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Ouragan Melissa: la tempête provoque d’importants dégâts en Jamaïque et se dirige maintenant vers Cuba

L’ouragan Melissa, l’un des plus puissants recensés, a traversé la Jamaïque, provoquant d’importants dégâts sur l’île. Désormais, la tempête tropicale se dirige vers Cuba.

Le très puissant ouragan Melissa a traversé ce mardi 28 octobre la Jamaïque, arrachant sur son passage toitures et arbres et provoquant des pluies diluviennes, ce qui fait craindre des dégâts considérables, et se dirige désormais vers Cuba.

Avec des vents soutenus se rapprochant des 300 kilomètres par heure, l’ouragan alors de catégorie 5, soit la plus élevée de l’échelle de Saffir-Simpson, a frappé de plein fouet l’ouest de la Jamaïque à la mi-journée.

Il s’agissait d’un des ouragans les plus puissants recensés, et du pire à toucher la Jamaïque depuis le début des relevés météorologiques. Par ordre de comparaison, l’ouragan Katrina, qui avait ravagé il y a 20 ans la Nouvelle-Orléans aux États-Unis et fait plus de 1.000 morts, était plus faible.

Un homme regarde un arbre tombé à Sainte-Catherine, en Jamaïque, le 28 octobre 2025. © RICARDO MAKYN

Après avoir perdu un peu en puissance et été rétrogradé en catégorie 4, Melissa a commencé à quitter la Jamaïque en direction de Cuba, a annoncé le Centre national américain des ouragans (NHC), en prévenant qu’il restait toutefois « extrêmement dangereux ». Les ravages qu’il a causés en Jamaïque sont « catastrophiques », a déclaré à CNN le ministre de l’Environnement, Matthew Samuda, faisant état d’inondations dans toutes les régions ainsi que de « graves dommages aux infrastructures publiques ».

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« J’ai l’impression que le pire est passé »

Selon des médias locaux, l’ouragan a notamment arraché le toit d’un hôpital à Saint Elizabeth, dans l’ouest du pays. À Saint Catherine, au centre de la Jamaïque, la rivière Rio Cobre est sortie de son lit et les vents puissants ont arraché des clôtures et toits. La capitale Kingston a elle été relativement épargnée, selon Mathue Tapper, un habitant de 31 ans.

« J’ai l’impression que le pire est passé », a-t-il confié, disant par contre être très inquiet pour les zones rurales.

Des bourrasques extrêmement violentes, ainsi que des inondations côtières sévères et des pluies diluviennes pouvant provoquer des glissements de terrain catastrophiques étaient attendues à travers le pays.

Un toit arraché est visible à Sainte-Catherine, en Jamaïque, peu de temps avant que l’ouragan Melissa ne touche terre le 28 octobre 2025. © RICARDO MAKYN

Le Premier ministre Andrew Holness avait notamment mis en garde contre le risque de dégâts majeurs dans l’ouest du pays et les autorités avaient appelé la population à faire preuve de vigilance vis-à-vis des crocodiles, qui du fait des inondations pourraient s’avérer une menace.

Dans ce type de catastrophe, « l’eau tue beaucoup plus de personnes que le vent », avait rappelé en amont le météorologue Kerry Emanuel, insistant sur le rôle joué par le changement climatique. En réchauffant les mers, ce dernier entraîne l’intensification rapide d’un plus grand nombre de tempêtes, comme ce fut le cas pour l’ouragan Melissa.

Refus d’évacuer

Selon la Croix-Rouge, au moins 1,5 des 2,8 millions d’habitants de l’île pourraient être affectés par l’ouragan, qui avant même de toucher terre a fait trois morts dans le pays qui se préparait à son arrivée, ainsi que trois autres en Haïti et un en République dominicaine.

L’ONU a annoncé mardi son intention d’acheminer dès que possible par avion quelque 2.000 kits de secours vers la Jamaïque depuis la Barbade. Le dernier ouragan majeur à avoir frappé la Jamaïque est Gilbert, en septembre 1988. Moins puissant que Melissa, il avait fait 40 morts et causé d’énormes dégâts.

Le pays, dont l’économie dépend beaucoup du tourisme, avait fermé son aéroport international ainsi que ses ports en amont. Si des touristes avaient pu quitter le territoire, 25.000 autres y sont restés, a détaillé mardi le gouvernement.

Tout comme les habitants, ils avaient reçu pour consigne de s’abriter dans des chambres d’hôtel ou dans des abris anti-ouragans, et d’attendre pour sortir que l’ouragan finisse de traverser le territoire mardi.

Mais de nombreux habitants avaient refusé d’obéir à ces directives. « Même s’il était de catégorie 6, je ne bougerais pas », avait expliqué lundi Roy Brown, un plombier-carreleur qui refusait d’évacuer. L’ouragan Melissa devrait toucher Cuba tôt mercredi, avant de se rapprocher du sud des Bahamas et de l’archipel des îles Turques-et-Caïques, un territoire britannique.

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