Budget: bonbons, biscuits, huiles, boissons… Le prix de ces produits risque d’augmenter en 2026

Plusieurs articles du budget pour 2026 prévoient de taxer directement ou indirectement certains produits de grande consommation. Si le projet de loi de finances venait à être voté, de nombreux aliments risqueraient de voir leur prix augmenter.

Après les sodas en 2025, quels seront les produits de grande consommation qui verront leur prix augmenter en 2026 à cause du budget? En février derner, les députés avaient effectivement mis en place une nouvelle taxe sur les boissons sucrées qui avait pour but d’augmenter leur prix de 10%. Afin d’inciter les clients à moins en consommer.

Alors que le Projet de loi de finances de la sécurité sociale pour 2026 est en cours d’examen à l’Assemblée nationale, plusieurs de ses articles prévoient de taxer davantage certains produits. RMC Conso vous liste ceux qui risqueraient d’augmenter si ce texte était adopté.

· Les biscuits et bonbons avec la taxe anti-sucre

Cette nouvelle taxe aurait un fonctionnement assez similaire à celui de la taxe soda, qui taxe plus ou moins fort une boisson en fonction du nombre de kilos de sucre qu’elle contient par hectolitre. Là, en fonction du nombre de kilos de sucre ajoutés qu’il contiendrait par quintal (100 kilogrammes), un produit alimentaire serait surtaxé.

C’est un amendement à l’article 11 du PLFSS déposé par les députés Renaissance qui prévoit de mettre en place cette nouvelle fiscalité. Voici concrètement le surcoût qui devra être supporté par l’industriel:

-Si un produit a moins de 5 kilogrammes de sucre ajoutés pour un quintal (moins de 5%), la taxe sera de 4 euros par quintal.

-Si un produit a entre 5 et 8 kilogrammes de sucre ajoutés par quintal (entre 5 et 8%), la taxe sera de 21 euros par quintal.

-Si un produit a plus de 8 kilogrammes de sucre ajoutés par quintal (plus de 8%), la taxe sera de 35 euros par quintal.

Cette nouvelle taxation concernera l’ensemble des produits alimentaires transformés. Mais visera encore plus spécifiquement les biscuits sucrés et les bonbons qui contiennent le plus de sucre ajouté. Les producteurs de ces deux types de produits devront supporter le surcoût induit par cette nouvelle fiscalité. Et pourront de ce fait le répercuter sur le prix de leurs produits. Notons toutefois que les entreprises à moins de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires ne seraient pas concernées afin de préserver les entreprises artisanales.

L’objectif d’une telle taxation est double. Dissuader d’un côté le consommateur de manger de ces produits mauvais pour la santé. Et de l’autre rapporter de l’argent à la Sécurité sociale: le produit de cette taxe servira à financer des programmes de prévention contre l’obésité.

· Les boissons énergisantes alcoolisées (Vody)

C’est un produit certes beaucoup moins consommé que les bonbons et les biscuits, mais qui a beaucoup fait parler de lui cette année. Les boissons énergisantes alcoolisées, c’est-à-dire des boissons alcoolisées comportant une adjonction de substances actives ayant un effet stimulant comme la caféine, la taurine ou la guaranine, vont être taxées.

Cet amendement inscrit dans le PLFSS vise une marque en particulier: la Vody. En mai dernier la répression des fraudes s’est inquiétée du succès de ce mélange de vodka et de boisson énergisante titrant entre 18 et 22% d’alcool pour une canette de 25 centilitres. Par la présence de caféine, ce mélange masque la fatigue et l’effet de l’ivresse, ce qui peut entrainer une surconsommation. Sa forte teneur en sucre masque également le goût de l’alcool et facilite encore plus sa consommation à l’excès.

Il existait déjà depuis 2020 une taxe visant les « prémix », ces mélanges d’alcool et de boissons non alcoolisées sucrées. Mais étonnamment, les boissons énergisantes alcoolisées comme la Vody y échappaient jusqu’alors. L’amendement adopté dans le PLFSS visera donc à rectifier le tir.

· Les huiles, margarines, laits infantiles avec la taxe hexane

Cette nouvelle taxe n’imposera pas directement les produits concernés, mais pourrait tout de même avoir une incidence sur leur prix à l’avenir. Les députés ont approuvé samedi 8 novembre la création d’une taxe sur l’hexane.

Qu’est-ce que c’est? Il s’agit d’un solvant neurotoxique et perturbateur endocrinien, qui est malgé tout massivement utilisé par l’industrie agroalimentaire pour extraire les huiles végétales. Toutes les entreprises qui produisent, vendent ou importent de l’hexane seront asujetties à cette nouvelle contribution à hauteur de 0,3 centime par litre.

L’augmentation du coût de l’hexane avec cette taxe peut donc se répercuter sur la chaîne de production de certains industriels qui s’en servent. Ces derniers pourront également chercher à utiliser un produit alternatif pour se conformer à la volonté de cette nouvelle taxation: réduire l’usage de ce solvant. Toutefois, cette transition pourrait entraîner un surcoût, qui se répercutera sur les produits.

Dans l’amendement instaurant cette nouvelle taxe, le député Richard Ramos (MoDem) listait certains produits d’alimentation courante pouvant présenter des résidus d’hexane. C’est le cas de certaines huiles, de margarines, de laits infantiles ou de plats préparés. Ces produits pourraient donc être amenés à augmenter.

Source

Hannibal Kadhafi libéré au Liban après dix années de détention sans jugement

Hannibal Kadhafi entouré d’Inès Harrak, cheffe de son équipe de défense, et l’avocat français Laurent Bayon, à Beyrouth, le 10 novembre 2025. AVOCATS DE LA DÉFENSE D’HANNIBAL KADHAFI/AFP

Hannibal Kadhafi, le plus jeune fils encore en vie de l’ancien dictateur Mouammar Kadhafi, tué en Libye le 20 octobre 2011, est sorti de prison lundi 10 novembre, après dix années de détention à Beyrouth, durant lesquelles il n’a jamais été jugé. Sa remise en liberté a été rendue possible par le paiement d’une caution de 900 000 dollars (777 000 euros), acquittée par une délégation libyenne du gouvernement de Tripoli, qui a assisté à la libération.

Mardi, l’homme âgé de 50 ans était en compagnie de son épouse et de ses enfants, et n’avait pas quitté le pays du Cèdre, malgré son intention de gagner une autre destination, sur laquelle sa défense garde le secret. Il doit obtenir pour cela une autorisation du Conseil de sécurité des Nations unies, qui, en 2011, en pleine répression de l’insurrection dans l’Est libyen, avait frappé d’interdiction de voyager Mouammar Kadhafi et ses proches.

Le long séjour d’Hannibal Kadhafi derrière les barreaux au Liban a été dénoncé comme arbitraire par l’ONG Human Rights Watch, qui a appelé à sa libération en août, estimant que sa détention était basée sur des « allégations apparemment non fondées ».

Il vous reste 81.07% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Source

« Le climat compatible s’étend de plus en plus vers le nord » de l’Europe: pourra-t-on bientôt cultiver du riz en Angleterre en raison du réchauffement climatique?

Dans une région marécageuse de l’est de l’Angleterre, une chercheuse britannique expérimente la culture du riz, qui pourrait un jour devenir viable dans le pays en raison du réchauffement climatique.

Grandes bottes en caoutchouc aux pieds, Nadine Mitschunas manipule avec une joie non dissimulée les plants de riz à maturité qui émergent de l’eau d’une petite parcelle qu’elle cultive dans les Fens, une région particulièrement fertile de l’est de l’Angleterre.

« Faire pousser du riz n’avait jamais été fait au Royaume-Uni » et ces plants montrent que ce « n’est finalement pas aussi fou qu’il y paraît », grâce au changement climatique, avance cette chercheuse au centre britannique d’écologie et d’hydrologie (UKCEH).

Du riz dans le « grenier à blé du Royaume-Uni », mais aussi des citrons ou des pois chiches dans le sud: c’est le pari de moins en moins fou que font des chercheurs britanniques, qui étudient à quoi ressemblera l’agriculture de demain dans le pays.

Comment une algue peut-elle réconcilier l’agriculture et le climat?

Nadine Mitschunas dirige ainsi des recherches visant à tester dans le Cambridgeshire de nouvelles cultures en réhumidifiant ou remettant en eau une ancienne région de tourbières. Son riche sol a permis de développer une agriculture particulièrement productive, et la région concentre un tiers des légumes et 20% des pommes de terre et betteraves cultivés en Angleterre.

Blé, fraises, oignons, avoine…

Mais le drainage des sols appauvrit progressivement la terre, menaçant l’agriculture locale, et libère le CO2 capté par les tourbières. C’est ce qu’ont constaté Craig et Sarah-Jane Taylor, agriculteurs partenaires du projet de l’UKCEH.

« Nous avons bien conscience que nos sols s’épuisent et que nous devons changer pour assurer l’avenir », explique Sarah-Jane, qui souligne que l’accès à l’eau « devient un problème, et ça va empirer ».

Comme ailleurs dans le monde, les effets du changement climatique se font sentir au Royaume-Uni, avec des phénomènes extrêmes plus fréquents, un réchauffement des températures, ou un assèchement des sols par endroits. Selon une modélisation de l’UKCEH, des cultures aujourd’hui largement répandues comme le blé ou les fraises deviendront beaucoup plus difficiles d’ici 2080 avec un réchauffement de 2°C. Avec une hausse de 4°C, ce sont les cultures d’oignons et d’avoine qui seraient pénalisées.

Mais à l’inverse, d’autres pourraient devenir viables, comme le tournesol, blé dur, soja, pois chiche, citron ou gombo, en particulier dans le sud-ouest du pays ou en Ecosse près du littoral. Dans les Fens, Nadine Mitschunas a testé neuf variétés de riz qui poussent habituellement aux États-Unis, Philippines, en Macédoine ou au Japon: quatre semblent prometteuses, en particulier une variété originaire de Colombie.

La germination des graines s’est faite en laboratoire, puis les semis ont été plantés dans l’eau en juin et la récolte a commencé début octobre. « Je ne mange pas encore mon propre riz », s’amuse la chercheuse, mais d’ici dix ans, cela pourrait devenir une réalité. « Le climat compatible avec la culture du riz s’étend de plus en plus vers le nord » de l’Europe, explique-t-elle, citant des projets plus avancés aux Pays-Bas et en Allemagne. La chercheuse teste aussi divers légumes (salades, céleris, citrouilles…), des fraises, ou encore des plantes aromatiques. Son projet vise également à régénérer les tourbières afin d’accroître les capacités de captage de CO2 du pays.

« Nous pouvons prendre des risques que les agriculteurs ne pourraient pas se permettre », explique Nadine Mitschunas.

« Et pourquoi ne pas essayer? »

Ailleurs au Royaume-Uni, d’autres équipes de chercheurs testent également de nouvelles cultures. À l’université de Southampton, Mark Chapman, professeur de biologie, dirige une étude visant par exemple à expérimenter la culture de pois chiches dans divers endroits du pays.

« Si nous attendons 20 ou 30 ans et que nous nous rendons compte que nous ne pouvons plus cultiver du blé comme nous l’avons toujours fait, alors nous aurons un problème », explique Mark Chapman.

Il faut donc s’interroger maintenant sur les futures cultures, les variétés à privilégier et (se demander) si les consommateurs accepteront de changer leurs habitudes, pour « faciliter la transition », selon lui. « Nous sommes à un point où nous devons essayer plus de choses. Et on doit impliquer les agriculteurs », qui connaissent leurs sols, et devront s’approprier ces changements, ajoute le chercheur.

Dans les Fens, Sarah-Jane et Craig font figure de précurseurs. Mais après l’étonnement des débuts, ils ont noté l’intérêt croissant d’autres agriculteurs. « Il fut un temps où on ne cultivait pas la pomme de terre ou la betterave ici, et maintenant ce sont les principales cultures. Donc pourquoi le riz ne serait pas une option? Et pourquoi ne pas essayer? » demande Sarah-Jane.

Source

Mort de Mathis : des centaines de personnes ont marché à Saint-Omer pour dire « un dernier au revoir » au jeune homme, tué par un automobiliste sous protoxyde d’azote

Participants à la marche blanche en hommage à Mathis, à Saint-Omer (Pas-de-Calais), le 11 novembre 2025. SAMEER AL-DOUMY/AFP

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées mardi 11 novembre, à Saint-Omer (Pas-de-Calais), pour rendre hommage à Mathis, 19 ans, mortellement percuté le 1er novembre à Lille par un automobiliste ayant consommé du protoxyde d’azote et fuyant la police. La marche blanche s’est élancée d’un grand parc où Mathis avait ses habitudes, avant de cheminer en ville. Proches et anonymes, vêtus de blanc, certains portant des tee-shirts à l’effigie du jeune homme, ou des vêtements qu’il avait lui-même créés, ont défilé dans le calme pour lui dire « un dernier au revoir ».

Le 1er novembre, à 4 h 48 du matin, Mathis traversait une rue du centre-ville lorsqu’il a été percuté par un véhicule qui roulait à vive allure. Selon le procureur de la République de Lille, Samuel Finielz, le conducteur, âgé de 31 ans, avait plusieurs fois refusé d’obtempérer aux injonctions des policiers.

L’enquête a aussi établi « une consommation de protoxyde d’azote contemporaine de la conduite ». Quelques mètres après l’accident, le mis en cause a tenté de fuir à pied avant d’être interpellé. Déjà connu pour des délits routiers, il a été mis en examen pour homicide routier aggravé et placé en détention provisoire. Il conteste avoir conduit le véhicule.

« Perdre notre meilleur ami à 19 ans, le soir de Halloween, alors qu’il rentrait tranquillement d’une soirée où il s’était bien amusé, ce n’est pas normal », a confié à l’Agence France-Presse Tom, 20 ans, présent à la marche blanche. A l’issue de cette dernière, Emmanuel, le père de Mathis, habitant d’une commune voisine, a pris la parole au micro : « Je voulais tous vous remercier, la famille, les amis, les inconnus (…) si ça peut nous aider à ce que la justice soit plus ferme, qu’il n’y ait plus de protoxyde d’azote, je ne veux pas qu’il y ait de nouveau Mathis qui s’en aille un jour. »

Un vide juridique dénoncé par les proches de la victime

Les parents de Mathis réclament la « sévérité » et une loi interdisant spécifiquement de conduire quand on a consommé du protoxyde d’azote. Ils demandent à rencontrer le ministre de la justice, Gérald Darmanin, « pour lui faire des propositions concrètes ».

Aujourd’hui, il n’existe pas de loi « qui réprime la conduite après usage de protoxyde d’azote », déplore leur avocat, Antoine Régley. Or, « c’est un fléau grandissant, extrêmement inquiétant » au volant, « certains conducteurs perdent la vue quelques secondes, d’autres se sentent invincibles ».

En mars, le Sénat a voté la pénalisation de l’usage détourné du protoxyde d’azote ou « gaz hilarant », sans viser spécifiquement la conduite ni aller jusqu’à interdire totalement sa vente aux particuliers, comme l’avaient fait auparavant les députés. L’avenir de cette loi dépendra des négociations entre les deux chambres.

Originaire d’Haïti, Mathis a été adopté par un couple du Nord. Il travaillait dans un fast-food de la banlieue lilloise et préparait son bac en candidat libre. Sous le pseudo MPX, il écrivait aussi quelques textes de rap. A Lille, près du lieu du drame, de nombreux hommages lui ont déjà été rendus sous forme de messages et de fleurs attachés à un arbre. Les obsèques du jeune homme ont eu lieu, lundi, dans l’intimité familiale.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La silencieuse et destructrice propagation du gaz « hilarant » : « Plus t’en prends, plus t’es défoncé. J’oubliais tout, je ne pensais qu’à ça »

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu

Source

Pour le ministre de l’Industrie, la reprise des usines Novasco s’annonce « difficile »

L’aciériste qui fabrique des aciers spéciaux, notamment pour le secteur automobile, en est à son quatrième redressement judiciaire depuis 2014.

La reprise des usines de l’aciériste Novasco en redressement judiciaire s’annonce « difficile », a estimé dimanche le ministre de l’Industrie, Sébastien Martin, à trois jours de la décision du tribunal judiciaire de Strasbourg sur le devenir de l’entreprise et de ses 760 salariés.

« Sur Novasco, il y a des projets qui seront examinés par le tribunal le douze, mercredi: ça va être difficile, je préfère le dire tout de suite, ça va être difficile », a répété le ministre, interrogé dans l’émission Dimanche en politique, sur France 3.

Le ministre est même allé jusqu’à former le voeu de « redonner un avenir » à « ce site », semblant parler de l’usine d’Hagondange en Moselle, la plus importante du groupe, qui compte quelque 450 salariés, dont il espère qu’elle « puisse avoir un devenir, donc ne ferme pas et ne soit pas une friche ».

Il a rappelé avoir reçu cette semaine « tous les élus locaux » et avoir « obtenu la mobilisation de l’intercommunalité locale, de la région et de la Banque des territoires » pour que « demain, même s’il n’y avait pas éventuellement de projets de reprise satisfaisants, on ne laisse pas tomber le site ».

Le fonds Greybull n’aurait pas tenu ses engagements

Parmi les deux repreneurs potentiels, Europlasma envisagerait de reprendre les quatre sites, à Saint-Etienne, Custines (Meurthe-et-Moselle), Leffrinkoucke près de Dunkerque (Nord) et surtout Hagondange, mais au prix de licenciements (75 salariés seraient repris sur 450). Métal Blanc n’a en revanche cantonné son offre qu’à un seul site, celui de Leffrinkoucke.

Novasco, qui fabrique des aciers spéciaux, notamment pour le secteur automobile, en est à son quatrième redressement judiciaire depuis 2014.

Le groupe avait été repris en 2024 par le fonds d’investissement britannique Greybull Capital, qui avait promis d’y injecter 90 millions d’euros tandis que l’Etat verserait 85 millions.

Si l’Etat a globalement tenu ses engagements financiers, Greybull n’a apporté que 1,5 million d’euros, selon les syndicats.

Mercredi, le ministre avait indiqué vouloir demander des comptes à l’actionnaire britannique a qui il entendait faire respecter ses engagements, sans en dire davantage.

L’industrie sidérurgique européenne multiplie les plans de licenciements, souffrant entre autres de la concurrence chinoise, des coûts élevés de l’énergie, ainsi que des difficultés des constructeurs automobiles, gros consommateurs d’acier.

Source

EN DIRECT, guerre en Ukraine : un proche de Volodymyr Zelensky accusé d’orchestrer un vaste système de corruption

Moscou affirme avoir déjoué une opération visant à détourner un MiG-31 équipé d’un missile Kinjal

Le service fédéral de sécurité russe (FSB) affirme, mardi, avoir mis « fin à l’opération des services de renseignement du ministère ukrainien de la défense et de ses tuteurs britanniques visant à détourner vers l’étranger un avion de chasse MiG-31 des forces armées russes, porteur du missile hypersonique Kinjal ». Le FSB accuse ainsi les services de renseignement ukrainiens d’avoir tenté de recruter des pilotes pour cette opération en leur proposant 3 millions de dollars.

Selon le FSB, l’avion aurait dû ensuite être acheminé vers la base aérienne militaire de l’OTAN de Constanta, en Roumanie, située sur les bords de la mer Noire, à 400 kilomètres à vol d’oiseau de la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014. Là-bas, l’appareil aurait pu être « abattu » par les systèmes de défense antiaérienne, a encore expliqué le FSB. « Ces projets ukrainien et britannique d’organiser une provocation d’ampleur ont été déjoués », grâce à l’un des pilotes de l’avion, qui a prévenu les forces de l’ordre, selon la même source.

Dans une vidéo du FSB diffusée par les médias russes, cette personne, dont le visage est dissimulé, affirme s’être vu proposer, dans un courriel, par le renseignement ukrainien de « tuer » le commandant de l’avion avant de détourner l’appareil, en échange de 3 millions de dollars et de l’obtention de « la nationalité d’un pays occidental », sans préciser lequel. En « riposte à cette provocation », les forces russes ont effectué une frappe au moyen de missiles Kinjal contre un centre de renseignement électronique de l’armée ukrainienne à Brovary, dans la région de Kiev, et une base aérienne de Starokostiantyniv, dans la région de Khmelnytsky, selon le FSB.

« La diffusion de telles accusations mensongères est une tactique typique des services de renseignement russes », a réagi le Centre de lutte contre la désinformation ukrainien, un organe du Conseil de sécurité nationale et de défense de l’Ukraine, sur les réseaux sociaux.

Le porte-parole du ministère des affaires étrangères roumain, Andrei Tarnea, a qualifié ces accusations d’« inventées » et les a comparées à un « roman d’espionnage soviétique », dans un message publié mardi sur la plateforme X. « Ce qui est réel, en revanche, c’est l’agression et les provocations russes, que ces histoires sur les avions et les espions tentent de dissimuler », a-t-il ajouté.

Source

Le voile est-il un outil de soumission de la femme? « Non », répond François Ruffin, « c’est un choix effectué par des femmes dans notre pays que de se couvrir de cette manière-là »


Le voile est-il un outil de soumission de la femme? « Non », répond François Ruffin, « c’est un choix effectué par des femmes dans notre pays que de se couvrir de cette manière-là »{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>

Sur le même sujet

1:33

Retraites: pour Serge Guerin, sociologue, « la gauche est en train d’accélérer un processus de déconstruction du système de retraites par répartition »

15:45

Retraites, gouvernement: entretien avec Sébastien Chenu, vice-président du RN

1:01

Pour Sébastien Chenu (RN), l’emprisonnement de Nicolas Sarkozy, « était une injustice »

0:55

Pour Sébastien Chenu (RN), le gouvernement de Sébastien Lecornu « doit tomber »

1:11

Pour Sébastien Chenu (RN), « Emmanuel Macron et Bruno Le Maire ont ruiné le pays »

1:14

Pour Sébastien Chenu (RN), « Emmanuel Macron a trahi la confiance des Français »

1:27

Retraites: Sébastien Chenu (RN), déclare que le parti « votera pour » la suspension de la réforme examinée à l’Assemblée nationale demain

18:08

Marschall Truchot : réforme des retraites, la capitulation de Macron ? – 11/11

3:20

Une révolution industrielle au Pentagone !

2:00

Bruno Le Maire/Emmanuel Macron: pour Nicolas Bouzou, économiste, « Bruno Le Maire, c’est le bouc émissaire depuis le début »

0:43

Bruno Le Maire/Emmanuel Macron: pour Thomas Porcher, économiste, « il y eu une erreur de prévision »

2:10

LE RADAR BFM – Dérapage des finances: un mensonge d’État ?

18:26

Marshall Truchot : “On sera là”, la chanson de Goldman pour les Bleuet – 11/11

3:01

Réforme des retraites: « C’est la grande bataille de la Bérézina des macronistes », ironise Charles Consigny, avocat

appendScript(« /assets/v14/js/videoPlayer.891ee547d07abbb206ad.js »));]]>s());]]>{window.tagCoScriptLoaded=true};]]> appendScript(‘https://synchrobox.adswizz.com/register2.php’));]]> appendScript(‘https://delivery-cdn-cf.adswizz.com/adswizz/js/SynchroClient2.js’));]]>

Source

BBC : le directeur général démissionnaire appelle le groupe à « se battre » pour défendre son journalisme

Une interview du directeur général démissionnaire de la BBC, Tim Davie, diffusée dans un restaurant londonien, le 11 novembre 2025. KIN CHEUNG/AP

« Nous devons nous battre pour défendre notre journalisme », a déclaré mardi 11 novembre Tim Davie, le directeur général démissionnaire de la BBC. M. Davie s’exprimait pour la première fois devant les employés de l’institution depuis l’annonce de sa démission dimanche en raison de la polémique : Donald Trump a menacé lundi de poursuivre en diffamation le groupe audiovisuel public britannique pour un montage trompeur de l’un de ses discours. « Nous sommes une organisation unique et précieuse, et je vois la liberté de la presse mise à rude épreuve », a encore déclaré Tim Davie devant les salariés, tout en reconnaissant « un manquement [aux] règles éditoriales [du groupe] » .

Les avocats du président américain ont donné jusqu’à vendredi 22 heures (23 heures à Paris) à la BBC pour présenter ses excuses, et retirer le documentaire incluant le montage trompeur diffusé fin octobre 2024. A défaut, ils réclameront en justice un milliard de dollars de dommages et intérêts, selon le courrier qu’ils ont envoyé à la BBC.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Au Royaume-Uni, la BBC fragilisée après la démission de son directeur à la suite de coupes jugées « biaisées » dans un discours de Donald Trump

Le groupe audiovisuel, secoué ces dernières années par plusieurs polémiques, a affirmé qu’il répondrait à ce courrier « directement en temps voulu ». Le président du conseil d’administration de la BBC, Samir Shah, a présenté lundi les excuses de la BBC et reconnu « une erreur de jugement », sans s’adresser directement à Donald Trump.

L’affaire a déjà coûté leur poste à Tim Davie et à la patronne de la chaîne d’information BBC News, Deborah Turness. La polémique est aussi embarrassante pour le gouvernement travailliste de Keir Starmer, qui s’enorgueillit d’avoir établi de bonnes relations avec l’administration Trump.

La révision du contrat du groupe audiovisuel

La ministre de la culture, Lisa Nandy, a rendu mardi après-midi devant les députés un hommage appuyé à la BBC, en évitant soigneusement de parler des menaces du président américain. Tout en reconnaissant l’existence de « problèmes graves » dans le fonctionnement de la BBC, elle a appelé à éviter les « attaques soutenues » contre une institution « au cœur de notre vie démocratique et culturelle depuis plus d’un siècle ».

Le porte-parole du gouvernement a lui aussi refusé tout commentaire sur une possible action en justice. « C’est à la BBC de répondre sur les questions éditoriales, et nous avons une relation étroite avec les Etats-Unis sur nos priorités communes », a-t-il souligné.

Cette affaire tombe alors que le groupe audiovisuel, qui tire l’essentiel de ses revenus de la redevance, doit renégocier d’ici fin 2027 son contrat de mission décennal avec le gouvernement. La révision du contrat va démarrer « avant la fin de l’année », a annoncé Lisa Nandy au Parlement. « Nous veillerons à ce que la BBC bénéficie d’un financement durable », qui lui permettra de rester « farouchement indépendante », a promis la ministre.

Des critiques persistantes sur l’impartialité de la BBC

L’affaire a révélé les tensions croissantes au sein du conseil d’administration de la BBC, partiellement nommé par le gouvernement. Certains membres issus de la droite conservatrice accusent les programmes d’information d’être partiaux sur des sujets comme la guerre à Gaza, les droits des personnes transgenres et Donald Trump.

Le député conservateur chargé de la culture, Nigel Huddleston, a encore jugé mardi que le traitement de l’actualité à la BBC avait « de vrais problèmes, et ne respect[ait] notamment pas son devoir d’impartialité ». Pour l’ancien président de la BBC, Richard Tait, ce média fait l’objet « d’attaques sans répit » des conservateurs et du parti d’extrême droite Reform UK, qui ont « contribué à saper la confiance du public ».

Donald Trump a multiplié les menaces et poursuites contre les médias américains, mais une procédure contre la BBC serait difficile à défendre devant un tribunal, selon plusieurs experts. Le président américain envisage d’ouvrir une procédure en Floride, où il réside, le délai d’un an après l’infraction supposée pour déposer plainte en diffamation au Royaume-Uni étant dépassé.

La loi américaine est plus protectrice de la liberté d’expression, et la BBC n’a qu’une « très faible audience » aux Etats-Unis, souligne auprès de l’Agence France-Presse l’avocat spécialiste en droit des médias, Matthew Gill. En revanche, elle permet de réclamer des dommages et intérêts bien plus importants.

Lire aussi : en 2022 Article réservé à nos abonnés La BBC, cent ans et des tourments

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu

Source

Trois personnes meurent à Tenerife en raison d’une forte houle, l’île espagnole placée en état d’alerte

Trois personnes sont mortes, ce samedi, et plusieurs ont été blessées. L’île est en état d’alerte et la population est invitée à éviter les bords de mer.

Trois personnes ont péri ce samedi 8 novembre dans des accidents distincts liés à la forte houle sur l’île touristique espagnole de Tenerife, ont annoncé les services d’urgence locaux.

Une île en état d’alerte

Un hélicoptère a transporté un homme qui était tombé à l’eau sur une plage de la municipalité de La Guancha (nord), mais ce dernier a été déclaré mort à l’arrivée à cause de la gravité de ses blessures, selon les secours.

Plus tôt, un homme a été retrouvé flottant près de la plage d’El Cabezo, dans le sud de l’île. Les sauveteurs, puis le personnel médical d’urgence ont tenté de le réanimer, mais son décès a été constaté sur place.

Enfin, une grosse vague à Puerto de la Cruz, dans le nord de Tenerife, a emporté 10 personnes. La police et des passants ont secouru le groupe, mais une femme était en arrêt cardiaque et n’a pu être réanimée. Les neuf autres personnes ont été blessées, dont trois grièvement, et ont été hospitalisées.

Les îles Canaries, archipel espagnol dont Tenerife fait partie, situé au large de la côte nord-ouest de l’Afrique, restent en état d’alerte pour risques côtiers. Les autorités ont appelé la population à éviter les quais et bords de mer et suivre les instructions des sauveteurs.

Source

« J’aimerais que Jean-Luc Mélenchon me dise ce qu’il y a d’infâme dans la partie recettes du budget de la Sécurité sociale », François Ruffin justifie son absention lors du vote à l’Assemblée nationale


« J’aimerais que Jean-Luc Mélenchon me dise ce qu’il y a d’infâme dans la partie recettes du budget de la Sécurité sociale », François Ruffin justifie son absention lors du vote à l’Assemblée nationale{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]> appendScript(« /assets/v14/js/videoPlayer.891ee547d07abbb206ad.js »));]]>s());]]>{window.tagCoScriptLoaded=true};]]> appendScript(‘https://synchrobox.adswizz.com/register2.php’));]]> appendScript(‘https://delivery-cdn-cf.adswizz.com/adswizz/js/SynchroClient2.js’));]]>

Source