions accrues entre les Etats-Unis et ces rebelles yéménites.
Les houthistes visent la navigation commerciale en mer Rouge depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023, perturbant l’accès au canal de Suez, par lequel passe 12 % du trafic maritime mondial. Ils affirment s’en prendre à des navires liés à Israël, en solidarité avec les Palestiniens.
Un général israélien condamne le comportement « inacceptable » de soldats et de colons en Cisjordanie
Un haut responsable de l’armée israélienne condamne le comportement violent de colons et des « incidents inacceptables » impliquant des soldats, survenus cette semaineen Cisjordanie, dans une vidéo diffusée vendredi.
L’armée a déclaré dans un communiqué que le général de division Avi Bluth avait évoqué une « série d’incidents inhabituels » dans sa zone de responsabilité, lors d’une visite auprès de policiers israéliens en Cisjordanie occupée. Commandant de la région militaire centrale dont dépend ce territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, le général Bluth s’est rendu près de l’avant-poste de la colonie de Givat Habaladim.
La police israélienne avait annoncé y avoir arrêté mercredi 17 personnes pour « émeute violente ». Venus après des plaintes pour bruit, les policiers ont été accueillis par des jets de pierre et une de leur voiture a été incendiée. Selon le général Bluth, il s’agit « d’incidents exceptionnels qui doivent être traités avec la sévérité nécessaire » et les personnes impliquées ont franchi « une ligne rouge ».
Les organisations humanitaires internationales accusent souvent l’armée israélienne de protéger les colons en Cisjordanie, l’ONU dénonçant pour sa part un climat « d’impunité » en faveur des colons violents. L’officier s’exprime également sur des faits survenus dans le camp de réfugiés palestiniens de Dheisheh, près de Bethléem, où l’armée israélienne a mené plusieurs raids ces dernières semaines.
« La conduite à Dheisheh de nos réservistes n’est pas ce que nous défendons », déplore-t-il, évoquant une opération menée mercredi. « Le vandalisme et les graffitis lors d’une mission opérationnelle sont, de notre point de vue, des incidents inacceptables. » Des images partagées sur les réseaux sociaux ont montré des appartements vandalisés, aux murs tagués de slogans nationalistes israéliens.
Le point sur la situation, vendredi 4 avril à 21 heures
L’armée israélienne a annoncé vendredi avoir commencé une offensive au sol dans la région de Chadjaya, dans le nord de la bande Gaza, « afin d’étendre la zone de sécurité ». Jeudi, le porte-parole arabophone de l’armée, Avichay Adraee, avait lancé plusieurs appels à l’évacuation des populations de ces zones.
Ces opérations militaires israéliennes ont fait « 30 martyrs dans la bande de Gaza depuis l’aube (…), et ce n’est pas un bilan définitif », a fait savoir la défense civile de l’enclave. Une source médicale à l’hôpital Nasser de Khan Younès a fait état pour sa part de 25 morts dans une frappe sur une habitation de cette ville du sud de la bande de Gaza.
Hassan Ahmad Farhat, un cadre du mouvement islamiste palestinien Hamas, son fils et sa fille ont été tués dans un bombardement israélien, vendredi à l’aube, à Saïda, la grande ville du sud du Liban, ont annoncé les Brigades Ezzedine Al-Qassam, branche armée du Hamas, confirmant une annonce de l’armée israélienne.
Le premier ministre libanais, Nawaf Salam, a dénoncé « une agression flagrante contre la souveraineté libanaise » et une « claire violation » de l’accord de cessez-le-feu, et a appelé à « exercer une pression maximale sur Israël pour le contraindre à cesser ses agressions continues ».
Alors que le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, a affirmé hier sa volonté de « normaliser les relations avec le Liban »,et fait état de négociations en ce sens, le ministre des affaires étrangères libanais, Joe Raggi, a déclaré, vendredi, qu’une telle normalisation était « hors de question » pour le Liban.
Le Hamas avertit que l’offensive israélienne est « extrêmement dangereuse » pour les otages
Le Hamas a averti, vendredi, Israël que son offensive militaire dans la bande de Gaza créait une situation « extrêmement dangereuse » pour les otages.
« La moitié des prisonniers ennemis vivants se trouve dans des zones que l’armée d’occupation a demandé d’évacuer ces derniers jours »,affirme un communiqué au nom d’Abou Obeida, porte-parole des Brigades Ezzedine Al-Qassam, branche militaire du mouvement islamiste palestinien. Cette demande d’évacuation laisse augurer de possibles frappes israéliennes sur ces secteurs.
« Si l’ennemi se soucie de la vie de ces prisonniers, il doit négocier immédiatement leur évacuation ou leur libération », poursuit le communiqué, renvoyant « l’entière responsabilité de la vie des prisonniers » sur le gouvernement du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.
En Algérie, un millier de personnes rassemblées pour les Palestiniens dans une rare manifestation
Entre 800 et 1 000 personnes, selon un correspondant de l’Agence France-Presse, se sont rassemblées vendredi à Alger lors d’une rare manifestation autorisée, organisée en faveur des Palestiniens. Elles se sont réunies devant le siège du parti islamiste Mouvement de la société pour la paix (MSP), dans le quartier d’El Mouradia, non loin du palais présidentiel, selon ce journaliste.
« Colère, colère, nous allons à l’ambassade », scandaient les manifestants, déterminés à se rendre à la représentation diplomatique américaine, à 2 kilomètres de là. La police les en a empêchés.
Ils protestaient notamment contre la mort d’au moins 30 Palestiniens vendredi lors d’une nouvelle offensive de l’armée israélienne dans la ville de Gaza. Ces opérations interviennent après que le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a promis d’accentuer la pression militaire sur le Hamas pour obtenir la libération des otages encore retenus par le mouvement islamiste palestinien à Gaza.
Un onzième membre du personnel de Médecins sans frontières tué dans une frappe israélienne
Un onzième membre du personnel de Médecins sans frontières (MSF) a été tué mardi dans une frappe aérienne israélienne au sud-ouest de Deir Al-Balah (centre de la bande de Gaza), a annoncé vendredi cette organisation humanitaire dans un communiqué.
Hussam Al-Loulou, âgé de 58 ans, était gardien à l’unité de soins d’urgence de MSF à Khan Younès (sud). Sa femme et sa fille de 28 ans ont également été tuées, a précisé l’ONG. MSF dénonce « avec force ce meurtre, le deuxième d’un de ses employés en seulement deux semaines ». « Nous appelons une nouvelle fois au rétablissement immédiat du cessez-le-feu et à la protection des civils (…). Ce bain de sang doit prendre fin », a ajouté MSF.
Plus de 330 travailleurs humanitaires, la plupart d’entre eux appartenant à l’UNRWA, l’agence des Nations unies d’aide aux réfugiés palestiniens, ont été tués dans la bande de Gaza depuis octobre 2023, selon les chiffres de l’ONU datant de novembre 2024.
L’armée israélienne affirme avoir tué le journaliste palestinien Mohammed Salah Al-Bardawil
L’armée israélienne a confirmé, vendredi, avoir tué Mohammed Salah Al-Bardawil, un journaliste palestinien de la radio Al-Aqsa, affiliée au Hamas, dont le ministère de la santé palestinien avait annoncé la mort, ainsi que celle de sa femme et de ses trois enfants, mardi 1er avril, dans une frappe sur leur maison dans le sud de la bande de Gaza.
Selon l’Associated Press, ce journaliste est le neveu de Salah Al-Bardawil, un membre du bureau politique du Hamas tué avec son épouse dans une frappe israélienne le 22 mars. Sa mort porte à 209 le nombre de journalistes tués dans l’enclave palestinienne depuis octobre 2023, selon le bureau des médias de la bande de Gaza.
Dans son communiqué, l’armée israélienne accuse le journaliste d’avoir « utilisé les médias pour imposer une terreur psychologique et promouvoir les narratifs meurtriers du Hamas »,à des fins de « propagande ».
Une manifestation en soutien à Gaza en Jordanie
Un rassemblement après la prière en soutien aux Palestiniens de Gaza, à Amman, en Jordanie, le 4 avril 2025. JEHAD SHELBAK / REUTERS A Amman, en Jordanie, le 4 avril 2025. JEHAD SHELBAK / REUTERS A Amman, en Jordanie, le 4 avril 2025. JEHAD SHELBAK / REUTERS
Le ministère des affaires étrangères jordanien a exprimé vendredi, dans un message sur X, son « rejet absolu, et condamnation ferme de l’expansion de l’agression israélienne dans la bande de Gaza, et le ciblage systématique de civils et des centres pour les déplacés [par Israël]», dénonçant une « violation claire du droit international ».
Le Liban affirme qu’une normalisation des relations avec Israël est « hors de question » et demande un « retrait définitif et inconditionnel » des forces israéliennes
Alors que le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, a affirmé hier sa volonté de « normaliser les relations avec le Liban »,et fait état de négociations en ce sens, le ministre des affaires étrangères libanais, Joe Raggi, a déclaré, vendredi, qu’une telle normalisation était « hors de question » pour le Liban.
« Je ne sais pas ce que pensent les Israéliens, mais je sais ce que nous voulons. Nous voulons un retrait israélien définitif et inconditionnel et un retour au traité d’armistice de 1949. La normalisation est hors de question et les pourparlers politiques directs sont aussi hors de question et rejetés », a souligné M. Raggi dans un entretien à la publication de la sûreté générale, cité parL’Orient-Le Jour.
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Le président des États-Unis Donald Trump a annoncé ce mercredi des taxes douanières de 20% pour l’Union européenne, qualifiant les 27 de « très durs dans le commerce ».
Le président américain Donald Trump a annoncé ce mercredi 2 avril des taxes douanières de 20% pour l’Union européenne, estimant « qu’ils sont très durs dans le commerce ». Cette mesure entrera en vigueur à partir de ce mercredi 9 avril.
« Parfois, on pense qu’ils sont très sympathiques, c’est vraiment pathétique, ils nous font payer 39%. Nous, on va les faire payer 20% », a-t-il déclaré, se félicitant « d’un âge d’or américain qui va revenir. »
Lors de sa prise de parole depuis la capitale américaine lors d’un « Liberation Day », le président des États-Unis a annoncé des droits de douane réciproque pour tous les autres pays du monde. Puis Donald Trump a précisé que ces droits ne seront pas complètement réciproques, mais d’environ la moitié de ce qui est appliquée aux États-Unis, qualifiant sa mesure de « gentille ».
Des taxes douanières de 34% pour la Chine
« On leur fait payer moins, donc il n’y a pas de raison d’être fâchés. Mais ils vont être fâchés quand-même car ils n’ont pas l’habitude qu’on leur fasse payer quoi que ce soit », a-t-il poursuivi.
« Depuis des décennies, notre pays a été pillé, saccagé, violé et dévasté par des nations proches et lointaines, des alliés comme des ennemis », a-t-il asséné, avant de produire une liste des partenaires commerciaux concernés, avec les droits de douanes qui leur seront imposés.
L’offensive de la Maison Blanche s’articule ainsi: un droit de douane plancher de 10% sur toutes les importations, auquel s’ajoutent des surtaxes pour certains pays jugés particulièrement hostiles en matière commerciale.
L’objectif sera, selon lui, de « permettre aux pays de nous aider à reconstruire notre pays ». « Nous allons être très sévères avec les pays qui veulent tricher », a prévenu le président américain.
« Les nations étrangères seront enfin invitées à payer pour le privilège d’accéder à notre marché, le plus grand marché du monde », a déclaré le dirigeant américain depuis la Maison Blanche.
Le locataire de la Maison Blanche a aussi annoncé des taxes douanières à hauteur de 34% sur les produits chinois ou encore de 46% concernant le Vietnam.
Depuis son retour à la Maison Blanche mi-janvier, Donald Trump a signé plusieurs décrets mettant en place des droits de douane ciblant particulièrement la Chine ou encore l’aluminium et l’acier. À plusieurs reprises, le dirigeant américain a menacé l’Union européenne, le Canada et le Mexique.
Soshi Otsuki, chez lui, à Tokyo, en 2022. YUTA KAWANISHI
« J’aimerais changer la perception que le monde peut avoir du costume. » Dans une mode masculine qui valorise parfois le fonctionnel au détriment de la recherche formelle, Soshi Otsuki, 35 ans, avance avec de hautes ambitions. Admirateur de Hedi Slimane, qui, chez Dior Homme entre 2000 et 2007, a transformé la silhouette des hommes du monde entier en imposant une approche toute en vestes étriquées et jambes longilignes, le Japonais rêve lui aussi de parvenir un jour à influencer la mode. « J’ai tout mon temps », prévient-il.
Déjà, lors de ses études à Tokyo, au Bunka Fashion College puis au sein de l’école privée Coconogacco, il affichait, sous des dehors réservés, une vraie persévérance, déterminé à être le meilleur élève. Depuis le lancement, il y a dix ans, d’un label à son nom, il propose une mode masculine bâtie autour de l’art du tailleur qu’il ponctue de « dandysmes » : fine cravate, poignets mousquetaires – à revers rigides fermés par des boutons de manchette –, boutonnage croisé…
« Je prends soin de parsemer mon travail d’éléments raffinés mais suffisamment accessibles, afin de permettre aux garçons qui aiment les vêtements de rester discrètement chic, s’amuse-t-il. Les hommes commencent doucement à s’autoriser plus d’extravagance, mais ce que les gens continuent de plébisciter reste encore aujourd’hui un vestiaire à la Steve Jobs. » Lui vante une élégance années 1980, fluide et taillée large, façon Armani, à l’image de sa collection printemps-été 2025, inspirée par les employés de la « bubble era » japonaise, de 1986 à 1991.
Une silhouette de sa collection printemps-été 2025. LOCAL ARTIST
« Une parenthèse où le pays se développait à toute vitesse [avant que cette bulle spéculative immobilière et boursière n’explose] et où il était de bon ton de porter du made in Italy. Une période que je n’ai pas connue mais que j’ai beaucoup enviée. » Mi-février, il a été désigné comme faisant partie des demi-finalistes pour le prix LVMH 2025 de la jeune création. Grandes ambitions et ténacité commencent à payer.
Le célèbre réalisateur italien a subi une intervention chirurgicale et a été placé en soins intensifs après avoir eu une crise cardiaque. Son état est stable, selon l’agence de presse italienne Ansa.
Le réalisateur italien Nanni Moretti, 71 ans, est en soins intensifs dans un hôpital de Rome après avoir eu une crise cardiaque, ont rapporté les médias locaux.
Le réalisateur, acteur et scénariste indépendant, connu pour ses films Journal intime (1994), La chambre du fils (2001, Palme d’or à Cannes) ou Habemus Papam (2011), a été hospitalisé jeudi après-midi après une crise cardiaque.
Il a subi une intervention chirurgicale et a été placé en soins intensifs, ont rapporté les médias locaux. Son état est stable, selon l’agence de presse italienne Ansa.
Une Palme d’or à Cannes en 2001
Souvent comparé à Woody Allen pour ses films excentriques, décalés et autobiographiques dans lesquels il apparaît sous les traits de son alter ego, le discret Moretti est l’un des commentateurs sociaux les plus acérés du cinéma italien.
Il a remporté la Palme d’or à Cannes en 2001 pour La chambre du fils, qui raconte les effets sur une famille de la mort soudaine d’un fils.
Mélangeant souvent humour maladroit et critique politique, les films incisifs de Moretti ont abordé des sujets tels que l’ancien premier ministre Silvio Berlusconi dans la satire de 2006 « Le Caïman » et les rouages du Saint-Siège dans Habemus Papam.
Son dernier film, Vers un avenir radieux, sur un réalisateur interprété par Moretti, a concouru au Festival de Cannes en 2023.
Pour lutter au mieux contre la présence du frelon asiatique, des associations et structures départementales ont décidé de s’associer dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Le printemps ne fait que commencer et le frelon asiatique est déjà de retour dans les Alpes-de-Haute-Provence. Dans les pièges installés tout autour des ruches, Richard Martoïa, apiculteur du département, en a déjà capturé un. L’an passé, cet insecte a ravagé son rucher sans qu’il ne puisse intervenir.
« Chaque année, c’est de plus en plus. Avant, je ne perdais jamais de ruche à cause du frelon mais là j’en ai perdu une cinquantaine mangées par des frelons asiatiques », explique l’apiculteur.
Il ajoute: « Il n’y a pas de prédateurs donc c’est à nous de les éliminer. Mais, c’est compliqué parce que l’été, les nids sont cachés sous les feuilles, on ne les voit pas. L’hiver, quand on les découvre, c’est trop tard car les nids sont vides. » Apiculteur depuis plus de 40 ans, il craint pour la profession qui doit aussi lutter contre le changement climatique ainsi que les vols de ruches qu’il dit trop fréquents.
Des pièges vendus sur le marché
Si la problématique concernant le frelon asiatique est prise au sérieux par les apiculteurs, ils ne sont pas les seuls à s’en préoccuper. Sur le marché de Sainte-Tulle, l’association Abiho Tullia met en vente des pièges et Michel, habitant de la commune, est venu s’en procurer. « C’est l’environnement qui compte malgré tout ce qu’on entend et c’est très important de lutter contre ça », explique le Tullésain.
Soutenue par la municipalité, l’association propose plusieurs systèmes de pièges qui ont tous pour vocation d’attirer les frelons à l’intérieur en évitant ou en limitant la capture d’autres insectes. Le prédateur, incapable de remonter, restera piégé. Un piège à mettre en place dès le printemps pour plus d’efficacité, car c’est le moment où les fondatrices sortent de terre.
Un rôle préventif
« Chaque fondatrice capturée, c’est potentiellement un nid de frelons en moins. Un nid, c’est en moyenne 10 kilos d’insectes consommés », explique Francis Ruggiu, président de l’association. « Pour les appâter, il faut mélanger un tiers de vin blanc, un tiers de sirop de cassis et un tiers de bière brune. Le vin blanc fait fuir les abeilles et on évite ainsi d’en capturer », énumère-t-il.
Ce dernier précise que le rôle de l’association est également préventif. « Il y a une obligation de destruction de nids de frelons sur le domaine public, il y a une loi qui est passée pour obliger la destruction et non plus seulement quand il y a un risque potentiel de danger sur l’humain. »
En revanche, « les pouvoirs publics ne sensibiliseront pas sur la prévention ou les pratiques de piégeages », poursuit-il. Ces pièges sont vendus entre 2 et 6 euros l’unité. Les bénéfices des ventes permettront à l’association d’offrir des pièges aux enfants lors d’animations en centre de loisirs.
« Pain » : douleur. Le mot revient dans la bouche de nombreux élus républicains au Congrès, confrontés aux questions pressantes sur les taxes douanières massives et généralisées, que Donald Trump a annoncés mercredi 2 avril. En majorité, ces élus reprennent l’étrange métaphore médicale adoptée par le président, par conviction ou par peur de rétorsion. Dans l’avion le conduisant dès jeudi en Floride, pour participer à une partie de golf pendant que Wall Street plongeait, Donald Trump a comparé l’économie américaine à « un patient malade », qui nécessitait une « opération », aujourd’hui « terminée », avec l’annonce des barrières douanières. Or cette économie, héritée de Joe Biden, présentait certes des vulnérabilités – comme une dette terrible – mais ses bases étaient saines, la croissance solide et l’inflation jugulée. L’urgence d’une telle « opération » paraît donc très discutable, et ses effets négatifs ne font que débuter.
Un nouvel établissement a ouvert à Manosque: une librairie qui fait également salon de thé. Un concept créé par deux amies, qui attire déjà beaucoup de curieux.
Plusieurs mois après la fermeture du « Poivre d’âne », une nouvelle librairie s’est installée dans la cité de Giono à Manosque. « La somme de nos folies » propose non seulement des livres, mais fait également salon de thé. Un concept qui fait déjà des heureux.
« C’est super! Franchement, ça manquait à Manosque d’avoir ce type de librairie », confie Aurélie à BFM DICI. La cliente fait déjà de la librairie rue du Soubeyran son nouveau repère.
L’établissement est tenu par Laura Mouveaux et Mélanie Portier. Le nom « La somme de nos folies » a été choisi en référence au titre d’un roman coup de cœur des cogérantes, mais également pour montrer l’addition de deux projets.
« Lire un bouquin en buvant une petite tasse de thé, ce sont deux moments qu’on associe facilement », explique Mélanie.
« Le projet de Laura, c’était d’ouvrir une librairie et le mien d’ouvrir un salon de thé. On s’est dit qu’il y avait un projet à faire en créant un endroit cocooning où on se sentirait comme à la maison. »
« Tout est fait maison et avec amour »
Les deux associées se sont rencontrées pendant un cours de roller à Barcelone. Un vrai coup de cœur amical qui est maintenant devenu aussi une histoire professionnelle.
Diplômée en master de commerce international, Mélanie s’est formée en tant que barista au cours de plusieurs voyages. Elle propose aujourd’hui des gâteaux faits maison et des boissons originales. « Tout est fait maison et avec amour », assure-t-elle avec le sourire.
De son côté, Laura avait déjà travaillé en tant que libraire et elle avait également déjà créé son entreprise. Elle a toujours voulu ouvrir sa propre librairie. « Je savais que je voulais faire ce projet avec quelqu’un d’autre et il y a eu cet instinct, une intuition, que ça pouvait fonctionner aussi au travail avec Mélanie », s’enthousiasme-t-elle.
L’opportunité s’est présentée avec la fermeture de l’ancienne librairie « Au poivre d’âne ». Elles ont alors construit leur projet avec passion et attention. « Tous les ouvrages sont choisis un par un pour que ça nous ressemble et que ce soit des choses qu’on souhaite proposer », précise Laura. L’établissement prévoit également de proposer des animations variées.
La directrice du renseignement national américain, Tulsi Gabbard (au centre), entourée par le directeur du FBI, Kash Patel (à gauche), et par celui de la CIA, John Ratcliffe, lors d’une audition au Capitole portant sur « les menaces mondiales », à Washington, le 25 mars 2025. J. SCOTT APPLEWHITE/AP
Bienvenue dans la « nouvelle ère de la transparence maximale ». C’est en ces termes que la nouvelle directrice du renseignement national américain, Tulsi Gabbard, annonçait, mercredi 19 mars, la publication d’environ 80 000 pages de documents d’Etat liés à l’assassinat de John F. Kennedy, le 22 novembre 1963, à Dallas (Texas), divulgués à la demande de Donald Trump. Une semaine plus tard, la même administration s’insurgeait contre la publication de conversations ultra-confidentielles sur les plans militaires des Etats-Unis au Yémen, révélant toutes les contradictions du discours trumpiste.
Officiellement, Donald Trump est partisan d’une transparence totale. Certes, il n’est pas à l’origine des « JFK Files » : leur publication a été ordonnée par une loi sénatoriale de 1992, en réponse à la théorie du complot exposée dans le film d’Oliver Stone JFK (1991), et une grande partie d’entre eux avaient déjà été rendus publics. Mais M. Trump a émis l’hypothèse que l’assassin présumé de JFK, Lee Harvey Oswald, ait pu être « aidé » – vieille antienne des sphères conspirationnistes, convaincues de l’implication des services secrets –, et a exigé que les derniers télex caviardés apparaissent enfin de manière claire.
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