Hannibal Kadhafi entouré d’Inès Harrak, cheffe de son équipe de défense, et l’avocat français Laurent Bayon, à Beyrouth, le 10 novembre 2025. AVOCATS DE LA DÉFENSE D’HANNIBAL KADHAFI/AFP
Hannibal Kadhafi, le plus jeune fils encore en vie de l’ancien dictateur Mouammar Kadhafi, tué en Libye le 20 octobre 2011, est sorti de prison lundi 10 novembre, après dix années de détention à Beyrouth, durant lesquelles il n’a jamais été jugé. Sa remise en liberté a été rendue possible par le paiement d’une caution de 900 000 dollars (777 000 euros), acquittée par une délégation libyenne du gouvernement de Tripoli, qui a assisté à la libération.
Mardi, l’homme âgé de 50 ans était en compagnie de son épouse et de ses enfants, et n’avait pas quitté le pays du Cèdre, malgré son intention de gagner une autre destination, sur laquelle sa défense garde le secret. Il doit obtenir pour cela une autorisation du Conseil de sécurité des Nations unies, qui, en 2011, en pleine répression de l’insurrection dans l’Est libyen, avait frappé d’interdiction de voyager Mouammar Kadhafi et ses proches.
Le long séjour d’Hannibal Kadhafi derrière les barreaux au Liban a été dénoncé comme arbitraire par l’ONG Human Rights Watch, qui a appelé à sa libération en août, estimant que sa détention était basée sur des « allégations apparemment non fondées ».
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