Le président américain avait déjà prévenu vendredi 28 mars que « les choses vont mal tourner » pour l’Iran en l’absence d’accord.
Le président américain Donald Trump a averti lors d’une interview publiée dimanche 30 mars par NBC qu' »il y aura des bombardements » en Iran si les négociations en vue d’un accord sur le nucléaire iranien échouent.
« S’ils ne signent pas d’accord, il y aura des bombardements », a assuré Donald Trump dans une déclaration succincte à propos de l’Iran, avec qui les États-Unis n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980.
Les deux pays n’ont que des échanges indirects par le biais de l’ambassade de Suisse à Téhéran, qui représente les intérêts américains en Iran. Des responsables américains et iraniens se « parlent », a pourtant affirmé Donald Trump, sans préciser la nature des discussions.
Il a évoqué dans la même interview la possibilité d’imposer de nouveaux droits de douane à l’Iran.
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L’Iran veut bien des « négociations indirectes »
Le président américain, qui assume d’exercer depuis son retour à la Maison Blanche une pression maximale sur Téhéran, avait déjà prévenu vendredi que « les choses vont mal tourner » pour l’Iran en l’absence d’accord.
Le milliardaire républicain avait retiré avec fracas les États-Unis d’un accord international avec l’Iran lors de son premier mandat, en 2018, mais se dit désormais ouvert au dialogue pour encadrer les activités nucléaires iraniennes.
En parallèle, Donald Trump a renforcé sa politique à l’encontre de l’Iran, avec des sanctions supplémentaires et la menace d’une action militaire en cas de refus de pourparlers.
« Nous n’essayons pas d’éviter les négociations », a assuré le président iranien Masoud Pezeshkian dans une vidéo diffusée dimanche par un média étatique.
« L’Iran a toujours été ouvert aux négociations indirectes. (…) Désormais, le guide suprême (Ali Khamenei, NDLR) a souligné que des négociations indirectes peuvent se poursuivre », a-t-il ajouté.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a de son côté souligné cette semaine que la position de son pays restait « de ne pas négocier directement (avec les États-Unis) sous la ‘pression maximale’ et les menaces d’action militaire ».
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