Deux recours juridiques ont été déposé par des opposants au Jeux d’Hiver 2030 dans les Alpes Françaises, ce mercredi 21 mai. Ces derniers dénoncent notamment l’impact environnemental de l’événement.
Les opposants aux Jeux d’hiver 2030 saisissent la justice. Deux recours juridiques ont été lancés à l’encontre de la tenue des Jeux Olympiques 2030 dans les Alpes Françaises, a appris BFM DICI, ce vendredi 23 mai.
Les recours sont à l’initiative du collectif citoyen JOP 2030, d’élus locaux et d’associations de protection de l’environnement.
Le premier est une saisine en référé du tribunal administratif de Lyon visant à suspendre le contrat d’hôte olympique, qui prévoit notamment la création d’un village olympique à Briançon et d’une patinoire à Nice. Parmi les requérants figurent notamment la Ligue des droits de l’Homme, l’association pour l’étude et la sauvegarde de la vallée de Cervières (AESC) ou encore le député LFI Jean-François Coulomme.
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Une « aberration environnementale »
Le comité de conformité de la Convention d’Aarhus a également été saisi par plusieurs co-requérants dont le JOP 2030. Le rôle de cette émanation de l’ONU est de « veiller à l’application des termes de la convention ratifiée par la France », rappelle le collectif.
Ce dernier pointe du doigt « l’aberration environnementale », « le déni démocratique » et « la gabegie financière » et « l’opacité et doutes sérieux sur la légalité du contrat » que représente cet événement.
En plus de la suspension de l’exécution du contrat d’hôte olympique et de la décision publique d’organiser les Jeux d’hiver 2030, le collectif d’opposants réclame « un moratoire sur les lois spéciales olympiques » et « de saisir immédiatement la Commission nationale de débat public pour qu’un débat public soit organisé ».
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