Benyamin Nétanyahou a rompu le 18 mars la trêve qui avait été instaurée à Gaza quelques jours avant l’investiture de Donald Trump. En quelques heures, les bombardements ont fait plus de 400 morts. Il assurait ainsi sa survie politique : poursuivre la guerre était la condition posée par son partenaire de l’ultradroite, Bezalel Smotrich, pour ne pas renverser la coalition gouvernementale.
Une Palestinienne et son enfant, tué lors d’une frappe israélienne dans la ville de Gaza, le 28 avril 2025. OMAR AL-QATTAA/AFP
Depuis lors, des milliers de civils palestiniens supplémentaires, en grande majorité des femmes et des enfants, ont été tués, et la vie des otages survivants est mise en danger. Le blocus total et la famine généralisée ont aggravé de manière catastrophique une situation déjà dramatique, dans un contexte où la plupart des bâtiments et des infrastructures sont détruits. La dernière usine de dessalement d’eau ne fonctionne plus.
Tous s’accordent sur ce terrible diagnostic. Les Nations unies ont averti que la situation à Gaza avait atteint son pire niveau depuis le début de la guerre. L’ONG Médecins sans frontières a décrit Gaza comme un charnier pour des milliers de Gazaouis, mais « aussi pour ceux qui tentent de leur venir en aide ». Douze des plus grandes ONG d’aide internationale viennent de lancer conjointement un appel désespéré. Personne ne semble les entendre.
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