Fanny Ardant, Vincent Perez… Ces personnalités venues soutenir Gérard Depardieu à son procès

Le procès de Gérard Depardieu pour « agressions sexuelles » s’ouvre ce lundi 24 mars à Paris, en présence de plusieurs personnalités du cinéma dont la comédienne Fanny Ardant.

Ils l’ont toujours soutenu et sont présents ce lundi 24 mars, une fois de plus, pour lui. La comédienne Fanny Ardant et l’acteur Vincent Perez comptent parmi les personnalités venues soutenir Gérard Depardieu lors de son procès pour agressions sexuelles, qui s’est ouvert devant le tribunal correctionnel de Paris.

Citée comme témoin par la défense, Fanny Ardant a cependant rapidement quitté la salle. Elle reviendra ce mardi pour témoigner à la barre à 13h30. L’actrice a donné la réplique à Gérard Depardieu dans Les Volets verts. C’est sur le tournage de ce film que les agressions sexuelles dont il est accusé se sont produites.

Soutien de toujours de Gérard Depardieu, Fanny Ardant avait déploré sur RTL en décembre 2023 la « mise à mort » de son « ami » Gérard Depardieu, dénonçant un « tribunal populaire ». « Je le soutiens. Si vous trahissez votre ami, vous êtes une balance (…) Si j’aime quelqu’un, je le défendrai. » Ils ont tourné une demi-douzaine de films ensemble, parli lesquels La femme d’à côté et Le Colonel Chabert.

Soutien sans faille de Vincent Perez

Etaient aussi présents derrière Gérard Depardieu sa fille Roxane Depardieu, accompagnée de sa mère Karine Silla et de l’acteur Vincent Perez. Ce dernier, qui est aujourd’hui marié avec Karine Silla, ex-compagne de Gérard Depardieu, est le beau-père de Roxane Depardieu. Il considère l’acteur comme un membre de sa famille.

« Concernant Gérard Depardieu, nos enfants sont frères et sœurs, nous avons élevé une fille ensemble pendant 28 ans (…) Si un membre de votre famille est attaqué, il doit pouvoir avoir le soutien des siens », avait expliqué Vincent Perez en 2024 au média suisse Blick. Ils ont joué aussi tous les deux dans le film Cyrano de Bergerac.

Sur Instagram, Vincent Pérez avait précisé qu’il ne « reconnais(sait) pas l’homme (qu’il connaît) depuis 35 ans » dans « tout ce qui est dit sur lui ». Le comédien avait précisé également avoir signé la tribune controversée « N’effacez pas Gérard Depardieu » pour « protéger le principe même de présomption d’innocence ».

Deux plaignantes

Gérard Depardieu est l’acteur français le plus connu à avoir été rattrapé par la vague #Metoo en France. Deux femmes, décoratrice et assistante réalisatrice sur le film Les Volets verts de Jean Becker, accusent l’acteur d’agression sexuelle, harcèlement sexuel et outrages sexistes lors du tournage.

Gérard Depardieu a été par ailleurs accusé de comportements identiques par une vingtaine de femmes mais plusieurs procédures ont été classées pour cause de prescription des faits. La comédienne française Charlotte Arnould a été de son côté la première à porter plainte en 2018.

Plusieurs dizaines de personnes ont manifesté devant le tribunal de Paris. Parmi les manifestantes figuraient Charlotte Arnould mais aussi l’actrice Anouk Grinberg, qui a pris la parole à plusieurs reprises pour dénoncer le comportement du comédien et l’omerta du cinéma français.

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En Corée du Sud, le dirigeant démocrate Lee Jae-myung échappe à une condamnation qui aurait hypothéqué ses chances de se présenter à la présidentielle

Lee Jae-myung, leader du principal parti d’opposition sud-coréen, le Parti démocrate, arrive au tribunal de Séoul, en Corée du Sud, le 26 mars 2025. KIM HONG-JI / AP

Lee Jae-myung peut respirer. Le dirigeant du Parti démocrate (PD) et favori de la présidentielle à venir en Corée du Sud, a été blanchi en appel mercredi 26 mars des accusations de fausses déclarations en infraction à la législation électorale pendant la campagne présidentielle de 2022. Les juges ont estimé que « les propos formulés ne constituaient pas de fausses déclarations ». Le parquet veut désormais porter l’affaire devant la Cour suprême, mais M. Lee peut continuer de rêver à un destin présidentiel, qu’une condamnation aurait hypothéqué. Il a remercié la cour d’appel pour sa « décision appropriée basée sur la vérité et la justice ».

Alors que la Corée du Sud attend le verdict de la Cour constitutionnelle sur la destitution du président, Yoon Suk Yeol, votée par l’Assemblée nationale après sa déclaration avortée de loi martiale, le 3 décembre 2024, et donc une élection présidentielle anticipée, la décision du tribunal du centre de Séoul avait mobilisé les partisans comme les opposants de M. Lee. Des centaines d’entre eux s’étaient massés dès le matin devant la cour, sous l’œil défiant de policiers en nombre.

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