Israël « condamne fermement » l’annulation par l’Espagne d’un contrat d’armement

Israël « condamne fermement » la décision de l’Espagne d’annuler son contrat avec IMI Systems de ne plus conclure d’accord avec des entreprises israéliennes.

Israël « condamne fermement » l’annulation par l’Espagne d’un contrat d’armement avec une entreprise israélienne, a déclaré, jeudi 24 avril, un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères.

« Israël condamne fermement la décision du gouvernement espagnol de rompre unilatéralement un contrat signé avec l’entreprise de défense IMI Systems, ainsi que son annonce selon laquelle il s’abstiendra à l’avenir de conclure des accords de défense avec des entreprises israéliennes », a dit le porte-parole.

Un contrat d’une valeur de 6,8 millions d’euros

L’Espagne a en efffet annoncé jeudi l’annulation unilatérale avec l’entreprise israélienne IMI Systems Ltd, d’un contrat d’une valeur de 6,8 millions d’euros, qui portait sur la fourniture de munitions à la Guardia Civil (équivalent de la Gendarmerie).

La décision du gouvernement a notamment été saluée par la ministre du Travail et numéro trois du gouvernement, Yolanda Díaz, figure de proue de Sumar, la formation de gauche radicale partenaire du Parti socialiste du Premier ministre Pedro Sánchez.

L’Espagne « ne peut acheter des armes à un gouvernement qui massacre le peuple palestinien », a déclaré à la presse Yolanda Díaz, soulignant qu’elle avait personnellement « négocié » avec le ministre de l’Intérieur et le Premier ministre pour obtenir son annulation.

Conclu à l’origine en octobre, le contrat avec la société IMI Systems Ltd « n’aurait jamais dû exister », car il constituait « une violation flagrante de la légalité internationale », a affirmé Yolanda Díaz, qui a décrit la situation dans la bande de Gaza, où les opérations militaires israéliennes contre le mouvement islamiste palestinien Hamas se poursuivent, comme « un authentique génocide ».

Une annulation soutenue par la gauche du gouvernement

Le gouvernement de Pedro Sánchez, qui a fait du soutien sans faille à la cause palestinienne l’un des principaux axes de sa politique étrangère, a officiellement reconnu en mai dernier l’Etat de Palestine, ce qui avait encore aggravé ses relations déjà exécrables avec le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu.

Les conséquences de l’annulation par Madrid de ce contrat ne sont pas encore connues clairement. Mercredi, des sources du ministère de l’Intérieur avaient indiqué à l’AFP que Madrid avait renoncé à annuler ce contrat sur le conseil des services juridiques de l’Etat, qui avaient conclu que l’Espagne devrait payer l’entreprise israélienne, mais sans recevoir les 15 millions de balles commandées.

« Ni six millions d’euros, ni même six milliards, ne peuvent justifier que l’Espagne prenne le risque d’être complice d’un génocide », a, pour sa part, lancé lors d’une conférence de presse le secrétaire général du Parti communiste espagnol et député de Sumar Enrique Santiago.

De sources gouvernementales, on indiquait jeudi que « les services juridiques de l’Etat et les ministères compétents étudient déjà de possibles démarches légales et des réclamations ».

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« Nos sociétés doivent prendre conscience que l’industrie du tabac les empoisonne en tant que telles »

Le Monde nous apprenait, le 7 avril, que les rivières européennes grouillent de microplastiques. Merci aux milliers de milliards de filtres de cigarettes jetés chaque année au sol, filtres dépourvus de tout effet protecteur sur la santé – un mensonge éhonté – mais redoutables polluants du fait de leur composition cellulosique.

L’occasion de rappeler que le tabac n’est pas seulement un tueur d’humains (8 millions de morts par an, dont 75 000 en France ; d’immenses cortèges d’handicapés du souffle), mais aussi un massacreur de planète, comme le rappelait l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un rapport paru en 2022 : 600 millions d’arbres abattus, 200 000 hectares de terres agricoles gaspillés, 22 milliards de tonnes d’eau perdues, 84 millions de tonnes de CO₂ relâchées chaque année, des particules fines à proportion de gigantesques feux de forêt, et les mégots, toujours eux. Tout cela pour un produit toxique et inutile.

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Le tabac tue, asphyxie, handicape ses consommateurs – 1,25 milliard dans le monde, 12 millions en France (31 % des 18-75 ans) – et leurs proches – jusqu’aux enfants au berceau. L’industrie cigarettière pollue, détruit, empoisonne les milieux naturels. Mais comprend-on que le tabac nuit aussi à la santé commune, qui articule santé humaine, santé des écosystèmes et santé des sociétés ? Une société en bonne santé garantit des droits partagés, un accès équitable aux ressources et l’absence de violences structurelles – définies comme « les contraintes qui grèvent le potentiel d’un individu ou d’un groupe du fait même des structures et institutions ». Elle conditionne les santés humaine et environnementale. Et elle ne se construit pas à coups de recettes palliatives, mais par des trajectoires nouvelles, des ruptures de cadre, des révolutions comportementales. Et par le refus lucide des faux « états de fait ».

39 milliards d’euros d’économie

Comment le tabac s’attaque-t-il à la santé des sociétés ? D’abord en les appauvrissant globalement. En France, 39 milliards d’euros de produit intérieur brut (PIB) sont perdus chaque année du fait de ses effets sur la productivité de ses victimes (santé physique, santé mentale – très souvent –, carrières écourtées par le handicap ou la mort). A l’échelle mondiale, on parle de 2 000 milliards. A cela s’ajoutent les coûts de santé directs. Tout cet argent pourrait contribuer à plus d’équité, de prospérité, à de meilleurs services publics.

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Le monde qui bouge – L’Interview : Syrie, un pays à reconstruire


Le monde qui bouge – L’Interview : Syrie, un pays à reconstruire – 25/04{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>

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A Ramallah, l’impuissance et la fragilité de l’Autorité palestinienne

Les portraits de Yasser Arafat, premier président élu de l’Autorité palestinienne, et de son actuel président, Mahmoud Abbas, dans le bureau de Khaled Dodeen, gouverneur d’Hébron et de sa région, en Cisjordanie, le 16 octobre 2024. LUCIEN LUNG / RIVA PRESS POUR « LE MONDE »

Le premier ministre de l’Autorité palestinienne (AP), Mohammad Mustafa, voulait visiter, samedi 19 avril, des villages de Cisjordanie, près de Ramallah et de Naplouse, dont certains avaient subi des attaques récentes de colons juifs. Un déplacement banal, normalement coordonné avec Israël. Le ministère de la défense israélien a refusé, visiblement sous pression de l’extrême droite, selon l’explication donnée par le journal Haaretz. Le premier ministre n’a pu que s’incliner et annuler sa visite. Une humiliation. Et un signe supplémentaire, parmi beaucoup d’autres, de la fragilité de l’Autorité palestinienne, traitée comme un acteur de second plan à l’échelle régionale, jugée impuissante à protéger les fragiles acquis des Palestiniens de ces dernières décennies, y compris par une partie de l’establishment politique à Ramallah.

La guerre à Gaza, commencée après l’attaque terroriste du Hamas, le 7 octobre 2023, mobilise l’attention et les inquiétudes de la communauté internationale. A court terme, pour parvenir à un cessez-le-feu. A moyen terme, pour trouver une alternative politique au Hamas – au pouvoir dans la bande de Gaza depuis sa victoire aux élections en 2006 et l’affrontement fratricide avec le Fatah qui avait suivi.

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Comment l’IA générative transforme l’industrie des webcomics en Corée du Sud

Alors que certains artistes voient l’intelligence artificielle comme une menace, d’autres la considèrent comme un outil capable de les aider.

En Corée du Sud, certains artistes ont pleinement adopté l’intelligence artificielle. C’est notamment le cas de Lee Hyun-se, dessinateur connu pour A Daunting Team, une série de webcomics sur le passage à l’âge adulte de joueurs de baseball héroïques.

L’un des protagonistes, Klachi, un alter ego de Lee Hyun-se lui-même, est devenu un symbole culturel en Corée du Sud, mais l’artiste s’inquiète du futur de son personnage une fois qu’il sera décédé. « En Corée du Sud, lorsqu’un auteur meurt, ses personnages sont aussi enterrés dans sa tombe », a-t-il déploré auprès du magazine américain MIT Technology Review.

L’IA générative est ainsi un moyen pour lui, de rendre les personnages de sa bande dessinée immortels sur les plateformes de webcomics. Dans cet objectif, le dessinateur s’est associé à une société de production de webcomics, Jaedam Media. Un partenariat qui lui a permis de développer un modèle d’IA capable de générer des bandes dessinées dans son style.

Un webcomic créé avec l’IA

Pour cela, le modèle, qui a été conçu à l’aide des modèles open source Stable Diffusion de l’entreprise Stability AI, dispose d’un ensemble de données de 5.000 comics qu’il a publiés au cours des 46 dernières années. Lee Hyun-se se prépare ainsi à publier son premier webcomic créé en partie avec l’IA dès cette année. Il s’agit d’un remake de la bande dessinée Karon’s Dawn, publiée en 1994.

Les étudiants de l’université Sejong, où le dessinateur enseigne, se sont servis de son modèle d’IA pour générer des illustrations à partir de requêtes textuelles et d’images de référence. Ils ont ensuite sélectionné et modifié des illustrations. Après plusieurs cycles d’améliorations et générations, Lee Hyun-se intervient pour apporter sa touche artistique au produit final.

Sous ma direction, un personnage peut avoir des yeux tristes même lorsqu’il est en colère (…) C’est une expression subversive, une nuance que l’IA a du mal à saisir. Ces détails délicats, je dois les réaliser moi-même », a-t-il expliqué.

Et, l’artiste ne prévoit pas de s’arrêter là, souhaitant, à terme, concevoir un système d’IA incarnant son approche méticuleuse des expressions humaines. Autrement dit, il espère créer une sorte de version avancée de son modèle d’IA, qui serait entraînée sur des archives numériques de ses essais, interviews et textes de bandes dessinées pour encoder sa philosophie, sa personnalité et ses valeurs. Un travail qui prendra beaucoup de temps au vu du nombre d’œuvres qu’il a publiées selon lui.

Entre adoption et inquiétudes

Lee-Hyun Se n’est pas le seul à avoir adopté l’IA générative en Corée du Sud. Des startups exploitent également cette technologie pour créer des webcomics. Parmi elles, figurent Onoma AI, qui a lancé un générateur de webcomics appelé Tootoon l’année dernière. Grâce à ce dernier, les utilisateurs peuvent créer des synopsis ou encore des personnages à partir de requêtes textuelles. Ils peuvent aussi transformer des ébauches en illustrations soignées reflétant leur style artistique personnel.

Ces entreprises estiment que n’importe qui peut devenir un artiste grâce à l’intelligence artificielle générative. Mais, si ces dernières et certains artistes voient cette technologie comme une bonne chose, d’autres s’en inquiètent. En particulier, les jeunes artistes, qui la considèrent comme une menace et craignent qu’elle vole leur travail. Une crainte que de nombreux artistes dans le monde partagent avec les outils comme ChatGPT ou Midjourney qui ont été entraînés sur des œuvres sans l’autorisation de leurs créateurs.

« Dessiner est la partie la plus difficile et la plus amusante dans la création de comics » a déclaré Park So-won. Publiant de novueaux épisodes tous les 10 jours, cette jeune artiste indépendante passe souvent des nuits blanches dans le cadre de son travail. Mais, elle ne s’imagine pas confier ses dessins à l’IA. Pour elle, « le coeur d’une bande dessinée, quelle que soit l’importance de l’histoire, c’est le dessin » et cela revient à l’humain.

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Au Cachemire indien, une attaque contre des touristes fait au moins vingt-six morts

Des ambulanciers et des policiers transportent un touriste blessé dans une attaque, à l’hôpital d’Anantnag, au sud de Srinagar (Cachemire indien), le 22 avril 2025. TAUSEEF MUSTAFA/AFP

Des hommes armés ont ouvert le feu, mardi 22 avril, sur un groupe de touristes dans le Cachemire indien, tuant au moins vingt-six personnes, ont déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) des responsables des services de sécurité locaux sous couvert d’anonymat. Aucun bilan officiel n’a encore été annoncé, mais les autorités ont déjà fait savoir que cette attaque pourrait être la plus meurtrière contre des civils depuis des années. Aucun groupe n’en a revendiqué la responsabilité.

Le premier ministre indien, Narendra Modi, a dénoncé un « acte odieux », promettant que les assaillants « seront traduits en justice ». « Leur dessein maléfique n’aboutira jamais. Notre détermination à lutter contre le terrorisme est inébranlable et elle ne fera que se renforcer », a assuré M. Modi dans un communiqué après l’attaque, qui s’est produite à Pahalgam, une destination touristique populaire à environ 90 kilomètres de l’importante ville de Srinagar. Le responsable a écourté le voyage qu’il effectuait en Arabie saoudite pour rentrer en Inde.

L’attaque survient au lendemain de la rencontre entre M. Modi et le vice-président américain, J. D. Vance, en visite officielle de quatre jours en Inde. « Usha et moi adressons nos condoléances aux victimes de l’attaque terroriste dévastatrice à Pahalgam, en Inde », a posté le vice-président sur X. « Nos pensées et nos prières les accompagnent alors qu’ils pleurent cette horrible attaque ». Donald Trump a quant à lui assuré l’Inde de son « plein soutien » dans une conversation téléphonique avec Narendra Modi, a fait savoir le ministère des affaires étrangères indien. Il a ajouté sur son réseau Truth Social que les Etats-Unis sont « fermement aux côtés de l’Inde face au terrorisme ».

« Attentat terroriste ignoble »

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lui déclaré qu’il « condamne fermement » l’attaque, a fait savoir son porte-parole dans un communiqué. « Le secrétaire général souligne que les attaques contre des civils sont inacceptables dans n’importe quelles circonstances », a-t-il ajouté, présentant ses condoléances aux familles des victimes.

La présidente de la Commission européenne a dénoncé, de son côté, un « attentat terroriste ignoble » qui « a coûté la vie à de nombreux innocents ». Ursula von der Leyen a promis, sur le réseau social X, que l’Europe serait « aux côtés » de l’Inde. « Je sais que l’esprit de l’Inde est inébranlable. Vous resterez forts face à cette épreuve », a-t-elle ajouté.

Le ministre de l’intérieur indien, Amit Shah, a annoncé se rendre par avion sur les lieux de l’attaque. « Ceux qui sont impliqués dans cet acte de terreur lâche ne seront pas épargnés, et nous imposerons aux auteurs les conséquences les plus sévères », a-t-il fait savoir dans un communiqué.

Le chef du gouvernement local, Omar Abdullah, a déclaré que le bilan des victimes était « encore en cours de vérification », mais il a affirmé que « l’attaque [était] bien plus importante que tout ce que [la région avait] vu visant des civils ces dernières années ». « Cette attaque contre des personnes qui nous rendent visite est une abomination », a-t-il déclaré dans un communiqué.

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Rahul Gandhi, leader du principal parti d’opposition en Inde, le Congrès, a qualifié ces attaques de « dévastatrices ». « Le pays tout entier est uni contre le terrorisme », a-t-il déclaré dans un communiqué, appelant le gouvernement fédéral à « assumer ses responsabilités ».

Complexes touristiques en construction

L’Inde compte environ 500 000 soldats déployés en permanence dans le territoire, bien que les combats aient diminué depuis que le gouvernement de Narendra Modi a révoqué, en 2019, l’autonomie limitée du Cachemire.

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Depuis cette date, les autorités indiennes ont fortement promu cette région montagneuse comme destination touristique, tant pour le ski durant les mois d’hiver que pour échapper à la chaleur étouffante de l’été dans le reste de l’Inde. Environ 3,5 millions de touristes ont visité le Cachemire en 2024, dont une majorité de touristes indiens, selon les chiffres officiels.

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En 2023, l’Inde a accueilli une réunion du G20 sur le tourisme à Srinagar placée sous haute sécurité pour montrer que le calme était de retour, après la répression massive qui avait suivi l’annulation de l’autonomie limitée de la région par New Delhi en 2019.

De nombreux complexes touristiques sont en cours de développement, y compris près de la frontière fortement militarisée qui divise le Cachemire entre l’Inde et le Pakistan.

Des rebelles de la région à majorité musulmane mènent une insurrection depuis 1989. Ils réclament l’indépendance ou une fusion avec le Pakistan, qui contrôle une partie plus petite de la région du Cachemire, et qui, comme l’Inde, revendique la région dans son intégralité.

L’Inde accuse régulièrement le Pakistan de soutenir les combattants. Islamabad nie cette accusation, affirmant seulement son soutien à l’autodétermination du Cachemire.

L’attaque la plus marquante de ces dernières années a eu lieu à Pulwama en février 2019, lorsque des insurgés ont percuté un convoi de police avec une voiture remplie d’explosifs, tuant quarante personnes et en blessant au moins trente-cinq autres. L’attaque contre des civils la plus meurtrière remonte à mars 2000, lorsqu’une trentaine de civils indiens avaient été tués.

Le Monde avec AFP

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« D&P à vie »: Jul dévoile un nouvel album à la veille de son concert au Stade de France

Jul dévoile son nouvel album ce vendredi 25 avril à la veille de son tout premier concert au Stade de France. Un disque événement pour marquer une nouvelle étape dans la carrière hors normes du rappeur marseillais.

Rien n’arrête Jul. À la veille de son concert au Stade de France, le rappeur marseillais dévoile son nouvel album, D&P à vie, ce vendredi 25 avril. Une manière pour l’artiste de remercier son public avant d’investir la plus grande scène de France, lors d’un moment qui s’annonce déjà historique.

Pour cet album de 17 titres, Jul s’est notamment entouré de la légende du rap marseillais Le Rat Luciano sur le morceau LOVE & HAINE. L’artiste avait également dévoilé un premier extrait de ce disque baptisé Phénoménal, début avril, puis un second, 2 Coups d’avance, ce jeudi 24 avril.

Ce nouvel opus ne restera pas longtemps confiné aux plateformes de streaming puisque Jul va pouvoir défendre D&P à vie sur scène dès ce samedi 26 avril lors de son tout premier au Stade de France, devant plus de 80 000 spectateurs.

Le rappeur marseillais pourra également jouer ces nouveaux morceaux à domicile lors de ses deux concerts prévus au stade Vélodrome, les 23 et 24 mai prochains.

Concert retransmis en direct

Et Jul ne compte pas s’arrêter là: pour les fans qui ne pourront pas être présent au Stade de France, l’artiste a annoncé que show serait retransmis en direct sur Internet lors d’un live accessible moyenant la somme de 10 euros.

« Ma team, je sais que beaucoup d’entre vous sont déçus de pas pouvoir venir au Stade de France ce samedi du coup j’ai tout fait pour trouver une solution pour que tout le monde puisse en profiter », explique l’artiste sur Instagram.

« Mon concert sera disponible de chez toi sur ton tél ou ordi en livestream payant à 10€ ce samedi à 21h », poursuit le rappeur.

Édition spéciale « Stade de France »

Avec D&P à vie, Jul continue ainsi d’enrichir son catalogue impressionnant. En plus de 10 ans de carrière, le rappeur a publié plus de 30 albums et plus de 700 morceaux, soit une moyenne de trois albums et plus d’une soixantaine de titres chaque année.

Pour remercier son public, Jul a annoncé la sortie d’une édition spéciale « Stade de France » de son album. Ce disque, qui comporte un titre bonus, sera uniquement disponible à la vente lors de son concert au Stade de France et dans sa boutique éphémère à Paris, ouverte au Citadium Haussmann du 25 avril au 4 mai.

Au-delà de la musique, c’est toute une carrière que Jul s’apprête à célébrer ce samedi 26 avril au Stade de France. L’événement, qui avait affiché complet en quelques minutes après l’ouverture de la billetterie en mai 2024, s’annonce comme un véritable couronnement pour l’artiste marseillais, devenu en une décennie l’un des plus grands phénomènes de la scène musicale française.

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Le chiffrement est entré dans l’ère postquantique

Modèle de suspension de la puce quantique d’un ordinateur quantique Quantum System Two, exposé lors de l’ouverture du premier centre de données quantiques de la société informatique IBM, le 1ᵉʳ octobre 2024, à Ehningen (Bade-Wurtemberg), en Allemagne. DPA/PICTURE ALLIANCE VIA GETTY

Sans bruit, le monde numérique entre dans une ère nouvelle. Les navigateurs Web que sont Chrome (Google), Edge (Microsoft) ou Firefox (Mozilla), mais aussi les messageries comme Signal ou iMessage d’Apple, assurent désormais la sécurité des communications avec une technologie futuriste dite… « postquantique ». Cet adjectif signifie que le chiffrement utilisé pour rendre illisibles à un espion les messages échangés résiste à un ordinateur de type quantique, c’est-à-dire une machine qui tire profit de propriétés fondamentales de la matière et qui autorise certaines opérations infaisables en un temps raisonnable pour les superordinateurs actuels.

Ainsi, la sécurité de la cryptographie actuelle repose sur des opérations mathématiques faciles à réaliser dans un sens, mais pas dans l’autre – comme la factorisation ou l’inversion du logarithme. Chiffrer est simple, déchiffrer ne l’est pas, sauf à disposer d’une série de nombres secrets appelés « clé ». Or un ordinateur quantique sait mieux faire cette inversion d’opérations que ses homologues classiques. Et pourrait entraîner un risque majeur : que les communications sur le Web via le protocole https (repéré par un verrou devant l’URL) et les transactions bancaires par cartes, et encore les blockchains des cryptomonnaies, deviennent espionnables, falsifiables, détournables… La catastrophe.

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Une pince de 20 cm oubliée dans son abdomen lors d’une opération, un Marseillais raconte son calvaire

Après une opération en septembre 2022 dans un hôpital marseillais, un patient a découvert qu’une pince de 20 centimètres avait été oubliée dans son abdomen. Cinq opérations ont été nécessaires pour réparer les dégâts.

Des cicatrices qui immortalisent une période de souffrance. Plus de deux ans après avoir été opéré pour un cancer de la prostate à l’hôpital Vert Coteau à Marseille, Gérard Kern, 68 ans, se remémore un calvaire. En septembre 2022, sa première opération pour une ablation de la prostate ne se passe pas aussi bien qu’espérée. Une veine est sectionnée accidentellement et provoque une importante hémorragie. Le cuir est recousu, mais lorsque Gérard Kern rentre chez lui, la douleur persiste malgré la morphine.

Après 15 jours de douleur au ventre insupportables, il est transporté aux urgences d’Aubagne pour passer un scanner. Les urgentistes découvrent qu’une pince de 20 centimètres a été oubliée dans son abdomen. « Voilà la radio avec la pince à l’intérieur de mon corps », lance le Marseillais, radio entre les mains.

Le sexagénaire est de nouveau opéré pour permettre le retrait de l’outil. Seulement, les sutures ne tiennent pas. « Ils ont rafistolé comme ils ont pu, mais ça a lâché », souffle le retraité. Une troisième opération est lancée. Elle sera suivie d’une quatrième, en raison de la perforation des intestins par la pince, et d’une cinquième et dernière à la Timone pour réparer les dégâts.

« Je n’ose même plus aller à la plage »

Si sa vie n’est plus en danger, elle a, néanmoins, été bouleversée à jamais. « Je n’ose même plus aller à la plage. Si on voit mon ventre, les gens vont prendre peur. » Son ventre est désormais déformé par les multiples opérations.

Pour l’heure, l’hôpital, où se sont produites les deux premières opérations, ne reconnaît pas d’erreur médicale. Ce que conteste Me Zerbib, avocat de Gérard Kern. « Il y a un protocole à respecter au niveau du comptage des instruments lors des opérations et c’est ça qui n’a pas été respecté », souligne-t-il.

Une plainte a été déposée, et des indemnités vont être versées. Le chirurgien, qui exerce toujours, a écrit une lettre d’excuses au couple. Ce qui provoque la colère de Gérard Kern. « Comment peut-on sectionner une veine et oublier une pince de 20 cm? Comment est-ce possible? », s’interroge-t-il.

Contactée, l’avocate du chirurgien de l’hôpital Vert Coteau qui a opéré le retraité n’a pas répondu à nos sollicitations.

Alexis Pluyette avec Anne Bouaziz

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Horoscope du 25-04-2025 : Poissons

Amour

Aujourd’hui, il serait judicieux de révéler votre **synthèse émotionnelle** aux personnes qui vous entourent. Les **Poissons** pourraient voir émerger des sentiments **profonds**. N’ayez pas peur d’exprimer votre **affection** et vos **soucis**. C’est le meilleur moyen de créer des liens plus profonds avec vos proches.

Santé

Prenez bien en **charge votre santé** mentale. Les **Poissons** sont souvent absorbés par les **émotions** et les pensées des autres, il est crucial de vous **centrer** et de vous **dédier du temps** pour vous-même. Un équilibre **émotionnel** vous aidera à maintenir une **mobilité** physique **souple**. Prenez du temps pour la **méditation** et la **relaxation**.

Travail

Sur le plan professionnel, une **communicate** simple et claire sera votre **allié**. Les **Poissons** ont souvent des idées créatives et **inspirées**, mais il est important de savoir les exprimer de manière claire. Écoutez bien les **conseils** de vos **collègues** et **supérieurs**. Votre **perspective** originale sera **valorisée** si elle est présentée de manière **lisible**.