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Libération d’une chercheuse russe arrêtée aux Etats-Unis

Une chercheuse russe de l’université de Harvard arrêtée en février à son retour aux Etats-Unis et menacée de renvoi dans son pays par l’administration Trump, malgré ses craintes de persécutions politiques, a recouvré la liberté sur décision de justice.

Andrea Campbell, la procureure générale du Massachusetts, Etat où la chercheuse avait été arrêtée, s’est déclarée « soulagée que Kseniia Petrova ait été relâchée, mais elle n’aurait jamais dû être arrêtée au départ ». « Cette administration utilise les dollars et les ressources des contribuables qui pourraient être dépensés pour améliorer des vies à instiller la peur », a-t-elle écrit jeudi sur son compte X.

Kseniia Petrova, chercheuse à l’Ecole de médecine de Harvard, avait été arrêtée par la police américaine des douanes et de l’immigration (ICE), en février, à l’aéroport de Boston alors qu’elle rentrait d’un voyage à Paris, pour avoir omis de déclarer des échantillons biologiques qu’elle transportait dans ses bagages. Il lui avait été signifié que son visa était révoqué et qu’elle serait expulsée vers la Russie. Elle avait alors été transférée dans un centre de rétention géré par ICE en Louisiane.

Des poursuites pénales ont ultérieurement été engagées contre Kseniia Petrova, le 14 mai, pour contrebande, délit passible d’une peine maximale de vingt ans de prison et de 250 000 dollars d’amende. Une juge fédérale du Vermont (Nord-Est), Christina Reiss, a ordonné le 28 mai à ICE de la relâcher avant une future décision sur le fond quant à son visa. La chercheuse russe a ensuite été renvoyée à Boston pour une nouvelle audience sur son maintien en détention, cette fois pour y répondre des accusations de contrebande.

Une autre juge fédérale, Judith Dein, a ordonné jeudi, au terme de cette audience, sa remise en liberté conditionnelle, à laquelle le gouvernement ne s’est pas opposé. Elle a fixé au 18 juin une nouvelle audience sur les motifs de sa détention. Kseniia Petrova a fait valoir depuis son arrestation qu’elle craignait d’être arrêtée si elle rentrait en Russie pour avoir participé à des manifestations politiques, notamment contre l’invasion de l’Ukraine.

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