À Paris, socialistes, communistes et écologistes porteront une liste commune de la gauche dans la capitale dès le premier tour des élections municipales. Cette alliance menée par Emmanuel Grégoire est aussi soutenue par Place publique, le parti fondé par Raphaël Glucksmann.
L’enjeu de la campagne des municipales à Paris sera « le choix entre le progrès et le trumpisme conservateur », a estimé ce dimanche 21 décembre l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, dont le parti Place publique participe à la coalition de gauche menée par le socialiste Emmanuel Grégoire.
Lors d’une déambulation dans le 5e arrondissement de Paris avec le candidat PS qui brigue la succession d’Anne Hidalgo, Raphaël Gluscksmann a dénoncé chez ses adversaires « un rapport à la politique qui est fait de violence, de brutalité ».
« Ce rapport-là, on le rejette. La démocratie est en train de s’abîmer par des discours extrêmement durs et des attaques très violentes en permanence: ce n’est pas notre manière de faire de la politique et on va l’assumer », a poursuivi celui dont la liste aux élections européennes était arrivée à la troisième place en 2024.
« On nous expliquera qu’à l’heure des réseaux sociaux, ce qu’il faut, c’est faire du Trump. Eh ben non. En fait, on va montrer qu’il y a autre chose dans la vie politique et que cette autre chose peut gagner », a encore insisté Raphaël Glucksmann.
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« Le choix du rassemblement » contre Rachida Dati
Emmanuel Grégoire a pour sa part estimé que la campagne serait « un choc de projets » face à la candidature de Rachida Dati, maire du 7e arrondissement et candidate malheureuse à la mairie centrale en 2020, soutenue par Les Républicains et le Modem.
Après la conclusion cette semaine d’un accord dès le premier tour avec le PCF, Place publique et, surtout, les Écologistes -ces derniers faisaient traditionnellement cavalier seul aux municipales à Paris avant le second tour-, Emmanuel Grégoire a défendu « le choix du rassemblement (pour) créer une dynamique d’union à gauche et (…) porter un projet qui soit très innovant ».
« Ce n’est pas faire fi de ses singularités et parfois des différences », a-t-il assuré, reconnaissant avoir « parfois des désaccords » avec les autres formations de gauche et les « assumant ».


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