Météo-France a placé les départements de l’Ardèche, de la Loire et du Rhône en vigilance orange pour les pluies et les risques d’inondation jusqu’au samedi 15 novembre midi, avec des précipitations déjà très intenses dans les Cévennes.
Cet épisode n’est « pas exceptionnel pour la saison », mais nécessite un suivi en raison de « fortes intensités pluvieuses », selon Météo-France, qui a enclenché la vigilance orange à minuit dans les trois départements concernés.
« Sur les six dernières heures, les fortes pluies ont surtout concerné la montagne ardéchoise, avec 50 à 80 millimètres le plus souvent, jusqu’à 100 à 120 millimètres sur la zone cévenole », précise le prévisionniste dans son dernier bulletin, publié à 6 heures.
« L’épisode pluvio-orageux » devrait se poursuivre samedi toute la journée, « en se décalant vers la vallée du Rhône, le massif alpin, et la région PACA [Provence-Alpes-Côte d’Azur] », est-il ajouté.
« En particulier, des orages très pluvieux car peu mobiles pourront concerner la moyenne vallée du Rhône et remonter jusqu’au nord-ouest du département de l’Isère, en passant par le nord de la Drôme », précise l’organisme.
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Les joueurs croates célèbrent leur qualification pour la Coupe du monde 2026 de football après avoir battu les îles Féroé, à Rijeka (Croatie), le 14 novembre 2025. DARKO BANDIC/AP
La Croatie est devenue, vendredi 14 novembre, après sa victoire sur les Iles Féroé (3-1) la trentième nation qualifiée pour la Coupe du monde 2026 de football (11 juin-19 juillet), la première organisée dans trois pays (Etats-Unis, Canada et Mexique) et dans un format élargi à quarante-huit équipes.
Les trois pays hôtes, les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, sont qualifiés d’office.
Liste des autres pays qualifiés, par zone :
Zone AFC (Asie) : huit pays déjà qualifiés
Australie
Corée du Sud
Iran
Japon
Jordanie
Ouzbékistan
Qatar
Arabie saoudite
Zone OFC (Océanie) : un pays déjà qualifié
Zone Conmebol (Amérique du Sud) : six pays déjà qualifiés
Les quarante-huit nations participantes seront réparties en douze poules de quatre équipes dont les deux premières seront directement qualifiées pour les 16e de finale, inédits dans l’histoire de la Coupe du monde. Les huit meilleures troisièmes compléteront le tableau.
A noter : le Cap-Vert, l’Ouzbékistan et la Jordanie disputeront l’été prochain la première phase finale de Coupe du monde de leur histoire.
Le match d’ouverture est programmé le 11 juin 2026 au stade Azteca de Mexico. La finale aura lieu le 19 juillet au MetLife Stadium, dans le Grand New York.
Seize stades accueilleront les matchs de la compétition. Les Etats-Unis compteront onze villes hôtes : Kansas City, Boston, Grand New York, Seattle, Philadelphie, Atlanta, San Francisco, Los Angeles, Miami, Dallas et Houston. Les trois villes hôtes au Mexique seront Monterrey, Mexico, Guadalajara. Et deux villes accueilleront les matchs au Canada : Vancouver et Toronto.
Suspension de la réforme des retraites: « Nous sommes très fiers de ce qu’il vient de se passer » réagit Olivier Faure{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>
Des avocats en provenance du Mexique dans une épicerie, à Bethesda, dans le Maryland (Etats-Unis), le 1ᵉʳ février 2025. ANNABELLE GORDON/REUTERS
Donald Trump fait machine arrière. Sous pression pour faire baisser le coût de la vie pour les Américains, le président des Etats-Unis a annulé, vendredi 14 novembre, des droits de douane qu’il avait lui-même imposés sur des produits comme le café, les avocats ou le bœuf importés.
« J’ai déterminé que certains produits agricoles ne devaient pas être soumis aux droits de douane réciproques » mis en place en avril, explique le dirigeant républicain dans le décret publié sur le site de la Maison Blanche.
Dans la liste figurent des produits que les Etats-Unis ne cultivent pas, ou alors en trop faible quantité par rapport à leurs besoins : café, thé, avocats, tomates, mangues, bananes, épices, pignons de pin… S’y trouvent aussi des pièces de bœuf, alors que le prix de cette viande a atteint des niveaux inégalés dans le pays.
L’exécutif semble ainsi reconnaître que sa politique protectionniste tous azimuts, dont il vante sans cesse les mérites, ratissait trop large. Il a d’ailleurs annoncé ces derniers jours des accords bilatéraux pour réduire la pression sur certains partenaires commerciaux, à l’instar de la Suisse, qui verra la lourde surtaxe visant ses produits (de 39 %) abaissée.
Contexte économique tendu
En avril, Donald Trump avait mis en place des droits de douane dits « réciproques » d’au moins 10 % sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis au nom de la réduction du déficit commercial du pays et du soutien à la production locale. Ces taxes recouvraient jusqu’aux denrées ne pouvant pousser sur le sol américain, un élément qui a régulièrement été dénoncé par l’opposition.
Même si la hausse des droits de douane a eu un impact moins fort que redouté sur les prix payés par les consommateurs, la facture n’est pas neutre pour les Américains, essorés par la très forte inflation post-Covid-19. Les prix augmentent moins vite désormais, mais ils augmentent toujours, et les consommateurs sont fortement touchés par le coût de certaines denrées courantes comme le café (+ 19 % sur un an en septembre).
Donald Trump avait été réélu en assurant qu’il améliorerait le pouvoir d’achat des Américains. Depuis, il ne cesse de répéter que l’économie est florissante, et l’inflation quasiment maîtrisée. Les chiffres officiels rapportent toutefois un ralentissement de l’activité et une accélération de l’inflation (à + 3 % en septembre contre + 2,3 % en avril, selon l’indice CPI).
2 000 dollars à chaque Américain
Son propre camp le pousse à réagir après un cinglant revers à des scrutins locaux, et alors que les élections de mi-mandat sont dans un an.
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La Maison Blanche a tenu à souligner cette semaine les mesures prises pour faire baisser les prix des produits de première nécessité comme l’essence et les œufs, ainsi que l’annonce d’un accord visant à réduire ceux de certains médicaments pour maigrir.
Donald Trump a aussi récemment proposé de permettre de contracter des prêts immobiliers sur cinquante ans, au lieu de la durée maximale actuelle de trente ans, afin de réduire les échéances dues chaque mois, même si cela implique d’augmenter significativement les taux d’intérêt payés aux banques. Il a également suggéré de verser 2 000 dollars (soit 1 720,13 euros) à chaque Américain, un geste qui serait financé par les recettes des droits de douane qu’il est pourtant en train de raboter.
Le revirement de Donald Trump sur les droits de douane visant le café a été salué, vendredi, par l’association représentant la filière aux Etats-Unis (NCA), qui a estimé que cela « allégera la pression sur le coût de la vie pour les deux tiers des adultes américains qui consomment du café chaque jour ».
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La Data Room : 14% = aux États-Unis, 14% des prêts étudiants accusent un retard de paiement de plus de 90 jours – 12/11{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>
Devant le siège de la BBC, à Londres, le 14 novembre 2025. ISABEL INFANTES/REUTERS
Donald Trump a déclaré, vendredi 14 novembre, qu’il allait poursuivre en justice la BBC pour un montant allant jusqu’à 5 milliards de dollars (4,3 milliards d’euros environ), à la suite d’un montage trompeur d’un de ses discours dans un documentaire. Le groupe audiovisuel britannique s’est excusé mais a rejeté les accusations de diffamation.
« Nous allons les poursuivre pour [un montant compris] entre 1 milliard et 5 milliards de dollars, probablement dans le courant de la semaine prochaine. Je pense que je dois le faire. Ils ont même admis avoir triché », a déclaré le président américain à bord de l’avion présidentiel Air Force One.
La BBC, véritable institution au Royaume-Uni, est dans la tourmente depuis la récente révélation que son magazine phare d’information « Panorama » a diffusé, juste avant la présidentielle américaine de 2024, des extraits distincts d’un discours de Donald Trump du 6 janvier 2021 montés de telle façon qu’il semble appeler explicitement ses partisans à attaquer le Capitole à Washington.
L’affaire a entraîné la démission du directeur général de la BBC, Tim Davie, et de la patronne de BBC News, Deborah Turness. Le président du conseil d’administration de la BBC, Samir Shah, qui a reconnu une « erreur de jugement », a envoyé, jeudi, à Donald Trump une « lettre personnelle » d’excuses. Mais il a aussi réfuté toute « base légale » à une plainte en diffamation.
Le soutien de Keir Starmer à la BBC
« Les Britanniques sont très en colère contre ce qu’il s’est passé, comme vous pouvez l’imaginer, car cela montre que la BBC, c’est que des infos bidon », a soutenu Donald Trump, vendredi. Il a également déclaré qu’il prévoyait d’aborder le sujet avec le premier ministre britannique, Keir Starmer. « Je vais l’appeler ce week-end. Mais il m’a appelé, il est très gêné », a ajouté le président américain.
Le premier ministre avait promis, mercredi, de « toujours défendre une BBC forte et indépendante », tout en estimant qu’elle devait « mettre de l’ordre dans ses affaires », « respecter les standards [de qualité] les plus élevés » et « corriger rapidement les erreurs ». « A l’ère de la désinformation, l’argument en faveur d’un service d’information britannique impartial est plus fort que jamais », avait-il insisté.
Donald Trump et ses avocats avaient donné jusqu’à vendredi au groupe audiovisuel public britannique pour s’excuser et retirer le documentaire incluant le montage incriminé.
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Municipales: « La question de la sécurité intervient énormément dans les discours politiques », déclare Rokhaya Diallo, auteure, réalisatrice et éditorialiste
Voitures et vélos dans Paris: « Il est important de redonner un peu d’ordre et de cohérence » sur ce sujet, déclare Pierre Liscia, conseiller (Divers droite) régional d’Île-de-France
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L’Assemblée nationale, à Paris, le 12 novembre 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE »
Les députés ont voté, vendredi 14 novembre, la création d’un dispositif fiscal incitant les particuliers à investir dans le logement locatif abordable, fruit d’un compromis entre des groupes de la gauche, du centre et de la droite.
La mesure a été adoptée par 158 voix contre 49, en échange d’un engagement du gouvernement à réduire significativement les prélèvements imposés aux bailleurs sociaux, une demande de la gauche.
Pour tenter de répondre à la crise du logement, ils ont approuvé la création d’un statut du bailleur privé, un avantage fiscal destiné à encourager les particuliers à investir dans un logement pour le louer, longtemps réclamé par la droite et encadré sous l’impulsion des groupes socialistes et écologistes.
Le nouveau statut prévoit un amortissement fiscal de 3,5 % par an pour un logement neuf à loyer intermédiaire, 4,5 % pour un logement social et 5,5 % pour un logement très social, dans la limite de 80 % de la valeur du bien et 8 000 euros par an pour deux logements maximum. Pour l’ancien rénové, les taux sont fixés à 3 %, 4 % et 5 %. Les loyers devront respecter les plafonds des logements conventionnés et la location à des membres de la famille sera exclue.
« Une défiscalisation qui va bénéficier aux plus aisés »
C’est « un coup de pouce à l’investissement privé pour générer du logement durable et abordable », a souligné le député (Parti socialiste) des Pyrénées-Atlantiques Iñaki Echaniz, en contrepartie « d’un réel engagement » du gouvernement à revoir les ponctions sur les bailleurs sociaux.
Depuis 2018, ces derniers sont soumis à la réduction de loyer de solidarité (RLS), un prélèvement sur leurs recettes qui les oblige à baisser les loyers pour les ménages modestes, sans compensation intégrale de l’Etat, réduisant leurs capacités pour construire ou rénover.
Dans la recherche de compromis, le député (Horizons) de l’Indre François Jolivet a appelé la ministre chargée des comptes publics, Amélie de Montchalin, « à entendre » les demandes de la gauche dans une « Assemblée sans majorité absolue ».
La ministre s’est engagée à réduire ces prélèvements, sans confirmer pour l’heure le montant de 900 millions d’euros réclamé par la présidente du groupe des députés écologistes, Cyrielle Chatelain, contre 1,4 milliard d’euros prévu en 2026 selon la fédération des bailleurs sociaux. Elle a invoqué la nécessité de préserver l’équilibre budgétaire.
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Un engagement insuffisant pour Les Ecologistes, qui ont finalement voté contre, tout en disant se réserver la possibilité de changer de position en seconde lecture si le gouvernement modifie ses positions. Les communistes et La France insoumise (LFI) ont également rejeté la mesure. La députée (LFI) de l’Essonne Claire Lejeune a dénoncé « une défiscalisation qui va encore bénéficier aux plus aisés, aux propriétaires ».