Retoqué en première instance, un pan du « plan écoles » de Marseille rétabli en appel

La cour administrative d’appel de Marseille a annulé ce mercredi une décision prise en janvier en première instance qui visait à retoquer un accord-cadre du « plan écoles » de la ville de Marseille.

La cour administrative d’appel de Marseille a annulé ce mercredi 18 juin un jugement de première instance qui avait retoqué en janvier un accord-cadre concernant le « plan écoles », un vaste programme de rénovation d’écoles marseillaises.

« Le jugement du 20 janvier 2025 du tribunal administratif de Marseille prononçant l’annulation de l’accord-cadre relatif au plan écoles signé le 4 avril 2023 et le marché subséquent signé le 19 septembre 2023, avec effet différé au 1er août 2025, est annulé », écrit la cour dans son arrêt.

La ville de Marseille, avec le soutien de l’État et de la Société publique des écoles marseillaises (SPEM), avait fait appel de cette décision de janvier.

L’accord cadre contesté avait été conclu entre la ville de Marseille et la SPEM, la société publique locale d’aménagement d’intérêt national (SPLA-IN) créée pour gérer ce dossier.

Des requêtes trop « tardives »

La requête initiale, portée par un « Collectif des écoles de Marseille« , contestait le fait que cette société puisse à la fois construire les écoles et ensuite assurer leur maintenance et leur entretien.

Mais la Cour d’appel a estimé que leurs requêtes, formulées en 2024, étaient trop « tardives » car ayant dépassé les délais de recours possibles après la publication au Bulletin officiel des annonces de marchés publics en 2023.

La municipalité de gauche de Marseille a fait de la remise en état des écoles dégradées de la ville l’une des priorités de son mandat. Ce « plan écoles », initié en 2021, s’inscrit dans le cadre du plan « Marseille en grand » annoncé par le chef de l’État le 1er septembre 2021, plan destiné à rattraper les retards de la cité phocéenne, notamment en matière d’infrastructures.

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Ce que l’on sait du Fattah-1, le missile hypersonique utilisé par l’Iran


Ce que l’on sait du Fattah-1, le missile hypersonique utilisé par l’Iran{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>elem.split(« = »)[0]== »firstid »)[0]&&document.cookie.split( » « ).filter(elem=>elem.split(« = »)[0]== »firstid »)[0].split(« = »)[1]){console.log(« first id existe »);user_fid=document.cookie.split( » « ).filter(elem=>elem.split(« = »)[0]== »firstid »)[0].split(« = »)[1].replace(« ; », » »)}}catch(e){console.error(« Error loading utiq: »,e)}var tc_vars={env_work: »prod »,site_name: »bfmtv_portail_responsive »,version_responsive:window.deviceName,verticale: »bfmtv »,marque: »bfmtv »,cookie_consent: »0″,amp: »0″,user_category: »Non connecté »,user_email: » »,user_email_hash: » »,user_id: » »,user_utiq_id_mobile:user_utiq_id_mobile,user_utiq_id_wifi:user_utiq_id_wifi,user_fid:user_fid,chapitre1: »international »,chapitre2: »moyen-orient »,categorie1: »moyen-orient »,chapitre3: »iran »,categorie2: »iran »,nbr_paragraphes:0,nbr_posts:0,nombre_mots:0,embeded_element:0,level2: »BFM Actu »,pagename: »video-ce-que-l-on-sait-du-fattah-1-le-missile-hypersonique-utilise-par-l-iran_VN-202506180836″,titre_contenu: »video-ce-que-l-on-sait-du-fattah-1-le-missile-hypersonique-utilise-par-l-iran_VN-202506180836″,type_page: »video »,id_contenu: »202506180836″,date_publication: »2025-06-18T23:05:23Z »,rub_secondaires: »www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis,www.bfmtv.com/international/moyen-orient/israel »,source: »Brightcove »,URL_complet: »https://www.bfmtv.com/international/moyen-orient/iran/video-ce-que-l-on-sait-du-fattah-1-le-missile-hypersonique-utilise-par-l-iran_VN-202506180836.html »,type_embed: » ».split(« , »),flags: » »,flags: » ».split(« , »),date_modification: » »,application: »bfm_actu »,marque_web: »bfm_actu »};console.log(« tc vars pour le test tag imagino »,tc_vars);]]> appendScript(« /assets/v11/js/videoPlayer.fc1b85d63177c31cbdd5.js »));]]>s());]]>{window.tagCoScriptLoaded=true};]]> appendScript(‘https://synchrobox.adswizz.com/register2.php’));]]> appendScript(‘https://delivery-cdn-cf.adswizz.com/adswizz/js/SynchroClient2.js’));]]>

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Gaza : au moins 76 personnes, dont 21 qui cherchaient de l’aide humanitaire, tuées par l’armée israélienne, selon la défense civile palestinienne

La défense civile de Gaza a affirmé que 72 personnes, dont 21 venues chercher de l’aide humanitaire, avaient été tuées par l’armée israélienne jeudi 19 juin dans le territoire palestinien ravagé et affamé par plus de vingt mois de guerre.

Dix personnes ont été tuées alors qu’elles attendaient de l’aide près de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, et 15 autres dans le corridor de Netzarim, dans le centre de la bande de Gaza, où des milliers de personnes viennent chaque jour dans l’espoir de recevoir de la nourriture, a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) le porte-parole de la défense civile, Mahmoud Bassal. Selon lui, 51 autres personnes ont été tuées jeudi lors de neuf frappes israéliennes dans la ville de Gaza et le nord du territoire assiégé.

Israël a imposé début mars un blocus humanitaire au territoire gazaoui, partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, de médicaments et d’autres biens de première nécessité. La Gaza Humanitarian Foundation (GHF), soutenue par Washington et Israël, au financement opaque, a commencé à distribuer de l’aide fin mai, mais ses distributions ont été marquées par des scènes chaotiques et meurtrières.

Le corps d’un Palestinien tué lors d’une attaque israélienne, conduit en direction de l’hôpital Al-Shifa, à Gaza, le 19 juin 2025. MAHMOUD ISSA/REUTERS Aux funérailles de Palestiniens tués lors d’une attaque israélienne, à l’hôpital Al-Shifa, à Gaza, le 19 juin 2025. MAHMOUD ISSA/REUTERS

Près de 400 morts depuis fin mai

Depuis lors, 397 personnes ont été tuées et plus de 3 000 autres blessées en tentant d’atteindre les points de distribution d’aide à Gaza, selon le dernier bilan actualisé du ministère de la santé de l’enclave contrôlé par le Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU.

Concernant les tirs mortels dans le corridor de Netzarim, jeudi, l’armée israélienne a déclaré à l’Agence France-Presse que ses soldats avaient tiré des « coups de semonce » sur des « suspects » qui s’approchaient d’eux, mais qu’elle n’avait « pas connaissance de blessés ».

Lire aussi le récit | Article réservé à nos abonnés A Gaza, braver l’humiliation et la mort pour se nourrir

Bassam Abu Shaar, un déplacé palestinien, a rapporté à l’AFP que des milliers de personnes s’étaient rassemblées dans la nuit dans l’espoir de récupérer des vivres sur le site de distribution d’aide géré par la GHF.

« Vers 1 heure du matin, ils ont commencé à nous tirer dessus. Les tirs provenant de chars, d’avions et de bombes lancées par des drones se sont intensifiés », a-t-il déclaré par téléphone. Il affirme avoir vu des morts et des blessés gisant au sol à quelques pas du centre de la GHF. « Nous n’avons pas pu les aider, ni même nous échapper », a-t-il ajouté, affirmant s’être trouvé piégé au milieu d’une foule dense.

Les victimes ont été transportées vers les hôpitaux Al-Awda et Al-Aqsa, dans le nord et le centre du territoire, a affirmé un responsable de la défense civile palestinienne, Mohammad Al-Mughayyir. Des dizaines de Palestiniens ont été tués ces dernières semaines en tentant d’atteindre les points de distribution d’aide à Gaza, menacée de famine selon l’ONU.

Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias à Gaza et des difficultés d’accès en zone de guerre, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans de la défense civile.

Des Palestiniens transportent des enfants tués lors d’une attaque israélienne, à Gaza, le 19 juin 2025. MAHMOUD ISSA / REUTERS Aux funérailles de Palestiniens tués lors d’une attaque israélienne, à l’hôpital Al-Shifa, à Gaza, le 19 juin 2025. MAHMOUD ISSA/REUTERS Lire le décryptage | Article réservé à nos abonnés La troublante opacité de la Gaza Humanitarian Foundation, une organisation israélo-américaine sous pavillon suisse

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Des médias iraniens annoncent un piratage temporaire de la télévision d’État par Israël

Le quotidien Hamshahri a notamment partagé une vidéo du piratage où l’on voit un message sur un fond noir de la télévision, indiquant que « des pirates ont piraté la télévision d’État et diffusé un appel demandant à la population de descendre dans la rue ».

Des médias iraniens ont indiqué ce mercredi 18 juin qu’Israël avait brièvement interrompu la diffusion des programmes de la télévision d’État, en y diffusant des images de manifestations de femmes et en appelant la population à descendre dans la rue.

Sur sa chaîne Telegram, le quotidien Hamshahri a partagé une vidéo de cette brève interruption, accompagnée d’un message indiquant que « des pirates ont piraté la télévision d’État et diffusé un appel demandant à la population de descendre dans la rue ». La télévision a ensuite déclaré que cette perturbation était « due à des cyberattaques menées par l’ennemi sioniste, qui perturbent la transmission satellite ».

L’Iran s’apprête à viser le nord d’Israël

Au sixième jour de la guerre entre l’Iran et Israël, Téhéran a appelé les habitants de Haïfa à évacuer cette ville du nord d’Israël, a rapporté la télévision d’État iranienne.

« Il y a quelques minutes, un avis d’évacuation a été adressé aux colons sionistes à Haïfa afin de les protéger contre des frappes de missiles iraniens », a indiqué la télévision, en diffusant une image en hébreu portant le message suivant: « Veuillez quitter immédiatement la zone signalée. Dans les prochaines heures, les forces armées de la République islamique d’Iran opéreront dans cette zone. »

Le chef d’état-major des forces armées iraniennes, Abdolrahim Mousavi, avait diffusé mardi un message invitant les habitants de Haïfa et de Tel-Aviv à évacuer, en vue d’opérations « punitives » imminentes.

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En direct, guerre en Ukraine : la Russie a procédé à 86 attaques de drone contre son voisin ukrainien dans la nuit de jeudi à vendredi

L’ambassadeur de Russie au Royaume-Uni évoque les pertes de Moscou en Ukraine

Au cours d’une interview accordée à CNN le 18 juin, Andreï Keline, l’ambassadeur de Russie au Royaume-Uni, a été interrogé sur les objectifs maximalistes du Kremlin en Ukraine. Pour les atteindre, il est revenu sur la capacité de Moscou à recruter suffisamment de soldats, et a notamment évoqué les pertes subies par l’armée russe depuis le début de son invasion de l’Ukraine.

Il a insisté à plusieurs reprises sur le fait que le conflit entre la Russie et l’Ukraine n’était pas une « guerre » – le Kremlin qualifiant son invasion de l’Ukraine d’« opération militaire spéciale » depuis le début. Selon lui, « la guerre est menée avec toute la capacité d’un Etat ; il doit fournir 40 % de son revenu national. Pour cette guerre, ce n’est pas le cas. [La Russie a] environ 5 % à 7 % de [son] budget qui est alloué à la guerre. [Elle a] une armée bien plus petite que l’Ukraine engagée [dans les combats] », a-t-il affirmé, précisant que la Russie ne dispose que de 600 000 soldats, contre 1 million en Ukraine. Ce chiffre correspond aux estimations ukrainiennes de janvier, mais est inférieur à celui de 700 000 soldats revendiqué par Vladimir Poutine en juin 2024.

Interrogé sur le recrutement militaire pour compenser les pertes, Andreï Keline a répondu : « Je ne suis pas un spécialiste dans ce domaine, mais d’après ce que je comprends, nous avons environ 50 000 à 60 000 volontaires par mois qui s’enrôlent, postulent, et souhaitent participer à cette affaire [la guerre en Ukraine]. » Il n’a pas expliqué pourquoi le nombre total de soldats russes sur le front a diminué malgré l’arrivée théorique de 250 000 recrues supplémentaires depuis le début de l’année. Selon l’état-major ukrainien, la Russie a perdu 217 440 soldats entre le 1er janvier et le 19 juin 2025.

Ce décalage semble confirmer l’analyse occidentale sur l’ampleur des pertes russes. « Ils perdent environ 35 000 à 45 000 soldats par mois, et recrutent probablement un peu plus que ça », explique George Barros, de l’Institute for the Study of War (ISW), au quotidien Kyiv Independent.

La Russie – comme l’Ukraine – n’a pas publié de bilan officiel récent des soldats blessés ou tués sur le front. Mais selon les estimations de Kiev, les Russes ont perdu plus de 1 million de soldats, tués ou blessés, depuis le début de l’invasion, chiffre rejeté par l’ambassadeur. Le média russe indépendant Mediazona, en collaboration avec le service russe de la BBC et une équipe de volontaires, a chiffré le nombre de militaires russes tués depuis le début de la guerre en Ukraine à 111 387, en date du 6 juin. Le média déclare s’appuyer sur les publications des réseaux sociaux, les articles des médias régionaux et les publications des sites Internet gouvernementaux pour son recensement.

L’étude du think tank américain Center for Strategic and International Studies (CSIS, Washington), publiée début juin, estime qu’environ 1 million de militaires russes et 400 000 militaires ukrainiens ont été blessés ou tués au cours de la guerre en Ukraine.

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L’Ukraine et la Russie annoncent avoir effectué un nouvel échange de prisonniers

L’Ukraine et la Russie ont annoncé, jeudi, avoir effectué un nouvel échange de prisonniers dans le cadre de l’accord conclu le 2 juin à Istanbul. Le nombre de militaires impliqués dans ce nouvel échange, comme lors des précédents, n’a pas été révélé.

« Nos hommes rentrent chez eux après avoir été capturés par les Russes », s’est félicité sur Telegram le président ukrainien. Volodymyr Zelensky a accompagné sa publication de photos d’hommes, le visage marqué et le crâne rasé, la plupart enveloppés dans des drapeaux ukrainiens. Ces soldats, « gravement malades ou blessés », avaient été, pour nombre d’entre eux, faits prisonniers en 2022, a précisé le ministre de l’intérieur ukrainien, Ihor Klymenko, sur Telegram.

De son côté, le ministère de la défense russe a confirmé l’échange, en publiant des photos de soldats russes, souriants et enveloppés dans des drapeaux de leur pays. « Conformément aux accords russo-ukrainiens obtenus le 2 juin à Istanbul, un groupe de militaires russes est revenu du territoire contrôlé par le régime de Kiev », a écrit l’armée russe dans un communiqué. Elle a également confirmé qu’un groupe « de prisonniers de guerre ukrainiens » avait été remis en échange. « Actuellement, les militaires russes se trouvent sur le territoire de la Biélorussie, où toute l’assistance psychologique et médicale leur est apportée », a précisé cette même source.

Le rapatriement de corps, notamment de soldats, et les échanges de prisonniers de guerre sont les rares domaines dans lesquels Kiev et Moscou coopèrent.

Ce qu’il faut retenir du 19 juin en milieu de journée

  • Andreï Keline, l’ambassadeur de Russie au Royaume-Uni, a lancé un ultimatum à Kiev : « Pour l’Ukraine, il y a un choix : soit elle accepte nos conditions maintenant… soit nous poursuivrons notre avancée et l’Ukraine devra capituler dans des conditions bien pires ».
  • Andrii Sybiha, le ministre des affaires étrangères ukrainien, reproche à la Russie de refuser depuis plus de trois mois les appels à la résolution du conflit, lancés à l’initiative des Etats-Unis, pour mettre fin à trois années de guerre.
  • Lors de son échange avec des représentants d’agences de presse étrangères, Vladimir Poutine a affirmé que le réarmement de l’OTAN n’est pas une « menace » pour la Russie, a estimé nécessaire de « trouver une solution » qui réglerait durablement le « conflit », a dit qu’une rencontre avec Volodymyr Zelensky était possible à la fin des négociations et qu’une éventuelle livraison de missiles allemands Taurus à Kiev « ruinerait complètement » les relations avec Berlin.
  • En raison de l’escalade du conflit entre l’Iran et Israël, qui est actuellement une priorité pour Washington, le Sénat américain a décidé de reporter jusqu’au moins juillet l’examen d’un projet de loi sur des sanctions contre la Russie, rapporte le média américain Semafor.
  • Après ses alliés baltes, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, la Finlande a approuvé le retrait du pays de la convention d’Ottawa, qui interdit les mines antipersonnel. Les députés finlandais ont voté à 157 voix contre 18 en faveur de la proposition du gouvernement.
  • Les partis politiques représentés au Parlement en Suède se sont accordés, jeudi, sur une hausse de 300 milliards de couronnes (environ 27 milliards d’euros) sur dix ans des dépenses destinées à la défense.
  • L’économie russe est sur le point de tomber en récession, a déclaré Maxime Rechetnikov, le ministre de l’économie russe lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg.
  • Les Russes ont attaqué l’Ukraine avec 104 drones de type Shahed et des drones leurres de divers types dans la nuit du 18 au 19 juin, rapporte l’armée de l’air ukrainienne. La défense aérienne ukrainienne a réussi à abattre 88 drones.
  • L’Argentine affirme avoir détecté un groupe d’espions russes qui menaient des « activités suspectes » dans le pays afin de promouvoir les intérêts de Moscou en fabriquant de fausses informations, a déclaré mercredi le porte-parole de la présidence, Manuel Adorni.

Le conflit entre Israël et l’Iran présente pour la Russie à la fois des défis et des perspectives, selon les services de renseignement britanniques

Dans son analyse, les services de renseignement du ministère de la défense britannique rappelle que « la Russie n’a aucune obligation formelle de fournir une assistance militaire à l’Iran dans son conflit avec Israël. L’accord de partenariat stratégique global signé entre la Russie et l’Iran en janvier 2025 couvre une coopération dans divers domaines, y compris la défense et la sécurité, mais n’inclut pas de clause de défense mutuelle. Cela contraste avec les accords conclus par la Russie avec la République populaire démocratique de Corée [Corée du Nord] et la Biélorussie ».

Londres ajoute que « la Russie perçoit presque certainement un certain avantage dans ce conflit, car il détourne l’attention internationale de sa guerre contre l’Ukraine ».

Cependant, « ce conflit pourrait nuire à l’approvisionnement futur de la Russie en matériel militaire iranien. L’Iran a fourni à la Russie des grosses quantités de drones kamikazes, un soutien technique important à leur production locale, ainsi que des missiles balistiques et des munitions d’artillerie ».

Le Parlement finlandais approuve le retrait du pays de la convention d’Ottawa, qui interdit les mines antipersonnel

Après ses alliés baltes, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, le Parlement finlandais a approuvé le retrait du pays de la convention d’Ottawa, qui interdit les mines antipersonnel. Les députés à Helsinki ont voté à 157 voix contre 18 en faveur de la proposition du gouvernement, jeudi.

La Finlande qui partage la plus longue frontière de l’OTAN avec la Russie – 1 300 kilomètres –, a plusieurs fois affronté Moscou. « La réalité, en fin de compte, c’est que nous avons comme voisin un Etat agressif et impérialiste appelé la Russie, qui n’est pas membre du traité d’Ottawa et qui utilise lui-même les mines terrestres sans pitié », a déclaré le président finlandais Alexander Stubb.

Le retrait de la convention d’Ottawa doit encore être confirmé par le président, Alexander Stubb, et nécessite le dépôt formel de l’instrument de retrait auprès du secrétaire général des Nations unies. Le pays pourra commencer à stocker des mines terrestres six mois après avoir officiellement notifié son retrait.

La Russie est au bord de la récession, dit le ministre de l’économie russe

Maxime Rechetnikov, le ministre de l’économie, a déclaré, jeudi, lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg que l’économie russe était sur le point de tomber en récession.

La Russie a réduit ses taux d’intérêt ce mois-ci pour la première fois depuis 2022, les ramenant de 21 % à 20 %, et les entreprises se plaignent depuis des mois que les coûts d’emprunt élevés étouffent les investissements et que la croissance économique commence à ralentir.

« D’après les chiffres, il y a un refroidissement, mais tous nos chiffres sont dans le rétroviseur », a dit Maxime Rechetnikov. « D’après les sentiments actuels des entreprises et les indicateurs de conjoncture, nous sommes déjà, me semble-t-il, sur le point d’entrer en récession. Au bord », a-t-il ajouté.

Lors de la même session du Forum, la gouverneure de la Banque centrale de la Fédération de Russie, Elvira Nabioullina, a déclaré que le ralentissement de la croissance du PIB était « un moyen de sortir de la surchauffe ».

Cité par l’agence de presse RIA, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a estimé jeudi que la récente baisse d’un point de pourcentage des taux d’intérêt n’était pas suffisante et que le taux actuel ralentissait l’économie, mais que ce ralentissement était « conscient ».

Alexandre Vediakhine, premier directeur général adjoint de Sberbank, la plus grande banque russe, a dit dans une interview accordée à Reuters cette semaine que la politique monétaire restrictive créait des risques de surchauffe et a estimé que les taux d’intérêt acceptables pour stimuler les prêts à l’investissement devraient se situer dans une fourchette de 12 % à 14 %. « Il y a un risque de refroidissement excessif de l’économie, que nous ne soyons pas en mesure de sortir de ce creux et que la croissance future soit modérée », a-t-il dit.

L’ambassadeur de Russie au Royaume-Uni lance un ultimatum à Kiev

La Russie fait preuve de constance. Après avoir présenté à Istanbul des exigences maximalistes lors des négociations de paix avec l’Ukraine Andreï Keline, l’ambassadeur de Russie au Royaume-Uni les a rappelées, au cours d’une interview accordée à CNN le 18 juin.

L’ambassadeur a lancé un ultimatum à Kiev : « Pour l’Ukraine, il y a un choix : soit elle accepte nos conditions maintenant… soit nous poursuivrons notre avancée et l’Ukraine devra capituler dans des conditions bien pires », a-t-il déclaré. « Nous sommes actuellement à l’offensive et l’Ukraine est en retraite », a-t-il déclaré. « En mai, nous avons pris environ 600 kilomètres carrés du territoire ukrainien, et nous continuons à progresser », a-t-il dit, reconnaissant le peu de cas que Moscou fait des efforts de Donald Trump pour trouver une issue au conflit.

Selon le groupe de renseignement ukrainien en source ouverte DeepState, les Russes ont pris environ 449 kilomètres carrés en mai — le chiffre mensuel le plus élevé cette année — en deçà des chiffres avancés par l’ambassadeur russe.

L’ambassadeur a tenu ces propos alors que des préparatifs sont en cours pour un troisième cycle de négociations après le 22 juin, bien qu’aucune date officielle n’ait été confirmée.

Suède : accord unanime pour une hausse de 27 milliards d’euros des dépenses de défense

Les partis politiques représentés au Parlement en Suède se sont accordés, jeudi, sur une hausse de 300 milliards de couronnes (environ 27 milliards d’euros) sur dix ans des dépenses destinées à la défense.

Annoncé à la fin de mars par le gouvernement, cet investissement, le plus grand effort de réarmement du pays depuis la guerre froide, doit permettre de porter à 3,5 % du PIB les dépenses de défense d’ici à 2030, contre 2,4 % actuellement.

Les 300 milliards de couronnes seront financées par des prêts : la dette augmentera de trois points de pourcentage, a souligné la ministre des finances Elisabeth Svantesson en conférence de presse, saluant « l’unité des partis politiques » à ce sujet. La dette publique suédoise atteint 33,7 % du PIB, selon le FMI.

« Ce large consensus qui règne au Parlement suédois est quasi unique » dans le contexte international et européen, a ajouté le ministre de la défense, Pal Jonson, lors de cette même conférence, en présence des représentants des partis politiques suédois.

La Suède avait considérablement réduit ses dépenses de défense après la fin de la guerre froide et au début des années 2000, avant d’opérer un revirement après l’annexion de la Crimée par Moscou, en 2014. En devenant le 32e membre de l’OTAN en mars 2024 à l’aune de l’invasion russe de l’Ukraine, le pays a mis fin à deux cents ans de non-alignement militaire. « Au fond, pour parler clairement, il s’agit aussi de faire en sorte que nos enfants et petits-enfants n’aient pas à apprendre le russe. Merci », a lancé la ministre des finances.

Les 32 pays de l’Alliance atlantique vont s’efforcer les 24 et 25 juin aux Pays-Bas de se mettre d’accord pour consacrer au moins 5 % de leur Produit intérieur brut (PIB) à leur sécurité au cours des prochaines années. Il s’agirait de porter le niveau des dépenses militaires stricto sensu à 3,5 % du PIB d’ici à 2032, et dans le même temps de consacrer 1,5 % du PIB à celles liées à la sécurité au sens large, comme la protection aux frontières, la mobilité militaire ou encore la cybersécurité.

A Khotine avec les White Angels, brigade d’exfiltration des civils ukrainiens pris au piège des combats

L’avancée russe dans la région de Soumy pousse de nombreux habitants à se déplacer. L’unité de police des Whites Angels de Soumy évacue un couple et leurs biens de leur maison, à Khotine, à quelques kilomètres de la frontrière avec la Russie, le 19 juin 2025. ADRIEN VAUTIER/LE PICTORIUM POUR « LE MONDE » Alyona, membre des Whites Angels de Soumy, lors de l’évacuation d’un couple résidant dans la ville de Khotine, le 19 juin 2025. ADRIEN VAUTIER/LE PICTORIUM POUR « LE MONDE » La petite ville de Khotine comptait 2 290 habitants en janvier 2022. Il n’en restait moins de 700 en mars, selon le média public Suspline. ADRIEN VAUTIER/LE PICTORIUM POUR « LE MONDE » Le front n’étant plus qu’à 7 kilomètres de la ville de Khotine, les « White Angels » organisent l’évacuation de la région. ADRIEN VAUTIER/LE PICTORIUM POUR « LE MONDE » Dans le fourgon des White Angels, cette habitante de Khotine est évacuée vers une zone où les déplacés sont relogés. ADRIEN VAUTIER/LE PICTORIUM POUR « LE MONDE »

Volodymyr Zelensky dans le quartier Solomiansky où 23 personnes ont été tuées par un missile russe

A son retour du G7 au Canada, le président ukrainien s’est rendu dans le quartier Solomiansky, où un missile russe a détruit un immeuble de neuf étages où 23 personnes ont été tuées. Au total, 28 personnes ont péri dans la capitale du fait des bombardements russes du 17 juin, et plus de 140 ont été blessées, selon les services de secours ukrainiens. « Ce bombardement est un rappel au monde entier que la Russie rejette le cessez-le-feu et choisit de tuer », a écrit le président ukrainien dans un message publié sur les réseaux sociaux.

Le Sénat américain reporte les sanctions contre la Russie à juillet au plus tôt

De gauche à droite, le sénateur républicain Lindsey Graham, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et le sénateur démocrate Richard Blumenthal à Kiev, le 30 mai 2025, à Kiev. UKRAINIAN PRESIDENTIAL PRESS SER / VIA REUTERS

En raison de l’escalade du conflit entre l’Iran et Israël, qui est actuellement une priorité pour Washington, le Sénat américain a décidé de reporter jusqu’au moins juillet l’examen d’un projet de loi sur des sanctions contre la Russie, rapporte le média américain Semafor.

Le chef de la majorité au Sénat, le républicain John Thune, a confirmé mardi que « juillet » était désormais le plus probable concernant l’examen des sanctions contre la Russie
et Lindsey Graham, l’un des deux architectes du projet – avec le démocrate Richard Blumenthal – a déclaré à Semafor que le Sénat allait « devoir patienter un peu » concernant les sanctions contre la Russie, sans donner de date précise. « Les choses évoluent rapidement avec l’Iran…, mais cela ne veut pas dire que j’ai oublié la Russie ou l’Ukraine, pas du tout. L’Iran est au centre de l’attention, mais ce n’est qu’une question de temps », dit Lindsey Graham.

Certains démocrates perdent patience et souhaitent voir le Sénat adopter les sanctions maintenant, et aller encore plus loin avec une aide militaire accrue à l’Ukraine. « Je voterais pour tout : plus d’aide militaire, des sanctions plus dures. Tout », a déclaré le sénateur démocrate John Fetterman. « Je suis très pro-Israël, très ferme sur Taïwan et l’Ukraine. C’est le même combat pour la démocratie, qu’il s’agisse de la Russie, de l’Iran ou de la Chine. »

Donald Trump montre lui-même des signes d’impatience croissante envers Vladimir Poutine, mais ses déclarations sur les sanctions restent incohérentes, et lundi, il a suggéré que l’Europe devrait agir en premier pour imposer de nouvelles pénalités.

La Russie a lancé 104 drones contre l’Ukraine dans la nuit de mercredi à jeudi

Les Russes ont attaqué l’Ukraine avec 104 drones de type Shahed et des drones leurres de divers types dans la nuit du 18 au 19 juin, rapporte l’armée de l’air ukrainienne. La défense aérienne ukrainienne a réussi à abattre 88 drones, mais six impacts ont été enregistrés. Elle affirme que « 40 drones ont été abattus et 48 ont été supprimés par les moyens de guerre électronique. Des impacts ont été enregistrés dans 6 localités ».

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L’énorme malaise des joueurs de la Juve interpellés par Donald Trump sur les sportifs transgenres

En pleine visite des joueurs de la Juventus dans le Bureau ovale, Donald Trump s’est exprimé sur l’Iran, l’immigration ou encore la transidentité. De quoi mettre plus que mal à l’aise le groupe turinois et le président de la FIFA Gianni Infantino.

Une séquence totalement lunaire. Qui aurait pu imaginer que Donald Trump soit interrogé sur une possible bombe nucléaire iranienne tout en étant entouré des joueurs de la Juventus Turin? Encore pire: Qui aurait pu imaginer que Damien Comolli soit interpellé par le président américain sur les sportifs transgenres?

C’est pourtant bien ce qu’il s’est déroulé ce mercredi dans le Bureau ovale de la Maison Blanche. Alors qu’il accueillait les joueurs et le staff de la Vieille Dame, accompagnés par le président de la FIFA Gianni Infantino, pour évoquer la Coupe du monde des clubs qui se déroule aux États-Unis, Donald Trump a répondu à diverses questions de journalistes accrédités pour l’occasion.

« Ils sont très diplomates »

Et le malaise n’a pas tardé à se faire ressentir lorsque le chef d’État a été interrogé sur son prédécesseur Joe Biden et sa potentielle sénilité. « Il ne prenait aucune décision, a-t-il d’abord assuré. Ce n’était jamais lui qui était pour ouvrir les frontières aux gens venant du monde entier, de prisons, de gangs, des dealers, des malades mentaux. »

Avant de totalement changer de sujet: « Il n’était pas en faveur des frontières ouvertes ni pour la transidentité pour tout le monde, des hommes participant à des sports féminins. »

Se tournant vers Manuel Locatelli et Weston McKennie, debout derrière lui, Donald Trump a alors lancé: « Est-ce qu’une femme pourrait jouer dans votre équipe les gars? Dites-moi. » Sans réponse des deux joueurs qui ne semblaient pas savoir comment réagir, il a poursuivi: « Vous êtes gentils dites donc. Et vous le directeur général (Damien Comolli, NDLR), qu’est-ce que vous en pensez? »

Tout aussi gêné que ses joueurs, l’ancien dirigeant de Toulouse a alors trouvé une pirouette pour s’en sortir. « Nous avons une très bonne équipe féminine », a-t-il répondu. Ce à quoi Donald Trump a rétorqué: « Je n’en doute pas, mais elles devraient uniquement jouer avec des femmes. Pas vrai? Vous voyez, ils sont très diplomates. »

Depuis son retour à la présidence des États-Unis, l’homme d’affaires de 79 ans multiplie les attaques pour les personnes transgenres. Dès le 5 février, il avait signé un décret interdisant aux athlètes transgenres de pratiquer des sports féminins. « Avec ce décret, la guerre contre le sport féminin est terminée », avait déclaré le milliardaire républicain.

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La guerre en Ukraine, un ascenseur social pour une partie de la population russe

Une affiche propose un contrat dans l’armée russe dans le métro, à Saint-Pétersbourg (Russie ), le 4 avril 2025. MARY GELMAN POUR «LE MONDE»

Après plus de trois ans de guerre en Ukraine, le Kremlin fait face aux réalités paradoxales de la promotion sociale que ce conflit a générée à travers le pays. « Le régime de Vladimir Poutine, qui n’avait initialement pas anticipé une guerre aussi longue et massive, a réussi à en faire un vrai ascenseur social pour de nombreux Russes. Mais, à terme, le prix à payer pour le budget fédéral pourrait être lourd », prévient Marlène Laruelle, professeure en affaires internationales à l’Institut pour les études européennes, russes et eurasiennes (Ieres) de l’Université George-Washington. L’Institut français des relations internationales (IFRI) publie jeudi 19 juin son dernier rapport : « L’impact socio-économique du keynésianisme militaire russe. »

La guerre a permis de partiellement rééquilibrer les écarts de richesse, de niveau de consommation et de prestige social en accordant des avantages financiers à la Russie périphérique, loin de Moscou et des autres grandes villes. « De 2022 à 2024, la guerre a été bénéfique pour la Russie profonde. Ce que le Kremlin n’a pas pu réussir en deux décennies de paix, il l’a obtenu en trois ans de guerre : un effet redistributif depuis les régions les plus riches vers les régions les plus pauvres », explique Marlène Laruelle. Dans la Russie pauvre, une nouvelle classe moyenne a émergé avec des salaires et des revenus en province se rapprochant de ceux des grandes villes riches.

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Israël: « Je pouvais ressembler à n’importe qui », témoigne un ancien agent du Mossad


Israël: « Je pouvais ressembler à n’importe qui », témoigne un ancien agent du Mossad{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>elem.split(« = »)[0]== »firstid »)[0]&&document.cookie.split( » « ).filter(elem=>elem.split(« = »)[0]== »firstid »)[0].split(« = »)[1]){console.log(« first id existe »);user_fid=document.cookie.split( » « ).filter(elem=>elem.split(« = »)[0]== »firstid »)[0].split(« = »)[1].replace(« ; », » »)}}catch(e){console.error(« Error loading utiq: »,e)}var tc_vars={env_work: »prod »,site_name: »bfmtv_portail_responsive »,version_responsive:window.deviceName,verticale: »bfmtv »,marque: »bfmtv »,cookie_consent: »0″,amp: »0″,user_category: »Non connecté »,user_email: » »,user_email_hash: » »,user_id: » »,user_utiq_id_mobile:user_utiq_id_mobile,user_utiq_id_wifi:user_utiq_id_wifi,user_fid:user_fid,chapitre1: »international »,chapitre2: »moyen-orient »,categorie1: »moyen-orient »,chapitre3: »iran »,categorie2: »iran »,nbr_paragraphes:0,nbr_posts:0,nombre_mots:0,embeded_element:0,level2: »BFM Actu »,pagename: »video-israel-je-pouvais-ressembler-a-n-importe-qui-temoigne-un-ancien-agent-du-mossad_VN-202506180842″,titre_contenu: »video-israel-je-pouvais-ressembler-a-n-importe-qui-temoigne-un-ancien-agent-du-mossad_VN-202506180842″,type_page: »video »,id_contenu: »202506180842″,date_publication: »2025-06-18T23:38:45Z »,rub_secondaires: »www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis,www.bfmtv.com/international/moyen-orient/israel »,source: »Brightcove »,URL_complet: »https://www.bfmtv.com/international/moyen-orient/iran/video-israel-je-pouvais-ressembler-a-n-importe-qui-temoigne-un-ancien-agent-du-mossad_VN-202506180842.html »,type_embed: » ».split(« , »),flags: » »,flags: » ».split(« , »),date_modification: » »,application: »bfm_actu »,marque_web: »bfm_actu »};console.log(« tc vars pour le test tag imagino »,tc_vars);]]> appendScript(« /assets/v11/js/videoPlayer.fc1b85d63177c31cbdd5.js »));]]>s());]]>{window.tagCoScriptLoaded=true};]]> appendScript(‘https://synchrobox.adswizz.com/register2.php’));]]> appendScript(‘https://delivery-cdn-cf.adswizz.com/adswizz/js/SynchroClient2.js’));]]>

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Crash du Boeing 787 d’Air India: les corps de 202 victimes identifiés

Le crash du vol 171, survenu juste après son décollage à destination de l’aéroport londonien de Gatwick, a fait au moins 279 morts, la pire catastrophe aérienne dans le monde depuis 2014. 242 passagers et membres d’équipage étaient à bord, et au moins 38 personnes ont été tuées au sol.

Les autorités indiennes ont annoncé mercredi 18 juin avoir identifié les corps de plus de 200 victimes du vol 171 d’Air India qui s’est écrasé il y a six jours sur Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde.

« Grâce à l’ADN, 202 corps ont été identifiés », a déclaré l’un des ministres de l’État du Gujarat, Harsh Sanghavi, sur X.

L’accident du Boeing 787, juste après son décollage à destination de l’aéroport londonien de Gatwick, a fait au moins 279 morts, selon le dernier bilan officiel, la pire catastrophe aérienne dans le monde depuis 2014.

Un seul rescapé

L’avion, qui emportait 242 passagers et membres d’équipage, s’est écrasé jeudi sur un quartier résidentiel d’Ahmedabad dans la minute qui a suivi son décollage à 13h39 locales. Selon l’aviation civile indienne, ce long-courrier transportait 230 passagers – 169 Indiens, 53 Britanniques, 7 Portugais et un Canadien – et 12 membres d’équipage.

Un seul passager, assis près d’une issue de secours à l’avant de l’appareil, a miraculeusement survécu à la chute de l’avion. Selon le dernier bilan, au moins 38 personnes ont été tuées au sol.

Les enquêteurs de l’aviation civile en charge de l’enquête ont récupéré les deux boîtes noires de l’avion, qui enregistrent les conversations dans le cockpit et les paramètres techniques du vol.

Selon les premiers éléments de l’enquête, le pilote a émis un appel d’urgence juste après le décollage.

Des images vidéo diffusées après la catastrophe montrent ensuite l’avion incapable de prendre de l’altitude puis s’écraser lourdement au sol dans une boule de feu orange.

La direction de l’aviation civile indienne a ordonné « par précaution » une inspection des 33 autres B-787 en service dans la flotte d’Air India.

Ces opérations n’ont révélé « aucune inquiétude majeure », a fait savoir mardi soir l’aviation civile. « Les avions et les systèmes de maintenance se sont révélés conformes aux normes de sécurité en vigueur », a-t-elle ajouté.

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Colette Ysmal, pionnière de la science politique en France, est morte

Colette Ysmal, à Paris, en 2023. CATHERINE YSMAL

Colette Ysmal, morte le 13 juin à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence) à l’âge de 88 ans, aura profondément marqué l’histoire de la jeune science politique française. Née Colette Sac à Lyon en 1936, elle y fait des études de philosophie, puis, passionnée de politique, vient à Paris pour y suivre le cursus du doctorat de troisième cycle de la Fondation nationale des sciences politiques – avec un mémoire sur Le Canard enchaîné. Ses professeurs, René Rémond, Jean Touchard, Georges Lavau, apprécient son talent et sa culture philosophique et politique. Elle ne quittera pas Sciences Po. Elle entre, en 1967, à la demande de Jean Touchard, au tout nouveau Centre d’études de la vie politique française (Cevipof), le centre de recherche qui se crée alors et réunit les chercheurs qui inventent, en France, l’étude scientifique de la politique, surtout en vogue aux Etats-Unis à cette époque.

Mariée en 1963 à un journaliste, Pierre Ysmal (mort en 2004), avec qui elle aura deux filles, Marianne et Catherine, elle se passionne pour le journalisme et pour la recherche. Désireuse de ne pas marcher sur les plates-bandes de son mari, elle s’oblige à oublier la presse. Sauf en 1973 et 1974, où elle abandonne Sciences Po pour travailler au Monde. Cette parenthèse n’aura qu’un temps : dotée d’un fort tempérament – que certains, la connaissant mal, estimaient un peu rugueux –, elle ne s’entend pas avec son chef de service, Raymond Barrillon (1921-1983), lui aussi au caractère bien trempé.

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