Une rue inondée après le passage de l’ouragan Melissa, à Petit-Goave, en Haïti, le 31 octobre 2025. CLARENS SIFFROY / AFP
L’ouragan Melissa, l’un des plus puissants jamais recensés, a causé la mort d’au moins 43 personnes en Haïti, selon un nouveau bilan provisoire des autorités communiqué mardi 4 novembre, portant le bilan total à au moins 76 morts dans les Caraïbes. Melissa a dévasté des régions entières de la Jamaïque et inondé Haïti et Cuba pendant sa course de plusieurs jours dans les Caraïbes.
En Jamaïque, premier pays où l’ouragan a touché terre il y a une semaine, le bilan humain est d’au moins 32 morts. « Nous nous attendons à ce qu’il augmente », a toutefois prévenu lundi le gouvernement. Un mort a également été signalé en République dominicaine, pays frontalier d’Haïti. A Cuba, le gouvernement, qui avait procédé à l’évacuation préventive de plus de 700 000 personnes avant que Melissa ne touche terre, n’a fait état d’aucune victime.
En Haïti, Melissa a causé la mort de 43 morts, et fait 21 blessés. Treize personnes sont encore portées disparues, selon un document de la protection civile transmis à l’Agence France-Presse (AFP). Les autorités y ont décrété un deuil national de trois jours, qui a commencé lundi.
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« Des milliers de maisons ont été inondées et des infrastructures critiques (…) bloquées momentanément par des débris », a fait savoir la protection civile, précisant que les crues des cours d’eau avaient également endommagé les terres agricoles. « On dénombre 11 952 maisons inondées, 176 maisons détruites et 4 257 maisons endommagées, faiblement ou fortement », ont ajouté les autorités.
Les dégâts provoqués par Melissa viennent s’ajouter aux graves difficultés d’Haïti, territoire le plus pauvre des Caraïbes qui subit depuis plusieurs années une crise politique, sécuritaire et humanitaire majeure. Cet ouragan a été rendu plus puissant et plus destructeur par le changement climatique, causé par les activités humaines, selon une étude de l’Imperial College de Londres.
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Le Monde avec AFP


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