Federica Mogherini, alors cheffe de la diplomatie européenne, à Bruxelles, le 26 février 2018. VIRGINIA MAYO / AP
Les mois passent et les scandales se succèdent au sein des institutions européennes. Après le « Qatargate », qui a touché le Parlement, à la fin de 2022, le Service européen pour l’action extérieure (SEAE), dirigé par Kaja Kallas, ainsi que le Collège d’Europe, à Bruges (Belgique), une « fondation privée d’intérêt public », qui forme l’élite des fonctionnaires européens depuis 1949, ont été perquisitionnés, mardi 2 décembre au matin. La police fédérale de Bruges agissait sur requête de la section belge du parquet européen, un organe indépendant basé à Luxembourg, chargé de protéger le budget de l’Union européenne (UE) et de traduire en justice les auteurs d’infractions graves.
Trois personnes avaient été placées en garde à vue mardi. Elles ont été inculpées mercredi matin, selon le parquet européen à Bruxelles : Federica Mogherini, l’actuelle rectrice du Collège d’Europe, à Bruges, qui a occupé le poste de cheffe de la diplomatie européenne et de vice-présidente de la Commission de 2014 à 2019 ; Stefano Sannino, l’ancien secrétaire général du SEAE, et un manageur du Collège d’Europe, à Bruges, un conseiller de la rectrice. Le directeur de la communication du Collège était « injoignable » mardi.
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