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Alpes-de-Haute-Provence: la lutte contre le frelon asiatique s’organise dans le département

Pour lutter au mieux contre la présence du frelon asiatique, des associations et structures départementales ont décidé de s’associer dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Le printemps ne fait que commencer et le frelon asiatique est déjà de retour dans les Alpes-de-Haute-Provence. Dans les pièges installés tout autour des ruches, Richard Martoïa, apiculteur du département, en a déjà capturé un. L’an passé, cet insecte a ravagé son rucher sans qu’il ne puisse intervenir.

« Chaque année, c’est de plus en plus. Avant, je ne perdais jamais de ruche à cause du frelon mais là j’en ai perdu une cinquantaine mangées par des frelons asiatiques », explique l’apiculteur.

Il ajoute: « Il n’y a pas de prédateurs donc c’est à nous de les éliminer. Mais, c’est compliqué parce que l’été, les nids sont cachés sous les feuilles, on ne les voit pas. L’hiver, quand on les découvre, c’est trop tard car les nids sont vides. » Apiculteur depuis plus de 40 ans, il craint pour la profession qui doit aussi lutter contre le changement climatique ainsi que les vols de ruches qu’il dit trop fréquents.

Des pièges vendus sur le marché

Si la problématique concernant le frelon asiatique est prise au sérieux par les apiculteurs, ils ne sont pas les seuls à s’en préoccuper. Sur le marché de Sainte-Tulle, l’association Abiho Tullia met en vente des pièges et Michel, habitant de la commune, est venu s’en procurer. « C’est l’environnement qui compte malgré tout ce qu’on entend et c’est très important de lutter contre ça », explique le Tullésain.

Soutenue par la municipalité, l’association propose plusieurs systèmes de pièges qui ont tous pour vocation d’attirer les frelons à l’intérieur en évitant ou en limitant la capture d’autres insectes. Le prédateur, incapable de remonter, restera piégé. Un piège à mettre en place dès le printemps pour plus d’efficacité, car c’est le moment où les fondatrices sortent de terre.

Un rôle préventif

« Chaque fondatrice capturée, c’est potentiellement un nid de frelons en moins. Un nid, c’est en moyenne 10 kilos d’insectes consommés », explique Francis Ruggiu, président de l’association. « Pour les appâter, il faut mélanger un tiers de vin blanc, un tiers de sirop de cassis et un tiers de bière brune. Le vin blanc fait fuir les abeilles et on évite ainsi d’en capturer », énumère-t-il.

Ce dernier précise que le rôle de l’association est également préventif. « Il y a une obligation de destruction de nids de frelons sur le domaine public, il y a une loi qui est passée pour obliger la destruction et non plus seulement quand il y a un risque potentiel de danger sur l’humain. »

En revanche, « les pouvoirs publics ne sensibiliseront pas sur la prévention ou les pratiques de piégeages », poursuit-il. Ces pièges sont vendus entre 2 et 6 euros l’unité. Les bénéfices des ventes permettront à l’association d’offrir des pièges aux enfants lors d’animations en centre de loisirs.

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