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« On a l’impression d’être sur place, alors que je suis dans mon lit d’hôpital »: les matchs de l’Asvel en réalité virtuelle

Jean-Marc a pu assister à une rencontre de l’Asvel, en réalité virtuelle, depuis son lit à l’hôpital Henry-Gabrielle, à Saint-Genis-Laval.

Un match de basket comme si vous y étiez. L’Asvel propose désormais de suivre ses rencontres en réalité virtuelle, grâce à une caméra installée juste au bord du terrain.

Jean-Marc en a fait l’expérience depuis son lit à l’hôpital Henry-Gabrielle, à Saint-Genis-Laval, pour la rencontre qui opposait le club villeurbannais à L’Olympiakos en EuroLeague, le mardi 25 mars.

« On a une sensation de joueurs qui sont gigantesques, il y a l’ambiance. En fait, on a l’impression d’être sur place, alors que je suis dans mon lit à l’hôpital. C’est assez tenant comme sensation », commente-t-il. Et comme s’il était en tribune, les remarques sur l’arbitrage ne manquent pas.

Des bénéfices pour la rééducation des patients

Atteint de tétraplégie, une aide lui est nécessaire pour vivre cette expérience au mieux. « Il n’a pas toute la possibilité de tenir le casque avec ses mains et de l’ajuster, donc moi je l’aide. Et on est un peu à deux pour réussir à l’ajuster, à faire les réglages », détaille Alexia Leduc, directrice des opérations chez Infinity Nine Media.

Une activité non seulement divertissante mais aussi bénéfique dans le cas de Jean-Marc et des autres patients, selon Éric Nouveau, cadre supérieur de santé, responsable de pôle à l’hôpital Henry-Gabrielle.

« Le fait de leur montrer toutes les possibilités qu’ils vont avoir après l’hôpital va leur permettre de mieux gérer ce temps hospitalier, et donc de mieux rebondir pendant qu’ils sont avec nous en rééducation », explique le professionnel.

« On a vraiment l’impression d’être assis sur le banc »

Malgré quelques détails à améliorer, comme la qualité sonore, Jean-Marc est ravi de l’expérience: « On a vraiment l’impression d’être assis sur le banc, à tel point que quand il y a des joueurs devant nous, ça nous cache la vue, donc on a envie de leur dire de se pousser. »

« Ça ouvre des possibilités pour des personnes qui n’ont pas la chance de pouvoir se déplacer, de vivre un rêve », conclut-il. À présent, Jean-Marc envisage d’assister à un match de l’Asvel pour la première fois aux côtés des supporters en tribune.

Hugo Caprioli et Maéva Commecy avec Maïwenn Furic

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