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Une enquête judiciaire ouverte après la collision d’avions évitée « de justesse » à l’aéroport de Nice dimanche soir

L’aéroport de Nice, en mai 2020. VALERY HACHE/AFP

Une enquête a été ouverte pour « mise en danger de la vie d’autrui » après qu’une collision a été évitée de peu entre deux avions dimanche à l’aéroport de Nice dans les Alpes-Maritimes, a fait savoir le parquet mardi 23 septembre.

Dimanche, peu après 23 h 30, un avion de la compagnie Nouvelair Tunisie était en train d’atterrir à l’aéroport de Nice lorsqu’il a frôlé un avion easyJet qui se trouvait déjà sur cette piste, a relaté à l’Agence France-Presse (AFP) le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA), confirmant une information de Var Matin. L’avion en phase d’atterrissage a alors remis les gaz pour stopper la manœuvre. Le BEA estime qu’il s’agit d’un « incident grave », car l’avion n’allait pas se poser sur la bonne piste.

« Hier, un important incident s’est produit à l’aéroport de Nice-Côte d’Azur, où une collision impliquant deux appareils des compagnies Nouvelair et easyJet a été évitée de justesse », a écrit sur X le ministre des transports français démissionnaire, Philippe Tabarot. Ces deux avions sont des Airbus A320.

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Les enquêteurs déjà sur les lieux

Des enquêteurs sont déjà sur les lieux, a précisé le BEA, qui a demandé dès dimanche soir la mobilisation des avions pour récupérer les boîtes noires afin de les exploiter. Ils sont également chargés de recueillir les témoignages des équipages et du contrôle aérien pour déterminer les circonstances de l’incident. Sur le plan judiciaire, l’enquête a été confiée à la brigade de gendarmerie des transports aériens.

« On a entendu un énorme bruit dans la cabine et ressenti de fortes vibrations. L’avion de Nouvelair est passé au-dessus de nous, à environ 3 mètres selon les pilotes », a pour sa part confié l’un des passagers easyJet à Var Matin. Avant de poursuivre : « Après cet événement, on pensait que l’avion repartait pour une autre manœuvre, mais en réalité le commandant de bord est revenu au parking, visiblement très bouleversé (…). Il était en larmes, disant qu’il était choqué et qu’il ne pouvait pas repartir dans ces conditions. »

Lundi 15 septembre un contrôleur aérien en Corse s’était endormi, provoquant l’attente dans les airs d’un avion pendant près de vingt minutes. Le parquet d’Ajaccio a également ouvert une enquête pour mise en danger de la vie d’autrui. Le contrôleur aérien avait été testé négatif au test d’alcoolémie, avait précisé à la direction générale de l’aviation civile à l’AFP.

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Le Monde avec AFP

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