Volodymyr Zelensky attendu en Suède ce mercredi pour un accord d' »exportation » d’armes

Volodymyr Zelensky est attendu à Stockholm ce mercredi 22 octobre pour un accord d' »exportation » d’armes entre l’Ukraine et la Suède. Avant son arrivée dans le pays, il est passera par Oslo, en Norvège.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky se rendra mercredi en Suède où les deux pays annonceront un accord d' »exportation » d’armes, a indiqué mercredi le gouvernement suédois dans un communiqué.

Volodymyr Zelensky et le Premier ministre suédois Ulf Kristersson doivent se rencontrer dans la ville de Linköping, siège du groupe de défense Saab qui produit l’avion de chasse Gripen, des systèmes d’armes et sous-marins.

« À l’issue de leur rencontre, MM. Kristersson et Zelensky tiendront une conférence de presse conjointe pour faire une annonce dans le domaine des exportations de défense », a déclaré le gouvernement.

« Une Ukraine forte », une « priorité pour la Suède »

« Une Ukraine forte et capable est une priorité essentielle pour la Suède, et nous continuerons à veiller à ce que l’Ukraine puisse riposter à l’agression de la Russie », a écrit Ulf Kristersson sur X.

L’année dernière, la Suède a suspendu son projet d’envoyer ses avions de combat Gripen en Ukraine, en réponse à une demande des pays partenaires qui souhaitaient donner la priorité aux F-16 américains.

Avant son arrivée en Suède, Volodymyr Zelensky est arrivé à Oslo en Norvège pour une rencontre avec le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre.

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La tempête Benjamin arrive dans l’ouest de la France : des rafales de vent de 120 km/h, 19 départements en vigilance orange pour vents violents

Un bateau de pêche arrive au port de Plobannalec-Lesconil (Finistère) alors que d’énormes vagues et des vents violents frappent la côte bretonne lors du passage de la tempête Benjamin, le 22 octobre 2025. FRED TANNEAU / AFP

De violentes rafales de vent et de fortes vagues, sur la façade atlantique et le littoral de la Manche, étaient prévues dans la nuit du mercredi 22 au jeudi 23 octobre, Météo-France ayant placé au total 19 départements en vigilance orange pour vents violents, pluie-inondation ou vagues-submersion, dans son dernier bulletin publié à 6 heures.

Les départements en vigilance orange pour vents violents sont la Manche, la Vendée, la Charente-Maritime, la Gironde, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques, les Deux-Sèvres, la Charente, les Pyrénées-Orientales, l’Aude, la Corse-du-Sud, la Haute-Corse, la Somme, le Pas-de-Calais et le Nord, auquel ce sont ajoutées les Alpes-Maritimes, jeudi matin.

En outre, quatre départements sont concernés par la vigilance vagues-submersion : la Seine-Maritime, la Gironde, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques. La Corrèze a été placée en vigilance orange pluie-inondation dès mercredi, à laquelle s’est ajouté le Cantal dans le bulletin de soirée de Météo-France.

« Jeudi, la tempête Benjamin se creuse en circulant en Manche vers la mer du Nord et occasionne de fortes rafales sur une bonne partie du territoire ainsi qu’un renforcement des vagues », associées sur la façade atlantique et le littoral de la Manche, rapporte Météo-France, ajoutant qu’il existe encore des incertitudes sur la trajectoire de la dépression.

Sur le Puy-de-Dôme, des vents de 119 kilomètres à l’heure (km/h) ont été relevés sur la station de Vernines, dans l’intérieur des terres. Sur le département de la Manche, autour de 120 km/h de vent sont relevés, précise l’organisme.

Dans la nuit, des rafales de 100 kilomètres à l’heure (km/h) à 120 km/h étaient prévues sur la côte Atlantique et les côtes de la Manche. En Corse, les rafales devraient atteindre jusqu’à 160 à 170 km/h sur le Cap Corse, 130 km/h à 140 km/h sur le relief et les versants orientaux, et 90 km/h à 110 km/h dans la région de Porto-Vecchio et la région bastiaise.

Concernant le risque de vagues-submersion, il sera particulièrement marqué au moment des pleines mers. Cette « forte tempête automnale », qui survient « après une longue période de calme », alimentera un « vent fort » sur la quasi-totalité du pays, prévoit Météo-France, qui s’attend également à de gros cumuls de pluie dans les Alpes du Nord. « Une extension de la vigilance vagues-submersion n’est pas envisagée à l’heure actuelle mais non exclue sur les Hauts-de-France », ajoute l’organisme.

La tempête va « progresser à l’intérieur des terres jeudi, en produisant des rafales de vent supérieures à 100 km/h, des averses orageuses et des pluies soutenues », précise Météo-France qui ajoute que « les régions méditerranéennes, du Roussillon à la Côte d’Azur et la Corse seront particulièrement concernées par des vents forts ».

Des TER supprimés dans plusieurs régions jeudi

La circulation des trains TER sera suspendue sur certaines lignes, jeudi, les vitesses de circulation seront réduites sur d’autres ; les trains à grande vitesse, eux, circuleront.

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Normandie : circulation interrompue « sur la quasi-totalité des lignes », sauf sur Paris-Rouen en train CITI, Paris-Vernon et Paris-Dreux – avec un seul aller-retour et une limitation de vitesse sur une partie du trajet. Aucun train ne circulera entre Caen et Rennes.

Bretagne : circulation perturbée sur les lignes Brest-Quimper, Brest-Nantes et Rennes-Nantes.

Pays de la Loire : retards et suppressions à prévoir.

Centre-Val de Loire : circulation interrompue entre Tours et Chinon de 7 h 30 à 16 heures, entre Vendôme et Dourdan de 7 heures à 17 heures, entre Bourges et Montluçon de 5 heures à 17 heures, entre Rambouillet et Le Mans de 12 h 30 à 17 heures, entre Dreux et Argentan de 12 h 30 à 17 heures et entre Tours et Vierzon entre 12 heures et 14 h 30. Sur d’autres lignes, circulation ralentie à 70 km/h.

Nouvelle-Aquitaine : circulation interrompue sur une vingtaine de lignes toute la journée, dont Bordeaux – La Rochelle, Bordeaux-Hendaye, Limoges-Poitiers ; des limitations de vitesse imposée sur sept autres, dont Bordeaux-Poitiers, où circule le TGV entre Paris et le Sud-Ouest.

Hauts-de-France : circulation interrompue sur Arras – Saint Pol, Béthune – Saint Pol, Etaples – Saint Pol, Beauvais-Abancourt – Le Tréport, Amiens-Compiègne, Abancourt-Rouen, Beauvais-Creil. Circulation ralentie à 70 km/h sur les autres lignes régionales.

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Fusillade mortelle aux Moulins à Nice: trois personnes supplémentaires interpellées

Le parquet de Marseille a annoncé ce mercredi 22 octobre avoir arrêté trois nouveaux suspects dans le cadre de l’information judiciaire ouverte après la fusillade mortelle dans le quartier des Moulins à Nice.

Trois personnes supplémentaires ont été arrêtées en lien avec la fusillade mortelle au quartier des Moulins à Nice au début du mois d’octobre, a indiqué Nicolas Bessone le procureur de la République de Marseille dans un communiqué ce mercredi 22 octobre.

Deux hommes ont été interpellés le 18 octobre 2025 et un troisième sur mandat d’arrêt le 21 octobre 2025 par les forces de l’ordre.

Trois jeunes hommes du Gard

Ces trois personnes âgées de 23 à 18 ans, originaires du Gard, ont été présentées à un magistrat instructeur. Deux d’entre elles ont été mises en examen des chefs « d’assassinats en bande organisée, tentatives d’assassinat en bande organisée, participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime aggravé par la commission en bande organisée, recel et destruction par moyens dangereux en bande organisée », et le troisième de « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime aggravé par la commission en bande organisée », a énuméré le procureur dans sa communication.

« Les deux premiers étaient placés en détention provisoire, le dernier sous contrôle judiciaire », a précisé Nicolas Bessone.

Deux morts et deux blessés graves

Le parquet de Marseille avait ouvert le mercredi 8 octobre une information judiciaire des chefs d’assassinats et de tentative d’assassinats en bande organisée, de vol et de recel de vol en bande organisée, ainsi que de participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime en bande organisée.

Deux personnes avaient été présentées le même jour devant un juge d’instruction de la JIRS de Marseille et placées en détention provisoire.

Cette fusillade avait eu lieu le vendredi 3 octobre au soir dans le quartier des Moulins à Nice. Elle avait fait deux morts et deux blessés graves. La CRS 8 avait été déployée dans ce quartier gangrené par le trafic de stupéfiants.

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Nicolas Sarkozy est en prison, accompagné de deux officiers de sécurité, « eu égard à son statut et aux menaces », selon le ministre de l’intérieur, Laurent Nuñez

Devant la prison de la Santé, avant l’arrivée de l’ancien président Nicolas Sarkozy, à Paris, le 21 octobre 2025. KAMIL ZIHNIOGLU POUR « LE MONDE »

Deux officiers de sécurité ont accompagné, mardi 21 octobre, Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé et ont été installés dans une cellule voisine, a appris l’Agence France-Presse (AFP) de trois sources proches du dossier, confirmant une information de TF1-LCI.

L’ancien chef de l’Etat bénéficie en temps normal « d’un dispositif de protection eu égard à son statut et aux menaces qui pèsent sur lui » et ces mesures ont « été maintenues en détention », a justifié le ministre de l’intérieur, Laurent Nuñez, mercredi sur CNews-Europe 1. « C’est évidemment un citoyen comme les autres, mais il y a des menaces un peu plus importantes qui pèsent sur l’ancien président de la République qu’est Nicolas Sarkozy. La décision a été prise et donc elle a été appliquée immédiatement », a précisé M. Nuñez.

Condamné dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 à une peine de cinq ans de prison ferme avec mandat de dépôt différé, assorti d’une exécution provisoire, Nicolas Sarkozy, 70 ans, a rejoint, mardi en milieu de matinée, la prison de la Santé, à Paris. Deux officiers de sécurité ont été installés dans une cellule voisine de celle de l’ex-président au quartier d’isolement de la prison parisienne. Ils sont armés, mais ne sont pas équipés de téléphones portables, selon une source proche du dossier.

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Ce dispositif, qui relève du ministère de l’intérieur, a été établi « en lien avec le garde des sceaux » et « sera maintenu tant que le besoin sera jugé utile », a-t-on dit du côté de Beauvau : « Cette situation inédite impose de prendre les mesures de sécurité adéquates, adaptées à la spécificité de la personnalité et du contexte. »

« Crachat au personnel pénitentiaire »

L’ancien chef de l’Etat a déjà fait l’objet de menaces. Mercredi, trois détenus de la Santé ont été placés en garde à vue après « la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo, manifestement tournée par un détenu » de l’établissement pénitentiaire « proférant des menaces à l’arrivée dans les locaux de Nicolas Sarkozy », a appris l’AFP auprès du parquet. A la suite d’une fouille de l’administration pénitentiaire lors de laquelle deux téléphones ont été saisis, « le parquet de Paris a ouvert une enquête pour menaces de mort, confiée au 3e district de police judiciaire. Les trois détenus présents dans la cellule ont été placés en garde à vue ».

La décision de renforcer sa protection n’est pas du goût du syndicat de surveillants pénitentiaires UFAP-UNSA-Justice. « On va plutôt avoir deux boulets supplémentaires à traîner », a dénoncé dans la matinée sur RTL Wilfried Fonck, son secrétaire national. « Aujourd’hui, on a deux personnes civiles qui sont à l’intérieur d’un établissement pénitentiaire qui n’ont rien à y faire (…). Ils ne sont pas rompus au fonctionnement » d’un tel établissement, a fustigé le responsable syndical, affirmant par ailleurs n’avoir « jamais vu ça en vingt-cinq ans de carrière ».

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Pour le ministre de l’intérieur, « c’est une décision visant à assurer sa sécurité (…) en plus, évidemment, de tout ce qui est mis en œuvre par l’administration pénitentiaire ». Mais l’UFAP-UNSA-Justice estime que la présence de ces deux fonctionnaires de police est un « crachat qui est fait au personnel pénitentiaire ». « On est en train de nous dire que le personnel pénitentiaire ne sait pas bosser », a insisté Wilfried Fonck.

Interrogé sur LCI, mardi, l’avocat de Nicolas Sarkozy, Jean-Michel Darrois, a dit n’avoir « jamais vu ça » dans sa carrière. « L’administration pénitentiaire ne peut jamais garantir zéro risque, et ils ne pouvaient pas prendre ce risque avec Nicolas Sarkozy », a-t-il jugé.

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Etant donné les risques pour sa sécurité dans l’univers carcéral, Nicolas Sarkozy a également été placé à l’isolement. Il est donc seul dans sa cellule, et accompagné par un surveillant dans chacun de ses déplacements, notamment pour se rendre au parloir.

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Des milliards de dollars de contrats passés en quelques mois: la course mondiale au réarmement fait les affaires des industriels américains

Les spécialistes américains de l’industrie de défense ont bénéficié au troisième trimestre d’une forte demande, en particulier pour des missiles et des munitions, dans un climat de regain de tensions géopolitiques.

Guerre en Ukraine et à Gaza, incursions russes dans des espaces aériens européens, manœuvres militaires chinoises près de Taïwan ou encore tensions en mer Rouge, l’ambiance mondiale est au réarmement.

« Nous continuons d’être exceptionnellement positionnés pour répondre à la demande croissante de nos clients américains et internationaux, en particulier concernant les munitions et les systèmes intégrés de défense aérienne et des missiles », a commenté Chris Calio, patron de RTX, lors d’une audioconférence avec des analystes.

Le carnet de commandes a bondi de 13% sur un an à 251 milliards de dollars, dont 37 milliards de contrats signés entre juillet et septembre. Ceux de défense ont représenté 23 milliards de dollars, contre 14 milliards pour les produits civils. Sa filiale spécialisée Raytheon a engrangé 8 milliards de dollars de commandes pour des munitions, en particulier des missiles GEM-T – une variante de son missile Patriot – destinés à des clients étrangers, ainsi que des missiles AMRAAM air-air de moyenne portée avec guidage radar. Ce dernier contrat, d’un montant de 2,1 milliards, est le plus gros en trente ans d’existence du programme.

Outre des volumes supérieurs dans les systèmes de défense terrestre et aérienne, Raytheon – qui fabrique aussi le missile Tomahawk – a également profité d’un essor des programmes navals. Son bénéfice opérationnel a bondi de 33%. Elle a aussi décroché un « contrat très important de drones anti-drones » pour l’armée de Terre américaine, tandis que Pratt & Whitney, filiale de RTX spécialisée dans les moteurs d’avion y compris commerciaux, a obtenu un gros contrat pour le moteur F135 équipant le F-35 fabriqué par Lockheed Martin. L’armée américaine vient de confirmer son 18e lot de cet avion furtif de combat, également exploité ou commandé par une quinzaine de nations alliées.

Une demande mondiale qui « reste solide »

Selon James Taiclet, patron de Lockheed qui s’exprimait mardi lors de la présentation des résultats trimestriels, « la forte demande des clients persiste, tant aux États-Unis que parmi nos alliés ». Il s’est félicité de l’obtention de différents contrats de plusieurs dizaines de milliards de dollars avec, notamment, l’armée de Terre et la Marine américaines.

Le groupe de Bethesda (Maryland) a profité d’une augmentation de ses activités dans tous ses segments, en particulier les missiles (+14% sur un an). En revanche, il avait été évincé en mars par son compatriote Boeing pour la nouvelle génération d’avion de combat furtif – baptisée F-47 – de l’US Air Force. Boeing, qui doit annoncer ses résultats le 29 octobre, reste en lice pour la prochaine génération d’avion de combat de l’US Navy, cette fois face à Northrop Grumman. A l’instar de ses homologues, Kathy Warden, PDG de Northrop Grumman, a également signalé mardi un marché « dynamique » que son entreprise s’emploie à exploiter au mieux en « répondant avec célérité aux besoins de nos clients ».

« Nous nous attendons à ce que la demande mondiale reste solide (…), avec une croissance l’année prochaine de chacun de nos quatre segments d’activité », a-t-elle indiqué.

Le bénéfice opérationnel trimestriel a progressé de 11% et la marge opérationnelle est passée de 11,5% à 12,3% grâce aux revenus supérieurs dans ses branches Mission Systems et Defense Systems.

Le « Dôme d’or » devrait générer une manne importante

GE Aerospace, né de la scission en 2024 du conglomérat General Electric, a aussi profité du contexte mondial. Sa division de défense a enregistré une nette hausse (+26% à 2,8 milliards) de son chiffre d’affaires même si ses commandes ont reculé de 5% sur la période à 2,9 milliards, un repli attribué par le groupe à un effet de calendrier.

Forts de ces résultats en hausse et des perspectives, les quatre groupes ayant présenté leurs comptes mardi ont relevé leurs prévisions annuelles. Certains l’avaient déjà fait au trimestre précédent. Et, les dirigeants de RTX l’ont rappelé, l’avenir est prometteur: le budget américain prévoit 50 milliards de dollars pour le réapprovisionnement en munitions, sans parler de la manne que devrait générer le « Dôme d’or », bouclier antimissiles voulu par Donald Trump.

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« Arco », une magnifique fable écologique qui plaira aux enfants autant qu’à leurs parents

Image extraite du film d’animation français « Arco », d’Ugo Bienvenu. REMEMBERS, MOUNTAINA

L’AVIS DU « MONDE » – À NE PAS MANQUER

Ugo Bienvenu a 38 ans. Arco – petite merveille désormais précédée d’une grosse rumeur, remarqué au Festival de Cannes puis au Festival du film d’animation d’Annecy, où il a remporté le grand prix – est son premier long-métrage d’animation. Depuis, il est notoirement apparu à ceux qui l’ignoraient encore que ce réalisateur était en réalité un multicasquette et officiait déjà avec brio sur un large spectre créatif, du roman graphique au carré Hermès en passant par des vidéoclips, une maison d’édition et la série pour Marvel.

On veut croire que le dessin animé qu’il nous propose aujourd’hui – cinq ans de travail en 2D et en mode artisanal – renchérit de manière décisive ce profil d’intoxiqué talentueux, lequel s’est, par ailleurs, donné les moyens de coproduire son film 100 % made in France avec une partenaire qui se nomme Natalie Portman – à travers la société MountainA, qu’elle dirige avec la productrice Sophie Mas.

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Budget: le vote de la censure « dépendra du texte final », affirme Pierre-Henri Dumont, secrétaire général adjoint des Républicains


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Guerre en Ukraine: la Russie affirme que les préparatifs en vue du sommet Trump-Poutine « se poursuivent »

Donald Trump a reporté ce mardi 21 octobre sa rencontre avec Vladimir Poutine qui aurait dû avoir lieu à Budapest pour évoquer la fin de la guerre en Ukraine, expliquant ne pas vouloir de discussions « pour rien ». Moscou affirme mercredi que les préparatifs « se poursuivent ».

La Russie a affirmé ce mercredi 22 octobre que les préparatifs en vue de la rencontre entre les présidents Vladimir Poutine et Donald Trump « se poursuivent », malgré l’annonce apparente la veille par le dirigeant américain d’un report sine die de cette réunion.

« Nous affirmons que les préparatifs du sommet se poursuivent », a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, cité par l’agence de presse étatique TASS, affirmant ne voir aucun « obstacle majeur » à cette rencontre mais reconnaissant un « processus difficile ».

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui répété mercredi que « les délais n’ont pas été fixés ». « Tout cela est à venir, mais cela nécessite une préparation minutieuse », a-t-il déclaré lors d’un point presse auquel a participé l’AFP.

Il a dénoncé la « multitude de rumeurs pour la plupart totalement infondées » autour de ce sommet, alors que des médias américains ont fait état de points de blocage dans les positions russe et américaine sur la fin de la guerre en Ukraine.

« Personne ne veut perdre son temps »

Vladimir Poutine et Donald Trump avaient convenu lors d’un appel téléphonique de se rencontrer prochainement à Budapest, en Hongrie, mais le président américain a assuré mardi ne pas vouloir de discussions « pour rien » ou de « perte de temps ».

« Personne ne veut perdre son temps, ni le président Trump, ni le président Poutine », a répondu Dmitri Peskov mercredi, ajoutant que « l’efficacité exige une préparation ».

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov ont également annulé une réunion prévue pour organiser la rencontre de Budapest, dont ils avaient pourtant parlé au téléphone.

Sergueï Riabkov a confirmé mercredi qu’il « n’y a pas d’accord » au sujet de cette réunion Lavrov-Rubio.

Il a néanmoins dénoncé les « tentatives délibérées de la part des opposants à la conclusion d’un accord (sur l’Ukraine) de réduire les chances d’y parvenir ».

Les présidents Trump et Poutine s’étaient déjà rencontrés en Alaska en août, un sommet qui n’avait pas conduit à des progrès significatifs dans la résolution du conflit.

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Bruno Retailleau juge le projet de budget « invotable pour la droite » : « Le gouvernement veut faire payer aux Français les délires socialistes »

Bruno Retailleau quitte le ministère après avoir prononcé un discours lors de la cérémonie de passation de pouvoirs pour accueillir le nouveau ministre français de l’intérieur, place Beauvau, à Paris, le 13 octobre 2025. ALAIN JOCARD / AFP

Le président des Républicains (LR) et ex-ministre Bruno Retailleau juge, dans un entretien au Figaro, que le projet de budget du gouvernement est « invotable pour la droite », qui ne doit s’interdire « aucun débat, y compris celui de la censure ».

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Budget : la lettre rectificative, une de ces procédures pour faire adopter le budget, faute de compromis

« Je veux être très clair : en l’état, le projet de budget de l’exécutif est invotable par la droite, car le gouvernement veut faire payer aux Français les délires et les vieilles lunes socialistes pour s’acheter du temps ! », explique l’ancien ministre de l’intérieur.

« Si les choses devaient en rester là, Les Républicains voteraient donc évidemment contre et ne s’interdiraient aucun débat, y compris celui de la censure. Mais je ne peux pas imaginer que les choses en arrivent là, car les députés et les sénateurs LR ne laisseront pas faire : nous nous battrons pied à pied pour rectifier la copie », a-t-il développé. Le patron de LR juge « terrible » le « signal » de la suspension de la réforme des retraites, confirmée mardi par le premier ministre, Sébastien Lecornu.

« Mélange de laxisme et de renoncements »

M. Retailleau se « félicite » d’avoir « provoqué une rupture immédiate en quittant » le gouvernement Lecornu I, en désaccord sur sa composition : « Sans quoi j’aurais assisté, depuis le banc des ministres, à une déclaration de politique générale qu’un ministre socialiste aurait pu prononcer, mélange de laxisme budgétaire et de renoncements régaliens. » « J’aurais alors de toute façon immédiatement remis ma démission », assure-t-il.

Emmanuel Macron doit-il démissionner ? « D’une façon ou d’une autre, le retour aux urnes s’imposera. Ce sera alors au président de la République de décider comment : dissolution, démission ou référendum », répond le patron de LR. « Mais je n’associerai pas ma voix au chœur de ceux qui exigent sa démission », qui « fragiliserait tous ses successeurs », a-t-il ajouté, alors qu’Edouard Philippe a suggéré au président d’organiser une élection présidentielle anticipée après l’adoption du budget.

En réponse aux appels du pied d’Eric Ciotti, ancien président de LR aujourd’hui rallié au Rassemblement national, M. Retailleau affirme qu’il ne « croi[t] pas à l’union des droites par les appareils mais par les électeurs » : « Si la droite se compromet dans les calculs, elle est morte. »

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Entre pro-Retailleau et pro-Wauquiez, Les Républicains déboussolés

Le Monde avec AFP

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Horoscope du 24-10-2025 : Poissons

Amour

Ce jour peut réserver des surprises dans le domaine amoureux, surtout si vous avez des sentiments pour quelqu’un depuis longtemps. Une soirée romantique ou un repas en tête à tête avec votre partenaire peut être l’occasion de profiter de la magie de l’amour.

Santé

Vous devriez faire attention à votre hygiène alimentaire car vous risquez de vous sentir un peu fatigué si vous n’avez pas une alimentation équilibrée. Essayez de privilégier les produits frais et de boire suffisamment d’eau pour faire face à vos obligations du jour.

Travail

Les responsabilités professionnelles ne sont peut-être pas les plus importantes aujourd’hui. N’hésitez pas à prendre un peu de temps pour réfléchir aux projets en amont et pour vous organiser avant d’entamer une tâche importante.