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Rugby : les joueuses du Stade français demandent la démission d’un dirigeant après des propos homophobes

A Paris, le 11 juin 2020. FRANCK FIFE / AFP

Les joueuses du Stade français ont appelé à la démission du directeur sportif de la section féminine du club de rugby parisien, jeudi 22 mai, visé par des accusations de propos lesbophobes et sexistes contre plusieurs joueuses et une dirigeante, après des révélations de Mediapart.

Les Pink Rockets, qui évoluent cette saison en Elite 2 – la seconde division –, pointent « [d]es paroles [qui](…) ne sont pas de simples dérapages : elles participent à un système de domination et d’exclusion ». Elles appellent à la « démission immédiate du directeur sportif de toutes ses fonctions au sein du Stade français », critiquant « l’inaction et les tentatives de dissimulation » du bureau de l’association.

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Table des matières

Dépôt de plainte en décembre

Les témoignages, qui proviennent de différentes joueuses parmi lesquelles Laura, devenue directrice bénévole de l’équipe féminine, font état d’insultes homophobes, dénigrant la sexualité des joueuses. Après avoir subi ce qu’elle dit être une « nouvelle humiliation » à l’automne dernier, Laura a déposé plainte dans un commissariat, et a réalisé un signalement auprès de la Fédération française de rugby (FFR) en décembre qui confirme, à l’Agence France-Presse, l’avoir reçu sur sa plateforme dédiée et la saisine du conseil de discipline du rugby français.

Samedi 18 mai, le Stade français a communiqué avoir adressé un blâme au directeur sportif, à l’issue d’une enquête interne, et déclaré « de nouveau et sans retenue, tout [son] soutien à la victime de ces faits ». Suspendu de ses fonctions auprès de l’équipe féminine depuis début janvier et la conclusion de l’enquête interne, le directeur sportif a cependant conservé le reste de ses prérogatives au sein de l’association sportive du club parisien.

« Nous avons pris connaissance de la sanction – un blâme – par l’intermédiaire d’un communiqué intervenu plus de cinq mois après la dénonciation des faits », regrettent les joueuses. « Nous sommes dans l’incompréhension totale face au manque de soutien de la part du bureau de l’association. Aucune communication ni réunion d’information n’ont été faites sur le sujet. »

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Le Monde avec AFP

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