« Nous sommes le cri du peuple », déclare Sébastien Chenu, député RN, à l’Assemblée nationale{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>
Manuel Bompard (LFI): « Si Édouard Philippe est cohérent, peut-être que les députés Horizons pourraient s’associer à ce motion de destitution ou la voter »
Discours de politique générale de Sébastien Lecornu: « La froideur de l’accueil du Sénat valait largement tous les chahuts », estime Max Brisson, sénateur LR
Budget 2026: « On doute fortement que tous ces partis qui viennent de sauver le gouvernement de monsieur Lecornu puissent trouver un accord », déclare Louis Aliot, vice-président du Rassemblement national
Retraites: « Si on n’a pas cette réforme, on ne pourra pas sauver notre système par répartition », insiste Jean-René Cazeneuve, député Renaissance du Gers
« Douloureux' », un « compromis pour permettre la stabilité »: ce qu’a déclaré Emmanuel Macron à des députés Renaissance au sujet de la suspension de la réforme des retraites
Suspension de la réforme des retraites: « Je pense qu’il y aura une dissolution un jour ou l’autre », estime Geoffroy Roux de Bézieux, ancien président du Medef
Le ministre du travail et des solidarités, Jean-Pierre Farandou, à l’issue du conseil des ministres au palais de l’Elysée, le 14 octobre 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE »
L’Assemblée nationale a approuvé définitivement, mercredi 15 octobre, des mesures visant à faciliter l’embauche des plus de 60 ans, avec notamment la création d’un CDI seniors, lors de l’examen d’un projet de loi transposant plusieurs accords trouvés entre organisations syndicales de salariés et patronales.
Ce texte, adopté au Sénat avant la pause estivale, était le premier de la session ordinaire à être examiné par les députés, au lendemain de la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu, et à la veille de l’examen d’une motion de censure qui devrait être rejetée, faute de soutien du Parti socialiste. Il a été approuvé largement par 143 voix contre 25, toutes issues de La France insoumise.
« Nous avons bien travaillé ensemble pour les entreprises et les salariés de ce pays. Nous nous retrouverons cet automne pour d’autres rendez-vous importants », s’est félicité le ministre du travail, Jean-Pierre Farandou, qui a fait mercredi ses premières interventions en tant que ministre dans l’hémicycle.
Exonérations sur l’indemnité de mise à la retraite
Le texte prévoit la création d’un CDI seniors baptisé « contrat de valorisation de l’expérience » (CVE), à titre expérimental les cinq prochaines années suivant la promulgation de la loi. Destiné à faciliter l’embauche des demandeurs d’emploi d’au moins 60 ans, voire dès 57 ans en cas d’accord de branche, ce contrat donnera de la latitude aux employeurs, qui pourront décider d’une mise à la retraite lorsque le salarié a droit à un taux plein, et bénéficieront d’exonérations sur l’indemnité de mise à la retraite. Actuellement, les employeurs ne peuvent mettre à la retraite d’office les salariés qu’à l’âge de 70 ans.
Le texte renforce par ailleurs les obligations de négociations de branche et d’entreprise sur le sujet du maintien en emploi. Il prévoit également l’entrée en vigueur d’une petite évolution dans l’assurance-chômage : les primo-accédants devront avoir travaillé cinq mois, au lieu de six, pour pouvoir avoir droit à leur allocation chômage.
Un accord supprimant la limite de trois mandats successifs pour les élus du comité social et économique (CSE), répondant à une revendication syndicale, a également été approuvé.
Le texte transpose enfin un accord trouvé entre la majorité des syndicats et l’ensemble des organisations patronales le 25 juin, destiné à faciliter l’utilisation des dispositifs de reconversion professionnelle. Un amendement du gouvernement satisfait les demandes des partenaires sociaux, qui s’étaient plaints en juillet d’une transposition incomplète.
« S’il n’y a pas de rupture alors il y aura censure », lance Sébastien Chenu, député RN au Premier ministre Sébastien Lecornu{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>
Lecornu II: « Si j’étais député, sincèrement je ne vois pas d’autre solution que de censurer », assure Pierre-Henri Dumont, secrétaire général adjoint LR
Retraites: « On a toujours proposé un fonds souverain qui permette de valoriser l’épargne et qui permette aux Français d’être actionnaires du CAC40 ou des PME françaises », dit Jean-Philippe Tanguy, député RN
S’il y a une dissolution de l’Assemblée, Jean-Philippe Tanguy (RN) pense que « Jordan Bardella peut avoir une majorité absolue avec nos alliés de l’UDR d’Éric Ciotti »
Le premier ministre, Sébastien Lecornu, lors de la déclaration de politique générale, au Sénat, à Paris, le 15 octobre 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE » []Pour sauver son gouvernement, Sébastien Lecornu a consenti à suspendre la réforme des retraites pendant un an, « jusqu’à l’élection présidentielle » de 2027. Cette annonce, faite mardi 14 octobre par le premier ministre lors de sa déclaration de politique générale, était attendue de longue date par le Parti socialiste (PS). Saluant une « victoire », le PS a promis en retour de ne pas voter les deux motions de censure qui seront examinées jeudi 16 octobre dans l’Hémicycle.
[]Si suspension ne veut pas dire abrogation, c’est toutefois la première concession à laquelle la Macronie consent sur cette réforme largement contestée par les oppositions et les partenaires sociaux depuis son adoption en avril 2023. Concrètement, elle implique la mise en pause du relèvement de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans et la décélération de l’augmentation de la durée de cotisation.
[]Mais, étant donné l’instabilité politique, cette suspension va-t-elle vraiment voir le jour ? Qui est concerné ? A quoi ressemblera le système de retraites après 2027 ? Les Décodeurs ont rassemblé cinq questions pour vous aider à y voir plus clair.
De quelle réforme des retraites est-il question ?
[]La réforme Borne de 2023 avait pour objectif affiché de sauver le système de retraite par répartition – dans lequel les actifs (31 millions de personnes en 2023) financent les pensions des retraités (17,2 millions) –, dans un contexte marqué par des difficultés budgétaires et un vieillissement croissant de la population. Elle impliquait deux changements majeurs :
l’âge légal de départ passe de 62 à 64 ans ;
l’augmentation de la durée de cotisation, initialement fixée par la loi Touraine de 2014, s’accélère pour arriver à 43 ans (172 trimestres) dès 2027, au lieu de 2035.
[]Le texte actait aussi la disparition progressive de plusieurs régimes spéciaux et contient plusieurs dispositions plus favorables pour certaines catégories de travailleurs.
[]Deux ans après son adoption, cette réforme est encore en cours de déploiement, avec une mise en œuvre progressive prévue jusqu’en 2030. A ce jour, l’âge légal de départ atteint 62 ans et neuf mois, tandis que la durée de cotisation s’élève à 42 ans et demi, soit 170 trimestres.
La suspension va-t-elle vraiment aboutir ?
[]Lors de la session de questions au gouvernement de mercredi 15 octobre, Sébastien Lecornu a affirmé vouloir suspendre la réforme des retraites « jusqu’à l’élection présidentielle » de 2027.
[]Pour que cela se concrétise, cela nécessite un vote du Parlement. Il a donc annoncé le dépôt, « en novembre », d’un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour y inscrire la suspension.
[]L’objectif, selon lui, est « d’aller le plus vite possible, avec des délais qui sont tenus et un débat de qualité », tout en estimant que « sans élément de recettes en face », la suspension ne pourra pas être votée. C’est une façon pour le premier ministre de mettre la pression sur les oppositions : si elles ne votent pas le budget, la mise en pause de la réforme des retraites ne pourra avoir lieu.
[]L’autre option du gouvernement serait d’inscrire la suspension dans une loi distincte, mais ce scénario ouvre la porte à une partie d’échecs politiques tendue. Si elle est examinée avant le budget, l’opposition pourrait « avoir le beurre et l’argent du beurre », résume l’économiste Eric Heyer : obtenir la suspension tout en rejetant le budget. Si elle n’est mentionnée qu’après le vote du PLFSS, le gouvernement s’assure son budget mais peut finalement décider de ne pas déposer la loi. « C’est budget contre suspension », résume l’économiste Michaël Zemmour, enseignant-chercheur à l’université Lumière Lyon 2, qui a soutenu le Nouveau Front populaire en 2024.
Qui est concerné ?
[]La mise en pause de la réforme des retraites de 2023 concerne en théorie toutes les générations nées entre 1964 et 1968, soit environ 3,5 millions de personnes devant prendre leur retraite entre 2026 et 2030. Elles pourraient partir trois mois plus tôt que prévu par le calendrier initial.
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[]Mais compte tenu de la date de l’élection présidentielle, en avril 2027, seules les personnes nées en 1964 sont assurées de pouvoir partir dès octobre 2026 au lieu de janvier 2027, à l’âge de 62 ans et 9 mois, avec 170 trimestres (au lieu de 171).
[]Après la suspension d’un an, la réforme Borne est censée reprendre son cours dès 2028, avec comme objectif d’atteindre un âge légal de départ à 64 ans « en 2033 au lieu de 2032 », précise Michaël Zemmour. Il reviendra au candidat qui remportera l’élection présidentielle de 2027 de laisser la réforme Borne s’appliquer ou de proposer une nouvelle réforme pour modifier l’âge légal.
[]Les générations nées entre 1965 et 1968, dont le départ est prévu entre 2027 et 2030, seront donc dépendantes du choix de la nouvelle majorité post-2027. Sans attendre cette échéance, Sébastien Lecornu a proposé de réunir d’ici au printemps 2026 les partenaires sociaux dans une conférence visant à penser l’avenir du système de retraites, en assurant notamment son équilibre financier. Il a même proposé de leur « confier » la gestion du système.
Quel impact sur les finances publiques ?
[]Selon les chiffres avancés mardi par Sébastien Lecornu, la mise en pause de la réforme des retraites coûterait « 400 millions d’euros en 2026 et 1,8 milliard d’euros en 2027 ». Permettre à certaines générations de partir à la retraite trois mois plus tôt dès 2026 engendrerait en effet « un trimestre de pensions à verser en plus [pour l’Etat] et un trimestre de cotisations [des salariés] à toucher en moins », résume l’économiste Michaël Zemmour.
[]D’un point de vue purement budgétaire, ce surcoût est relativement modeste à l’échelle d’une année : les dépenses de l’Etat doivent s’élever l’an prochain à environ 500 milliards d’euros, et le premier ministre a prévu de réaliser 30 milliards d’euros d’économies.
[]Surtout, cette suspension peut être considérée comme indirectement favorable aux finances publiques. En effet, faute de compromis entre le gouvernement et les socialistes sur ce sujet, le gouvernement aurait probablement été renversé, ce qui aurait compris l’adoption du budget 2026 et donc la réduction du déficit. Sans parler de l’impact de l’instabilité sur l’activité économique et la confiance des marchés financiers dans la dette française. « Si la suspension de la réforme permet au gouvernement de faire adopter un budget, c’est une bonne affaire économiquement parlant », estime Michaël Zemmour.
[]Reste la question de l’équilibre à long-terme du système. A ce stade, Bercy n’a pas chiffré le coût du gel de l’âge légal à 62 ans et 9 mois, s’il devait se prolonger au-delà de 2027.
Gabriel Attal, président du groupe (Ensemble pour la République) à l’Assemblée nationale: « Nous sommes prêts à faire des compromis »{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>
Suspension de la réforme des retraites: « On a encore moins de marge de manœuvre pour faire un budget », estime Dominique Carla’ch, membre du conseil exécutif du Medef
Des membres du corps d’armée des personnels et des services administratifs et techniques (Capsat), qui a annoncé, le 14 octobre, « prendre le pouvoir » à Madagascar, dans une rue d’Antananarivo, le 15 octobre 2025. LUIS TATO / AFP
L’Union africaine (UA) a suspendu Madagascar de ses instances « avec effet immédiat », mercredi 15 octobre, au lendemain de la prise du pouvoir par des militaires et du renversement du président contesté, Andry Rajoelina, a annoncé à l’Agence France-Presse Mahamoud Ali Youssouf, président de la Commission de l’organisation.
L’île de l’océan Indien était en proie depuis le 25 septembre à un mouvement de contestation, auquel s’est ralliée une unité militaire. Des soldats emmenés par le colonel Michael Randrianirina ont annoncé mardi« prendre le pouvoir », après l’adoption à l’Assemblée nationale d’une motion de destitution du chef de l’Etat, qui aurait quitté le pays et s’est dit « en lieu sûr ».
La Haute Cour constitutionnelle malgache, ayant constaté la « vacance » du poste de président, a « invité » dans un communiqué diffusé mardi « l’autorité militaire compétente incarnée par le colonel Randrianirina Michael à exercer les fonctions de chef de l’Etat ». Les militaires ont, en outre, annoncé la suspension de la Constitution.
Contesté dans la rue et retranché dans un lieu inconnu, Andry Rajoelina, qui a , a dénoncé une « tentative de coup d’Etat » des militaires. « Le président demeure pleinement en fonction », a-t-il assuré.
Evacué par un avion militaire français, dimanche, d’après Radio France internationale (RFI), Andry Rajoelina avait été désigné président de transition par les militaires, après un soulèvement populaire en 2009.
Plusieurs pays, comme le Mali, le Burkina Faso et la Guinée, ont également été mis à l’écart des instances l’Union africaine à la suite de coups d’Etat militaires. Les sanctions imposées au Gabon, suspendu après le renversement du président Ali Bongo, ont été levées en avril.
Le Premier ministre a créé la surprise, ce mardi 14 octobre, en annonçant la suspension totale de la réforme des retraites entrée en vigueur il y a deux ans. Finalement, la durée de cotisation sera gelée au même titre que l’âge légal de départ, jusqu’à l’élection présidentielle en 2027.
Sébastien Lecornu tend la main à la gauche et aux syndicats. Lors de sa déclaration de politique générale, ce mardi 14 octobre, le Premier ministre a créé la surprise en annonçant la suspension totale de la réforme des retraites jusqu’à l’élection présidentielle en 2027.
« Aucun relèvement de l’âge n’interviendra à partir de maintenant jusqu’à janvier 2028, comme l’avait précisément demandé la CFDT. En complément, la durée d’assurance sera elle aussi suspendue et restera à 170 trimestres jusqu’à janvier 2028 », a déclaré le locataire de Matignon.
La semaine dernière encore, l’hypothèse d’une suspension partielle, en gelant uniquement l’âge légal de départ sans toucher à la durée de cotisation, était évoquée par Élisabeth Borne, qui avait porté la réforme des retraites en tant que Première ministre, en recourant à l’article 49.3 de la Constitution pour le faire passer en force.
La retraite à 64 ans décalée d’un an
Mais concrètement, qu’est-ce que cela signifie pour les futurs retraités? Pour rappel, la réforme de 2023 repousse progressivement l’âge légal de départ pour atteindre 64 ans à partir des générations nées en 1968. Elle accélère aussi la réforme « Touraine » sur la montée en charge de la durée de cotisation: le nombre de trimestres exigés pour partir sans décote monte plus rapidement à 172, soit 43 années de cotisation, dès la génération née en 1965, au lieu de la génération 1973.
Comme l’explique l’ancien conseiller retraites Eric Weil sur le réseau social X, le gel de l’âge légal de départ et de la durée de cotisation jusqu’au 1er janvier 2028 revient à décaler d’un an l’atteinte de l’âge légal de départ la retraite à 64 ans.
Concrètement, pour les générations nées en 1963 et 1964 l’âge légal serait bloqué à 62 ans et 9 mois, et le nombre de trimestres nécessaires pour partir sans décote serait gelé à 170, ce qui revient à 42 ans et six mois de cotisation. Sans la suspension, les personnes nées en 1964 auraient du partir trois mois plus tard et cotiser 3 mois de plus.
Une personne née le 1er janvier 1964 aurait pu partir à la retraite le 1er janvier 2027 (avec 171 trimestres cotisés). Elle pourra désormais prétendre à la retraite le 1er octobre 2026 (et avec seulement 170 trimestres de cotisation).
Puis la réforme reprendrait son cours dès la génération 1965, qui pourra partir à la retraite à 63 ans et devra avoir acquis 171 trimestres, et donc avoir cotisé pendant 42 ans et 9 mois, pour bénéficier d’une pension sans décote.
Ainsi, l’âge légal de départ à la retraite atteindrait 64 ans dès la génération née en 1969 contre 1968 initialement. La durée de cotisation quant à elle, atteindrait les 172 trimestres (43 ans) dès la génération 1966, au lieu de 1965. À noter que la réforme Touraine, enclenchée depuis 2020, prévoyait initialement d’atteindre les 172 trimestres à partir de la génération 1973. Reste à voir, donc, si ces paramètres bougeront à l’occasion du budget de la Sécu pour 2028, qui sera le premier débattu après l’élection présidentielle de 2027 qui pourrait rebattre les cartes.
Nouvel entraîneur de l’AS Monaco, Sébastien Pocognoli (38 ans) doit être présenté ce mardi. Fort d’un début de carrière prometteur qui pousse certains observateurs à lui coller une étiquette de prodige, l’ancien international a pour mission de réveiller le club de la Principauté.
Il quitte la Butte de l’Union Saint-Gilloise, où sont adossées les tribunes champêtres du club bruxellois, pour le faste du Rocher monégasque. À 38 ans, Sébastien Pocognoli a été choisi par les dirigeants de l’ASM pour succéder à Adi Hütter et réveiller le club azuréen, dont le début de saison était loin des attentes au regard du visage affiché sur les pelouses de Ligue 1 et de Ligue des champions.
Ironie du sort, c’est en Belgique, où les coéquipiers de Paul Pogba ont sombré lors de la 1re journée de C1 (défaite 4-1 à Bruges), que Monaco est allé chercher son nouvel homme fort. Avec 13 sélections pour les Diables Rouges, cet ancien arrière gauche dispose d’une solide carrière de joueur. Passé par Genk, Alkmaar, le Standard de Liège, Hanovre, West Brom, Brighton, ou encore l’Union Saint-Gilloise, il a notamment joué avec Eliaquim Mangala, William Vainqueur, Michy Batshuayi, Hiroki Sakai ou encore Kévin Mirallas, son entraîneur des attaquants à l’USG qui vient avec lui à Monaco pour occuper le même poste.
François Garitte, journaliste belge, présente le profil de Sebastien Pocognoli, nouvel entraîneur de Monaco – 09/10
Une étiquette de prodige
Au crépuscule de sa carrière de joueur, Pocognoli a très vite su qu’il voulait devenir entraîneur. La confirmation est arrivée lors de son passage au Standard de Liège entre 2017 et 2020, quand Ricardo Sa Pinto lui confie le brassard. Le technicien portugais donne beaucoup de responsabilités à ses capitaines et aime avoir différents leaders dans son groupe, ce qui donne des idées à Pocognoli.
Disciple de Louis van Gaal, qui l’a entraîné à Alkmaar, il prend d’abord ses marques sur le banc des U21 de l’Union Saint-Gilloise avant de diriger les U18 de l’USG puis les U18 de la Belgique. À l’été 2024, il est lancé dans le grand bain en succédant à Karel Geraerts (l’actuel coach de Reims) à la tête de l’Union Saint-Gilloise. Pour son baptême du feu et sa première saison en tant que coach d’une équipe pro, il réalise un coup de maître et offre au club son premier titre de champion de Belgique depuis 90 ans. Il devient par la même occasion le troisième plus jeune entraîneur champion de Belgique depuis la seconde guerre mondiale. Ce succès pousse certains observateurs à lui coller l’étiquette de prodige.
« Je veux être dominant avec et sans ballon »
À l’Union Saint-Gilloise, où son départ est très mal vécu, il était un adepte du système en 3-5-2, une construction soignée depuis l’arrière avec un pressing haut vers l’avant. Tout cela avec l’agressivité nécessaire. « J’aime le football dominant avec et sans ballon, basé sur une pression haute, une maîtrise du ballon, couplée aux transitions rapides en fonction de l’adversaire. Et je suis assez excité de pouvoir mettre ça en place, et de prendre ce nouveau départ », a confié le principal intéressé au micro des médias du club.
« Ça va être sa première grosse expérience. Il a les capacités de faire quelque chose mais il va falloir s’adapter à la Ligue 1 et à l’équipe qu’il va avoir. Ce qui est sûr, c’est que dès sa première année ici à l’Union, il s’est adapté », a détaillé François Garitte, journaliste belge qui suit le club bruxellois, dans l’After Foot sur RMC. « Ici, en 10 matchs de championnat depuis le début de la saison, l’Union a la meilleure attaque et la meilleure défense, avec 5 buts encaissés et 19 buts marqués. L’idée de Pocognoli est d’avoir un trio de défenseurs solide, des relances rapides et des latéraux qui travaillent énormément, qui sont indispensables dans son dispositif. »
Il peut être « un poco loco »
En coulisses, il aime parler à ses joueurs et être proche d’eux. On le présente comme un spécialiste de la communication interne. Il entraîne en français, en anglais et en néerlandais. Celui qui est décrit comme très posé dans la vie (il est en couple depuis ses 16 ans avec sa femme) peut également faire preuve de passion et être « un poco loco », comme l’a confié Kevin Mac Allister, son joueur à l’Union Saint-Gilloise, dans les médias belge. « Il met le feu quand il le faut. Mais il nous calme quand il le faut », a décrit le défenseur argentin.
Pocognoli, lui, se présente comme « proche de (ses) joueurs ». « Je suis direct, parfois dur. Je suis attentif à l’aspect relationnel. Je suis honnête dans mes choix. C’est très important pour les joueurs de ne pas se sentir de côté, de savoir le pourquoi d’une décision », disait-il en mai dernier à l’AFP.
Pisté à l’intersaison par le RC Lens, il a finalement attendu quelques mois avant de rejoindre la Ligue 1. Avec, clin d’œil du destin, la réception des Sang et Or au programme dans trois semaines, le 8 novembre prochain (12e journée de Ligue 1).
Le président des Etats-Unis, Donald Trump, porte une casquette où il est écrit « Trump avait raison sur tout ! », en tenant le trophée de la Coupe du monde de la FIFA dans le bureau Ovale de la Maison Blanche, à Washington, DC, le 22 août 2025. JONATHAN ERNST / REUTERS
Il y a la communication politique, ses belles phrases, et la réalité, plus sombre. Le 6 mai, lors d’une conférence de presse, le président des Etats-Unis, Donald Trump, se disait impatient d’accueillir « les fans du monde entier » à l’occasion de la prochaine Coupe du monde de football, que son pays organisera avec le Canada et le Mexique du 11 juin au 19 juillet 2026. Aux côtés du président de la Fédération internationale de football (FIFA), Gianni Infantino, le locataire de la Maison Blanche promettait une « expérience sans accroc », réaffirmant sa joie d’héberger le « plus grand événement sportif de l’histoire ». Même son de cloche, le 23 août, quand le dirigeant MAGA (Make America Great Again, « rendre sa grandeur à l’Amérique ») assurait qu’il serait « très facile » pour les supporteurs d’assister au tournoi.
Les faits semblent pourtant le contredire. Alors que l’immense majorité des rencontres – 78 sur 104 – se dérouleront aux Etats-Unis, la politique migratoire impulsée par Donald Trump depuis son retour dans le bureau Ovale va empêcher une partie du public étranger de se rendre dans le pays. En cause notamment, la mise en place d’un travel ban, instauré le 9 juin, qui interdit l’entrée sur le territoire américain aux ressortissants de 12 pays. C’est le cas des Iraniens, dont la sélection est qualifiée pour son quatrième Mondial de rang. Si des exemptions sont prévues pour les footballeurs et leurs entraîneurs, elles ne devraient pas concerner les autres voyageurs, journalistes et fans.
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Le monocouloir 737 du constructeur américain Boeing a été détrôné en septembre par l’avion européen.
L’A320 d’Airbus est devenu l’avion le plus vendu au monde, détrônant le Boeing 737. Le monocouloir 737 du constructeur américain Boeing, dont le premier exemplaire a été livré en 1968, a été détrôné en septembre par l’A320, du grand rival européen Airbus, entré en exploitation en 1988, selon les données respectives des deux groupes.
L’avionneur américain a annoncé mardi 14 octobre sur son site internet avoir livré 55 avions en septembre, dont quarante 737 MAX – dernière version de la famille du 737. Cela porte le total à 12.254 exemplaires du 737 livrés depuis sa sortie, en incluant les versions d’affaires. Mais, à fin septembre, Airbus avait livré 12.257 exemplaires de son A320 (versions d’affaires incluses), d’après les chiffres annoncés le 8 octobre. Il compte construire 75 avions de la gamme A320 par mois à l’horizon 2027, quand il disposera de dix lignes d’assemblage dans le monde pour ses appareils vedettes.
Les deux familles ont connu des mises à jour importantes depuis leurs tout premiers vols, en particulier au niveau des moteurs et de leurs composants pour réduire notamment leur consommation de carburant, leur volume sonore. Mais les livraisons du 737 ont été brutalement interrompues pendant vingt mois dans le monde entier – davantage en Chine – après deux accidents du 737 MAX 8 en 2018 et en 2019, qui ont fait 346 morts.
Difficultés chez Boeing
Sa production est actuellement plafonnée par le régulateur aérien (FAA) à 38 par mois depuis mars 2024, à la suite d’un incident en vol sur un 737 MAX 9 ayant fait quelques blessés légers. La direction de Boeing, qui a engagé des mesures drastiques pour améliorer la qualité de la production, compte demander d’ici la fin de l’année l’autorisation de passer à 42 par mois, puis au-delà courant 2026.
De son côté, Airbus a pâti ces dernières années de problèmes de moteurs et signalait encore fin juillet des « problèmes persistants d’approvisionnement en moteurs sur le programme A320 ». Pour se rasséréner, Boeing peut néanmoins se réjouir d’avoir livré en septembre le 2.000e exemplaire du 737 MAX depuis sa sortie en 2017. C’est la compagnie irlandaise à bas coûts Ryanair qui l’a reçu, avec neuf autres exemplaires.
Boeing a également livré en septembre sept 787 Dreamliner, trois gros porteurs 777 Fret et quatre 767 (deux Fret et deux ravitailleurs militaires). Le groupe a livré 160 avions au troisième trimestre et 440 depuis le début de l’année. En septembre, il a engrangé 96 commandes brutes dont 32 pour des 737 MAX et 64 pour des 787 Dreamliner. Après annulations et conversions, les commandes nettes ressortent à 48 avions à fin septembre et à 870 depuis début 2025. Le carnet de commandes de la branche commerciale (BCA) contenait 6.579 avions à fin septembre, soit plus de 600 milliards de dollars.