1.000 personnes ont pris le départ du trail Var Verdon Trail Canyon 2025, ce samedi 14 juin. Parmi eux, une ancienne vice-championne du monde, Amandine Ferrato.
Pour son 33e anniversaire, le Var Verdon Trail Canyon s’est une nouvelle fois élancé d’Aiguines (Var), à la frontière avec les Alpes-de-Haute-Provence. Cette année, 1.000 participants étaient sur la ligne de départ.
Quatre parcours techniques, allant de 8 à 40 km, avec près de 2.000m de dénivelé positif au maximum… Le Var Verdon Trail Canyon est de plus en plus apprécié.
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Yohan s’impose en un peu plus de quatre heures
Yohan, Niçois de 28 ans, a parcouru les 40 km en quatre heures et sept minutes. Suffisant pour terminer à la première place, mais le coureur était plutôt déçu de sa performance: il aurait aimé passer sous la barre des quatre heures.
« Il faut courir souvent, c’est pour ça que j’ai coché cette course dans le calendrier », explique-t-il.
François, lui, a fait le déplacement depuis le Pays Basque. Il ne s’était pas donné d’objectif, étant venu pour le plaisir, mais il a terminé la course à une belle quatrième place, au pied du podium.
« C’est assez joueur, ce sont des sentiers assez techniques. En arrivant avec mes amis, on s’est dit qu’il y avait un petit air de Corse, sauvage comme la Corse », juge-t-il auprès de BFM DICI.
Pour Jean Giacosa, directeur de la course, c’est aussi l’occasion de se préparer pour de plus grandes échéances: « Il n’y a jamais de récupération, c’est un trail de préparation, si on veut préparer d’autres événements beaucoup plus longs. Sur une distance courte, on peut préparer de gros événements ».
Une vice-championne du monde présente
Parmi les 1.000 participants se trouvait une athlète internationale, vice-championne du monde de trail, devenue coach mentale pour les traileurs, Amandine Ferrato.
« C’est la première fois que je fais ce trail du Verdon, c’était un peu pour découvrir le territoire, revenir sur du format marathon, mais je ne sais pas si je faisais un gala de danse car il fallait danser avec les cailloux ou un trail. C’était vraiment très technique et les descentes très costauds », détaille-t-elle.
Grâce à son expérience et à son travail, Amandine a tout de suite su comment gérer son effort: « J’ai fait une stratégie de course, j’ai un programme qui s’appelle le plan de course que j’applique, donc je sais exactement ce que je vais faire, à quel moment. J’étudie le parcours, je sais où je vais accélérer, temporiser. Je ne regarde pas ma montre, grâce à ça, je sais mieux réagir s’il y a des imprévus », indique la traileuse.
En résumé, le trail trentenaire propose des ascensions parfois vertigineuses. Mais le paysage ne laisse pas insensible, puisque les participants ont le privilège de courir juste au-dessus du Verdon.
Fanny Péchiney avec Mathias Fleury
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