Capture d’écran d’une vidéo du ministère de la défense chinois montrant le porte-avions « Fujian », lors d’essais en mer en mai 2024. HANDOUT / AFP
Dans une nouvelle démonstration de la rapide modernisation de son armée et de ses ambitions de superpuissance, la Chine a mis en service son troisième porte-avions, le plus avancé, doté de technologies que seuls les Etats-Unis maîtrisaient jusqu’alors. Le chef de l’Etat et des armées, Xi Jinping, a présidé à une cérémonie sur le pont duFujian, baptisé du nom de la province qui fait face à Taïwan, dont Pékin revendique la souveraineté. L’événement a eu lieu sur une base de l’île de Hainan, en mer de Chine méridionale, mercredi 5 novembre, mais n’a été révélé par la presse officielle que deux jours plus tard.
Le journal du soir de la télévision publique CCTV a consacré un sujet de neuf minutes et trente secondes à l’entrée du navire en service actif, après trois ans de tests et d’entraînements depuis sa mise à l’eau en 2022, pour confirmer au peuple chinois et au monde les jalons franchis par l’Armée populaire de libération. Accueilli par plus de 2000 hommes et femmes d’équipage, le président chinois s’est enquis des différentes fonctions des opérateurs de pont et pilotes, a inspecté les couchettes et la cantine pour s’assurer du bien-être des troupes, et pris place sur le siège du capitaine dans la tour de commandement.
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