Les proches d’Aboubakar Cissé ont décliné l’invitation du ministre de l’Intérieur sur les conseils de ses avocats, a appris BFMTV ce lundi 5 mai.
Un échange sans les intimes de la victime. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau ne s’entretiendra pas ce lundi 5 mai avec la famille proche d’Aboubakar Cissé, jeune Malien de confession musulmane tué par de multiples coups de couteaux dans une mosquée du Gard.
Celle-ci a en effet décliné l’invitation du patron de la place Beauvau sur les conseils de ses avocats, a appris BFMTV. Ce dernier échangera néanmoins avec des représentants d’associations de la communauté malienne.
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Critiques sur la réaction de Bruno Retailleau
Cette rencontre intervient alors que Bruno Retailleau a fait l’objet de nombreuses critiques, y compris dans son camp, lui reprochant d’avoir tardé à se rendre sur place après ce meurtre.
Si le candidat à la présidence de LR avait immédiatement réagi sur les réseaux sociaux, dénonçant un acte de « violence barbare », il avait mis plus de 48 heures à se déplacer sur le lieu du drame.
Le 25 avril, Aboubakar Cissé, âgé de 22 ans, a été lardé de plusieurs dizaines de coups de couteau dans la mosquée de la petite commune gardoise de La Grand-Combe, où il était venu tôt comme chaque semaine pour faire le ménage, avant la prière du vendredi.
L’auteur des coups, Olivier Hadzovic, un Français d’origine bosnienne de 21 ans, s’est rendu à la police italienne. Dans la vidéo qu’il avait lui-même réalisée juste après son meurtre, le suspect a insulté la religion de sa victime. Il est actuellement incarcéré en Italie, où il s’est rendu et doit être extradé vers la France « mi-mai », selon son avocat italien, interrogé par l’AFP.
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