Premières passes d’armes entre la nouvelle cheffe de l’exécutif japonais et la Chine

La première ministre japonaise, Sanae Takaichi, au Parlement, à Tokyo, le 10 novembre 2025. KAZUHIRO NOGI / AFP

Il aura fallu à peine plus de deux semaines pour que se dégradent les relations entre la Chine et la nouvelle première ministre japonaise, Sanae Takaichi. Le positionnement ultraconservateur et révisionniste sur les questions mémorielles de la première femme à diriger le Japon promettait, certes, des temps houleux avec Pékin, mais le froid diplomatique est tombé sans délai. Interrogée, vendredi 7 novembre, au Parlement par un membre de l’opposition sur les scénarios dans la région qui constitueraient une menace pour le Japon, Mme Takaichi a répondu : « Si des navires de guerre étaient employés et qu’un blocus maritime [sur Taïwan] impliquait l’usage de la force, je pense que cela constituerait tout à fait une situation dont on pourrait considérer qu’elle menace la survie du Japon. »

L’évocation d’une « menace » existentielle pour le Japon sous-entend que Tokyo pourrait intervenir militairement en soutien à Taipei en cas de guerre. Une décennie plus tôt, le chef du gouvernement d’alors, Shinzo Abe, dont Sanae Takaichi revendique l’héritage politique, avait modifié le droit japonais pour permettre aux Forces d’autodéfense d’intervenir à l’étranger malgré le pacifisme constitutionnel, si la « survie » du Japon était en jeu. Les réactions chinoises ne se sont pas fait attendre, et elles sont brutales. « Il n’y a d’autre choix que de trancher sans hésitation cecou répugnant tendu vers nous », a écrit sur X le consul chinois à Osaka, Xue Jian.

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INFO BFM BUSINESS. L’hémorragie se poursuit au BHV avec le départ des marques Sandro, Maje, Claudie Pierlot et Fursac, le magasin parisien tente de désamorcer la crise en interne

Après Dior et Guerlain du groupe LVMH, les marques du groupe SMCP (Sandro, Maje, Claudie Pierlot et Fursac) quittent le magasin parisien, empêtré dans la tempête Shein et les problèmes de retards de paiement. D’autres marques emblématiques pourraient suivre.

Les rayons Claudie Pierlot du BHV Marais sont déjà vides depuis ce mercredi matin. Le groupe SMCP ne commente pas, mais selon nos informations, il a décidé de faire de même pour toutes ses marques, Sandro, Maje et aussi Fursac, après de longues années de présence dans le grand magasin de la rue de Rivoli.

« Les cartons sont en train d’être faits », nous dit une source. Le « fruit, selon elle, d’une décision longuement réfléchie, avec plusieurs raisons » notamment « ce que devient le retail au BHV ».

La décision de partir des maisons de LVMH, Guerlain et Dior, comme vous révélait BFM Business ce mercredi matin, n’aide pas non plus. Une tuile de plus pour la direction du magasin, en pleine période des achats de Noël, alors que les Sandro, Maje et leurs marques soeurs, sont « de gros drivers de trafic », estime un bon connaisseur du dossier. Et l’hémoragie va se poursuivre, craint une source chez les salariés, qui évoque le départ prochain d’autres marques de luxe de la cosmétique.

« Depuis plusieurs mois, certaines marques de plus petite taille avaient choisi de quitter nos magasins. Aujourd’hui, ce sont des enseignes plus importantes – Dior, Guerlain et le groupe SMCP – qui annoncent à leur tour leur départ, reconnaît la direction de SGM et du BHV dans une lettre diffusée en interne. La presse évoque des tensions financières. La réalité est toute autre: il n’existe aucune difficulté de paiement. Nos paiements sont effectués dans les délais convenus: le 25 du mois pour SEGM, le 30 pour le BHV. »

La lettre diffusée en interne par la direction du groupe SGM et du BHV. © BFM Business

Dans cette même communication la direction assure que « le groupe SMCP [lui] a adressé un courrier à 13h aujourd’hui. Pour rappel, SMCP dispose de 450.000 euros de dépôt de garantie, et nous avons réglé 373.000 euros de ventes en octobre. Le dépôt couvre donc largement leurs positions. »

« Il n’existe aucune dette, aucun retard, ni aucun incident de paiement pour ces marques-là, assure le groupe. Ce qui se joue ici n’est pas une question de trésorerie, mais une question d’image. »

Le distributeur se félicite enfin du trafic généré par l’arrivée de Shein au BHV à Paris et par le « succès commercial exceptionnel, avec plus de 50.000 visiteurs dès la première semaine et des performances supérieures à la moyenne du magasin. »

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« On est obsédé depuis Mitterrand par l’âge légal mais ce sont les annuités qui comptent »: l’économiste Jean-Hervé Lorenzi séduit par l’idée de Gabriel Attal de relancer la retraite à points

Le groupe de députés Ensemble pour la République a déposé lundi un amendement au projet de loi de finances pour créer un « fonds de capitalisation à la naissance » dans le cadre duquel chaque enfant recevrait 1.000 euros versés par l’État.

C’est un soutien de poids du monde économique en faveur de la retraite à points. Invité du Face à face sur BFMTV mardi matin, Jean-Hervé Lorenzi s’est montré favorable à la proposition de loi des députés Ensemble pour la République (EPR) pour un système de retraites « universel, clair et compréhensible » et qui s’inspire en partie de la réforme à points abandonnée en 2020 par le gouvernement d’Edouard Philippe.

« Je trouvais la première réforme Macron intelligente parce qu’au fond, ce sont les annuités qui comptent », a déclaré le fondateur du Cercle des Economistes.

« En France, on est très obsédé depuis Mitterrand par l’âge légal de départ à la retraite mais ce qui compte dans les faits, ce sont les annuités, a-t-il poursuivi. Le coeur du sujet sont les annuités car c’est ce qu’il y a de plus juste: si vous commencez à 16 ans, ce n’est pas la même chose que si vous commencez à 25 ans. »

Pour le président du groupe de députés EPR Gabriel Attal, ce système devra « inciter » à une part de capitalisation mais sans la rendre obligatoire. Cela passera par la création d’un « fonds de capitalisation à la naissance » dans le cadre duquel chaque enfant recevrait 1.000 euros versés par l’État, placés sur un « compte de capitalisation ».

Certains régimes spéciaux intouchables?

L’ancien Premier ministre souhaite faire « progressivement converger les différents régimes, de telle sorte qu’un euro cotisé ouvre les mêmes droits, que l’on soit salarié, fonctionnaire ou indépendant ». Ce « nouveau système » ferait disparaître l’âge légal de départ « devenu un non-sens ». « Chacun sera libre de choisir le moment où il part. On ne fixe qu’une condition: il faudra un montant minimal de pension de retraite à atteindre pour pouvoir liquider sa retraite », a-t-il développé.

Si Jean-Hervé Lorenzi souscrit à cette idée de convergence de tous les systèmes de retraites, il relève cependant un écueil:

« L’idée qu’a monsieur Attal est juste, avec une erreur. Ce défaut est l’idée qu’on met tout le monde au même régime. C’est possible pour les salariés privés et publics. Dès qu’on commence à vouloir mettre les avocats, les notaires, les experts-comptables, chacun a son propre système. Les pharmaciens ont un fond de pension et ils ne veulent pas qu’on y touche. »

« Vouloir mettre tout le monde dans le même système aboutit à la même difficulté qu’on avait connu à l’époque », constate le président des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence.

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Ces clubs où des hommes se masturbent à plusieurs : « On est nus, on prend un verre, puis on ouvre les espaces de jeu »

TOM DE PEKIN

Au sein de son couple, Laurent cultive un jardin secret bien particulier. Deux à trois fois par mois, ce Parisien de 42 ans, qui n’a pas souhaité donner son nom, participe à des sessions de masturbation collective et mutuelle avec des hommes rencontrés sur Internet. « De temps en temps à deux, mais très souvent à plus », précise au téléphone celui qui se définit comme « hétéro curieux ». De ces aventures et du site Web français Branle entre potes, sur lequel Laurent les planifie, sa compagne ne sait rien.

Le quadragénaire n’est pas le seul à rechercher cette pratique de la masturbation à plusieurs. Ces dernières années, des communautés en ligne sont nées autour de portails comme l’américain BateWorld (« bate » venant de l’anglais masturbate, « masturber »), qui revendique plus de 75 000 membres actifs, et de certains forums de la plateforme Reddit, où de nombreux hommes cherchent des partenaires du même genre avec qui s’encourager réciproquement en quête d’un orgasme.

Des clubs consacrés à ce phénomène existent même dans plusieurs pays. Phil (il a, comme d’autres personnes interrogées dans cet article, requis l’anonymat), un Américain de 50 ans vivant en France depuis plus d’une décennie, a créé en 2021, dans le quartier du Marais, le Paris Jacks, de l’anglais to jack off (« se branler »), soit « un groupe réunissant des mecs accros à la branle ». « Même si je parle français, c’était un peu difficile en tant qu’étranger de créer un groupe d’amis et des liens à Paris », raconte-t-il. Depuis, il fréquente chaque mois quelque 150 hommes animés par le même désir, lors de soirées organisées dans un bar gay.

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L’Assemblée nationale adopte la suspension de la réforme des retraites


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Budget 2026: « Il ne faut pas toucher aux retraités », affirme Alexis Corbière (Écologiste et Social)

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Budget 2026 : le calendrier très serré pour faire adopter le PLF et le PLFSS

Quel que soit son sort à l’Assemblée, le PLF sera envoyé au Sénat à partir du 24 novembre, pour un début d’examen en séance publique le lendemain. Si les députés ont réussi à s’entendre, les sénateurs partiront de leur texte ; dans le cas inverse, ils partiront de la copie gouvernementale, éventuellement transformée par les amendements parlementaires que le gouvernement acceptera d’intégrer.

Selon le scénario, les sénateurs auront vingt ou quinze jours au total pour examiner les deux parties du texte.

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Une enveloppe supplémentaire de 4,2 milliards d’euros et des fusées réutilisables: Emmanuel Macron veut muscler les capacités spatiales militaires de la France

Emmanuel Macron entend consacrer 4,2 milliards d’euros supplémentaires au spatial militaire sur la période 2026-2030 et mise sur le développement des futurs lanceurs spatiaux réutilisables.

Rester dans la course et développer de nouvelles capacités. La mission est claire. Emmanuel Macron a déclaré vouloir consacrer 4,2 milliards d’euros supplémentaires au spatial militaire sur la période 2026-2030 par rapport à ce qui était prévu dans la Loi de programmation militaire 2024-2030, qui prévoyait 6 milliards d’euros de besoins programmés sur l’ensemble de la période.

« Si nous voulons garder notre autonomie, il est indispensable de prendre des décisions structurantes et de poursuivres celles commencées hier », a déclaré le président de la République à Toulouse, à l’occasion de l’inauguration du Commandement de l’espace.

S’y ajouteront « plus de 16 milliards d’euros pour le spatiale français civil, en incluant les activités duales » (civiles et militaires), a-t-il ajouté.

C’est toutefois bien en deçà des 35 milliards d’euros que le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a promis d’investir d’ici 2030 dans la défense spatiale allemande pour contrer les capacités militaires de la Russie et de la Chine.

La France risque donc de se présenter en position de faiblesse pendant la conférence ministérielle de l’ESA prévue à Brême, en Allemagne, les 26 et 27 novembre.

Le président français a également demandé de sortir du principe du « retour géographique » de l’Agence spatiale européenne (ESA) qui garantit que chaque Etat membre récupère, sous forme de contrats industriels, une part des investissements proportionnelle à sa contribution au budget de l’agence, deux semaines avant le conseil ministériel crucial de l’ESA qui définira les budgets pour les trois ans à venir.

Ce principe « a eu sa justification et son utilité à une époque, mais nous devons désormais tourner la page » pour que « nos champions européens soient compétitifs », a-t-il insisté.

Lanceurs réutilisables

Le chef de l’État a aussi déclaré qu’il souhaitait le développement de futurs lanceurs spatiaux réutilisables à la manière des américains SpaceX d’Elon Musk et Blue Origin de Jeff Bezos, pour faire face à la compétition mondiale, tant civile que militaire. Il souhaite « développer les futurs lanceurs autour de la réutilisation, la propulsion à bas coût, la motorisation à forte poussée qui sont les éléments de rupture et d’avancée technologique que nous avons identifiés ».

Emmanuel Macron a martelé: « dépendre d’une grande puissance tierce ou d’un quelconque magnat du spatial c’est hors de question », ajoutant: « suivez mon regard », dans une claire allusion à Elon Musk.

Il faut « faire monter en cadence l’exploitation d’Ariane 6 dont la compétitivité doit être améliorée », a par ailleurs souligné Emmanuel Macron, qui souhaite « moderniser la base de Kourou pour en faire un lieu agile, ouvert aux petits lanceurs et aux partenaires étrangers ».

Le spatial militaire, enjeu stratégique

« Nos compétiteurs de nous attendent pas », a averti Emmanuel Macron, faisant particulièrement référence aux ambitions chinoises et russes. « L’environnement économique, militaire et stratégique de l’espace a parfois évolué plus vite que nous, mais nous avons toutes les cartes en main pour relever le défi », a-t-il assuré.

Le président de la République a également mis en avant la nécessité d’une coopération européenne et plus particulièrement avec l’Allemagne, avec en ligne de mire l’organisation d’un sommer spatial international qui devrait se tenir en France au printemps 2026.

« La France et l’Europe ne se contenteront pas de subir les règles imposées par d’autres, nous les écrirons avec les alliés européens pour garder une capacité d’action, dans, depuis et vers l’espace. »

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« Pluribus » sur Apple TV : seule contre un tsunami de gentillesse

Rhea Seehorn (Carol Sturka) dans la série « Pluribus », créée par Vince Gilligan. APPLE TV+

APPLE TV – À LA DEMANDE – SÉRIE

« La personne la plus malheureuse sur Terre doit sauver le monde du bonheur » : on pouvait lire ces mots avant de voir Pluribus sur le site d’Apple TV destiné à la presse. La nouvelle série de Vince Gilligan (Breaking Bad, Better Call Saul) ressemble à cette phrase, gauche et intrigante.

De ce qui a fait le succès de ses précédentes entreprises, Gilligan n’a conservé que le décor, le désert du Sud-Ouest américain. Le crime, la corruption, la violence ont disparu non seulement du scénario mais de toute la planète dans cette série qui relève de la science-fiction et du conte philosophique. Dès les premières séquences, qui montrent l’équipe d’une station spatiale dans un état d’agitation extrême, on est obligé de prêter une extrême attention à l’enchaînement des événements, qui, dans l’ensemble, s’écartent de la norme des récits dispensés par les plateformes.

Pour revenir à la formule citée plus haut : la personne la plus malheureuse sur Terre s’appelle Carol Sturka. Romancière, elle produit des tomes et des tomes d’un hybride de fantasy et de romance sous le titre Les Vents de Wycaro. Carol Sturka, incarnée par Rhea Seehorn, a toutes les raisons d’être heureuse : elle vend des centaines de milliers de chacun de ses livres, vit en couple avec sa plus proche collaboratrice dans un joli quartier d’Albuquerque (Nouveau Mexique) et travaille sans relâche au traditionnel « projet plus personnel ».

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La famille Saadé, propriétaire de CMA CGM, entre au capital de Carrefour à hauteur d’environ 4% et en devient le deuxième actionnaire

Le géant de la grande distribution a annoncé mercredi en fin de journée l’arrivée de la famille Saadé comme nouvel actionnaire de référence du groupe avec une participation d’environ 4% du capital.

La famille Saadé, propriétaire de l’armateur marseillais CMA CGM (propriétaire de BFM Business), est entrée au capital de Carrefour à hauteur d’environ 4%, devenant son deuxième actionnaire, a annoncé mercredi le géant de la grande distribution. Le milliardaire Rodolphe Saadé entrera à cette occasion le 1er décembre au conseil d’administration du groupe, en remplacement d’Eduardo Rossi, qui représentait Peninsula, la holding de la famille du milliardaire brésilien Abilio Diniz décédé mi-février 2024.

Dans un communiqué distinct, Carrefour a annoncé que son actionnaire de référence Peninsula, qui détenait 9,23% du capital et 15,07% du droit de vote à fin 2024, a pour sa part décidé de vendre sa participation.

« Cette opération a été réalisée et Peninsula n’anticipe pas d’impact complémentaire sur le marché », a déclaré la société dans un communiqué.

Peninsula est la holding de la famille du milliardaire brésilien Abilio Diniz. La société brésilienne était arrivée au capital de Carrefour il y a une dizaine d’année, après avoir été le partenaire du rival Casino. En conséquence, les deux représentants du conseil d’administration de Peninsula, Eduardo Rossi et Flavia Buarque, ont démissionné.

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La fin de l’âge d’or de l’apprentissage a sonné, et les conséquences sont immédiates

Un apprenti plombier, au lycée professionnel Hector-Guimard, à Paris, le 17 janvier 2025. THOMAS SAMSON/AFP

Un peu de répit pour les apprentis. Vendredi 7 novembre, les députés ont rejeté une mesure du gouvernement inscrite dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), qui prévoyait de supprimer le régime d’exonérations de cotisations salariales sur la rémunération des alternants. Si l’avenir du texte est incertain, ces derniers conservent pour l’instant une partie de leur exonération, dont le plafond avait déjà été abaissé de 79 % à 50 % du smic.

Il n’empêche, malgré ce vote quasi unanime à l’Assemblée, cette mesure, censée engendrer 400 millions d’euros d’économies, confirme la volonté de l’exécutif, exprimée depuis maintenant trois ans, de réduire la voilure sur l’apprentissage. La période faste est terminée. Et les conséquences sont immédiates.

Selon les données publiées, jeudi 6 novembre, par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), un peu plus de 60 000 emplois salariés du secteur privé ont été détruits entre juin et septembre, dont « environ deux tiers » sont liés à la baisse des contrats d’apprentissage. Déjà l’Insee, dans sa note de conjoncture publiée en septembre, prévoyait un recul de 65 000 postes d’alternant au second semestre. Selon la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques, rattachée au ministère du travail, le nombre de contrats d’apprentissage signés dans le privé ou le public a baissé de 4,1 % de janvier à août. Pour certains centres de formation des apprentis, les comptes passent au rouge.

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