Le secrétaire général du parti Horizons, le conseiller municipal de Paris Pierre-Yves Bournazel, lors de son discours de lancement de campagne pour la mairie de Paris, lors d’un rassemblement au Trianon, le 3 juin 2025. XAVIER GALIANA / AFP
Après plusieurs mois de tergiversations, Renaissance a officialisé, mardi 28 octobre, son soutien à la candidature de Pierre-Yves Bournazel (Horizons) pour les élections municipales de mars 2026, à Paris, au détriment de Rachida Dati. Le parti présidentiel a entériné la décision à l’issue d’une réunion de son comité politique parisien, puis d’une commission nationale d’investiture, lors de laquelle elle a été approuvée par quatorze des seize membres.
Dès la semaine passée, le secrétaire général du parti délégué aux élections, Franck Riester, avait confirmé cette décision au Monde, jugeant le profil du candidat philippiste « moins clivant » que celui de la ministre de la culture.
Si cette orientation n’était plus un secret, elle constitue tout de même un revirement stratégique. Car le soutien de Renaissance à Rachida Dati, ralliée à Emmanuel Macron depuis début 2024, semblait encore acquis il y a quelques mois. Mais il s’est effrité à mesure des déclarations de la ministre de la culture et de l’accumulation d’affaires judiciaires qui l’entourent. Surtout, l’épisode de la législative partielle dans la 2e circonscription de Paris des 21 et 28 septembre, lors duquel Rachida Dati a agi sans considération pour ses potentiels partenaires – elle a renoncé à se présenter à cette législative en échange de l’investiture claire et nette du parti Les Républicains (LR) pour les municipales –, a constitué une « rupture de confiance » entre le mouvement mené par Gabriel Attal et la candidate de droite.
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