La libération du Franco-Américain est liée à un échange de prisonniers entre Caracas et Washington a annoncé l’administration Trump ce vendredi 18 juillet.
Lucas Hunter, un Franco-Américain détenu au Venezuela depuis janvier 2025, a été libéré, annonce Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, sur X, ce samedi 19 juillet.
« Je salue les efforts du Département d’État des États-Unis pour parvenir à sa libération », ajoute le ministre.
La libération du Franco-Américain est liée à un échange de migrants vénézuéliens détenus dans une prison salvadorienne. L’administration Trump a indiqué vendredi dans la journée que les migrants vénézuéliens avaient été libérés en échange de dix Américains détenus au Venezuela et d’un nombre inconnu de « prisonniers politiques » vénézuéliens.
Lucas Hunter, âgé de 37 ans, figure donc parmi ces personnes libérées. Ce Franco-Américain avait été arrêté en janvier par les gardes-frontières vénézuéliens pendant des vacances en Colombie.
Auprès de l’AFP, sa soeur, Sophie, avait qualifié « d’injuste » cette détention. « Il n’a rien fait de mal, il n’est pas militant politique, n’a aucune affiliation militaire… Il était juste au mauvais endroit au mauvais moment », avait-elle dit en mars dernier à propos de son frère, dont le cas est lié à un nœud diplomatique complexe.
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La famille était sans nouvelle
Selon son récit, le 7 janvier, Lucas Hunter avait été arrêté à la frontière entre la Colombie et le Venezuela par des agents vénézuéliens, alors qu’il voyageait seul pour faire du kitesurf.
Lucas Hunter n’avait pas conscience de s’approcher de la frontière et, quand il l’a remarqué, « il a fait demi-tour pour partir mais a été pris par des agents frontaliers du Venezuela qui sont passés en Colombie pour l’attraper », racontait sa famille sur le site internet monté pour plaider sa cause.
Le lendemain de son arrestation, il avait envoyé un message pour dire qu’il espérait être bientôt libéré. « Et depuis, nous n’avons aucune nouvelle », expliquait encore sa soeur Sophie qui s’était rendue à Washington en mars dernier.
Lucas Hunter, qui travaille dans la finance à Londres, « a été visé en raison de son passeport américain », estimait sa soeur Sophie, pour qui cette arrestation était « politique ».
Charlotte Lesage avec AFP
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