« 11 novembre 1918 : ainsi s’achève la grande boucherie de la guerre », raconte l’historien Jean Garrigues

Le 11 novembre 1918, à 15 h 50 très précisément, le président du Conseil, Georges Clemenceau, monte à la tribune du Palais-Bourbon pour lire aux députés le texte de l’armistice qui a été signé à 5 heures le matin même, en forêt de Rethondes [Oise], par le maréchal Foch, l’amiral Wemyss et les plénipotentiaires de l’Allemagne vaincue. Tous les députés se lèvent alors comme un seul homme pour l’applaudir, ainsi que les journalistes et les spectateurs des tribunes, archicombles. Clemenceau, à la tribune, courbe les épaules comme s’il ployait sous le poids de ces acclamations, mais, dès qu’il fait un geste pour indiquer qu’il va parler, le silence se fait, quasi religieux.

Lire aussi | 11-Novembre : Emmanuel Macron célèbre le 107ᵉ anniversaire de l’Armistice de 1918 et met en lumière le sort des « malgré-nous »

D’une voix d’abord imperceptible mais qui s’affermit peu à peu, il commence : « Messieurs, il n’y a qu’une manière de reconnaître de tels hommages, venant d’une assemblée parlementaire, si exagérés qu’ils puissent être. C’est de nous faire les uns aux autres, à cette heure, la promesse de toujours travailler de toutes les forces de notre cœur au bien public. » L’ovation recommence alors et ne va pas cesser pendant plusieurs minutes, avant qu’il ne lise le texte de l’armistice, écrit sur un petit cahier bleu. C’est de nouveau un tonnerre d’applaudissements lorsqu’il envoie : « Le salut de la France une et indivisible à l’Alsace et à la Lorraine retrouvées. » Enfin, il rend hommage « à nos grands morts, qui nous ont fait cette victoire », puis « aux vivants » : « Nous les attendons pour la grande œuvre de reconstruction sociale. Grâce à eux, la France, hier soldat de Dieu, aujourd’hui soldat de l’humanité, sera toujours le soldat de l’idéal ! »

Pour clore cette séance exceptionnelle, la Chambre entière entonne La Marseillaise. Le lendemain, la presse écrit : « L’hymne national vibre, retentit, se développe formidable et grave. C’est un moment inoubliable. » Quelques minutes plus tard, devant le Sénat, Clemenceau reprend les propos tenus devant les députés, et ce sont les mêmes cris de joie, les mêmes applaudissements, la même Marseillaise entonnée à pleins poumons. D’ailleurs, la Chambre haute vote à l’unanimité que soit installé le buste du Tigre parmi ceux des autres sénateurs illustres. Lorsqu’il revient au ministère de la guerre, rue Saint-Dominique, des partisans l’accompagnent dans la cour et l’acclament. De la fenêtre de son bureau, il les harangue : « Mes amis, criez avec moi, vive la France ! »

Il vous reste 65.51% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Source

Réforme des retraites: quel député a voté pour la suspension ?


Réforme des retraites: quel député a voté pour la suspension ?{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>

Sur le même sujet

1:39

Pour Gilles Raveaud, maître de conférence en économie, « il faut supprimer l’âge légal » de départ à la retraite

2:10

Retraites: « Tous les pays comprennent qu’il faut travailler plus longtemps, sauf la France », déclare Laurence Sailliet, ancienne membre des Républicains

1:12

Une taxe pour les fast-foods: « Les prix structurent absolument nos vies », déclare Gilles Raveaud, maître de conférence en économie

1:14

Une taxe pour les fast-foods: « Le but, c’est d’alerter aujourd’hui sur la malbouffe et son augmentation » en France, explique Sabrina Sebaihi, députée (Écologiste et social)

8:14

Trop fatigués, les députés ne siègeront pas ce week-end – 14/11

25:01

La semaine de l’économie – 14/11

2:17

Budget: « Il faut qu’on apprenne à faire des coalitions », explique Thierry Breton, ancien ministre de l’Économie

1:49

Shein: « Il y a des règles à respecter », explique Thierry Breton, ancien ministre de l’Économie

2:44

Produits illégaux sur les sites Wish, Shein: « L’impunité c’est terminé », réagit Anne Le Hénanff, ministre de l’IA

1:12

Trop fatigués, les députés ne siégeront pas à l’Assemblée nationale ce week-end

1:04:02

Retraites, présidentielle 2027: entretien avec Jean-Luc Mélenchon, fondateur de LFI

2:01

Pour Jean-Luc Mélenchon, fondateur de LFI, « le monde est en train de basculer »

3:00

Jean-Luc Mélenchon: « Nous sommes dans une crise de régime, une crise économique, une crise morale et une crise internationale qui arrive »

2:03

Selon un sondage Elabe pour BFMTV, 72% des Français souhaitent que les partis de gauche fassent une alliance et présentent des candidats uniques

appendScript(« /assets/v14/js/videoPlayer.891ee547d07abbb206ad.js »));]]>s());]]>{window.tagCoScriptLoaded=true};]]> appendScript(‘https://synchrobox.adswizz.com/register2.php’));]]> appendScript(‘https://delivery-cdn-cf.adswizz.com/adswizz/js/SynchroClient2.js’));]]>

Source

Ekrem Imamoglu, le maire d’Istanbul en prison depuis le mois de mars, risque jusqu’à 2 340 ans de prison

Le maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, lors d’une manifestation de ses partisans devant la municipalité métropolitaine d’Istanbul, le 15 décembre 2022. YASIN AKGUL/AFP

Le maire d’opposition d’Istanbul Ekrem Imamoglu, principal rival du président turc Recep Tayyip Erdogan, est poursuivi officiellement pour 142 infractions, selon l’acte d’accusation publié par le parquet de la ville, mardi 11 novembre.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Ekrem Imamoglu, maire d’Istanbul incarcéré : « Je refuse de croire que la démocratie, la justice et la liberté ne sont plus d’actualité »

Selon les médias turcs, Ekrem Imamoglu, arrêté en mars pour corruption et considéré par la justice turque comme étant à la tête d’une organisation criminelle, risque jusqu’à 2 340 ans de prison. Le maire emprisonné de la plus grande ville turque, candidat du principal parti de l’opposition à la prochaine élection présidentielle, est notamment poursuivi pour fraude, blanchiment et trucage d’appels d’offres, selon l’acte d’accusation de plus de 3 700 pages. Ekrem Imamoglu nie depuis son arrestation toutes les charges pesant contre lui.

« Ce qui s’est passé aujourd’hui est un cas flagrant d’ingérence judiciaire dans la politique », a écrit sur X Özgür Özel, le président du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), affirmant que la justice cherche à « entraver » la candidature de Ekrem Imamoglu à la présidence.

Un préjudice de 3,3 milliards d’euros pour l’Etat turc

Quatre cent deux suspects, accusés d’avoir formé une organisation criminelle, sont visés par l’acte d’accusation. Parmi eux figurent de proches collaborateurs du maire d’Istanbul, qui avaient été arrêtés en même temps que lui, le 19 mars.

Le procureur général d’Istanbul, qui qualifie ce réseau de « pieuvre », a affirmé mardi que ce dernier a causé un préjudice de 160 milliards de livres turques (3,3 milliards d’euros) à l’Etat turc sur une décennie. Selon le parquet, le maire d’Istanbul avait créé cette organisation dans le but de « prendre le contrôle du CHP » et de « générer des fonds pour sa candidature à la présidentielle ».

Plusieurs maires CHP d’arrondissements d’Istanbul et le président du conseil d’administration de la municipalité d’Istanbul sont également mis en examen de diverses infractions dont trucage d’appels d’offres, blanchiment d’argent, tentative d’abus de pouvoir et pots-de-vin.

Le principal avocat de M. Imamoglu, Mehmet Pehlivan, est notamment accusé de « tentatives d’abus de pouvoir » au cours de la « collecte des preuves en faveur » de son client. L’acte d’accusation a été transmis, mardi, à un tribunal d’Istanbul qui, s’il l’approuve, fixera une date d’ouverture du procès de M. Imamoglu et de ses coaccusés.

« Egalement tenu responsable des crimes commis par d’autres »

Le procureur d’Istanbul, Akin Gürlek, a souligné mardi devant des journalistes que M. Imamoglu, « en tant que dirigeant d’une organisation (…) est également tenu responsable des crimes commis par d’autres ». Il a précisé qu’il comparaîtrait devant le tribunal installé au sein de la vaste prison de Marmara, à Silivri, dans l’ouest d’Istanbul, où l’édile est incarcéré à l’isolement.

Le Monde Mémorable

Testez votre culture générale avec la rédaction du « Monde »

Testez votre culture générale avec la rédaction du « Monde »

Découvrir

Newsletter

« A la une »

Chaque matin, parcourez l’essentiel de l’actualité du jour avec les derniers titres du « Monde »

S’inscrire

Le Monde Application

La Matinale du Monde

Chaque matin, retrouvez notre sélection de 20 articles à ne pas manquer

Télécharger l’application

Newsletter abonnés

« International »

L’essentiel de l’actualité internationale de la semaine

S’inscrire

L’arrestation d’Ekrem Imamoglu, qualifiée de « coup d’Etat » par le CHP, avait déclenché une vague de contestation inédite en Turquie depuis 2013. Dans le cadre de ces mêmes investigations, le parquet d’Istanbul a affirmé mardi vouloir poursuivre le CHP pour « violation de la Constitution », affirmant que des listes électorales ont été illégalement transmises par des membres du réseau supposément dirigé par M. Imamoglu.

Le maire emprisonné fait, par ailleurs, l’objet de plusieurs autres enquêtes et a vu son diplôme universitaire invalidé en mars, rendant de facto impossible sa candidature à une élection présidentielle. La dernière procédure en date, à la fin d’octobre, le vise pour « espionnage » dans le cadre de sa campagne de 2019. « Tous ces procès ne visent qu’à maintenir notre candidat en prison » avait affirmé Özgür Özel, lors d’une énième comparution du maire en septembre.

Lire aussi l’analyse | Article réservé à nos abonnés L’arrestation du maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, marque l’entrée de la Turquie dans une nouvelle ère autoritaire

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu

Source

Aurélien Pradié (député non-inscrit du Lot) « souhaite qu’on ait un débat sur la réforme des retraites qui ne soit pas la bouée de sauvetage d’un gouvernement »


Aurélien Pradié (député non-inscrit du Lot) « souhaite qu’on ait un débat sur la réforme des retraites qui ne soit pas la bouée de sauvetage d’un gouvernement »{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>

Sur le même sujet

2:17

Budget: « Il faut qu’on apprenne à faire des coalitions », explique Thierry Breton, ancien ministre de l’Économie

1:49

Shein: « Il y a des règles à respecter », explique Thierry Breton, ancien ministre de l’Économie

2:44

Produits illégaux sur les sites Wish, Shein: « L’impunité c’est terminé », réagit Anne Le Hénanff, ministre de l’IA

1:12

Trop fatigués, les députés ne siégeront pas à l’Assemblée nationale ce week-end

1:04:02

Retraites, présidentielle 2027: entretien avec Jean-Luc Mélenchon, fondateur de LFI

2:01

Pour Jean-Luc Mélenchon, fondateur de LFI, « le monde est en train de basculer »

3:00

Jean-Luc Mélenchon: « Nous sommes dans une crise de régime, une crise économique, une crise morale et une crise internationale qui arrive »

2:03

Selon un sondage Elabe pour BFMTV, 72% des Français souhaitent que les partis de gauche fassent une alliance et présentent des candidats uniques

1:48

Pour Jean-Luc Mélenchon, fondateur de LFI, « la gauche préfère l’unité à la division »

3:28

Yuan vs Dollar : le geste du Kenya qui inquiète Washington

1:21

Candidature de Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle de 2027: le fondateur de LFI, déclare « qu’il n’en sait rien »

1:40

« C’est une arnaque »: Jean-Luc Mélenchon, fondateur de LFI, explique pourquoi les députés insoumis ont voté contre la suspension de la réforme des retraites

1:40

« Je mettrai la retraite à 60 ans avec les 40 annuités »: Jean-Luc Mélenchon, fondateur de LFI, détaille son idée sur le plateau de BFMTV

1:57

« 4 milliards de petits colis l’an dernier. C’est de la concurrence déloyale », dit Emmanuel Macron

appendScript(« /assets/v14/js/videoPlayer.891ee547d07abbb206ad.js »));]]>s());]]>{window.tagCoScriptLoaded=true};]]> appendScript(‘https://synchrobox.adswizz.com/register2.php’));]]> appendScript(‘https://delivery-cdn-cf.adswizz.com/adswizz/js/SynchroClient2.js’));]]>

Source

« Une capitulation »: Bruno Retailleau se dit « effaré par la lâcheté du gouvernement » après la suspension de la réforme des retraites

L’Assemblée nationale a largement approuvé ce mercredi 12 novembre la « suspension » de la réforme des retraites, condition sine qua non de la non-censure du gouvernement de Sébastien Lecornu par les socialistes.

« Cette suspension de la réforme des retraites est une capitulation », a vivement critiqué l’ex-ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, après l’adoption de la suspension par les députés ce mercredi 12 novembre.

« Je suis effaré par la lâcheté du gouvernement, qui vient de sacrifier l’avenir de nos jeunes générations sur l’autel de sa survie politique », a encore fustigé le patron des Républicains sur X.

Ce dernier a dénoncé une « décision irresponsable prise sous le diktat du PS avec la complicité du RN », qui « va coûter des milliards à la France ». « Après les folies fiscales de la semaine dernière, le délire continue », a-t-il conclu.

La génération née en 1964 partirait à 62 ans et 9 mois

La mesure, insérée dans le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026, a été approuvée par 255 voix contre 146 avec le soutien majoritaire du PS, des écologistes, du RN, et l’abstention des députés Renaissance. LFI et les communistes ont voté contre, dénonçant un simple « décalage » de l’application de la réforme emblématique du second quinquennat d’Emmanuel Macron.

L’article suspend jusqu’à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, tout comme le relèvement du nombre de trimestres à cotiser.

La génération née en 1964 partirait à 62 ans et 9 mois (comme la précédente) au lieu des 63 ans prévus par la réforme. Et partirait avec 170 trimestres cotisés au lieu de 171. Sauf nouvelle réforme, l’application de la réforme Borne reprendrait ensuite, avec un trimestre de décalage.

Source

Pour les fabricants de camions militaires, l’appel d’offres de l’armée française est le contrat du siècle

La remorque-citerne d’un camion Carapace de l’armée française, sur le parking de l’usine du suédois Scania, à Angers, le 10 avril 2025. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE »

Pour les fabricants de camions militaires, il s’agit du contrat du siècle. La direction générale de l’armement doit désigner, d’ici à la fin de l’année 2025, le gagnant d’un appel d’offres géant, lancé le 31 juillet 2024, pour la fourniture d’au moins 7 000 « porteurs logistiques, de charge utile de 6 tonnes, tout-terrain, protégés ou non protégés », c’est-à-dire des poids lourds avec des cabines blindées ou non.

Une première tranche, de 3 210 camions, devra être livrée d’ici à 2032. En cas d’exercice de toutes les options, la commande pourrait être portée jusqu’à 10 000 exemplaires. Le montant total du marché est estimé à plusieurs milliards d’euros. Les offres des industriels ont été ouvertes le 17 octobre par la direction générale de l’armement. L’examen est en cours.

Prévu dans la loi de programmation militaire 2019-2025, donc avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, dans le cadre du programme dit « FTLT », pour flotte tactique et logistique terrestre, ce contrat vise à remplacer les vieux camions Renault GBC 180, en service depuis 1998 et à bout de souffle, malgré plusieurs campagnes de remise à niveau.

Il vous reste 73.05% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Source

« J’étais perdue, j’étais suicidaire »: une influenceuse avoue avoir inventé son cancer, mais dément toute volonté d’escroquerie

Une semaine après les révélations de la presse britannique, une influenceuse s’est confondue en excuses. Elle avait simulé un cancer de l’estomac de stade 3.

Objectif, devenir « une influenceuse de premier plan ». Pour ce faire, Brittany Miller, 537.000 abonnés sur Instagram et 3,5 millions sur Tiktok, aurait simulé un cancer de l’estomac de stade 3. Une maladie grave, qu’elle explique avoir alors qu’elle est âgée de 21 ans. Une cagnotte est même ouverte par ses amis… Elle sera rapidement fermée, après deux dons, à la demande de l’intéressée.

Mais comme l’a révélé le quotidien britannique The Sun, cette histoire est inventée de toutes pièces. C’est la jeune femme qui l’a elle-même admis dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, et visionnée plus de 10 millions de fois. Cela fait également suite à sa condamnation à douze mois de prison avec sursis pour fraude par fausse déclaration en juillet 2020, a confirmé la police.

Une influenceuse en proie à ses démons

Face à sa meilleure amie révélant l’affaire, Brittanny Miller n’a eu d’autre choix que d’avouer avoir menti: « Je n’ai jamais souhaité parler de cette période car elle a été très compliquée, mais je me dois, à vous mes abonnés et ceux qui me soutiennent, de vous dire la vérité. Je veux aussi mettre un terme aux agissements de ceux qui déforment et exagèrent les faits, » déclare-t-elle en préambule.

L’influenceuse explique avoir inventé cette histoire alors qu’elle était « déprimée »: « J’avais des pensées suicidaires, j’étais perdue et confuse. J’ai perdu mon partenaire, j’ai perdu mon emploi, et il y a eu pas mal de choses cette année-là qui ont affecté ma santé mentale. »

Elle raconte avoir d’abord annoncé à un proche être « malade » et avoir « un cancer »: « Je ne l’ai pas fait par méchanceté ni pour escroquer qui que ce soit. Je l’ai fait par désespoir. Pour garder mes proches près de moi. »

Brittanny Miller réfute au passage une volonté de devenir célèbre grâce à ce mensonge, et ce, malgré les propos tenus par son ancienne meilleure amie dans le Sun. Elle ajoute « n’en avoir pas tiré un centime » et travaille désormais à « devenir une meilleure version (d’elle) même. » Condamnée malgré tout, elle estime avoir « reconnu (ses) torts » et s’être excusée.

Aujourd’hui spécialisée dans les « hauls » Temu et Shein, elle a désormais deux enfants. Mais la jeune femme n’en a pas encore terminé avec la justice. Le Sun a en effet également révélé qu’un signalement avait été effectué aux services sociaux pour des faits potentiels de maltraitance. Sur ce point, Brittanny Miller ne s’est pas exprimée. Sa dernière vidéo la mettant justement en scène avec ses jumeaux cumule aujourd’hui 2,1 millions de vues sur Tiktok.

Sur la plateforme, les commentaires s’accumulent. Certains critiquent vivement les mensonges proférés et un texte visiblement lu par l’influenceuse, quand d’autres y voient « un certain courage ».

Brittanny Miller n’est pas la seule influenceuse a avoir faussement annoncé être victime d’un cancer. En 2023, une Tiktokeuse de 19 ans avait elle aussi défrayé la chronique pour cette raison.

Source

Bergerac : un drone a survolé un site produisant des tonnes de poudre pour l’armée française, une enquête ouverte

Une enquête a été ouverte après le survol illégal, lundi 10 novembre dans la soirée, à Bergerac d’un site de la société Eurenco, qui produit de la poudre propulsive pour les obus, a appris l’Agence France-Presse (AFP) mardi auprès de la préfecture de Dordogne.

Selon une source policière, un drone a survolé à deux reprises vers 19 heures ce site pouvant produire jusqu’à 1 200 tonnes de poudre par an pour l’armée française, sans avoir pu être intercepté ni identifié, et son télépilote est toujours recherché.

Une enquête pour « survol volontaire par le pilote d’un aéronef d’une zone interdite » a été ouverte et confiée à la direction interdépartementale de la police nationale de la Dordogne, et la société Eurenco déposera plainte mercredi, a détaillé la préfecture du département par communiqué. « La sécurité du site, classé sensible, reste une priorité absolue » et « les mesures de surveillance et de protection ont été renforcées dès la constatation du survol », a-t-elle ajouté.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Bergerac rêve d’un nouvel âge d’or industriel avec le retour de la poudre à canon

Un chiffre d’affaires doublé en cinq ans

Eurenco, créé en 2004, est le leader européen des poudres et explosifs avec deux sites en France (Bergerac et Sorgues dans le Vaucluse), un autre en Suède et un dernier en Belgique. L’entreprise compte quelque 1 700 employés et a réalisé près de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024 – il a doublé en cinq ans.

Ses poudres, propulsives ou explosives, sont utilisées dans l’ensemble des munitions françaises et beaucoup de munitions européennes, bombes, têtes de missiles et de torpilles, obus ou munitions de moyen calibre.

Son unité périgourdine de production de poudre a été inaugurée en mars, près de vingt ans après la délocalisation de cette production en Suède en 2007, faute de commandes, actant ainsi une relocalisation stratégique au moment où l’Europe souhaite se réarmer.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Le Sud-Ouest de la France veut devenir un nouveau creuset des industries d’armement

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu

Source

Pascal Roché est l’invité du 18/19


Pascal Roché est l’invité du 18/19{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>

Sur le même sujet

2:07

Shein au BHV: « 8.000 à 10.000 nouveaux clients visitent l’étage » tous les jours, assure Frédéric Merlin, président du groupe SGM

0:30

Projet de loi de financement de la Sécurité sociale: « C’est un budget de l’insécurité sociale », assure Loïc Kervran (Horizons)

54:13

L’intégrale des Experts de l’IA du vendredi 14 novembre

1:47

ÉDITO – Budget: le Sénat promet de « sortir le kärcher » lors de l’examen du texte

1:49

ÉDITO – Budget: ces mesures qui ne rapporteront rien

28:04

Les Experts de l’IA : IA au travail, ce qui a déjà changé – 14/11

1:53

Taxe sur les petits colis: « C’est un enjeu de protection des consommateurs », pour Marc Ferracci, député EPR et ancien ministre de l’Industrie et de l’Énergie

1:45

LES ÉCLAIREURS – Taxe sur les petits colis: ce qui pourrait changer pour vous

7:32

En portefeuille – 14/11

2:31

Pour Marc Fiorentino, associé gérant d’Euroland, « on est en train de faire un désastre au niveau budgétaire »

5:37

L’éclaireur – 14/11

8:57

Le Grand entretien : Job alimentaire, le signal faible – 14/11

6:19

Emmanuel Lechypre face à Raphaël Legendre : Réindustrialisation, le mirage français – 14/11

2:47

BFM éco : Le plein emploi, une promesse inatteignable ? – 14/11

appendScript(« /assets/v14/js/videoPlayer.891ee547d07abbb206ad.js »));]]>s());]]>{window.tagCoScriptLoaded=true};]]> appendScript(‘https://synchrobox.adswizz.com/register2.php’));]]> appendScript(‘https://delivery-cdn-cf.adswizz.com/adswizz/js/SynchroClient2.js’));]]>

Source

Premières passes d’armes entre la nouvelle cheffe de l’exécutif japonais et la Chine

La première ministre japonaise, Sanae Takaichi, au Parlement, à Tokyo, le 10 novembre 2025. KAZUHIRO NOGI / AFP

Il aura fallu à peine plus de deux semaines pour que se dégradent les relations entre la Chine et la nouvelle première ministre japonaise, Sanae Takaichi. Le positionnement ultraconservateur et révisionniste sur les questions mémorielles de la première femme à diriger le Japon promettait, certes, des temps houleux avec Pékin, mais le froid diplomatique est tombé sans délai. Interrogée, vendredi 7 novembre, au Parlement par un membre de l’opposition sur les scénarios dans la région qui constitueraient une menace pour le Japon, Mme Takaichi a répondu : « Si des navires de guerre étaient employés et qu’un blocus maritime [sur Taïwan] impliquait l’usage de la force, je pense que cela constituerait tout à fait une situation dont on pourrait considérer qu’elle menace la survie du Japon. »

L’évocation d’une « menace » existentielle pour le Japon sous-entend que Tokyo pourrait intervenir militairement en soutien à Taipei en cas de guerre. Une décennie plus tôt, le chef du gouvernement d’alors, Shinzo Abe, dont Sanae Takaichi revendique l’héritage politique, avait modifié le droit japonais pour permettre aux Forces d’autodéfense d’intervenir à l’étranger malgré le pacifisme constitutionnel, si la « survie » du Japon était en jeu. Les réactions chinoises ne se sont pas fait attendre, et elles sont brutales. « Il n’y a d’autre choix que de trancher sans hésitation cecou répugnant tendu vers nous », a écrit sur X le consul chinois à Osaka, Xue Jian.

Il vous reste 73.24% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Source