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Comment la rose sculpte sa gracile corolle

Rose Manou Meilland dans le jardin des Plantes, au Mans, en juin 2024. MICHEL GILE / BIOSPHOTO

« Pour connaître la rose, quelqu’un emploie la géométrie et un autre emploie le papillon », notait Paul Claudel (L’Oiseau noir dans le soleil levant, 1927). Manière de dire qu’en botanique comme ailleurs, tout est question d’angle de vue. La perspective du géomètre – moins ailée mais plus carrée – est clairement celle qu’a choisie le laboratoire qui décrit, dans la revue Nature du 1er mai, la formation des pétales de ce joyau floral.

En ce mois de mai, les amoureux de la reine des fleurs pourront une nouvelle fois le constater : la rose, en sa belle jeunesse, arbore des pétales aux bords lisses et courbes. Mais à mesure que la fleur déploie les plis de sa robe pourprée (ou blanche, jaune, rouge…), ses pétales subissent une étonnante métamorphose. Ils prennent une forme polygonale aux pointes aiguës, les « cuspides », dont le nombre et la netteté augmentent à mesure que la rose mûrit.

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