Le syndicat Ufap Unsa Justice dénonce, dans un communiqué envoyé ce samedi 22 novembre, l’autorisation de sortir délivrée à l’un des détenus les plus dangereux de France, emprisonné au quartier de haute-sécurité de la prison de Vendin-le-Vieil.
« On marche sur la tête. » L’un des 100 détenus les plus dangereux de France, emprisonné au quartier de haute-sécurité d la prison de Vendin-le-Vieil, a obtenu une autorisation de sortir, d’après des sources concordantes à BFMTV, confirmant les informations de RTL.
Cette décision, prise par la chambre d’application des peines de la Cour d’appel de Douai, indique le syndicat Ufap Unsa Justice.
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Une autorisation pour trouver du travail
Le détenu a obtenu cette autorisation vendredi 21 novembre, pour une sortie prévue ce lundi. Elle lui a été accordée afin qu’il trouve un travail.
Lorsque ce détenu a fait sa demande, il a reçu un avis défavorable à la fois du chef d’établissement de Vendin-Le-Vieil mais également du parquet de Béthune.
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Le juge d’application des peines, lui, a néanmoins accordé cette permission de sortir. Le parquet a fait appel de cette décision mais la chambre d’application des peines de la cour d’appel de Douai a confirmé la décision.
L’Ufap Unsa dénonce « une décision totalement déconnectée des exigences, des réalités et des contraintes imposées chaque jour aux personnels pénitentiaires« , dans un communiqué transmis à BFMTV.
Une décision « irrespectueuse »
« Cette permission n’est pas simplement incompréhensible: elle décrédibilise le régime QLCO et expose au grand jour l’absurdité d’un système qui ne sait plus ce qu’il veut », ajoute le syndicat.
Il estime qu’il s’agit d’une décision « irrespectueuse envers celles et ceux qui assurent la sécurité au quotidien ».
Ce quartier de haute-sécurité de Vendin-le-Vieil, accueille les détenus les plus dangereux de France, notamment issus de la criminalité organisée et qui présentent un risque d’évasion.
Leur contact avec l’extérieur est très limité: le grillage aux fenêtres est triplé, les parloirs sont séparés par une barrière en plexiglas et les unités de vie familiale sont inexistantes.
« On ne peut pas imposer un régime ultra-renforcé, dire publiquement qu’on y incarcère les plus grands narcotrafiquants du pays et voir s’appliquer des décisions qui contredisent cet ensemble frontalement », dénonce le syndicat Ufap-Unsa.
Boris Kharlamoff avec Astrid Bergere


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