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Le maire de Marseille, Benoît Payan, à la mairie de Marseille, le 21 mai 2024. NICOLAS TUCAT / AFP
La ville de Marseille a enfreint la loi en annulant les projections du film catholique Sacré-Cœur. Son règne n’a pas de fin, qui avait été programmé du 22 au 28 octobre au château de La Buzine (11e arrondissement), cinéma qu’elle gère en régie directe. Saisi dans le cadre d’un référé-liberté (une procédure d’urgence), samedi 25 octobre, le tribunal administratif de Marseille a ordonné au maire, Benoît Payan (divers gauche), d’autoriser les dernières projections prévues initialement.
Mardi, à quelques minutes de la première diffusion de ce docu-fiction à la gloire de la foi chrétienne, la municipalité avait déprogrammé le film au motif « qu’un équipement public ne peut accueillir des projections qui sont de nature confessionnelle ». Elle appuyait également sa décision sur le précédent créé par la SNCF et la RATP, qui avaient refusé la campagne d’affichage du film jugée « incompatible avec la neutralité du service public ».
Une lecture que n’a pas suivie la justice. « La diffusion d’une œuvre susceptible de présenter un caractère religieux dans un cinéma municipal ne porte pas, par elle-même, atteinte au principe de laïcité, dès lors qu’elle n’exprime pas la reconnaissance par la commune d’un culte ou d’une préférence à l’égard de ce culte », a souligné le tribunal administratif. Les juges ont également noté que le film n’a pas bénéficié d’une tarification particulière, ce qui aurait pu s’apparenter à une subvention. En déprogrammant le film, Benoît Payan a donc « porté une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’expression, de création et de diffusion artistiques ».
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Pensez à décaler vos horloges et vos réveils. La France va passer à l’heure d’hiver dans la nuit du 25 au 26 octobre : à 3 heures du matin, il sera 2 heures. Un changement d’heure controversé dont la suppression, souhaitée par la Commission européenne, ne semble aujourd’hui plus d’actualité.
Cette mesure, instaurée pour la première fois en 1916 avant d’être abandonnée en 1944, a été réintroduite par un décret en septembre 1975. Il se voulait provisoire et avait pour but de limiter la consommation d’énergie en plein choc pétrolier. Avec la multiplication des appels à la sobriété énergétique, le changement d’heure pourrait apparaître salutaire. Mais l’est-il vraiment ?
1. Un système non universel et peu compréhensible
Au niveau européen, le régime du changement d’heure a été progressivement généralisé dans les années 1980 avant d’être harmonisé en 2002. La Commission européenne avait proposé en 2018 de le supprimer dès l’année suivante. Mais, en mars 2019, le Parlement européen a voté un report à 2021 et devait s’accorder avec le Conseil des chefs d’Etat et de gouvernement sur les modalités de cette réforme. Depuis, entre le Brexit et la pandémie de Covid-19, la question est restée en suspens. L’une des difficultés est d’inciter les pays à harmoniser leur heure légale (été ou hiver) afin d’éviter d’aboutir à un patchwork de fuseaux horaires.
En France, une consultation en ligne organisée début 2019 par l’Assemblée nationale avait reçu plus de deux millions de réponses, massivement (83,74 %) en faveur de la fin du changement d’heure. Plus de 60 % des participants assuraient avoir eu « une expérience négative ou très négative » du changement.
Particularité de l’actuel système : il ne concerne pas les territoires d’outre-mer, qui ne changent jamais d’heure (à l’exception de Saint-Pierre-et-Miquelon, qui se cale sur le Canada). En effet, la plupart d’entre eux se trouvent sous des latitudes où les écarts d’ensoleillement sont faibles au long de l’année, contrairement à l’Europe.
A l’échelle mondiale, plusieurs pays, comme le Mexique sur la majorité de son territoire en 2023, l’Argentine, la Tunisie, l’Egypte, la Turquie, la Russie et l’Arménie, ont décidé d’abandonner les changements d’heure saisonniers.
L’argument principal en faveur du changement d’heure était jusqu’ici l’économie d’énergie qu’il permettrait de réaliser en profitant des périodes de jour plus longues l’été et en se rapprochant du rythme du soleil l’hiver. Mais plusieurs études sur le sujet montrent des économies en énergie et CO2 « modestes », selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).
une consommation d’électricité plus importante le matin, avec notamment un pic à 6 heures (équivalent à 5 heures en heure d’hiver) ;
une consommation beaucoup moins importante le soir, notamment entre 20 heures et 21 heures (équivalent à la période entre 19 heures et 20 heures en hiver).
ADEME
Autrement dit, les foyers paient, en moyenne, un peu plus en électricité le matin, mais économisent finalement le soir. Pour avoir un ordre d’idées, une heure d’éclairage en moins permet d’économiser environ 10 centimes.
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En 2009 (année prise en compte par l’étude), la demande moyenne en électricité à 19 heures a ainsi été diminuée de 3,5 gigawatts (GW). Au total, l’économie d’énergie cette année-là a été chiffrée à 440 gigawattheures (GWh), principalement sur l’éclairage public (EP, en rose dans le graphique ci-dessus). Soit l’équivalent d’un an d’éclairage pour une ville de 800 000 habitants, comme Marseille.
Mais, depuis, cet effet a eu tendance à s’amoindrir du fait de la performance accrue des systèmes d’éclairage (ampoules basse consommation et LED). En 2018, cette baisse n’était plus que de 351 gigawattheures. A l’horizon 2030, les économies d’énergie en matière d’éclairage sont estimées à 258 gigawattheures par l’Ademe.
Sachant que la majorité de la consommation d’énergie des ménages provient du chauffage et non de l’éclairage, les preuves d’économies d’énergie restent donc encore à démontrer. Une étude britannique affirme même que supprimer le changement d’heure en octobre permettrait d’économiser 400 livres sterling (460 euros) par foyer et par an, car il ferait jour plus longtemps le soir, ce qui réduirait la demande aux heures de pointe.
3. Résultats contradictoires sur les accidents de la route
L’Association citoyenne pour une heure équitable et durable (Ached) milite contre le changement d’heure en évoquant, parmi d’autres raisons, « des augmentations des accidents de la circulation ». Elle fonde son argumentaire sur des chiffres datant de… 1976, après le rétablissement de l’heure d’été, et conclut qu’il y eut cette année-là 661 morts supplémentaires sur les routes, entre avril et octobre, qu’en 1975.
Dans un rapport publié en septembre 2014, la Commission européenne, qui a passé en revue plusieurs études sur le sujet, relève des « résultats souvent contradictoires », certains rapports « suggérant que le changement améliore la sécurité routière », grâce à une meilleure visibilité à certaines périodes de l’année et de la journée (comme l’explique une étude écossaise en 2010), d’autres « démontrant une augmentation potentielle des accidents de la route à cause des troubles du sommeil ».
En 2023, la Sécurité routière a cependant décidé de rappeler l’importance de se rendre visible sur la voie publique, avec « des dispositifs rétroréfléchissants (gilet, brassard, gants, bandes sur le sac à dos, le cartable, etc.) » juste avant le changement d’heure. Le nombre d’accidents impliquant un piéton augmente en effet de manière récurrente de 42 % en novembre, par rapport au mois d’octobre, selon les données de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière recueillies entre 2015 et 2019.
En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment lors du passage à l’heure d’été.
Une étude de septembre 2015, conduite par la Commission européenne, écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ».
Mais tout comme la dépression hivernale ne peut s’expliquer par un lien de causalité (plutôt ténu d’un point de vue scientifique) entre manque de lumière et baisse de moral, les perturbations induites par le changement d’heure ne s’expliquent à l’heure actuelle que par des hypothèses. La Commission conclut toutefois que « les éléments de preuve concernant les effets globaux sur la santé (c’est-à-dire la mise en balance des effets négatifs et positifs présumés) ne sont pas concluants ».
En 1997, un rapport du Sénat assurait que le monde médical restait « très partagé sur l’existence de troubles imputables à l’heure d’été ». Vrai ou fantasmé, le risque médical a en tout cas été intégré par les potentiels malades : « 19 % des médecins [faisaient] état d’une augmentation de la consommation de médicaments et singulièrement de tranquillisants au moment du changement d’heure ». Une étude américaine sur le « jetlag social » du changement d’heure, publiée en 2019, a observé des populations de part et d’autre d’une « frontière » de fuseau horaire : elle a conclu qu’une heure de soleil en plus le soir faisait perdre jusqu’à 19 minutes de sommeil.
Après le succès de « Dix pour cent » en série, les agents de stars vont se retrouver dans un film. Actuellement en tournage, il sortira courant 2026. Outre les acteurs déjà présents dans la série, la star planétaire George Clooney vient d’annoncer sa participation à ce long-métrage.
Les aventures d’Andréa Martel, Hervé André-Jezack, Noémie Leclerc et Mathias Barneville se poursuivent. Les agents de stars de Dix pour cent vont se retrouver cinq and après la fin de série, dans un film. Actuellement en tournage, ce long-métrage devrait sortir courant 2026.
La bonne nouvelle c’est que tous les acteurs principaux de la série seront dans le film. On ignore encore l’intrigue, mais il est fort à parier que la sensibilité de Noémie (Laure Calamy), l’extraversion d’Hervé (Nicolas Maury) ou encore la franchise et la pugnacité d’Andréa (Camille Cottin) seront à nouveau convoqués.
« Ça a été compliqué parce que grâce à nous, les acteurs sont devenus tous célèbres et il fallait pouvoir les réunir », expliquait début septembre Dominique Besnehard, producteur du film et de la série d’origine à BFMTV.
« Je n’ai pas hésité une seconde »
En revanche, il y a un acteur qu’on n’imaginait pas au casting et qui, pourtant y sera bien: George Clooney. Il l’a annoncé lui-même à nos confrères du Parisien lors d’une projection en avant-première de son prochain film Jay Kelly, à Los Angeles.
« Puisque vous êtes français, je vais vous dire que je pars pour Paris où je serai la semaine prochaine pour participer au tournage du film Dix pour Cent. Je n’ai pas hésité une seconde », a-t-il notamment déclaré.
George Clooney retrouvera donc Camille Cottin, son acolyte de la pause café dans la pub Nespresso.
Quels sont les films français les plus vus en 2024?
La présence de cette immense star n’est pas un hasard. George Clooney habite désormais en partie en France et surtout, la série a connu un véritable succès mondial notamment grâce à la diffusion, sur Netflix, de la série en version anglaise et nommée Call my agent.
Concernant le film, le reste du casting, le pitch ou encore la sortie exacte ne sont, eux, pas connus. En attendant, il est possible de revisionner les épisodes de Dix pour cent sur le site et l’application de France Télévisions.
Lors des inondations dans le quartier de La Torre, dans le sud de Valence, en Espagne, le 30 octobre 2024. MANAURE QUINTERO / AFP
Des dizaines de milliers de manifestants se sont réunis, samedi 25 octobre, en début de soirée dans le centre-ville de Valence, dans l’est de l’Espagne, pour rendre hommage aux victimes des inondations meurtrières d’octobre 2024 et protester contre la gestion de la catastrophe par les autorités. Ils étaient « plus de 50 000 personnes », selon ce qu’a déclaré la préfecture à l’Agence France-Presse (AFP). Les organisateurs n’ont, de leur côté, pas communiqué de chiffre.
Parmi la foule, de nombreuses pancartes brandies ont demandé « Justice ! », dénoncé « l’inaction criminelle » des autorités de la région, en visant surtout leur président, Carlos Mazon, que les résidents jugent responsable de la gestion de la tragédie : « Démission ! »,selon un journaliste de l’AFP sur place.
Cette manifestation intervient un an après les pluies torrentielles qui ont provoqué la mort de 229 personnes dans la région de Valence, la pire catastrophe du genre en Espagne en plusieurs décennies. Elle avait suscité la colère des sinistrés, qui avaient critiqué la gestion de l’alerte et des secours, sur fond de polémique entre le gouvernement central de gauche à Madrid et les autorités régionales de droite, sur les compétences des uns et des autres dans ces domaines.
La population locale réclame toujours inlassablement des comptes au président de la région de Valence, Carlos Mazon, accusé de ne pas avoir alerté suffisamment à l’avance du danger que constituaient ces pluies diluviennes. « L’alarme a retenti pratiquement au moment où tout le monde se noyait », a dénoncé auprès de l’AFP Rosa Alvarez, la présidente d’une association de victimes de la tragédie, rencontrée samedi à Valence peu avant le début du rassemblement. Elle a perdu son père de 80 ans ce jour-là. « Chaque minute comptait… », se lamente cette femme de 51 ans, qui déplore « la faillite » des autorités.
De son côté, Carlos Mazon, dont les actes précis le 29 octobre 2024 demeurent un sujet d’enquête pour les médias espagnols, s’est défendu à nombreuses reprises en assurant que l’ampleur du phénomène climatique n’était pas prévisible et en rejetant la responsabilité de la gestion de la situation sur le gouvernement de gauche.
Selon un sondage paru au début d’octobre dans le quotidien El Pais, 71 % des habitants de Valence interrogés estiment que Carlos Mazon devrait démissionner.
Des funérailles d’Etat pour rendre hommage aux personnes ayant alors péri sont prévues à Valence mercredi, le jour du premier anniversaire des inondations, en présence du premier ministre, Pedro Sanchez, et du roi d’Espagne, Felipe VI.
François Protto (RISC) : RISC, le conseil en gestion des risques – 25/10{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>
Le gouvernement a encaissé des premières défaites, samedi, lors de l’examen du budget par les députés
Le gouvernement a essuyé des premiers revers, samedi, lors de l’examen du budget à l’Assemblée, Les Républicains (LR) étant à l’offensive pour diminuer les impôts, alors même que Sébastien Lecornu est sous pression des socialistes pour davantage de justice fiscale. Les débats sur la partie recettes du budget de l’Etat n’en sont qu’à leurs débuts, avec un vote solennel sur cette partie le 4 novembre.
Les députés ont approuvé dans la matinée un premier amendement de Laurent Wauquiez, le patron du groupe Droite républicaine, proposant la défiscalisation de l’intégralité des heures supplémentaires. La mesure va coûter 1 milliard d’euros, selon la ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin. Elle a invité à « cibler » davantage le dispositif, qui va selon elle profiter principalement aux « cadres dirigeants et (…) cadres supérieurs ». Cela n’a pas empêché une majorité des députés macronistes de voter l’amendement, à l’unisson de LR et du Rassemblement national (RN).
En début d’après-midi, nouvelle estocade de la droite : les députés ont adopté un amendement de M. Wauquiez proposant d’indexer le barème de l’impôt sur le revenu sur l’inflation. Le gel du barème proposé par le gouvernement aurait pour effet de rendre éligibles à l’impôt sur le revenu 200 000 foyers supplémentaires, et d’augmenter la contribution de milliers d’autres.
L’amendement du député de Haute-Loire, qui priverait le budget de l’Etat de 2 milliards d’euros s’il était entériné, a reçu l’approbation d’une large coalition réunissant extrême droite, droite, une partie des macronistes et « insoumis ».
Les députés ont également créé un crédit d’impôt pour alléger les frais de séjour des résidents en Ehpad ou de leurs familles : coût de la mesure proposée par LFI, 600 millions d’euros. « Nous aurons (…) beaucoup de mal à tenir » l’objectif de réduction du déficit et à « assurer la durabilité du système social », si « nous rajoutons sur tous les sujets des niches fiscales, des subventions et des crédits d’impôt », s’est inquiétée Mme de Montchalin.
Initialement attendus samedi, les débats sur la « taxe Zucman », créant pour les ultrariches un impôt minimum équivalent à 2 % de leur patrimoine, pourraient n’avoir lieu qu’en début de semaine prochaine, en raison du rythme assez lent des discussions.
La présidente du groupe RN, Marine Le Pen, en déplacement dans les Vosges, a d’ores et déjà assuré qu’elle ne voterait une taxe patrimoine « que si elle correspond exactement à l’impôt sur la fortune financière » proposé par son parti, et qui exempte la résidence principale ou la résidence unique.
Les députés socialistes ont mis sur la table un amendement « de repli » proposant d’instaurer un impôt minimum de 3 % sur les hauts patrimoines, à partir de « 10 millions d’euros », qui entend répondre aux critiques du gouvernement en excluant de l’assiette les entreprises familiales et celles dites « innovantes »..
« Dès qu’on introduit des exonérations (…) on lance la machine à optimisation », a réagi l’économiste Gabriel Zucman, aussitôt relayé par les « insoumis » qui n’ont de cesse de dénoncer les tentatives de compromis entre le PS et le gouvernement.
« Je trouve cela très désobligeant »: la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin recadre le député RN Jean-Philippe Tanguy{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>
Budget 2026: « Le moment de vérité, c’est au moment où on vote le budget et ça sera le mardi 4 novembre », explique Philippe Brun, député (Socialistes et apparentés)
Taxer les plus riches: « Il ne s’agit pas de spolier la richesse des plus fortunés, mais de ralentir leur enrichissement », explique Alexis Corbière, député (Écologiste et social)
Retraites: « Il faut distinguer la proposition de suspension et ce que souligne Gérard Larcher qui est l’abandon de la réforme », rappelle Céline Calvez (Ensemble)
La journaliste de « Libération » Julie Brafman, à Paris, le 24 octobre 2025. LAURA STEVENS/MODDS
En 2024, le déplacement du jury du prix Albert-Londres à Beyrouth, dans le cadre du centenaire du quotidien L’Orient-Le Jour, avait été annulé à cause des bombardements israéliens sur le Liban. Deux journalistes du Monde, Lorraine de Foucher et Martin Untersinger, avaient été récompensés à Paris. Cette année, malgré les drones israéliens qui survolent encore régulièrement la capitale libanaise, la cérémonie de récompenses a pu se tenir, samedi 25 octobre en fin de journée, sur le campus de l’Ecole supérieure des affaires. La journaliste Julie Brafman, spécialiste justice du quotidien Libération, a vu son travail distingué par le 87e prix de la presse écrite. Le jury a salué « la précision poétique » de ses récitset la « remarquable justesse » de son écriture. « Cela me procure une joie incroyable, notamment car cela met la lumière sur la rubrique de la chronique judiciaire qui est une des plus belles du journalisme »,dit la journaliste de 39 ans au Monde.
Recrutée en 2016 par Libération, Julie Brafman relate des procès au long cours en tentant d’éclairer ce qu’ils disent de la société depuis 2020. Ces derniers mois, elle a notamment suivi les médiatiques audiences Le Scouarnec à Vannes et le procès du braquage de la star Kim Kardashian à Paris. Elle a été parmi les seuls journalistes de la presse nationale à écrire sur le procès de Michèle Nourry, condamnée pour le meurtre de son père violeur, ou celui de Vanina Reysz, une assistante maternelle jugée par les assises du Bas-Rhin, en juin 2024, pour avoir secoué un bébé qui en est mort.
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