A Paris, Sciences Potiron, l ’AMAP de Sciences Po, propose aux étudiants des paniers à 10 euros dont ils peuvent partager le coût et le contenu avec un autre étudiant. XAVIER TESTELIN/DIVERGENCE
S’il n’existe pas de statistiques précises au niveau national, en l’absence de réseau structuré, on peut estimer à plusieurs centaines de milliers le nombre de personnes ayant un contrat avec une association pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP).
Pour l’Ile-de-France seulement, il en existe 403, soit environ 22 000 foyers concernés, avance Ariane Richardot, chargée des affaires publiques et de la mobilisation territoriale pour le réseau francilien des AMAP. Cette région compte 208 fermes en bio qui commercialisent en AMAP, et le maraîchage représente l’activité la plus répandue.
A Pussay (Essonne), Florent Sebban prépare justement, en ce début du mois de mai, ses paniers pour la prochaine distribution d’une des trois AMAP auxquelles il appartient. A 43 ans, avec sa compagne, Sylvie Guillot, il produit, sur 4,7 hectares, des légumes, des fruits et des plantes aromatiques, qu’il réserve à une cinquantaine d’adhérents, soit 328 grands paniers, composés d’une bonne dizaine de légumes différents.
Cet article est tiré du « Hors-Série Le Monde – Big bang dans l’assiette », juillet-septembre 2025, en vente dans les kiosques ou par Internet en se rendant sur le site de notre boutique.
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