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Lydie Salvayre : « La fiction est souvent un camouflage commode »

L’écrivaine Lydie Salvayre, à Paris, en 2025. JEAN-PIERRE LOUBAT

« Autoportrait à l’encre noire », de Lydie Salvayre, Robert Laffont, « Pavillons », 220 p., 20 €, numérique 14 €.

Sa voisine et amie, Albane, aimerait voir Lydie Salvayre écrire à l’encre rose de la « romance », cette veine que la jeune femme adore et qui « cartonne ». Mais la romancière, récompensée par le prix Goncourt en 2014 pour Pas pleurer (Seuil), n’a cessé de le prouver depuis ses débuts : elle préfère de très loin le noir du mauvais esprit. C’est donc la couleur qu’elle adopte pour Autoportrait à l’encre noire, autoportrait qui se déploie sans que jamais l’autrice cesse de se cabrer contre les attendus du genre ni de surveiller les éventuels accès de sentimentalisme ou d’enjolivement qui pourraient la guetter, tandis qu’elle évoque ses parents, ses lectures, ses colères, son goût de la solitude… « J’écris parce que je ne sais pas parler », assure-t-elle. « Le Monde des livres » a tout de même eu envie de lui poser quelques questions.

« Autoportrait à l’encre noire » est né d’une suggestion des éditions Robert Laffont. Quel rapport entretenez-vous avec le travail de commande ?

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