La ministre de la culture, Rachida Dati, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 4 mars 2025. EDOUARD MONFRAIS-ALBERTINI/HANS LUCAS/AFP
Même ses partisans l’ont surnommée« la réforme maudite ». Après deux tentatives avortées en juin et décembre 2024 (pour cause de dissolution de l’Assemblée nationale, d’abord, en raison de la chute du gouvernement Barnier, ensuite), puis celle d’avril (le texte avait été retiré de l’ordre du jour faute de temps pour l’examiner), la ministre de la culture, Rachida Dati, s’apprête, à partir du 30 juin, à défendre dans l’Hémicycle le texte portant la réforme de l’audiovisuel public. Objectif : constituer, dès le 1er janvier 2026, une holding exécutive, appelée « France Médias », qui réunirait France Télévisions, Radio France et l’Institut national de l’audiovisuel (INA).
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Déterminée à venir à bout du rejet que cette proposition de loi suscite parmi les députés de gauche, mais aussi, parfois, du centre, la ministre de la culture a confié, en mars, une mission d’accompagnement à une alliée de poids. Laurence Bloch, ex-directrice de France Inter, est en effet convaincue que l’audiovisuel public périra de n’être pas réuni. Elle a donc mis toute son énergie, ces derniers mois, dans l’exécution d’un rapport qui doit être remis aux députés lundi 16 juin. C’est là, dans ces dix-sept pages (une trentaine avec les annexes) que ceux-ci trouveront les justifications à cette organisation en entreprise unique, dans laquelle France Télévisions et Radio France seront des filiales, au même titre que l’information de proximité (Ici) et l’information en continu (Franceinfo).
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