Un manifestant face à des soldats de la garde nationale californienne, à Los Angeles, le 12 juin 2025. WALLY SKALIJ/AP
Va-t-elle rester ? Se replier ? Le déploiement de la garde nationale californienne dans les rues de Los Angeles était suspendu, jeudi 12 juin, aux va-et-vient de la justice américaine.
En début de soirée, le gouverneur de Californie, le démocrate Gavin Newsom, avait crié victoire. Dans une ordonnance de suspension temporaire, le juge Charles Breyer, du district de Californie du nord, venait de déclarer « illégale » la prise de contrôle de la garde nationale de l’Etat, le 7 juin, par Donald Trump, au motif que les autorités locales étaient incapables de réprimer les manifestants ayant envahi le quartier de Downtown, dans le centre-ville, pour essayer de s’opposer aux expulsions de sans papiers.
« C’était un test pour la démocratie. Et nous, nous le peuple, nous l’avons réussi, » s’était félicité Gavin Newsom. L’ordonnance devait entrer en vigueur vendredi 13 juin à midi heure locale (21 heures à Paris). Dans une conférence de presse, le gouverneur s’était hâté d’annoncer que les troupes retourneraient donc dès vendredi à leurs activités habituelles, et éminemment plus importantes que le maintien d’un ordre nullement menacé par les manifestants : le débroussaillage des forêts à l’entrée de la saison des incendies et la lutte contre le trafic de drogue. « Donald Trump sera relevé de son commandement demain à midi », avait-il insisté.
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