Ce mardi 28 octobre 2025, c’était le premier tirage de l’EuroMillions de la semaine. Si vous avez joué, vous pouvez consulter les résultats ici.
Comme toutes les semaines, la Française des Jeux organise deux tirages de l’EuroMillions. Ils ont lieu le mardi et le vendredi. C’est donc le premier tirage de l’EuroMillions de la semaine qui s’est déroulé ce mardi 28 octobre 2025. Si vous souhaitez jouer au Loto, vous devez cocher 5 numéros sur une grille de 50 numéros, et 2 étoiles sur une grille de 12 étoiles.
Les résultats du tirage de l’EuroMillions de la Française des Jeux du mardi 28 octobre 2025
Le premier tirage de l’EuroMillions de la semaine, c’était ce mardi 28 octobre 2025. Découvrez les numéros gagnants.
Résultats euromillions
Tirage du mardi 28 octobre 2025
Prochain tirage le vendredi 31 octobre 2025
Pour jouer à l’EuroMillions, vous avez trois possibilités. La plus connue, c’est de vous rendre dans un point de vente FDJ aux heures d’ouverture. Vous pouvez aussi jouer en ligne depuis le site de la FDJ, ou bien depuis l’application mobile FDJ. Elle est disponible sur Android et iOS.
L’EuroMillions est une loterie qui est organisée dans de nombreux pays d’Europe, dont la France. Connu pour ses jackpots impressionnants, il attire chaque semaine des millions de participants.
Vous avez joué et vous avez gagné ? Bravo. Voici la marche à suivre pour récupérer votre gain. Si vous avez joué en point de vente et que vous gagnez jusqu’à 30 000 euros, il suffit de vous rendre chez un détaillant FDJ.
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Résultats des tirages de l’EuroMillions :
Pour savoir si vous avez gagné :
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Un policier brandit son arme pendant une opération des forces de l’ordre dans la favela de Vila Cruzeiro, dans le quartier de Penha, à Rio de Janeiro, au Brésil, le 28 octobre 2025. MAURO PIMENTEL / AFP
Une opération policière menée, mardi 28 octobre, dans des favelas de Rio de Janeiro contre l’un des gangs de narcotrafiquants du Brésil est devenue la plus meurtrière de l’histoire de cette grande ville du sud-est du pays. Au moins 64 personnes sont mortes dans ces raids qui ont donné lieu à des tirs intenses, des barricades et des incendies.
Les opérations meurtrières des forces de l’ordre sont, malgré leur efficacité contestée, fréquentes à Rio. Elles visent notamment les favelas, quartiers pauvres et densément peuplés vivant souvent sous le joug de trafiquants de drogue.
Mais l’opération de mardi, par son ampleur et sa violence, a créé un choc. Jusqu’au Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, qui s’est dit « horrifié » et a demandé des « enquêtes rapides ».
Le raid, mobilisant 2 500 agents, s’est concentré sur deux ensembles de favelas du nord de Rio – les quartiers de Penha et d’Alemao –, situées à proximité de l’aéroport international. Le gouverneur de droite de l’Etat de Rio, Claudio Castro, a annoncé que « 60 criminels » avaient été « neutralisés ». Quatre policiers ont été également tués, a dit à l’Agence France-Presse (AFP) une source au sein de ses services.
Des bus utilisés comme barricades
A l’hôpital Getulio-Vargas, d’où l’on entendait les rafales tirées non loin, un défilé ininterrompu de véhicules déposait devant l’entrée des cadavres et des blessés par balle, policiers, délinquants présumés ou simples habitants, a constaté un photographe de l’AFP. A Vila Cruzeiro, une favela de Penha, des policiers lourdement armés gardaient une vingtaine de jeunes hommes interpellés. Serrés les uns contre les autres, ils étaient assis par terre la tête baissée, pieds et torse nus.
Plusieurs ministres du gouvernement fédéral se sont réunis à Brasilia pour évaluer la situation, décidant qu’une délégation se rendrait à Rio pour une « réunion d’urgence », mercredi. Jusqu’à présent, l’opération policière la plus meurtrière à Rio, ville de plus de 6 millions d’habitants, avait eu lieu durant la pandémie de Covid-19, en 2021, quand 28 personnes étaient mortes en une seule journée dans la favela de Jacarezinho.
Le gouverneur a aussi annoncé l’arrestation mardi de « 81 criminels », ainsi que la saisie de 100 fusils d’assaut et d’« une énorme quantité de drogue ».
L’opération a entraîné la fermeture d’une quarantaine d’écoles, tandis que l’université fédérale de Rio de Janeiro, située à proximité d’une des favelas concernées, a annulé ses cours et demandé aux personnes présentes sur le campus de se mettre à l’abri. « Plus de 200 000 résidents demeurent affectés par la fermeture des écoles et par celle des unités de santé », a fait savoir, mardi, l’Assemblée législative de l’Etat de Rio.
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Stratégie courante des gangs lors des affrontements avec la police, « plus de 50 bus ont été utilisés comme barricades », a précisé le syndicat des entreprises d’autobus de Rio.
Environ 700 morts par an
L’opération vise à « combattre l’expansion territoriale du Comando Vermelho [“commando rouge”] », l’une des principales factions criminelles du Brésil, implantée dans plusieurs Etats du pays, a précisé le gouvernement de l’Etat de Rio sur le réseau social X. Les policiers ont mobilisé deux hélicoptères, 32 véhicules blindés et « 12 véhicules de démolition » utilisés pour détruire des barricades.
Le gouverneur Claudio Castro a publié sur X une vidéo d’un drone lançant un projectile depuis le ciel nuageux. « C’est comme ça que la police de Rio est reçue par les criminels : avec des bombes lancées par des drones », a commenté cet allié de l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro, dénonçant un « narcoterrorisme ».
Dans une déclaration, 30 organisations de la société civile, dont Amnesty International, ont affirmé que l’opération « exposait l’échec » des politiques de sécurité brésiliennes. L’ONG Human Rights Watch au Brésil a déploré une « énorme tragédie » et réclamé l’ouverture d’enquêtes sur « chaque mort ».
« La politique de Claudio Castro traite les favelas comme des territoires ennemis, où règne le permis de tuer », a accusé le député de gauche, Henrique Vieira.
La commission des droits de l’homme de l’Assemblée législative de Rio a annoncé qu’elle exigerait « des explications sur les circonstances de l’action, qui a de nouveau transformé les favelas de Rio en un théâtre de guerre et de barbarie », selon Dani Monteiro, présidente de la commission.
En 2024, environ 700 personnes sont mortes lors d’interventions des forces de l’ordre à Rio, soit presque deux par jour.
Budget 2026: l’Assemblée nationale vote la hausse de la taxe sur les géants du numérique{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>
L’équipe d’Allemagne célèbre sa qualification pour la finale de la Ligue des nations, à Caen, le 28 octobre 2025. JEREMIAS GONZALEZ / AP
L’année 2025 ne sera pas l’année du premier sacre pour les Bleues. Malgré une prestation nettement plus emballante que celle de la demi-finale aller (2-2), les joueuses tricolores ont été sorties de la Ligue des nations, mardi 28 octobre à Caen, par une équipe d’Allemagne implacable lorsqu’il s’agit de faire mal à son adversaire et victorieuse 1-0 il y a quatre jours.
Dominées pendant cinquante minutes et menées d’entrée de jeu sur un but de Melvine Malard (3e), les Allemandes n’ont eu besoin que de deux occasions pour faire plier l’équipe de France. Nicole Anyomi et Klara Bühl ont terrassé Pauline Peyraud-Magnin, de deux frappes puissantes et imparables (12e et 50e). « Elles ont été très réalistes : deux frappes cadrées et deux buts », a constaté le sélectionneur Laurent Bonadei. L’égalisation tardive de Clara Mateo (89e, 2-2) n’a pas suffi à renverser la situation et à offrir une deuxième finale de rang dans cette compétition à la France.
Courageuses, mais atteintes moralement après le deuxième but adverse, les Tricolores ont joué le reste de la deuxième période sur un fil, tour à tour proches de craquer ou d’égaliser. Entrée en jeu, Kadidiatou Diani ratait un face-à-face contre la gardienne allemande, tirant en plein sur Stina Johannes (82e), avant de se rattraper en trouvant la tête de Mateo. Malgré une dernière phase de poussée et le soutien des 18 112 spectateurs, les joueuses françaises ne parvenaient pas à battre leur bête noire. Grâce à sa victoire du match aller, la Frauenteam disputera la finale face à l’Espagne.
Elles joueront la Suède pour tenter d’accrocher la troisième place
En huit participations à l’Euro, cinq à la Coupe du monde et aux Jeux olympiques et désormais deux phases finales de Ligue des Nations, les footballeuses françaises n’ont jamais fait mieux qu’une deuxième place en Ligue des nations, en 2024. Cette fois-ci, elles ne pourront pas viser mieux que la troisième place contre la Suède. Les rencontres se joueront, en deux manches, les 28 novembre et 2 décembre.
Avant la rencontre, Grace Geyoro a célébré sa centième sélection avec une haie d’honneur, un bouquet et un maillot encadré remis par le président de sa Fédération, Philippe Diallo. L’ancienne joueuse du PSG aurait certainement préféré fêter une qualification.
Bousculée vendredi à Düsseldorf, l’équipe de France avait mis le bleu de chauffe. A domicile, les Bleues avaient à cœur de montrer un autre visage. Le sélectionneur et sa capitaine, Griedge Mbock, avaient répété, la veille en conférence de presse, le même message : contre cette équipe allemande qui met « beaucoup d’agressivité », il faudrait « emballer le match ».
Dès le coup d’envoi, la promesse était respectée. L’engagement des Tricolores était à la hauteur du rendez-vous. Cet entrain retrouvé était récompensé par le but précoce de la tête de Melvine Malard, sur un centre de Selma Bacha (3e, 1-0). L’attaquante de Manchester United, autrice de cinq buts dans le championnat anglais, donnait raison à Laurent Bonadei, qui l’avait choisie pour suppléer Marie-Antoinette Katoto.
Mais face à un tel adversaire, qui menait 13 victoires à 6 avant cette 25e confrontation, aucun relâchement n’était permis. Nicole Anyomi se jouait de Maëlle Lakrar et égalisait d’une frappe soudaine en lucarne (12e, 1-1).
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Loin de se laisser abattre, les Bleues repartaient de plus belle. Parfois emballantes, elles manquaient seulement de justesse dans les derniers gestes. Sakina Karchaoui, Delphine Cascarino et Melvine Malard essayaient à plusieurs reprises de marquer, sans succès face à la gardienne Stina Johannes (21e, 32e, 35e ou 43e). « On aurait mérité d’avoir un avantage d’au moins un but à la mi-temps. On a manqué de lucidité, soulignait Laurent Bonadei. Les joueuses ne se sont pas résignées, elles ont toujours cru qu’il était possible de gagner ce match. »
La joueuse des Bleues Melvine Malard célèbre son but face à l’équipe d’Allemagne lors des demi-finales retour de la Ligue des nations, à Caen, le 28 octobre 2025. LOU BENOIST / AFP
Au retour des vestiaires, la punition ne se faisait pas attendre. Irréprochable jusque-là, Elisa De Almeida se faisait prendre par les dribbles de Klara Bühl. Déjà buteuse il y a quatre jours, la Munichoise inscrivait le deuxième but de son équipe (51e, 2-1), un coup de bambou pour les Bleues, qui devaient alors marquer deux buts pour arracher la prolongation.
« Beaucoup de signaux positifs »
Laurent Bonadei remplaçait poste pour poste deux de ses trois attaquantes titulaires : Clara Mateo et Kadidiatou Diani prenaient le relais de Melvine Malard et Delphine Cascarino. Malgré leurs efforts, l’équipe de France échouait à inscrire un troisième but.
Trois mois après son énième échec en quarts de finale de l’Euro 2025, battue par le même adversaire, l’équipe de France espère terminer l’année sur une meilleure note en arrachant la troisième place de la Ligue des nations. Ensuite il sera temps de se tourner vers le prochain objectif : les éliminatoires de la Coupe du monde 2027.
Le sélectionneur ne se sent pas en danger. Le Varois, qui prône le rajeunissement de la sélection, veut s’inscrire dans « la continuité d’un travail avec des joueuses plus jeunes, des joueuses investies et d’autres qui progressent ».
La performance encourageante de ses joueuses en Normandie va plutôt dans ce sens. « Libre à vous de penser que c’est un échec. J’ai ma conscience professionnelle avec moi. Je suis engagé dans un projet et sur un contrat, a-t-il souligné. Je vois beaucoup de signaux positifs dans la progression de cette équipe et dans l’état d’esprit des joueuses. » Il ne reste plus qu’à rendre cette vision incontestable par les résultats.
Squat de sa maison, Marie-Claude se confie à BFMTV – 28/10{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>
Des sympathisants du RPPRAC (Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens) attendent leur leader Rodrigue Petitot, alias « Le R », lors d’un rassemblement pour discuter de la lutte contre la vie chère, à Fort-de-France, à la Martinique, le 19 octobre 2024. PHILIPPE LOPEZ / AFP
La lutte contre la « vie chère » en outre-mer, érigée comme « urgence » par le premier ministre, Sébastien Lecornu, a franchi une étape, mercredi 29 octobre, avec l’adoption au Sénat d’un projet de loi. Celui-ci a néanmoins été jugé largement insuffisant par les parlementaires, qui craignent d’attiser la « déception » des territoires ultramarins.
Porté par la nouvelle ministre des outre-mer, Naïma Moutchou, le texte a été très largement adopté à main levée et est désormais transmis à l’Assemblée nationale.
Mais derrière ce soutien net à la quinzaine de mesures techniques proposées par le gouvernement, les débats ont surtout révélé les frustrations des élus ultramarins. Nombre d’entre eux se sont d’ailleurs abstenus. Ces derniers espéraient, en effet, une loi plus ambitieuse pour défendre le pouvoir d’achat et relancer la transparence et la concurrence au sein des territoires d’outre-mer, sujets au cœur des manifestations qui ont secoué la Martinique à l’automne 2024. Selon l’Insee, l’écart de prix pour les produits alimentaires peut atteindre jusqu’à 42 % entre ces territoires (Guadeloupe et Martinique en tête) et la France métropolitaine. A la Guadeloupe, les prix alimentaires ont bondi de 35 % en dix ans.
Des attentes déçues
« Il convient de ne pas donner de faux espoirs, qui engendreront bientôt d’amères déceptions chez nos concitoyens ultramarins », a noté Micheline Jacques, sénatrice (Les Républicains) de Saint-Barthélemy et rapporteuse d’un projet de loi qu’elle qualifie « d’outil de communication ».
Le constat est le même dans les rangs socialistes, où la sénatrice de Martinique Catherine Conconne a dénoncé une occasion manquée. « Cette loi-extincteur ne va pas éteindre le feu de la vie chère sous nos yeux » car elle « n’a pas pris en compte le problème des revenus », a-t-elle lancé. « Il n’y a pas un centime de mis par le gouvernement », a constaté l’ancien ministre socialiste des outre-mer Victorin Lurel. Naïma Moutchou a assumé le « choix » du gouvernement de ne pas s’inscrire « dans le champ social et budgétaire », estimant que la question des « revenus » devait se résoudre « dans la durée ».
Signal fort des réserves du Palais du Luxembourg vis-à-vis de ce projet de loi, les sénateurs ont supprimé l’une de ses mesures phares : l’exclusion des frais de transport du calcul du seuil de revente à perte (SRP), c’est-à-dire la limite de prix en dessous de laquelle un distributeur ne peut revendre un produit sous peine d’être sanctionné. Une baisse de ce seuil devait permettre, espère le gouvernement, une diminution des prix en rayon, notamment pour les produits de première nécessité. Mais les sénateurs craignent qu’une telle disposition ne favorise plutôt la position dominante des gros distributeurs.
Autre point majeur de crispation au Sénat, la mise en place d’un mécanisme de « péréquation » pour réduire les « frais d’approche » (transport, taxes…) des produits de première nécessité, particulièrement élevés en outre-mer en raison de l’éloignement des territoires.
Peu d’avancées concrètes
Là encore le gouvernement n’a pas convaincu, refusant d’associer l’Etat à ce nouveau mécanisme censé réunir distributeurs et entreprises de fret maritime. Même le chef du groupe macroniste, François Patriat, a soulevé « un vrai désaccord de fond » avec le gouvernement, estimant que ce refus allait à l’encontre de « la parole donnée » aux territoires ultramarins. Résultat : le Sénat a supprimé la mesure… Conduisant Naïma Moutchou à reconnaître : « Le projet de loi risque quelque peu d’être vidé de sa substance. »
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Les sénateurs ont tout de même soutenu le renforcement du « bouclier qualité-prix » (BQP), qui fixe le prix d’un panier de produits de première nécessité, et visera désormais une réduction effective de l’écart de prix avec l’Hexagone et non plus une simple modération.
Ils ont aussi souhaité confier aux préfets des outre-mer la possibilité de réguler temporairement le prix en cas de crise, comme une catastrophe naturelle. Une mesure similaire plus spécifique en la matière, qui concerne les eaux en bouteille, problématique centrale en outre-mer, a également été votée.
Le texte intègre également tout un volet relatif à la transparence, avec plusieurs exigences imposées aux entreprises en matière de transmission de données sur leurs marges et leurs comptes, assorties pour certaines de sanctions. Un amendement socialiste subordonnant l’octroi d’aides publiques aux entreprises dans les outre-mer au respect de l’obligation de publication de leurs comptes sociaux, a par ailleurs été adopté.
L’ouragan Melissa, l’un des plus puissants recensés, a traversé la Jamaïque, provoquant d’importants dégâts sur l’île. Désormais, la tempête tropicale se dirige vers Cuba.
Le très puissant ouragan Melissa a traversé ce mardi 28 octobre la Jamaïque, arrachant sur son passage toitures et arbres et provoquant des pluies diluviennes, ce qui fait craindre des dégâts considérables, et se dirige désormais vers Cuba.
Avec des vents soutenus se rapprochant des 300 kilomètres par heure, l’ouragan alors de catégorie 5, soit la plus élevée de l’échelle de Saffir-Simpson, a frappé de plein fouet l’ouest de la Jamaïque à la mi-journée.
Il s’agissait d’un des ouragans les plus puissants recensés, et du pire à toucher la Jamaïque depuis le début des relevés météorologiques. Par ordre de comparaison, l’ouragan Katrina, qui avait ravagé il y a 20 ans la Nouvelle-Orléans aux États-Unis et fait plus de 1.000 morts, était plus faible.
Après avoir perdu un peu en puissance et été rétrogradé en catégorie 4, Melissa a commencé à quitter la Jamaïque en direction de Cuba, a annoncé le Centre national américain des ouragans (NHC), en prévenant qu’il restait toutefois « extrêmement dangereux ». Les ravages qu’il a causés en Jamaïque sont « catastrophiques », a déclaré à CNN le ministre de l’Environnement, Matthew Samuda, faisant état d’inondations dans toutes les régions ainsi que de « graves dommages aux infrastructures publiques ».
La défense de la grand-tante du petit Grégory révélée par BFMTV, l’ouragan Melissa poursuit sa course, nouvelles tensions à Gaza: l’essentiel du matin
« J’ai l’impression que le pire est passé »
Selon des médias locaux, l’ouragan a notamment arraché le toit d’un hôpital à Saint Elizabeth, dans l’ouest du pays. À Saint Catherine, au centre de la Jamaïque, la rivière Rio Cobre est sortie de son lit et les vents puissants ont arraché des clôtures et toits. La capitale Kingston a elle été relativement épargnée, selon Mathue Tapper, un habitant de 31 ans.
« J’ai l’impression que le pire est passé », a-t-il confié, disant par contre être très inquiet pour les zones rurales.
Des bourrasques extrêmement violentes, ainsi que des inondations côtières sévères et des pluies diluviennes pouvant provoquer des glissements de terrain catastrophiques étaient attendues à travers le pays.
Le Premier ministre Andrew Holness avait notamment mis en garde contre le risque de dégâts majeurs dans l’ouest du pays et les autorités avaient appelé la population à faire preuve de vigilance vis-à-vis des crocodiles, qui du fait des inondations pourraient s’avérer une menace.
Dans ce type de catastrophe, « l’eau tue beaucoup plus de personnes que le vent », avait rappelé en amont le météorologue Kerry Emanuel, insistant sur le rôle joué par le changement climatique. En réchauffant les mers, ce dernier entraîne l’intensification rapide d’un plus grand nombre de tempêtes, comme ce fut le cas pour l’ouragan Melissa.
Refus d’évacuer
Selon la Croix-Rouge, au moins 1,5 des 2,8 millions d’habitants de l’île pourraient être affectés par l’ouragan, qui avant même de toucher terre a fait trois morts dans le pays qui se préparait à son arrivée, ainsi que trois autres en Haïti et un en République dominicaine.
L’ONU a annoncé mardi son intention d’acheminer dès que possible par avion quelque 2.000 kits de secours vers la Jamaïque depuis la Barbade. Le dernier ouragan majeur à avoir frappé la Jamaïque est Gilbert, en septembre 1988. Moins puissant que Melissa, il avait fait 40 morts et causé d’énormes dégâts.
Le pays, dont l’économie dépend beaucoup du tourisme, avait fermé son aéroport international ainsi que ses ports en amont. Si des touristes avaient pu quitter le territoire, 25.000 autres y sont restés, a détaillé mardi le gouvernement.
Tout comme les habitants, ils avaient reçu pour consigne de s’abriter dans des chambres d’hôtel ou dans des abris anti-ouragans, et d’attendre pour sortir que l’ouragan finisse de traverser le territoire mardi.
Mais de nombreux habitants avaient refusé d’obéir à ces directives. « Même s’il était de catégorie 6, je ne bougerais pas », avait expliqué lundi Roy Brown, un plombier-carreleur qui refusait d’évacuer. L’ouragan Melissa devrait toucher Cuba tôt mercredi, avant de se rapprocher du sud des Bahamas et de l’archipel des îles Turques-et-Caïques, un territoire britannique.
Carlos Alcaraz lors du Masters 1000 de Paris, à La Défense Arena de Nanterre (Hauts-de-Seine), le 28 octobre 2025. DIMITAR DILKOFF / AFP
Le déménagement du tournoi à la Paris La Défense Arena ne lui a pas plus réussi que les précédentes années dans le palais omnisports de Paris-Bercy. Le numéro 1 mondial du tennis, Carlos Alcaraz, a chuté dès son entrée, mardi 28 octobre, dans le Masters 1000 de Paris, éliminé au deuxième tour par le Britannique Cameron Norrie (31e) en trois sets (6-4, 3-6, 4-6).
« C’est l’un des pires matchs que j’ai joués cette saison pour ce qui est des sensations », a dit après la rencontre l’Espagnol de 22 ans, qui n’était pas revenu sur un court depuis la fin septembre et son titre à l’ATP 500 de Tokyo. Touché à une cheville, il avait déclaré forfait au Masters 1000 de Shanghaï (Chine) début octobre.
Le Murcien n’a pas d’explications claires pour justifier un tel revers, lui qui est arrivé vendredi à Paris en grande forme, après une saison couronnée de succès, avec deux titres en Grand Chelem – Roland-Garros et l’US Open.
« Les autres années, je me sentais épuisé, mentalement et physiquement. Mais cette année, je me sens bien. J’ai zappé Shanghaï, j’ai passé pas mal de jours chez moi. Je suis détendu. J’ai rechargé mes batteries. Je ne comprends pas ce qui s’est passé ici », a expliqué Alcaraz.
« Je n’ai pas trouvé de solutions »
Son histoire avec le Masters 1000 parisien est malheureuse : il est sorti prématurément lors des deux dernières éditions à Bercy – huitièmes en 2024 et deuxième tour en 2023 – et n’y a jamais dépassé les quarts de finale (2022) en cinq participations.
Mardi, l’Espagnol s’est d’abord baladé avant de perdre le fil dans le deuxième set, rattrapé par ses fameux trous d’air. Le doute ne l’a plus quitté ensuite, enchaînant de trop nombreuses fautes directes (54) avant de céder au bout de deux heures et vingt-deux minutes de jeu.
« Je n’ai pas trouvé de solutions, même dans le premier set, même si je l’ai gagné. Le court est assez lent et ma stratégie de jeu n’était pas la bonne pour ce type de surface et pour la vitesse qu’il permettait », a souligné Carlos Alcaraz, promettant de réussir à être performant dans ce tournoi à l’avenir.
Retrouvailles entre les cousins Rinderknech et Vacherot
Dans l’immédiat, la lutte pour la première place mondiale est relancée. Jannik Sinner (2e) a estimé mardi qu’il était « impossible » de finir l’année en étant au sommet du classement ATP, mais avec 1 000 points de retard sur Alcaraz et cette sortie prématurée de l’Espagnol, l’Italien peut théoriquement le doubler s’il remporte le tournoi parisien.
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Sinner, qui fait son entrée en lice mercredi contre le Belge Zizou Bergs (41e), devra ensuite défendre 1 500 points au Masters de Turin, qu’il avait remporté en 2024, là où son rival s’était fait éliminer dès la phase de poules.
En huitièmes de finale, le héros du jour, Cameron Norrie, affrontera le vainqueur du match entre le Français Arthur Rinderknech (29e) et le Monégasque Valentin Vacherot (40e), qui n’a fait qu’une bouchée du Tchèque Jiri Lehecka (18e) mardi matin (6-1, 6-3, en moins d’une heure).
Les deux inséparables cousins vont donc se retrouver mercredi matin sur le court central, deux semaines après leur finale improbable à Shanghaï, remportée en trois sets par Vacherot, devenu à cette occasion le joueur le plus mal classé de l’histoire (204e) à gagner un Masters 1000. Rinderknech aura donc la possibilité dès mercredi de prendre sa revanche.
« C’est vrai que l’affiche fait rêver, tout le monde attendait ça depuis le tirage au sort », a déclaré le Monégasque en conférence de presse.
Alors que Roberto De Zerbi s’est plaint de différentes « polémiques » et de « gens » qui ne veulent pas de bien à l’OM, Daniel Riolo a critiqué ce mardi soir dans l’After Foot cette stratégie du « seuls contre tous ».
« À quoi fais-tu allusion? » Plutôt calme ces dernières semaines, Roberto De Zerbi a de nouveau haussé le ton ce mardi, à la veille de la réception d’Angers en Ligue 1 (mercredi à 21h05). Après deux défaites de rang, le coach de l’OM s’est plaint de « polémiques » qui émergent et de « gens » qui voudraient du mal à son équipe.
« Moi à Marseille, je ris, ça me donne envie de rire toutes ces polémiques. Ce sont vraiment des gens qui n’aiment pas l’OM, qui sont toujours contre nous donc je laisse tomber. Il faut rester concentrés et focalisés sur ce qui compte, et ce ne sont pas les mots ou ce que disent les gens mais bien les matchs. Les polémiques contre Pavard, contre Emerson, contre le club, contre tout le monde… Moi je pense que les choses se passent bien, peut-être que ces deux derniers matchs, ça a énervé du monde avec ces défaites, mais ce sont des choses qui arrivent », a expliqué l’entraîneur italien en conférence de presse.
« Ce n’est pas digne d’un mec qui dirige un club comme l’OM »
Cette prise de parole n’a pas vraiment plu à Daniel Riolo, qui rappelle que les médias n’ont pas été alarmistes après les deux défaites marseillaises face au Sporting et contre Lens. « De quelles polémiques parles-tu? Il y a beaucoup de bienveillance, très peu de polémiques autour de l’OM en ce moment. On est dans l’excitation quand ils semblent être les rivaux (du PSG) dont le championnat de France a besoin, il y a du calme quand ils enchaînent deux défaites – pas belles. Je ne comprends pas. Je pensais qu’il avait trouvé un stabilisateur émotionnel. Il y a deux semaines, on disait que De Zerbi était calme. Qu’il en avait fini avec cette excitation, ce feu, cette exagération, cette émotion à fleur de peau… On réclamait ce calme parce que ça aide dans ce contexte avec beaucoup de crispation. Quand il ressort comme ça avec ce ton, il n’a plus le stabilisateur », a-t-il indiqué dans l’After Foot ce mardi sur RMC.
Avant de s’attarder sur cette stratégie bien connue du « seuls contre tous ». « Culturellement en Italie, ce truc existe. Les entraîneurs italiens ont un rapport très compliqué avec les médias. On aime ce truc du ‘seuls contre tous’. (…) Peut-être qu’il est animé par ce côté culturel. Mais là, qu’il vienne nous faire ce sketch alors qu’il vient de perdre deux matchs? Les critiques seraient alimentées par les gens qui n’aiment pas l’OM? Mais Roberto, qu’est-ce qu’on en a à cirer? Qui n’aime pas l’OM? Dans quel média y a-t-il eu quelque chose? (…) Ta conférence de presse du jour, ce n’est vraiment pas sérieux. Ce n’est pas digne d’un mec qui dirige un club comme l’OM », a ajouté l’éditorialiste.
Après une semaine marquée par deux courtes défaites à l’extérieur, l’OM va s’efforcer de garder la tête froide pour essayer de retrouver une dynamique positive dès la réception d’Angers, mercredi, lors de la 10e journée de Ligue 1. À froid, avec quelques jours de recul, De Zerbi et Pierre-Emerick Aubameyang, tous deux présents devant la presse mardi, ont de nouveau promis que l’OM restait serein. « On est sereins parce qu’on fait les choses comme il faut. Mais sur les deux derniers matchs, il a manqué quelque chose. À la finition, ou un peu de méchanceté dans les duels. On a aussi commis quelques erreurs, comme la simulation d’Emerson ou le pénalty de Pavard », a admis « RDZ », qui a aussi souligné le nombre de blessés dans son effectif.