Trois personnes meurent à Tenerife en raison d’une forte houle, l’île espagnole placée en état d’alerte

Trois personnes sont mortes, ce samedi, et plusieurs ont été blessées. L’île est en état d’alerte et la population est invitée à éviter les bords de mer.

Trois personnes ont péri ce samedi 8 novembre dans des accidents distincts liés à la forte houle sur l’île touristique espagnole de Tenerife, ont annoncé les services d’urgence locaux.

Une île en état d’alerte

Un hélicoptère a transporté un homme qui était tombé à l’eau sur une plage de la municipalité de La Guancha (nord), mais ce dernier a été déclaré mort à l’arrivée à cause de la gravité de ses blessures, selon les secours.

Plus tôt, un homme a été retrouvé flottant près de la plage d’El Cabezo, dans le sud de l’île. Les sauveteurs, puis le personnel médical d’urgence ont tenté de le réanimer, mais son décès a été constaté sur place.

Enfin, une grosse vague à Puerto de la Cruz, dans le nord de Tenerife, a emporté 10 personnes. La police et des passants ont secouru le groupe, mais une femme était en arrêt cardiaque et n’a pu être réanimée. Les neuf autres personnes ont été blessées, dont trois grièvement, et ont été hospitalisées.

Les îles Canaries, archipel espagnol dont Tenerife fait partie, situé au large de la côte nord-ouest de l’Afrique, restent en état d’alerte pour risques côtiers. Les autorités ont appelé la population à éviter les quais et bords de mer et suivre les instructions des sauveteurs.

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« J’aimerais que Jean-Luc Mélenchon me dise ce qu’il y a d’infâme dans la partie recettes du budget de la Sécurité sociale », François Ruffin justifie son absention lors du vote à l’Assemblée nationale


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EN DIRECT, Gaza | Emmanuel Macron, après sa réunion avec Mahmoud Abbas à l’Elysée : les projets d’annexion en Cisjordanie « constituent une ligne rouge »

Mahmoud Abbas renouvelle devant Emmanuel Macron sa promesse de réformes, y compris la tenue d’élections

Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a réaffirmé, mardi, à Paris, au cours d’un entretien avec Emmanuel Macron, son « engagement » à mener des « réformes » au sein de l’Autorité palestinienne, y compris la tenue rapide d’élections.

« Nous renouvelons notre engagement ici devant vous quant aux réformes », a déclaré Mahmoud Abbas à l’issue de sa rencontre avec le président français. Celles-ci passent par « l’organisation d’élections présidentielle et générales », Emmanuel Macron précisant qu’elles auraient lieu « un an après le passage à la deuxième phase du cessez-le-feu » à Gaza, celle qui comprend le désarmement du Hamas.

Emmanuel Macron avait auparavant déclaré que le président palestinien lui avait « confirmé l’abrogation d’un système de paiement aux prisonniers »ayant commis des violences en Israëlet l’avait assuré qu’une réforme des manuels scolaires serait menée, « qui doivent exclure tout discours de haine conformément aux standards de l’Unesco », a rappelé le président français.

Mahmoud Abbas et Emmanuel Macron ont par ailleurs annoncé la création d’un comité conjoint pour élaborer la Constitution de l’Etat de Palestine que la France vient de reconnaître.

Sur le plan bilatéral, Mahmoud Abbas a promis l’extradition rapide du Palestinien Hicham Harb, arrêté en septembre en Cisjordanie et soupçonné d’avoir supervisé le commando de l’attentat antisémite de la rue des Rosiers qui avait fait six morts à Paris en 1982.

« Les procédures juridiques relatives à l’extradition sont arrivées à leur phase finale. Il ne reste que quelques détails techniques, qui sont pris en charge par les autorités compétentes des deux pays », a-t-il déclaré au Figaro quelques heures avant sa rencontre avec Emmanuel Macron.

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« Un bon candidat de premier tour »: pour François Ruffin, Jean-Luc Mélenchon perdrait la présidentielle face à Marine Le Pen

Alors que la gauche paraît plus fracturée que jamais, le député « Debout! » de la Somme estime que le « miracle » d’un Jean-Luc Mélenchon au second tour d’une élection présidentielle ne se produirait pas.

Le « miracle » lui semble impossible. Invité de BFMTV ce dimanche 9 novembre, le député « Debout! » de la Somme est revenu sur l’épineux sujet d’un candidat unique porté par la gauche pour la prochaine élection présidentielle, dans le sillage des promesses faites par le Nouveau Front populaire (NFP), qu’il avait initié et pour faire face à la montée du Rassemblement national.

« S’il y a une certitude, c’est que dans un deuxième tour face à Marine Le Pen, [Jean-Luc Mélenchon] qui était très nettement vainqueur en 2017 (…) aujourd’hui, on perd, voilà mon souci. Il n’y a aucun doute », tranche François Ruffin, évoquant les récents sondages.

Selon l’élu, Jean-Luc Mélenchon « peut être un bon candidat de premier tour », mais il « ne sait pas comment faire pour sortir des millions d’électeurs d’un chapeau ». La raison pour laquelle François Ruffin « reste sceptique sur ce miracle qui se produirait dans les quinze jours de l’entre-deux-tours. »

« Tirs d’obus »

« Il nous faut une autre option », martèle-t-il. Quant au NFP, qui faisait miroiter une candidature portée par la gauche pour 2027, François Ruffin persiste et signe: « il est mort » et « ce n’est pas d’aujourd’hui qu’il est mort. »

« Quand il y a des tirs d’obus entre La France insoumise et le Parti socialiste, on imagine une pénible réconciliation », estime le député, qui souligne toutefois que « ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas inventer quelque chose ».

Et sa candidature à lui, peut-elle être envisagée? « Ce n’est pas le moment », tranche François Ruffin, qui se dit pleinement consacré à l’examen du budget proposé à l’Assemblée nationale par le gouvernement.

Lucie Valais Journaliste BFMTV

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Gabriel Martinez-Gros, historien : « L’heure est impériale »

Le président russe Vladimir Poutine (à droite) et son homologue chinois Xi Jinping arrivent au Kremlin, à Moscou, le jeudi 8 mai 2025, pour leurs entretiens, avant les célébrations du 80e anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale. ALEXEI DANICHEV / AP

Gabriel Martinez-Gros est professeur émérite d’histoire à l’université Paris-Nanterre. Il est spécialiste des empires et de l’historien arabe des empires Ibn Khaldûn (1332-1406), auquel il a consacré ses deux derniers livres, Ibn Khaldûn. Anthologie (Passés Composés, 2024) et Ibn Khaldûn. Political Thought (Cambridge, 2025).

Comment définissez-vous un empire ?

Les empires exigent des conditions de possibilité précises. A commencer par une densité de peuplement, une richesse et une qualité productives qui n’apparaissent guère avant la fin du IIe ou le début du Ier millénaire avant notre ère, en Mésopotamie, en Egypte, en Chine du Nord, un peu plus tard en Mésoamérique. Il n’y a pas d’empire néolithique, ni d’empire nomade, faute de ressources humaines et de capacités productives suffisantes. Mais le paradoxe, c’est que ces populations nombreuses, denses et mieux nourries que l’humanité clairsemée qui les cerne ne font empire qu’après avoir été conquises par certaines de ces tribus marginales, plus pauvres, plus avides et plus belliqueuses.

L’Assyrie, la Perse, les Macédoniens, les Romains, fondateurs des premiers Empires moyen-orientaux et méditerranéens, sont tous issus de marges – même Rome, née d’une marge de la Méditerranée orientale, plus riche et plus peuplée dans l’Antiquité que la Méditerranée occidentale –, tout comme la principauté de Qin dans l’ouest de la Chine et qui en fit pour la première fois l’unité en 223 avant notre ère, ou les Aztèques venus du nord du Mexique, sont issus des marges de l’espace densément peuplé et hautement productif de la Chine du Nord ou du Mexique central.

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Incidents à la Philharmonie de Paris: les quatre personnes interpellées mises en examen et placées sous contrôle judiciaire

Le concert de l’orchestre philharmonique d’Israël à Paris avait été perturbé ce jeudi 6 novembre par plusieurs personnes, certaines munies de fumigènes.

Les quatre personnes qui ont été interpellées après les incidents du concert de l’orchestre philharmonique d’Israël à la Philharmonie de Paris ont été mises en examen et placées sous contrôle judiciaire, a appris BFMTV auprès du parquet de Paris ce dimanche 9 novembre.

Les mis en cause sont soupçonnés de « dégradation du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes, mise en danger d’autrui, détention sans motif légitime et interdit par arrêté préfectoral de produit incendiaire, organisation d’une manifestation sur la voie publique sans déclaration, refus de se soumettre aux opérations de relevés signalétiques intégrés dans un fichier de police par personne soupçonnée de délit, violence avec usage ou menace d’une arme ».

Dans le détail, selon les informations de BFMTV, trois d’entre eux sont notamment mis en examen pour mise en danger de la vie d’autrui, et un quatrième pour organisation de manifestation non déclarée.

Des fumigènes allumés

Jeudi, lors d’une représentation donnée par l’Israel Philharmonic Orchestra, des spectateurs en possession d’un billet ont tenté d’interrompre le concert, dont deux fois avec l’usage de fumigènes.

Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a estimé jeudi qu' »il n’y a aucune cause qui justifie qu’on mette en danger la vie des spectateurs ».

La Cité de la musique-Philharmonie de Paris a indiqué avoir porté plainte et a condamné « fermement les graves incidents » survenus dans la grande salle de concert Pierre-Boulez.

« La violence n’a pas sa place dans une salle de concert », avait dénoncé la ministre de la Culture Rachida Dati, en soulignant que « la liberté de programmation et de création est un droit fondamental de notre République ».

Alexandra Gonzalez avec François Blanchard

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Présidentielle 2027 : Xavier Bertrand veut retenter sa chance

Xavier Bertrand, à Paris, le 6 octobre 2025. CYRIL BITTON/DIVERGENCE POUR « LE MONDE »

Longtemps, Xavier Bertand a refusé de se raconter dans un livre. La tradition très française tient pourtant du passage (presque) obligé pour les ambitieux dans leur route vers l’Elysée. « Je suis plus à l’aise à l’oral qu’à l’écrit », reconnaît le candidat déjà déclaré à la présidentielle en 2027. A 60 ans, le président de la région des Hauts-de-France s’est plié à l’exercice dans Rien n’est jamais écrit (Robert Laffont, 408 pages, 21,90 euros). Ces derniers jours, il assurait le service après-vente sur les plateaux télé et radio. Mais pas sur ceux des médias Bolloré. « Je ne suis pas le genre de beauté de ceux qui veulent l’union de la droite avec l’extrême droite », assume l’ancien ministre de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy auprès du Monde.

Xavier Bertrand entend résonner la petite musique d’une alliance avec le Rassemblement national (RN) au sein de son parti, Les Républicains (LR). Lundi 3 novembre, le président de région a repris sa plume pour demander à Bruno Retailleau « d’éclaircir » la ligne. « Peut-il dire comme moi ni LFI [La France insoumise] ni RN ? »,interroge-t-il. Ces derniers temps, Xavier Bertrand voit surtout le président de LR ériger La France insoumise en repoussoir absolu, mais le juge plus friable sur ses appuis républicains au sujet du RN.

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INFOGRAPHIES. Les 300 Porsche 911 vendues en France en 2025 ont rapporté deux fois plus en malus automobile que les 49.000 Dacia Sandero immatriculées

En 2025, Porsche n’a vendu « que » 301 coupés 911 sur le marché français, mais cela suffit pour en faire le modèle qui a le plus contribué au malus automobile en France, avec près de 20,1 millions d’euros de surtaxes. C’est même plus du double que la contribution des plus de 49.000 Dacia Sandero immatriculées cette année.

Quels sont les modèles de voitures qui contribuent le plus aux caisses de l’Etat? Hors TVA, de nombreux véhicules neufs sont en effet touchés par un malus, une surtaxe fixée selon ses émissions de CO2 officielles et, depuis plus récemment, aussi en fonction de sa masse. A la clé pour les finances publiques, des centaines de millions d’euros, pas de trop pour financer le bonus écologique, même si le système supposé être à l’équilibre se révèle largement en déficit depuis de nombreuses années.

Un malus en croissance ces prochaines années

C’est en résumé la philosophie de ce dispositif depuis ses débuts en 2008: désinciter à l’achat d’un véhicule qui émet du CO2 au-delà d’un certain seuil, qui sera abaissé chaque année, tout en financant l’achat de véhicules « propres », avec de faibles émissions de CO2 et désormais uniquement pour les voitures 100% électriques.

En 2024, les recettes du malus sont estimées à 644,5 millions d’euros, en baisse de 2% par rapport à 2023, note une étude de Mobilians à partir d’estimations réalisées par le cabinet Dataneo. Mais avec les durcissements annoncés pour les prochaines années, on peut s’attendre à de fortes hausses de cette manne: +8,8% à 701,3 millions d’euros dès 2025, +34% à plus de 940 millions d’euros en 2026 et +14% à plus d’un milliard d’euros en 2027.

Sur l’année en cours, de janvier à septembre, l’étude s’intéresse aux principaux contributeurs. Sans surprise, on retrouve les quatre principales marques allemandes, Mercedes, BMW, Volkswagen et Audi, qui représentent plus de 45% des recettes du malus. Si on ajoute Porsche, on dépasse la moitié de ce pactole fiscal. Citroën (5,7%), Peugeot (4,9%), Renault (4,1%), Dacia (3,2%) et Mini (3%) complètent ce classement.

La Porsche 911, championne du malus

C’est chez Porsche qu’on retrouve le modèle qui contribue le plus au malus. Toujours sur les 9 premiers mois de 2025, la Porsche 911 figure à la première place, avec seulement 301 exemplaires vendus, mais près de 20,1 millions d’euros de malus cumulés. Soit une moyenne impressionnante de près de 67.000 euros déboursés pour cette surtaxe pour chaque exemplaire.

Deuxième, le BMW X3 reste un modèle premium mais avec une plus large diffusion: les 3.961 exemplaires immatriculés ont rapporté 17,86 millions d’euros, avec une contribution moyenne de 4.508 euros. A la troisième place, on retrouve le Volkswagen Tiguan, juste devant le Citroën C5 Aircross. Les deux SUV apportent un montant assez proche, à plus ou moins 15,8 millions d’euros chacun, avec davantage d’immatriculations pour le modèle aux chevrons, moins touché par le malus que son concurrent allemand.

Il y aussi des modèles très populaires dans ce top 15: la Dacia Sandero, une des voitures les plus vendues en France et parmi les moins chères, apporte tout de même 9,82 millions d’euros, avec près de 200 euros de malus en moyenne pour les 49.270 exemplaires immatriculés entre janvier et septembre 2025. Le best-seller de Dacia se vend ainsi 163 fois plus que la Porsche 911, mais rapporte deux fois moins en malus.

La Citroën C3 se retrouve aussi dans ce classement. Si ce modèle est disponible en électrique, les versions hybride (170 euros de malus) et essence (entre 330 et 400 euros) n’y échappent pas. Au total, les plus de 30.000 exemplaires concernés ont rapporté 8,45 millions d’euros, avec une surtaxe en moyenne à 275 euros.

Julien Bonnet, avec Caroline Robin

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Mort d’Émile: ses grands-parents de retour au Haut-Vernet


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Un « contre-monument » à une statue coloniale à Nancy, une première en France

L’inauguration de la « Table de désorientation » au pied de la statue du sergent Blandan, à Nancy, le 6 novembre 2025. LYSIANE GANOUSSE/« L’EST RÉPUBLICAIN »/MAXPPP

Le face-à-face est troublant. Dressé vers le ciel, un disque de métal haut de 1,60 mètre, gros miroir réfléchissant le monde alentour – les nuages, les passants, les feuilles d’automne –, a surgi au pied de l’écrasante statue du soldat de l’armée d’Afrique. En ce jeudi 6 novembre, sur la place de Padoue, à Nancy, une petite assemblée assiste à une singulière inauguration, celle d’un « contre-monument » donnant la réplique au sergent Jean Pierre Hippolyte Blandan, figure militaire de la conquête d’Algérie, tué au combat en 1842.

L’œuvre, dessinée par Colin Ponthot et réalisée par les apprentis du pôle formation UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie), est une création artistique déroutante par sa sobriété circulaire autant que par son brasier de lumières, d’où d’ailleurs son nom : Table de désorientation. Le flanc de métal est gravé d’un texte en forme d’adresse.

« Qui es-tu [sergent Blandan] ? Regardons dans le miroir mal poli de notre mémoire », écrit l’autrice, Dorothée-Myriam Kellou, journaliste et écrivaine, dont l’histoire familiale franco-algérienne a nourri ce projet de « contre-monument ». Et face à cette « mémoire à trous »,grevée de silences, la réponse appartient au passant, qui, observant son visage réfléchi dans la glace du métal, est invité à « combler les blancs et interroger l’impensé colonial », souligne Dorothée-Myriam Kellou.

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