Renvoyé à la cathédrale Saint-Étienne de Vienne dans un carton, le crâne avait été volé par un touriste originaire du nord de l’Allemagne lors d’une visite des catacombes six décennies plus tôt.
Archiviste de la cathédrale Saint-Étienne de Vienne, Franz Zehetner a eu une grosse surprise en ouvrant un colis destiné à l’édifice. Dans le carton se trouvait un crâne humain accompagné d’une lettre. L’expéditeur tenait ainsi à faire amende honorable et à rendre ce qu’il avait volé des décennies plus tôt, raconte la BBC dans un article publié ce vendredi 31 octobre.
« On ne s’y attend pas », a réagi Franz Zehetner auprès du quotidien britannique.
Dans le texte envoyé avec le crâne, l’auteur rongé par la culpabilité, originaire du nord de l’Allemagne, raconte avoir subtilisé le reste humain il y a une soixantaine d’années.
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Des remords à l’approche de la mort
Il participait alors à une visite guidée des catacombes situées sous la cathédrale Saint-Étienne et dans lesquelles sont conservés les restes de quelque 11.000 personnes, celles-ci ayant été pour la plupart inhumées au 18e siècle. On ignore cependant à qui appartenait exactement le crâne volé par le touriste indélicat.
Dans la lettre, le voleur repenti sur le tard a expliqué vouloir restituer le crâne pour faire la paix avec lui-même au soir de sa vie.
« Il était touchant de voir que quelqu’un souhaitait réparer un acte d’exubérance juvénile », a salué Franz Zehetner à la BBC.
« Le fait qu’il ait soigneusement conservé le crâne pendant toutes ces années au lieu de s’en débarrasser était également émouvant, même si cela n’était pas réglementaire », ajoute-t-il.


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