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Seine-Saint-Denis: 16 millions d’euros pour réhabiliter les Espaces d’Abraxas d’ici 2027
Plomberie, isolation, ventilation, ascenseurs… Un chantier de 16 millions d’euros a débuté ce mercredi 9 avril afin de réhabiliter les Espaces d’Abraxas de Noisy-le-Grand.
Prisés des réalisateurs de clips et films (« Hunger Games », « Brazil ») pour son architecture rétro-futuriste, les Espaces d’Abraxas de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) ont lancé ce mercredi 9 avril les travaux de réhabilitation de cette cité emblématique mais dégradée.
Inauguré en 1983, cet ensemble post-moderniste signé de l’architecte catalan Ricardo Bofill a connu en quarante ans l’engrenage de paupérisation et disparition de mixité sociale caractéristique des quartiers sensibles, de même qu’une nette dégradation de son bâti.
Après plusieurs années de concertation, le bailleur CDC Habitat a lancé ce mercredi le chantier de rénovation du Palacio, le principal bâtiment des Abraxas, un bunker de 18 étages et 440 appartements – des logements sociaux pour les trois quarts.
« On va pouvoir bénéficier d’un logement sain, agréable, dans un immeuble d’architecture remarquable. Il y a eu des projets de démolition de cet espace alors qu’il est aujourd’hui visité par le monde entier, c’était quand même dommage », a déclaré Pascal Laguilly, adjoint à la maire LR Brigitte Marsigny.
16 millions d’euros de travaux
Jugeant que les Abraxas avaient atteint un point de non-retour en termes de ghettoïsation et d’insécurité, l’ancienne majorité socialiste de Noisy-le-Grand souhaitait raser cet ensemble déliquescent parfois surnommé « Alcatraz ».
Mais aux élections municipales de 2015, la droite locale avait emporté la ville de quelques dizaines de voix, notamment en mobilisant les habitants du Palacio sur la promesse d’une réhabilitation profonde des Abraxas.
D’un coût total de 16 millions d’euros, le chantier rafraîchira toutes les façades, mettra aux normes les installations de plomberie et de ventilation et remplacera les ascenseurs souvent en panne. L’isolation thermique sera également améliorée dans la mesure où l’apparence architecturale reste inchangée.
« Ce projet est aussi un engagement fort en faveur du redressement de copropriétés en difficulté, de la mixité sociale et de la valorisation du patrimoine », a estimé Aude Debreil, présidente du directoire de Grand Paris Habitat.
L’achèvement des travaux est prévu en 2027.
Ligue des champions : Arsenal écrase le Real Madrid en quart de finale aller et confirme ses grandes ambitions
Declan Rice a inscrit un doublé sur coup franc lors du quart de finale aller de la Ligue des champions entre Arsenal et le Real Madrid, à l’Emirates Stadium de Londres, le 8 avril 2025. DYLAN MARTINEZ / REUTERS
Battre le Real Madrid en Ligue des champions n’est jamais une mince affaire et il faut parfois s’en remettre à un coup de pouce du destin, saupoudré d’une once de talent.
Avant le quart de finale aller face aux Merengues, mardi 8 avril, Declan Rice n’avait encore jamais marqué deux fois dans le même match ni inscrit le moindre but sur coup de pied arrêté. Le milieu de terrain d’Arsenal a réalisé les deux – un inimaginable doublé sur coup franc – pour permettre à son équipe d’obtenir une éclatante victoire face au Real (3-0). Le tout sous les yeux médusés de Roberto Carlos, légende du club madrilène et spécialiste de l’exercice, présent dans les tribunes de l’Emirates Stadium.
Le premier coup franc de Rice était déjà sublime (58ᵉ). Le second, une dizaine de minutes plus tard, le fut encore davantage (70ᵉ). La tête derrière les mains, Martin Odegaard et Mikel Arteta, respectivement capitaine et entraîneur des Gunners, n’en croyaient pas leurs yeux. « Sur le premier, je peux assumer une petite part de responsabilité, j’aurais pu mettre le mur plus à gauche », concédait Thibaut Courtois, au micro de Canal+ ; sur le deuxième, le gardien belge assurait ne rien pouvoir faire : « C’est une frappe fantastique dans la lucarne. »
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Un simulateur pour l’apprentissage de la conduite ?
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La Cour suprême américaine suspend la réintégration de fonctionnaires limogés par l’administration Trump
Manifestation contre le « Projet 2025 », également connu sous le nom de projet de transition présidentielle, devant la Cour suprême, à Washington, le 16 mars 2025. BONNIE CASH / AFP
La Cour suprême des Etats-Unis a suspendu, mardi 8 avril, une décision judiciaire ordonnant à six ministères américains de réintégrer des milliers de fonctionnaires limogés. Ces licenciements avaient été décidés par l’administration Trump afin de réduire le poids de l’Etat fédéral. Mais un juge fédéral de San Francisco, William Alsup, avait conclu le 13 mars que justifier les licenciements de quelque 16 000 fonctionnaires en période d’essai par de « mauvaises performances » constituait « un prétexte afin de contourner les obligations légales » en la matière.
Ces licenciements, contestés en justice par des syndicats et des associations, ont touché des dizaines de milliers de personnes, notamment au Pentagone, au Trésor ou au ministère de l’agriculture. Même après une longue carrière au service de l’Etat, un fonctionnaire américain qui occupe un nouveau poste depuis un an ou deux est considéré comme en période d’essai.
L’administration Trump avait fait appel de cette décision et demandé à la Cour suprême, à majorité conservatrice, de la suspendre. La Cour suprême lui a donné satisfaction mardi par sept voix contre deux, suspendant la décision du juge de première instance en attendant que la cour d’appel se prononce. La Cour considère que les neuf ONG contestant ces licenciements n’ont pas suffisamment démontré leur « intérêt à agir », condition pour saisir la justice.
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Aux Etats-Unis, des manifestations massives contre l’administration Trump : « Les gens commencent à souffrir. Ils perdent leur job, leur argent, leur retraite »
Une procédure également dans le Maryland
Dans une procédure similaire, un juge fédéral du Maryland, près de Washington, avait également ordonné en mars la réembauche de plus de 20 000 fonctionnaires à l’essai, recoupant partiellement les 16 000 concernés par la décision de son collègue de Californie. Mais l’administration Trump n’a pour le moment pas porté ce dossier devant la Cour suprême.
Elle accuse les juges qui contrecarrent ses projets d’empiéter sur les prérogatives du pouvoir exécutif, dont les actions depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche ont déclenché plus de 170 contentieux juridiques.
Lire aussi la chronique | Article réservé à nos abonnés « Trump met en scène sa guerre contre les juges. Elle est censée montrer que lui agit »
Donald Trump avait promis pendant sa campagne de réduire le poids de l’Etat fédéral et de tailler dans les dépenses publiques. Il a chargé son allié multimilliardaire Elon Musk de mettre en œuvre cette promesse. Le patron de Tesla et de SpaceX a lancé une vaste offensive en ce sens, avec des méthodes décriées notamment par l’opposition démocrate et les syndicats, qui les jugent brutales et arbitraires.
Le Monde avec AFP
ZFE: quels députés vont voter pour ou contre leur abrogation?
Le gouvernement, par le biais d’un amendement, souhaite assouplir les « zones à faibles émissions » (ZFE) afin d’éviter leur éventuelle abrogation lors de l’examen du projet de loi sur la simplification de la vie économique.
Le sujet des « zones à faible émission » (ZFE) devrait à nouveau être débattu à l’Assemblée, ce jeudi 10 ou vendredi 11 avril, dans le cadre du projet de loi sur la simplification de la vie économique.
De nombreux députés souhaitent la suppression des ZFE, où à minima une modification du dispositif dans sa forme actuelle, qui interdit l’accès à plusieurs grandes villes aux véhicules les plus polluants.
Un amendement comme compromis
Face à l’impopularité du dispositif, le gouvernement propose de le modifier via un amendement qui propose de rendre les ZFE obligatoires à Paris et Lyon et de laisser le choix aux maires dans les autres villes.
Les groupes Ensemble pour la République, Les Démocrates, Horizons, LIOT et les socialistes devraient voter pour cet amendement.
« On va faire des aménagements, sans abandonner le sujet environnemental qui est un sujet majeur, mais procéder à des aménagements. C’est l’application de la loi au dernier kilomètre. Ce qui est pensé dans l’hémicycle qui est là quelquefois n’est pas applicable sur le terrain », explique Philippe Vigier, député Modem d’Eure-et-Loire.
« Écologie punitive »
En revanche, les groupes RN, Droite Républicaine et UDR devraient voter contre cet amendement. Ils sont, eux, pour la suppression totale de ces ZFE, requalifiés par les parlementaires du RN comme étant des « zones à forte exclusion ».
« On refuse cette écologie punitive en totale contradiction avec la réalité du terrain et qui n’apportera absolument aucune solution en matière écologique mais va exclure des mllions de français, notamment les classes populaires et les classes moyennes », argumente Thomas Ménagé, député RN du Loiret.
Enfin la France insoumise, qui propose un moratoire sur les ZFE « conditionné au développement d’alternatives à la voiture individuelle afin de garantir le droit à la mobilité pour toutes et tous », devrait s’abstenir lors de ce vote.
« Les ZFE en l’état sont un aveu d’échec du Gouvernement et de son absence totale de planification des transports en commun », déplore La France Insoumise dans un communiqué.
Pour l’heure, les Écologistes, qui dénoncent un texte « fourre-tout », n’ont pas encore défini leur position sur cet amendement relatif aux ZFE.
Un possible report du vote
Théoriquement, l’amendement du gouvernement devrait être adopté avec 290 voix avec celles des députés Ensemble pour la République, Horizons, Modem, LIOT et socialistes.
La proposition de suppression des ZFE, issue de la droite, pourrait recueillir 187 voix pour si on comptabilise les voix des groupes RN, UDR et LR. Mais au vu du retard pris sur l’examen du texte, le vote sur l’ensemble du projet de loi simplification pourrait être reporté après les vacances parlementaires… le 28 avril.
Edgar Bequet avec Pauline Lecouvé
Municipales 2026 : l’Assemblée nationale adopte une réforme du mode de scrutin pour Paris, Lyon et Marseille
A l’Assemblée nationale, à Paris, le 7 avril 2025. QUENTIN DE GROEVE/HANS LUCAS VIA AFP
A quelques minutes du début de l’examen en séance, mardi 8 avril en fin de journée, des élus parisiens ont jeté leurs ultimes forces dans la bataille. Alors que les députés s’apprêtaient à débattre de la proposition de loi visant à réformer la loi électorale de 1982 dite « Paris-Lyon-Marseille » (PLM), des sénateurs et des maires d’arrondissement parisiens du parti Les Républicains (LR) ont demandé par communiqué le retrait du texte de l’agenda. Le matin, pendant la séance du Conseil de Paris, une large majorité des conseillers de la capitale, emmenés par la maire, la socialiste Anne Hidalgo, avaient également adopté un vœu pour que le texte soit « immédiatement retiré de l’ordre du jour ». Comme depuis des mois, ils ont dénoncé une réforme selon eux inopportune, mal pensée et risquant de déconnecter à terme la mairie centrale de ses arrondissements.
Lire aussi | Municipales : comment les maires de Paris, Lyon et Marseille sont-ils élus ?
Rien n’y a fait. Non seulement le texte a bien été examiné dans la soirée – et devrait, sauf surprise, être adopté mercredi –, mais les députés ont d’ores et déjà entériné en séance le principal article, qui institue deux scrutins distincts simultanés : l’un pour élire les conseillers d’arrondissement et l’autre pour les membres du conseil municipal. Aujourd’hui et depuis plus de quarante ans, les Parisiens et les Marseillais ne votent qu’une fois aux élections municipales, pour élire leurs conseillers d’arrondissement, dont une partie siègent ensuite au conseil municipal et choisissent le maire. A Lyon, la situation est légèrement différente puisque, depuis 2020, les électeurs votent déjà dans une deuxième urne, pour élire en plus le conseil de la métropole.
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Trump prédit « un accord » avec Pékin après une nouvelle hausse des droits de douane sur les produits chinois
Le président américain Donald Trump a déclaré ce mercredi qu' »il y aura un accord avec la Chine », après avoir annoncé une nouvelle hausse des droits de douane américains sur les produits chinois, à 125%.
Donald Trump a prédit ce mercredi 9 avril un accord commercial avec le reste du monde, y compris la Chine, après avoir annoncé une « pause » dans ses hausses de droits de douane, sauf vis-à-vis de Pékin.
« Il y aura un accord avec la Chine, il y aura un accord avec tous (les pays) », a déclaré le président américain devant la presse, alors que ses hausses de droits de douane ont provoqué une panique sur les places financières mondiales depuis la semaine dernière.
« La Chine veut conclure un accord » mais « ne sait pas très bien comment s’y prendre », a-t-il ajouté, quelques heures après avoir annoncé une nouvelle hausse prohibitive, à 125%, des droits de douane américains sur les produits chinois, tout en suspendant pour 90 jours les hausses vis-à-vis d’autres pays, réduites à 10%.
Les Chinois, « des gens très fiers »
Pékin a été puni pour avoir répliqué aux droits de douane américains malgré les avertissements de Washington, a expliqué le milliardaire républicain.
« Ce sont des gens très fiers », a-t-il dit à propos des Chinois. « Et le président Xi (Jinping) est un homme fier. Je le connais très bien ».
Interrogé sur les causes de son revirement, Donald Trump a reconnu qu’il surveillait la chute du marché des bons du Trésor américains avant de décider de suspendre sa guerre commerciale.
« Je surveillais le marché des obligations. C’est un marché très compliqué », a-t-il déclaré, ajoutant avoir constaté mardi soir que ses surtaxes douanières « effrayaient un peu ». « Il faut être flexible », a-t-il lancé.
Interrogé sur les conséquences de droits de douane pour les entreprises américaines, Donald Trump a promis de se pencher sur les cas particuliers.
« Certaines (entreprises) ont été durement touchées », a-t-il admis. « Certaines, par leur nature, sont frappées un peu plus durement. Nous nous pencherons là-dessus ».
Suspension des droits de douane: « C’est une excellente tactique », affirme Philippe Karsenty, porte-parole du « Parti Républicain US »
Suspension des droits de douane: « C’est une excellente tactique », affirme Philippe Karsenty, porte-parole du « Parti Républicain US »{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>
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La Cour suprême israélienne décide que le chef du Shin Bet restera en poste jusqu’à « une décision ultérieure »
Le chef du Shin Bet, Ronen Bar, à Jérusalem, le 13 mai 2024. GIL COHEN-MAGEN / AFP
La Cour suprême israélienne a appelé, mardi 8 avril au soir, le gouvernement et la procureure générale à trouver un compromis autour du limogeage du chef du Shin Bet, le service de renseignement intérieur, Ronen Bar, à l’issue d’une longue journée d’audience sur la légalité de cette décision contestée.
« Nous vous donnons jusqu’à après Pessah [la Pâque juive, qui s’achève le 19 avril,] pour trouver un compromis créatif » avant que la Cour ne tranche, a déclaré son président, le juge Yitzhak Amit, en renvoyant l’audience.
L’audience entamée en début de matinée pour examiner les recours contre le limogeage de M. Bar à la tête du Shin Bet a d’abord été marquée par des altercations entre partisans et opposants du gouvernement qui ont conduit à l’expulsion du public de la salle, avant que les débats, retransmis en direct en vidéo, ne reprennent à huis clos.
Au risque de raviver les divisions d’une société israélienne très polarisée, le gouvernement du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a décidé le 21 mars de limoger M. Bar, en qui le premier ministre israélien dit avoir perdu toute confiance.
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Israël : grande confusion autour du futur chef du Shin Bet, nommé par Benyamin Nétanyahou puis rapidement désavoué
Saisie de cinq recours dans les heures ayant suivi cette annonce, la Cour suprême israélienne en avait ordonné la suspension le jour même, décision qu’elle a confirmée, mardi, dans un arrêt. « Ronen Bar, le chef du Shin Bet, continuera à exercer ses fonctions jusqu’à ce qu’une décision ultérieure soit prise », a fait savoir la Cour, autorisant toutefois le gouvernement à auditionner des candidats à sa succession, mais interdisant toute « annonce de nomination ».
Une décision « étrange » pour Benyamin Nétanyahou
Benyamin Nétanyahou a qualifié d’« étrange » cette décision. Le gouvernement avait décidé de mettre un terme au mandat de M. Bar au plus tard le 10 avril. Le limogeage de M. Bar est contesté notamment par l’opposition, qui y voit le signe d’une dérive autocratique du pouvoir, et par la procureure générale de l’Etat.
« La décision de mettre fin au mandat du chef du Shin Bet est fondamentalement viciée, entachée d’un conflit d’intérêts personnel du premier ministre en raison des enquêtes criminelles concernant ses proches, et conduira » à politiser la fonction, a déclaré la procureure générale d’Israël, Gali Baharav-Miara, dans un communiqué publié vendredi en même temps que l’avis détaillé qu’elle a transmis à la Cour suprême.
M. Nétanyahou affirme pour sa part que le gouvernement peut décider à sa guise de nommer et renvoyer le chef du Shin Bet, à qui il reproche l’échec à empêcher l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas ayant déclenché la guerre en cours, le 7 octobre 2023. L’avocat du gouvernement, Zion Amir, un ténor du barreau, a dénoncé des « recours purement politiques ».
« Conflit d’intérêts »
Dans une lettre à la Cour suprême, M. Bar estime, lui, que les raisons de son licenciement sont plus liées au fait qu’il a tenu tête à M. Nétanyahou plutôt qu’à ses compétences, et accuse le chef du gouvernement d’avoir cherché à l’utiliser pour retarder son propre procès en corruption, ce que M. Nétanyahou a qualifié de « mensonges ».
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Tomer Naor, du Mouvement pour la probité du pouvoir, qui a déposé un des recours, a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP), en marge de l’audience, que son association avait demandé à la cour de « rappeler que Ronen Bar est le chef du Shin Bet et responsable de l’enquête sur le “Qatargate” », une affaire dans laquelle sont impliqués des proches de M. Nétanyahou.
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « Qatargate », le scandale qui menace Nétanyahou
La juge Daphné Barak-Erez, une des trois magistrats siégeant dans cette affaire, a proposé à la fin de l’audience de reporter le renvoi de M. Bar à la fin de l’enquête sur le « Qatargate » afin de mettre fin au « conflit d’intérêts », ce à quoi Me Amir a rétorqué que c’était « un dangereux message ». « Chacun au Shin Bet saura que pour rester en place, il suffit d’ouvrir une enquête », a dit l’avocat, un argument repris par M. Nétanyahou dans son communiqué.
Les décisions prises par le gouvernement Nétanyahou en mars de renvoyer le chef du Shin Bet, d’engager une procédure de destitution contre la procureure générale du pays et de reprendre la guerre à Gaza après deux mois de trêve, ont relancé la contestation contre l’exécutif, accusé par l’opposition de dérive dictatoriale.
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Le Monde avec AFP










